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Chapitre 1

Chapitre 1 ville Maudite

Premier JET.

PAR Luciole

Commencé en juillet 2024

( je tient a preciser de m’ excuser car il ya surement encore des fautes d ortorgraphes et de conjugaisons dans se chapitre et surement dans les prochains j essaye de refaire une recorrection total à chacun de mes chapitres pour favorisé une meilleure lecture et je suis surtout tres nul en conjugaison et ortographe )

Je courais, je courais dans l’obscurité de ma ville. La pluie s’intensifiait sous mes pas et me trempait jusqu’aux os. J’arrivais près d’un bâtiment de couleur grise, et pris la rambarde en montant les escaliers de métal extérieurs au bâtiment. J’accédais à une petite échelle rouillée, mes baskets usées par le temps glissant sur les barreaux de fer, et toqua à la fenêtre de verre un peu embuée. Une lumière d’un écran provenait de la fenêtre. Je l’ouvris et entra.

La lumière de la télévision animait toute la pièce tandis que j’humais l’odeur du tabac mélangée à celle du cannabis. Je m’avançai devant l’homme aux cheveux brun qui était en train de regarder son téléphone, tout juste éclairé par une faible lumière provenant d’une lampe abimée.

- Hey Kayl ! dis-je en le tirant de ses pensées. Tu aurais pu doser sur la cigarette, tu enfumes tout l’appart !  

- Désolé Lis mais fallait que je décompresse, retorqua-il en me regardant de ses yeux noirs, un sourire taquin en coin.

Kayl c’était mon pote. On partageait les mêmes intérêts et surtout le même but ; se barrer de cette ville maudite et pouvoir vivre normalement. Et par-dessus tout, c’était aussi le seul qui me comprenait vraiment… 

Je m’asseyais sur le comptoir de sa mini cuisine, usé par le manque d’entretiens et lui dit en le regardant ;

- Passes-moi le paquet de clope s’te plait.

Pendant que j’étais en train d’allumer ma cigarette, il se tourna et monta le son de sa vielle radio ou la musique lithium de Nirvana passait en boucle.

- Je pense que ta mère ne serait pas contente que tu fume de l’herbe, dit-il d’une voix moqueuse en soufflant la fumée de sa cigarette.  

 Il croisa les bras sur son débardeur blanc, qui laissait entrevoir ses muscles bien dessinés, et ses nombreux tatouages qui recouvraient ses épaules et qui remontaient jusqu’à son cou. Je levai les yeux au ciel et répondit :

 – Tu sais bien que ma mère en a rien à foutre de ma vie de toute façon, donc je peux bien me défoncer si je veux.

Kayl acquiesça en me lançant un regard amusé.

En effet ma mère avait toujours eu plus de mal avec moi à cause de ma différence. Mon père était parti quelque temps après qu’elle nous ait mis au monde, Mathias et moi. Elle nous a élevé en portant davantage d’affection pour mon frère, en raison du diagnostic de « porteuse » établit à ma naissance. D’après elle, sa vie a été ruinée à cause de moi.

Je portais mon attention aux grésillements provenant de la télé de Kayl

- Ils en ont encore arrêtés hein ? demandai-je, mon regard se faisant plus grave en voyant les images.

  Sur l’écran, plusieurs groupes de personnes emmenés par les autorités de Kelani, dans de grands camions blancs avec l’emblème de notre fameuse ville inscrit dessus : une Iris rouge…

-          Ouais…répondit-il en s’accoudant au comptoir de la cuisine en portant sa cigarette à ses lèvres. C’est la troisième fois de la journée.

 Son regard grave dissimulait mal sa colère sous-jacente.

« C’est le troisième groupe de Porteurs depuis ce matin, dit une présentatrice blonde devant les images. Nous avons interrogé notre jeune chef des autorités, le General de Kelani, Monsieur  Aïdan Arkov chargé de s’occuper des citoyens Porteurs. »

La femme laissa place au General Arkov le nouveau chef du gouvernement arrivé il y a trois mois. Son air jeune, et son visage parfait avait malheureusement séduit beaucoup des citoyens de notre ville.  Ses cheveux d’une couleur particulière ; blanc comme la neige, reflétant la froideur et l’arrogance dans ses yeux rouge sang. C’était le plus jeune général des autorités au sein du gouvernement. Il n’avait que vingt-trois ans.

