Le lendemain, nous nous réveillons de bonne humeur. Comme pour nous assurer que ce qui s'était passé la nuit dernière n'était pas un rêve, nous nous sommes assuré que le géant était bel et bien à nos côtés. Et c'était le cas, avec mon frère nous nous lançons un regard qui pouvait se traduire par de la joie. Nous allons prendre le petit déjeuner, Hagrid nous dit de manger à notre faim parce que la journée sera chargée. Le barbue nous emmena dans une sorte de pub remplie de monde. Le barman lui demanda s' il souhaitait boire, le gros nounours refusa en expliquant qu’il était en mission. A partir de là, je n’écouta plus. J’entendis notre guide dire le nom de mon frère et le mien. Bizarrement, tous les clients virent serrer la main de Harry comme s’il était une célébrité. Hagrid nous présenta un professeur qui nous salua en bafouillant. Quand Harry lui tend la main, le professeur eu l’air effrayé et se recula rapidement.
— Il faut y aller. On a plein d'achats à faire. Lança Hagrid. Au revoir, professeur.
— Tu vois, tu es célèbre,Harry. Lui indiquait-je.
— Mais pourquoi suis-je célèbre? Demanda Harry. Tous ces gens, pourquoi me connaissent-ils?
— Je ne suis pas le mieux placé pour te le dire. Lui répondit doucement Hagrid.Bienvenue au Chemin de Traverse.Ici, on achète les plumes et l'encre.Et là, les bricoles pour la magie.
Nous suivons notre guide, à tracer le chemin de traverse. Mais une question me trotte dans la tête et visiblement mon frère sait ce qui me chiffonne puisqu’il dit ça :
— Hagrid, comment on va payer tout ça? On a pas d’argent, demande mon jumeau en tendant la liste de fournitures.
— Votre argent est là. Gringotts, la banque des sorciers. Y a pas d'endroit plus sûr. Sauf Poudlard, peut-être.
Nous entrons dans un grand bâtiment, des créatures qu’on a jamais vu travailler sur des bureaux en hauteur. Curieuse, je pose la question au sorcier.
— Hagrid, c'est quoi, ça?
— Des gobelins. Des bestioles intelligentes, mais peu aimables. Restez près de moi.
On s'arrête devant un bureau identique aux autres.
— M. Harry Potter et Miss. Amélie Potter souhaitent effectuer un retrait.
— Et M. Harry Potter et Miss. Amélie Potter ont-ils leurs clés?
— Attendez, je dois les avoir. Les voilà, ces coquines. Ce n'est pas tout. Le professeur. Dumbledore m'a donné ça. C'est au sujet de vous-savez-quoi dans le coffre que-vous-savez.
— Très bien. Coffre 687.
Le goblin nous conduit à une sorte de wagon. On embarque, je m’accroche a mon frère et je me retient de crier. Quand le wagon s'arrête, je tremble comme une feuille Harry m’aide à descendre.
— Lampe, s’il vous plaît.
Mon jumeau lui tend sans discuter. Le goblin s'arrête devant deux immenses portes.
— Clés, s'il vous plaît.
Il met les clés dans les serrures, les portes s'ouvrent toutes seules. Quand les coffres s'ouvrent, avec Harry, on voit deux montagnes de pièces d’or.
— Vos parents ne vous auraient pas laissé sans rien.
Le gobelin se dirige ensuite vers un autre coffre. Il l’ouvre et Hagrid prend le paquet qu’il a l’interrieur.
— Qu'y a-t-il là-dedans?
— Je peux rien dire. Ça concerne Poudlard. Top secret. N'en parlez à personne.
Une fois sortie, nous continuons nos achats. Bientôt, il ne nous reste que deux choses à acheter, les capes et la baguette. Nous entrons dans une boutique appelée Madame Guipure, prêt-à-porter pour mages et sorciers.
— C’est pour Poudlard?
Nous hochons la tête pour confirmer. Elle nous indique d’attendre dans une salle avec des estrades. Un garçon de notre âge plutôt mignon au légère boucle brune et au yeux noir, aussi noir que l’obsidienne attend aussi, quand il nous remarque, il prend la parole :
— Je suppose que vous venez aussi pour vos robes de sorcier.
