Dans une cage sombre, des cris de souffrance et de plaisir s'entrelacent, créant une mélodie macabre. Un loup alpha hurle de plaisir, tandis qu'un jeune loup oméga laisse échapper des cris de douleur, résonnant dans l'obscurité oppressante. Quelques minutes plus tard, l'alpha s'éloigne, le laissant seul, pleurant dans un coin obscur de la cage. Épuisé par sa journée de tourments, l'oméga s'endort, ses larmes se mêlant à l'ombre qui l'enveloppe.
Ellipse
Un fracas retentit dans l'endroit où se trouve notre cher oméga. Des ombres rapides et furtives glissent sur leur passage, découvrant de nombreuses cages dans le sous-sol, mais chacune est désespérément vide.
Pdv ???
??? - Merde, il n'y a rien dans les cages, Idryra.
Idryra - Ces salauds, ils n'ont rien laissé. Il n'y a plus d'omégas. Merde, repartons. Ça ne sert à rien de rester ici plus longtemps.
C'est alors qu'un gémissement de douleur s'élève, brisant le silence pesant. Est-ce possible que...
Idryra - Harry, vas voir, s'il te plaît. Je crois qu'ils en ont oublié un.
Moi - D'accord.
Je m'avance vers les gémissements, mon cœur battant la chamade, et découvre, dans une petite cage au fond du sous-sol, un garçon allongé sur le côté le plus sombre de la cage. J'ouvre la porte et m'approche doucement du jeune loup, l'angoisse me nouant les entrailles.
Moi - Hé, jeune loup, nous sommes venus te sauver. Si tu m'entends, accroche-toi à moi aussi fort que tu le peux.
Je sens le loup s'accrocher à moi, tremblant de peur, comme une proie perdue dans les ténèbres.
Dans l'ombre, le jeune loup tremble, ses yeux brillants d'une lueur de désespoir. Il se redresse lentement, ses mouvements maladroits trahissant la douleur qui l'habite. Chaque pas qu'il fait vers la lumière semble être un effort surhumain, comme s'il luttait contre des chaînes invisibles.
Moi - Ne t'inquiète pas, tu es en sécurité maintenant. On va te sortir d'ici.
Soudain, un bruit de pas résonne dans le couloir. L'angoisse me saisit à la gorge. Je sais que le temps presse. Je prends la main du jeune loup et le tire doucement vers moi, déterminé à le sortir de cet enfer.
Idryra - Harry, dépêche-toi ! Ils arrivent !
Avec un dernier regard vers les ténèbres, je guide le jeune loup vers la sortie, mon cœur battant à tout rompre, conscient que chaque seconde compte.
Après quelques minutes à marcher ou courir, nous arrivons enfin chez nous. Idryra me demande de remettre le loup à Aric, le médecin de la Meute, pour le soigner. En arrivant à la clinique, je pousse la porte avec mon front, ce qui donne un joli bruit sourd qui attire l’attention d’Aric.
Aric : "Harry, dépose le poussin sur la table."
Aric a une façon très particulière de parler, presque familière, comme s'il s'adressait à un enfant qui a encore besoin de sa tétine. Après avoir déposé le loup sur la table comme il me l'a demandé, je reprends ma forme humaine.
Moi : "Dis-moi, va-t-il s'en sortir ?"
Aric : "Mon poussin, laisse-moi le temps de l'ausculter. Ne sois pas si pressé, même les médecins ont besoin d'un café pour fonctionner."
Moi : "Oui, mais je ne suis pas ici pour un café, juste pour savoir si le loup va survivre."
Après une heure d’auscultation (et un café qui a dû refroidir), Aric prononce enfin le diagnostic du loup.
Aric : "Ce petit poussin doit avoir beaucoup, beaucoup de repos. Il lui faut aussi un nid pour sa santé mentale. Je pense qu'il n'a jamais su en faire, ce qui n'est vraiment pas bon pour lui. Il doit être dans un état désastreux, le pauvre... Peut-être qu'il a besoin d'un bon psy aussi."
Moi : "D'accord, mais dis-moi ce qu'il a."
Aric : "Laisse-moi un peu de temps, mon poussin. Il n'a pas été ménagé pendant tout ce temps. Entre la violence, le viol et la famine, il faut vraiment que tu prennes soin de lui. C'est le seul moyen de le sauver. Prends-le et ramène-le chez toi. Mets-le dans ton lit, et va te détendre dans un bain. Je parie qu'à ton retour, tu n'auras plus de vêtements dans ton armoire. Allez, vas-y, poussin."
Je hoche la tête, un peu perplexe, et prends le loup pour le ramener. En suivant ses conseils, je fais ce qu'il m'a dit, et comme prévu, en arrivant chez moi, je découvre que mon armoire est aussi vide qu'un frigo après une soirée pizza. Le loup, lui, étai
t enroulé dans mes draps comme un burrito malheureux.
Date de publication : le Mardi 25 Mars
Heure : 10h50
Mots: 769