« Monsieur Arkov quel et l’état des lieux actuels ? Pouvez-vous nous en dire plus sur la situation ? énonça la présentatrice le micro a la main… » 

« - Hé bien, ces citoyens n’ont pas respecté les lois qui leur étaient donné tout simplement, ils ont enfreint les règles, dit-il une voix doucereuse, il reprit avec un sourire faussement sympathique, je leur ai juste donné une chance de se racheter grâce aux lois que le gouvernement ma donnée d’appliquer, nous nous somme porter très clément sur l’affaire, en leur offrant cette chance. Finit-il d’abréger tenant son chapeau dans sa main comme un chef de militaire, on pouvait presque ressentir la pression de ses yeux rouges à travers l’écran de la télévision. »

-          Se racheter mon cul ! commenta kayl tout en écrasant sa clope dans le cendrier.

La présentatrice reprit : « Que voulez-vous dire par chance de se racheter ? Qu’ils ne seront pas bannis de la ville comme tous les autres ? pouvez-vous nous donnez plus d’indication sur ce nouveau programme de loi ? lui demanda-t-elle. »

Le jeune homme s’exclama en disant : « entre autres, c’est cela, nous avons décidé de commencer un nouveau programme en revisitant les lois du siècle dernier afin de remédier à tout cela, disons que c’est assez confidentiel pour le moment mais ces individus, dit-il avec comme une touche d’hésitation, auront une chance d’échapper au bannissement ou à la prison grâce à notre projet, en quelque sorte ils contribueront à l’aide et le développement de notre état si vous voulez.

Le général disparu de l’écran refaisant place à la présentatrice sur le plateau qui s’exclama : « et n’oubliez pas ! Si vous avez des doutes ou soupçonnez des gens qui peuvent être porteurs que ce soit des voisins, amis ou famille, appelez le numéro des escouades. Ils viendront les prendre afin d’effectuer des tests et s’ils sont positifs de les ramener au gouvernement. Pour le bien de notre nation, soyons unis, solidaire et ensemble, luttons pour notre avenir !

 Kayl qui se roulait un autre joint fit :

-          Quelle bande d’enculé ! Avec leur petite phrase d’union bidon, ils croient que ça va marcher, on est au bord de la traque des personnes comme nous, bientôt dès qu’ils verront quelqu’un qui se comportera juste différemment des autres ils l’accuseront ! Non mieux ! dit-il en me regardant.  Dès que on respirera trop fort on sera arrêté, quel bordel ! dit-il.  

Je le regardais toujours opinant de la tête, totalement d’accord avec son opinion,mais j’étais encore sur le dernier mot du général qui parlait de son nouveau projet pour les porteurs.

-           LISA ?! T’es avec moi ? dit Kayl,un sourire en coin me sortant de ma réflexion.

-          Mmh ?? dit-je le regardant c’était rare que Kayl m’appelle par mon prénom entier. Ah euh… oui oui, désolée, j’étais juste en train de penser à ce qu’a dit Aïdan sur le projet qu’ils réservent aux porteurs... dit je

-          Franchement, je ne sais pas, soupira Kayl tout en venant s’assoir près de moi et appuyant la tête sur la banquette, faisant sortir la fumée de sa bouche

-          On ne sait déjà pas ce qu’on a de spécial nous-même sauf apparemment les attestations de naissance qui nous collent cette étiquette, alors… Mais ça n’augure rien de bon.

On resta silencieux un moment. Quand mon téléphone sonna c’était un message de ma mère, je soupirai en rangeant mon téléphone.

-          Je dois rentrer, dit je en levant les yeux au ciel, tu sais c’est ma mère, on ne sait jamais si je me fait arrêter, dit je d’un air sarcastique en le regardant et ajouta, et d’ailleurs, tu ne dois pas aller au Springs tatouer des gens à partir de 21h ?

Kayl émit un rire et se releva à son tour ;

-          On ne sait jamais, si tu te fais attraper c’est vrai on est des petits délinquants toi et moi, ho et pour ce qui et de tatouer, ouais t’as raison je devrais y aller dit-il en me regardant.