Mon frère lui lance un regard méfiant, il a surement dû sentir quelque chose de louche chez lui ou tout simplement il ne l’aime pas.
— Oui, c’est ça. Au faite moi c’est Amélie et lui c’est…
— Harry Potter, je sais. Il est assez célèbre dans le monde des sorciers. Vu votre ressemblance, vous devez être des jumeaux mais c’est étrange, je n’ai jamais entendu dire que le survivant avait une sœur jumelle.
Juste après avoir dit ça, il part avec ses affaires sous les regards énervés de mon frère.
— Qu’est qu’il y a?
— Tu as vu comment il t’a parlé.
— Il m’a pas mal parlé.
— Oui, bien sûr et moi je fais partie de la famille royale.
— Arrête d’être sarcastique, il m’a pas insulté.
— Pourquoi tu le protège comme ça? T'es amoureuse de lui?
— Non et puis quoi encore, c’est vrai qu’il est mignon mais non.
La propriétaire entre dans la pièce et commence à prendre nos mesures, après quelques minutes nos habilles son prêt. Les capes en main, je me dirige vers la boutique de baguette magique avec les garçons un peu en retrait. J’ai tellement hâte d’avoir ma baguette que je cours vers la boutique. Je bouscule quelqu'un sans faire exprès, du coup je me retrouve par terre à chercher mes lunettes. La personne que j’ai percuté me rend mes lunettes et m’aide à me relever.
— Je suis désolée, j'espère que tu ne t'es pas fait mal.
— Non, t'en fais pas.
— Tant mieux...
— Amélie !
— Je suis là, Harry !
— Je vais te laisser, encore désolée. J'espère qu'on se reverra bientôt Amélie.
— Ouais, salut…
Avant qu’elle ne parte, je l’interpelle:
— Attends ! Tu connais mon nom, mais moi, je connais pas le tien ?
— Je me nomme Rose.
— Alors à la prochaine Rose.
Elle a l’air sympa, j’espère que je vais la recroiser. Mon frère arrive à mon niveau et me demande si je vais bien. Je lui réponds que je vais bien. Il me lance un regard surpris, je l’interroge du regard.
— Tes lunettes, elles sont toutes neuves.
Instinctivement, je les touche. Le bout de sparadrap a disparu et mes lunettes ne sont pas en mille morceaux.
— Comment ça se fait ?
— Je sais pas, je suis rentré dans une fille. Elle m’a aidé à me relever et m’a tendu mes lunettes.
— Si on la croise, dis le moi pour que je lui demande de faire pareil pour mes lunettes.
Je remarque que Hagrid n’est pas avec mon jumeau. Harry me dit qu’il avait une course à faire. Et que si qu’on devait pas l'attendre pour prendre les baguettes. On entre donc dans le magasin, immédiatement une chose nous frappe, le nombre de boîtes et d’étagère.
— Bienvenue M et Miss Potter.
— Comment…
— Je connais tous les noms des sorciers qui ont besoin de baguette. Alors par qui je commence?
— Par ma sœur.
— Très bien, avancez Miss.
Le vendeur me fait essayer plusieurs baguettes, j’ai fait tomber plusieurs étagères et exploser son encrier. Après un temps de réflexion, il me tend une autre baguette. Elle a un manche rectangulaire, des runes qui remonte le long de la baguette en spiral et un dégradé de marron et de noir.
— Elle est magnifique.
Quand je la prends, un vent chaud apparaît et une lumière qui sort de nulle part m’éclaire.
— Parfait à votre tour M. Potter.
Je laisse ma place a mon frère et comme moi, il essaye plusieurs baguettes.
— Un client difficile, commenta Mr Ollivander d'un air satisfait. Mais nous finirons bien par trouver celle qui vous convient. Voyons celle-ci. Une combinaison originale: bois de houx et plume de phénix, 27,5 centimètres. Facile à manier, très souple.
Harry prit la baguette et comme pour moi une lumière vient l’éclairer.
— Étrange... très étrange...
Il reprit la baguette et la remit dans sa boîte qu'il enveloppa de papier kraft en continuant de marmonner: « Étrange... vraiment étrange... ». Mon jumeau et moi on se lance un regard d’incompréhension.
