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Alors, pour oublier, je faisais la fête.
Et comme j’ai ri.
J’ai lâché prise.
J’ai arrêté de penser.
Lorsque je vois des personnes de mon passé, qui sont encore dans ce constant état second pour oublier le vide qui les habite, ils me disent que j’ai perdu ma folie et mon fun.
Je leur réponds que j’ai grandi et mûri.
Mais ce n’est pas tout à fait ça.
Je ne suis juste plus aussi triste et en colère maintenant.
Il faut une sacrée dose de haine de soi-même pour se détruire de la sorte.
On pense qu’on s’amuse, mais on s’use.
Et aujourd’hui, je ne suis plus aussi déjantée.
Je suis presque devenue ennuyeuse.
Et mes peines, c’est ici que je les gerbe.