Le néant était ce que j’avais du voir, mais au lieu de ça je pouvais encore entendre leurs rires et leurs voix.
- Putain qu’elle était bonne !
- Ses cris vont me manquer et sa chair merde…
- COMMENT JE VAIS FAIRE SANS JOUET MOI !?
- Karamèla tu va avoir le privilège de la voir.. de voir la Lady des Enfers ! Je viendrais pour vous deux , d’ici la attend moi !
De lourde chaînes, aux épines douloureuse apparurent et me plongèrent dans un abîme sombre et glacial.
Des murmures étouffer me parvenaient mais je ne les comprenais pas, des mains chaude, elles me tenaient fermement ne voulant pas me laisser mais une voix douce et maternelle m’appelait.
- Ouvre les yeux ma belle.
La voix était si maternelle si douce, qu’elle faisait fuir cette noirceur épaisse et ces chaines épineuse. Mais ma conscience fut prise d’un doute et si cela était encore une ruse des moires pour me torturer ? En suivant et obéissant a cette voix, qu’allait il m’arriver ? Mais je fut bien vote rattraper par la voix de mes bourreaux, et de la certitude qu’il me retrouveront et ceux même dans la mort. Les piquants des chaînes s’enfoncerent dans ma chaire, je les sentaient commencer a fusionnés avec moi, la douleur résonnant dans mon être me poussais vers la voix pour la fuir. Et c’est ce que je fis.
Mes yeux s’ouvrirent difficilement, ma bouche était pâteuse et la douleur que j’avais tentée de fuir était encore plus lancinante.
Sans bouger je balayais la pièce du regard, j’étais allongée dans un lit dans une espèce de chambre propre et chaleureuse. Une douce odeur de plante et de feu envahir mes narines. Le crépitement de la cheminer attira mon regard, mes flammes dansaient avec légèreté à un rythme lent. Mais la réalité me rattrapa bien vite en comprenant que respirer n’était plus aussi facile qu’avant. Je forçais tant bien que mal, de faire bouger mon corps mais celui-ci restait clouer contre le matelas.
- N’essaye pas encore de bouger, ton corps est encore très faible.
La même voix douce qui m’avait tirer des l’obscurité ce fit entendre. En la suivant je découvrit une femme d’âge mûr, au long cheveux bordeaux tresser qui tombaient sur le sol, elle portait une tenue que je n’avait vue que dans les livres de conte : un chiton, une tunique au couleur du vin. Mais gorge était sèche et aucun son audible ne sortait.
- Oh, ma douce petite… Je peut sentir ta souffrance malgré mes soins. Il te faudra du temps pour que ton corps guérisse.
Je la regardais méfiante et effrayée par cette inconnue. Avec le temps j’avais appris a me méfier de tous surtout des femmes qui ce trouvais être bien plus cruelle que les hommes. Et dans le cas présent j’était a sa totale merci.
Mais elle ne fit rien de violent bien au contraire. Elle posa délicatement sa main sur sa joue d’une manière si maternelle que les larmes me montèrent au yeux.
- Comment t’appelle tu ?
Je remuait les levres sans aucun son pour réponse, c’est alors qu’elle sourit doucement.
- J’ai connue une petite fille qui portait aussi le Prénom de Nyssa.. Mais hélas elle n’est plus. Son regard ce voilà de tristesse mais la chose qui me dérangeait était la façon dont elle avait appris mon prénom, hasard ? Ou avait elle lu sur mes lèvres ? Je tentai à nouveau de me relever quand la porte s’ouvrit , un petit garçon au cheveux blanc perle bouclé entra accompagné d’un énorme molosse à 3 têtes.. ?!
Je restais totalement figée en voyant la bête se dandiner de manière joyeuse. La femme se leva avec grâce et alla embrasser le petit garçon sur le front, le chien quand a lui sauta sur le lit avant de venir ce coucher près de moi, un de ses têtes me regardant.
C’était officiel, la folie m’avais gagnée !
- Cerbère descend !
Le petit garçon ordonna au chien de bouger mais celui-ci l’ignorais complètement préférant rapprocher ses têtes de ma main quémander des caresses. Le jeune homme amusé s’approcha de moi avec un sourire enfantin et sincère.
- Il t’aime bien on dirait !
La femme alla près à la cheminer et remis une bûche dans l’âtre mourant.
- Morphée as-tu parlé avec Némésis ?
- Oui, mais dans le nom du coupable..
- Ils étaient plusieurs et je désire leurs âmes !
Les deux posèrent leurs regards sur moi avec une once de colère. Et sans vraiment comprendre la même voix douce qui m’avait tiré de la noirceur me parlais dans ma tête.
- Nyssa, j’ai vue et soignée ton corps, tes marques. Je suis celle qui aurait dû te protéger, je suis navrée que tes prières ne me sois jamais parvenue. Je veux que ceux qui ont posé la main sur toi le paye.
La peur m’envahit, je les avaient blesser et avait même cassée le nez de l’un d’eux et pourtant mon destin n’avait pas bouger, j’était morte et mon âme était arriver je ne sais où… Alors pourquoi cette femme me parlais de vengeance ? Pourquoi me rappeler les horreurs subit ?! Aucune divinité n’avait répondu a mes appels a l’aide ni même les moires.. et il me l’avait bien dit « on se reverra en enfer Karamèla ».
Je ne serais en sécurité nulle part et ce n’est pas une quadragénaire qui pourrait le changer. J 'était résignée à subir mille et une souffrance de leurs part.
Le chien a 3 têtes posa une dernière ses têtes sur ma poitrine , tandis que les deux autres me fixait avec tristesse.
Le jeune garçon nommé Morphée prit la parole.
- Tu doit avoir peur, et je ne te dirait pas que je comprend car ce que tu as vécu… mais Si dame Hécate te dit qu’elle veut t’aider tu peux lui faire confiance et prendre la main qu’elle te tend, elle est sincère.
Morphée, elle ne peut pas te répondre, ils ont déchirer ses cordes vocal, et cela prend du temps a soigner . Et tes mots ne la touche pas encore, la peur étreint son cœur.
Je les regardait en tiquant sur leurs prénom avant d’être a nouveau interrompu par l’arrivé d’un homme…immense.
Il était imposant et son regard était aussi noir que l’abime de laquelle j’était sorti, mais il était aussi apaisant.. Il avait de long cheveux attaché soigneusement en une queue de cheval basse.
Il portait une longue robe noir qui tombait sur le sol, le tissu brillait au reflet de la lumière du feu.
Ses mains étaient ornée de bijou au pierre précieuse.
Il me fixait un moment, Le jeune homme et la femme baissèrent la tête poliment .
- Seigneur …
Je ne savais pas pourquoi cet homme me rendait a la fois mal a l’aisé et apaiser,
Il émit un soupir de tristesse et sa voix grave me fit sursauter.
- Si pur… mais totalement brisé.
Hécate regarda l’homme et repris.
- Lord ?
- Hécate, prépare lui une demeure, elle sera notre invité a la demande de notre petit Morphée. Je veux que les coupables soit trouver et jugé. Appel Perséphone pour qu’elle t’aide pour les soins.
Euh…Perséphone, Hécate, Morphée.. ?!
L’homme me sourit tendrement avant de ce me saluer de manière solennel .
- Moi, Lord Hadès te souhaite la bienvenue aux Enfer, Nyssa.
Je sentie un vertige m’emmener a nouveaux dans les limbes, comprenant que tout ces gens étaient des dieux.