— Excusez-moi, dit Harry, mais qu'est-ce qui est étrange ?
Le vieil homme fixa Harry de ses yeux pâles.
— Je me souviens de chaque baguette que j'ai vendue, Mr Potter, répondit-il. Or, le phénix sur lequel a été prélevée la plume qui se trouve dans votre baguette a également fourni une autre plume à une autre baguette. Il est très étrange que ce soit précisément cette baguette qui vous ait convenu, car sa sœur n'est autre que celle qui... qui vous a fait cette cicatrice au front.
Mon frère allait ajouter quelque chose mais il se fait couper par Hagrid qui est devant la boutique avec deux cages contenant deux hiboux identiques. On paye et on sort.
— Joyeux anniversaire Amélie, Harry.
— Merci Hagrid, mais fallait pas.
— C’est vrai c’était pas la peine.
— Ça me fait plaisir.
Après cette journée pleine d’émotion, nous retournons au pub accompagner d’Hedwige et de Nicolas. Avec Harry on se couche en se disant que cette journée a été merveilleuse. J'ai encore plus envie d’aller à Poudlard. Nos mains entrelacées, c'est avec cette idée en tête qu’on s'endort.
Assise à mon bureau, mon livre préféré est éclairé par la lumière de la lune. Mes deux valises sont prêtes, placées juste à côté de la porte. J’essaye, en vain, de me distraire en attendant que Finny vienne pour “me réveiller”. Aujourd’hui, mes chers parents m'ont autorisé à sortir du manoir afin de faire mes fournitures, c'est trop aimable de leur part. De plus, Narcissa a réussi à convaincre père, je le cite “quand tes emplettes seront effectuées, tu iras chez les Malefoy et tu y resteras jusqu’à la rentrée. Narcissa Malefoy a insisté pour te voir avant que tu ne partes pour Poudlard, Merlin seul sait pourquoi elle te réclame ”. À cette annonce, je me suis promis de la remercier comme il se doit dès lors où je la verrais. La seule chose qui me dérange un peu, c'est le fait de laisser Finny ici, avec les monstres qui me servent de géniteur. Si je pouvais l’emmener avec moi, cela me rassurerait mais malheureusement ces incapables ne peuvent même pas cuire un œuf, alors faire les “basses besognes” n’y pensons pas. Je suis certaine que père et mère profiterons de mon absence pour affamer et torturer mon pauvre ami.
Toc Toc Toc
Suite à ces trois petits coups, je pose mon regard sur la porte de ma chambre. Celle-ci s'ouvre lentement laissant apparaître mon ami. Au moment où je le vois, un sourire chaleureux vient se placer sur mon visage.
— Bonjour, Rose Phantomhive.
— Bonjour Finny, as-tu bien dormi ?
— Oui, Finny remercie Rose Phantomhive de s’inquiéter pour moi. Rose Phantomhive a-t-elle bien dormi?
— Pour ne pas te mentir, je n’ai pas réussi à dormir.
— Rose Phantomhive aurait dû réveiller Finny pour que Finny donne à Rose Phantomhive une potion de sommeil sans rêve.
— Non, je ne voulais pas te déranger Finny déjà que je trouve que tu travailles beaucoup trop, je me sentirais coupable de te déranger pendant ton sommeil.
— Rose Phantomhive ne me dérangera jamais. Finny est même ravie de pouvoir aider Rose Phantomhive.
— C’est pas grave Finny, de toute façon je ne préfère pas utiliser cette potion. Après tout un sommeil sans rêve ce n’est pas drôle.
A cette phrase Finny m’adresse un sourire amusé, cela me fait plaisir de le voir comme ça. Il jette un regard à l'horloge fait d’or et de chêne peint en noir.
— Rose Phantomhive doit descendre et prendre un petit déjeuner.
— Non, ça ira Finny, autant nous rendre tout de suite au chemin de traverse.
— Très bien, Finny va prendre les valises de Rose Phantomhive.
— Merci Finny
Mon ami prend mes bagages avant de nous faire transplaner jusqu’au chemin de traverse. Immédiatement, un brouhaha parvient à mes oreilles, c’est déplaisant mais en même temps tellement agréable.
— Par quoi mademoiselle Rose Phantomhive veut commencer ?