J’étais en train de me diriger par la fenêtre pour sortir quand il me lança en plaisantant :

-          Hé Lis ? Avant que tu partes, essais de pas te faire attraper par les sbires de Arkov hein ? Je n’aurais plus personne avec qui fumer du shit, ce serait dommage !

Je souris.

-          T’inquiètes pas je suis discrète, dit je tout en sortant de chez lui un sourire amusé sur mon visage…

J’arpentais le chemin retour passant dans des petites ruelles, le couvre-feu était très clair bien qu’il n’empêchât pas les gens de sortir chez les uns et les autres. J’arrivais près d’une résidence avec plusieurs bâtiments gris, j’ouvris le portail puis entra à l’intérieur du plus proche.

Les escaliers étaient en  métal comme dans la plupart des immeubles ici, sauf au gouvernement, l’enceinte au centre de la ville c’était comme la cour protégée d’un roi, en l’occurrence Arkov, avec des gens privilégiés, politique ou avec un statut apparemment important, je m’arrêtais un instant à la fenêtre, près de la porte de l’appartement, observant ce grand dôme au centre de la ville, il était tout le temps éclairé, il ne fallait pas me demander pourquoi on nous avait coupé l’électricité à une certaine heure alors qu’ils avait assez pour tout un régiment et  laissait tout le temps allumé leur truc. Ça avait toujours était comme ça. Règles après règles tout le monde devait obéir, sauf les privilégiés et ceux appartenant à une classe moyenne plus élevé que la nôtre et ne comprenant évidemment pas un membre porteur dans sa famille.

Je me décidais à entrer et fermais la porte discrètement quand une voix sourde et trop aigue retenti :

-          C’est à cette heure que tu rentres ?!

Une dame de petite taille, cheveux bruns tirant sur le gris et ondulé opposés aux miens, mais aux yeux bleus gris similaires me fusillât du regard

-          Désolé maman …j’ai pas vu l’heure, dit-je en enlevant mes chaussures

-           Toujours la même excuse ! Encore à trainer avec ce délinquant un ? En plus c’est un porteur aussi, si jamais des forces de l’ordre vous attrape… ! Ma fois ce ne serait peut-être pas plus mal… dit elle me regardant d’un air las, s’asseyant sur une chaise et faisant mine d’être épuisée, elle reprit avec un soupir :

-          - Je n’aurai plus une gamine problématique dans mes pattes... dit-elle sans une once de pitié.

Et voilà c’était toujours comme ça depuis petite, j’étais habituée à ses phrases comme quoi j’étais la pire chose qui il lui était arrivée, bien qu’elle maquillât tout cela derrière des allusions.

Je la regardai en prenant un verre et me servit du sirop qui était sur la table. Je lui dit tout en buvant :

-          Kayl n’est pas un délinquant maman, et c’est mon meilleur ami, je ne te permets pas de dire ça !

Au moment où ma mère allait répliquer la porte s’ouvrit, c’était Mathias. Mon frère jumeau étant un très bon étudiant,surdoué meme, il était exactement dans les codes de la société et étant donné qu’il étudiait au gouvernement dans le dôme, il rentrait souvent tard :

-  Qu’est-ce qu’il se passe ici ? demanda-il posant sa veste de costume et son sac. On ne se ressemblait en rien bien qu’on soit jumeaux. Il était très grand, très fin, il avait les cheveux similaires à ma mère et les yeux bruns. Le visage de ma mère s’illumina en le voyant

- Oh rien mon chéri, ta sœur fait la délinquante, je n’en peux plus… dit-elle en exagérant ses gestes.

- Allez tu sais qu’elle est un peu rebelle, ça lui passera, dit-il tout en l’embrassant. Salut sœurette, dit-il passant une main sur mon épaule pour se diriger vers la cuisine.

-J’ai faim, il y a des restes ? dit-il

-Oui mon chéri sert toi. Alors comment s’est passé ta journée ? s’exclama ma mère l’air ravi.

Et voilà, toujours la même chose, ils étaient la devant moi et discutait comme si je n’avais jamais été là. Je parti dans ma chambre en prenant mon téléphone et mis mes écouteurs, m’adossant à ma fenêtre et regardant la ville et le ciel, la musique Paradise du groupe Coldplay dans mes oreilles et je fermai les yeux.

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