— Wiseacres.
Je prends mon air hautain puis je m'engouffre dans la masse de sorcier, jouant parfois des coudes pour pouvoir avancer. Finny est derrière moi, il me dit où aller car mine de rien mon sens de l'orientation est déplorable. Un bruit sourd se fait entendre dans mon dos, je ne comptais pas me retourner mais la voix de mon ami me fait vite changer d'avis.
— Finny est infiniment désolée, Finny ne voulait pas vous percuter.
— C’est aussi de ma faute je ne regardais pas où j’allais, pardon.
Mon masque se brise d’un seul coup à l'entente de cette phrase, il est remplacé par une expression surprise. Ce doit être une née-moldu, c’est immédiatement ce que j’ai pensé. Elle aide Finny à se remettre sur ses pieds. Je prends une voie autoritaire puis interpelle mon elfe de maison.
— Finny.
— Ho non, Finny retarde Mademoiselle Rose Phantomhive.
— Allons-y.
Une fois à ma hauteur, je lui adresse un regard désolé. Cela me dégoute de devoir lui parler comme si il n’étais qu’un déchet, Finny fait partie des trois personnes que je chérie le plus. Mon ami semble remarquer ma colère, il attrape mon manteau pour le tirer légèrement. Suite à ce geste ma colère s’envole. Arrivé à la boutique, Finny se précipite pour m'ouvrir et me tenir la porte. En voyant cela, je remets mon masque hautain puis soupire avant de rentrer dans le magasin. Immédiatement, un des vendeurs vient immédiatement vers moi et prononce ces mots :
— Puis-je vous aider mademoiselle ?
— Oui.
— Tout d'abord, est-ce que c'est pour poudlard ?
— Non, Finny va se charger de ça, ai-je dit en donnant ma liste à l'elfe de maison. Ce que je cherche un présent pour un ami.
— Avez-vous un budget ?
— Si je le voulais, je pourrais acheter toute la boutique ainsi que faire en sorte de vous faire perdre votre emploi . Est-ce que cela répond à votre question ?
— Oui...oui. Je vous conseille les plumes personnalisées. Vous pouvez changer la couleur de la plume, décider des ornements, et même faire graver les initiales de votre ami. Sinon nous avons de nouveaux produits qui ne sont pas encore mis en vente, des bracelets qui permettent de savoir si une personne possédant elle aussi un bracelet relié au vôtre, est en danger et sa localisation.
— Comment ce produit nous informe que mon ami est en danger.
— Si votre ami est en danger le bracelet chauffera, plus la chaleur est forte plus votre ami est en danger de mort.
Je me mets à réfléchir, Drago ne porte pas souvent de bijoux alors le bracelet ne lui servira strictement à rien. Il vaut mieux prendre la plume.
— Je vais vous prendre la plume.
— Parfait, quelles sont les personnalisations que vous voulez ?
— Je veux que la plume soit vert émeraude et qu'elle puisse prendre une couleur bleu saphir avec un mot spécial, un ornement argenté en forme de serpent doit entourer la base de la plume de plus, les initiales D.M cette fois-ci en or doivent apparaître.
— Bien mademoiselle. Puis-je avoir un nom pour la commande ?
— Rose Phantomhive.
Finny s'approche de nous avec les fournitures que je devais rassembler en ces lieux. Le vendeur jette un rapide coup d'œil aux objets que mon ami tient.
— Cela vous fera 50 gallions et 10 mornilles.
Je sors une énorme bourse remplie de gallion, je paye et l'homme me rend la monnaie.
— Votre plume sera prête dans environ une heure.
— Bien dans ce cas, je reviendrais.
Nous poursuivons mes achats, certaines personnes chuchotaient en me voyant passer. Ils m'ont sans doute reconnue,"l'unique enfant de la famille Phantomhive". La famille de sang-pur qui parait parfaite de l'extérieur, mais la vérité, c'est qu'ils sont prêts à tout pour avoir plus de pouvoir. Il ne reste plus qu'une seule chose sur la liste, ma baguette. Finny m'indique donc le chemin jusqu'à la boutique d'Ollivander. Très vite, nous nous retrouvons devant le bâtiment recherché. Encore une fois, Finny se précipite pour m'ouvrir et me tenir la porte. Par Merlin, il faut vraiment que je l'aide à perdre cette habitude. J'entre non sans lâcher un soupir avant. Là, je découvre un intérieur extrêmement poussiéreux, rempli d'étagères contenant d'innombrables boites de baguettes. Monsieur Ollivander se tient juste derrière son pupitre, plume à la main, notant, je ne sais quoi sur un carnet dont je ne peux apercevoir que la couverture noire. Remarquant ma présence, il pose son regard sur moi.
— Mademoiselle Phantomhive, j'ai bien cru que vous ne viendrez jamais récupérer votre baguette.
— Et bien maintenant que je suis là, je vais pouvoir la prendre.
Il hoche la tête puis attrapé une des boîtes à sa gauche et d'en sortir une baguette.
— Vous savez ce que vous avez à faire.
Cette fois, c'est à mon tour de hocher la tête. J'exécute un simple geste du poignet faisant brûler la plume du vieil homme. Je lui rends alors l'objet responsable de cela, qu'il reprend immédiatement avant de m'en donner une autre. Au bout d'une vingtaine de minutes, nous trouvons enfin une baguette voulant bien travailler avec moi. Elle est... Comment dire... Elle me correspond parfaitement. Elle a une forme de poignard et possède des fissures vers la pointe. Je la paye puis j'indique à mon ami que nous partons. En sortant, je percute une fille d'environ mon âge, elle possède des cheveux châtains et des yeux verts. À mes pieds, se trouve une paire de lunettes, elles lui appartiennent sûrement. Elles sont légèrement fêlées. Comme par réflexe, je les ramasse et lance un oculus reparo avant d'aider la fille à se relever et de lui rendre. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que je dois sympathiser avec elle. Je prends donc un air amical puis je lui dit d'une voix douce :
— Je suis désolée, j'espère que tu ne t'es pas fait mal.
— Non, t'en fais pas.
— Tant mieux...
— Amélie !
— Je suis là, Harry !
— Je vais te laisser, encore désolée. J'espère qu'on se reverra bientôt Amélie.
— Ouais, salut…
J'allais partir, mais elle m'interpelle.
— Attends ! Tu connais mon nom, mais moi, je connais pas le tien ?
— Je me nomme Rose.
— Alors à la prochaine Rose.
Je lui adresse un hochement de tête avant de me diriger vers, je ne sais où. Voyant qu'il nous reste au moins 10 minutes avant de pouvoir récupérer la plume, je demande à Finny de nous faire transplaner. Nous arrivons dans une forêt, sur un petit talus en face d'un grand arbre décorer d'un petit ruban blanc.
— Bonjour petit frère, je suis venue te dire que je pars demain pour Poudlard. Tu aurais dû me rejoindre l'année d'après. Tu ne peux pas savoir à quel point tu me manques. Alister Phantomhive, je suis aussi venue te rappeler que tu n'étais ni un poids pour la famille ni un monstre, cracmol ou pas. Les vrais monstres sont nos parents.
— Rose Phantomhive...
— Je reviendrais Alister, n'oublie jamais, je t'aime petit frère.
Je me retiens de verser des larmes, en me disant que mon frère n'aurait pas voulu me voir pleurer. Finny me laisse quelques secondes pour me reprendre avant de m'agripper la main et de transplaner jusqu'à l'intérieur du magasin. Le vendeur qui m'avait conseillé se précipite vers moi.
— Mademoiselle, nous vous attendions. Le vendeur qui m'avait conseillé se précipite vers moi.
Il sort une boite rectangulaire puis l'ouvre sous mes yeux.
— Elle est agréable à prendre en main, la plume ne pèse que quelques grammes.
Je la prends en main et l'examine sous toutes les coutures, elle est parfaite. Je le remercie puis me tourne vers mon ami, signe qu'il doit nous emmener au manoir des Malefoy. Une fois arrivée devant la bâtisse, je vis Narcissa m'attendre.
— Je suis heureuse de te voir mon enfant.
— Moi au...
— Rose, tu es enfin arrivé !
Drago qui venait juste d'arriver, il vient me prendre dans ses bras puis me tire jusqu'à sa chambre. Il prend une boite cubique et me la tend. Je m'empresse de l'ouvrir, une petite boucle d'oreille en émeraude décorer d'argent. Elle est tellement belle, je me jette dans ses bras en lui répétant mainte et maintes fois à quel point je le remercie.
— Moi aussi, j'ai quelque chose pour toi.
J'attrape son cadeau et je lui donne. Pendant l'ouverture, je vois son visage passer de la surprise à l'émerveillement.
— Tu ne pouvais pas plus me faire plaisir.
— Je voulais que le futur prince des Serpentard ait une plume à sa mesure.
— Merci, Rose.J'ai hâte d'aller à Poudlard avec toi.
— Moi aussi, Drago.
Pour la première fois depuis le début des vacances mon imbécile de frère s'est réveillé avant moi. Quand ça concerne le monde magique, sa flemmardise disparaît instantanément. Je me prépare puis je le rejoins dans le salon munie de la liste de fournitures.
— Ethan, fait bien attention à ta sœur.
— Oui, papa.
— Quand vous aurez fini, vous rentrez immédiatement. Vous devez dormir tôt pour être en forme demain pour aller à King's Cross.
— Oui, ne t'inquiète pas maman. Allez Sarah, on y va.
— Je veux bien mais on doit y aller comment?
Il se tourne en direction de la cheminée puis prend un petit sac rempli d’une poudre bizarre. Mon frère prend un peu et me tend le paquet.
— On va utiliser le réseau de cheminées, prends une petite poignée de poudre de cheminette.
— C’est quoi le réseau de cheminées?
— Oui, en gros, on va utiliser la cheminée pour aller au chemin de traverse.
— Et on fait comment?
— Tu vas te mettre dans la cheminée et avant de jeter la poudre par terre, tu dois dire bien distinctement chemin de traverse.
— J’ai pas compris.
— Attends, je vais te monter.
Ethan se met dans la cheminée et positionne sa main contenant la poudre devant lui. Il allait jeter la poudre a ses pieds mais juste avant de la lâcher, mon frère pose son regard sur moi.
— Ha oui, j’ai failli oublier! Quand la poudre va toucher le sol, des flammes vertes vont apparaître mais ne panique pas, elles ne peuvent pas te brûler.
Le grand blond prononce clairement “Chemin de traverse” puis balance la poudre à ses pieds. Comme il vient de me le dire, des flammes vertes le font entièrement disparaître. Quelques secondes plus tard, la lueur disparaît ne laissant rien derrière elle.“Ne panique pas”, il est marrant lui. Je viens littéralement de voir mon frère s'évaporer juste après que des flammes vertes sont apparues. Bien sûr, je vais naturellement me dire: “non mais y’a pas de problème, c’est un moyen de voyager totalement sûr”, “Y’a vraiment pas de raison de s'inquiéter". Il est pas un peu tarée?! La voix de ma mère me fait sortir de mes pensées.
— C’est à ton tour Sarah.
— Heuuu, j’hésite là…
— Dépêche-toi ma puce, ton frère doit t’attendre.
— Mais, papa…
— Tu ne vas pas faire attendre ton frère quand même. Il s’est levé à 7 heures, exprès pour t’aider à faire tes fournitures.
Avec hésitation, je me place dans la cheminée, toujours munie de ma liste de fournitures et de la poudre de cheminette. Je prend une grande inspiration puis dans un élan de courage, je cris:
— Chemin de traverse !!
Par peur, je ferme les yeux. Je sens la chaleur s'engouffrer dans la cheminée, des braises me frôler. Pendant une fraction de seconde, je ne sens plus le sol sous mes pieds. Comme si mon corps était transporté à une grande vitesse. J’ai clairement envie de vomir. Toujours avec les yeux, j’entend beaucoup de bruit, comme si j’étais dans une rue bondée.
— Sarah, tu peux ouvrir les yeux.
Je m’exécute, mon frère se tient devant moi. Je regarde autour de moi, je suis effectivement dans une rue bondée, remplie de magasins vendant des objets que je n’ai jamais vus. Cet endroit est incroyable. Avec un regard émerveillé, je demande a mon frère:
— Ethan, c’est ça le chemin de traverse?
— Alors? J’exagère quand je dis que le monde magique est génial.
— C’est bon, j’avais tort, pas la peine de me le rappeler.
Il s’approche de moi, un sourire narquois plaqué sur le visage puis ce crétin me décoiffe en me frottant la tête.
— Allez viens, on va acheter ce dont tu as besoin.
je suis mon frère tout en observant le décor qui s’offre à moi. Ce qui devait arriver arriva, je percute quelqu’un. Je m’excuse immédiatement et j’aide la personne à se relever. Je m’attarde un peu sur son apparence, je n’ai jamais vu de créature comme celle ci.
— Finny est infiniment désolée, Finny ne voulait pas vous percuter.
— C’est aussi de ma faute je ne regardais pas où j’allais, pardon.
Finny me lance un regard surpris, il allait dire quelque chose mais une voix le coupe.
— Finny.
— Ho non, Finny retarde Mademoiselle Rose Phantomhive.
— Allons-y.
Ils partent dans la direction opposée à la mienne. C’est bizarre, j’ai l'impression que cette fille avait un regard triste quand ses yeux étaient posés sur Finny.
— Sarah, tu viens ou je laisse ici!
— Oui, j’arrive!
Je me précipite en direction de mon frère.
— Dit, Ethan c’est quoi ce que j’ai percuté?
— C'était un elfe de maison, c’est une sorte de serviteur ou d’esclave pour les sang-pur. De ce que j’ai entendu, c’est l’elfe des Phantomhive.
— Sang-pur?
— Ce sont des famille de sorcier qui n’ont aucun moldu ou née-moldu dans leur arbre généalogique, généralement ces familles là sont très influentes. Nous on est des né-moldus des enfants issus de l’union de deux non-sorciers. Y’a aussi les sang-mêlés les enfants qui ont un moldu ou un née-moldu parmi leur ancêtre.
— Comment on fait pour les différencier?
— C’est simple, les née-moldu et les sang-mêlé sont sympa et les sang-pur sont souvent des connards qui se croient supérieurs à tout le monde, surtout les Malfoy et les Phantomhive. Quand tu sera à Poudlard, se sera facile de les repérer, généralement ils sont envoyés à Serpentard.
— T’es pour les Phantomhive?
— Oui, pourquoi?
— Je sais pas, la fille qui étais avec l’elfe avait l’air d'être désolée de lui parler comme ça.
— T’as sûrement dû halluciner, une sang-pur qui ne maltraite pas les elfes de maison à part les Weasley et les Joybert, ça n'existe pas.
— Les Weasley? Les Joybert?
— C’est pas possible, il faut tout t’expliquer.
— Je te rappelle qu’y a un mois je ne savais même pas que j’étais une sorcière.
— Ha oui, c’est vrai.
— T’es sur que t’est bien à Serdaigle parce que c’est pas que je doute de ton intelligence mais faut avouer que t’est un peu con.
— Comme par hasard, quand c’est pour se foutre de ma gueule, t’as déjà toutes les informations.
— C’est pas ma faute si mon grand frère adoré répète depuis son entrée à Poudlard: “je suis trop content d’être à Serdaigle", “tu vois Sarah, tu dis tout le temps que je suis con. En attendant le con, il a été placé dans la maison des érudit”.
— Bah quoi, ça prouve bien que je suis pas aussi con que tu le dis. Enfin bref, les Weasley et les Joybert sont les seules familles de sang-purs qui ne se sentent pas supérieur au autre et qui s'intéresse au monde moldu, ce qui leur vaut une réputation de traître à leur sang auprès des autres familles.
Pile à la fin de son explication mon frère s'arrête devant une boutique, Ollivander - Fabricant de baguettes magiques depuis 382. La devanture est impressionnante, j’hésite à entrer. Enfin c’est sans compter sur mon frère qui, ayant remarqué mon hésitation, me pousse jusqu’à la porte avant de l’ouvrir. J’entre dans le magasin puis je me retourne pour à mon tour lui tenir la porte mais il me stoppe.
— Je viens de voir un ami que je dois absolument aller voir avant la rentrée. Quand tu auras fini, attends- moi devant le magasin.
Suite a c’est mots, il se barre en courant. Mais il est pas bien dans sa tête, pourtant il sait très bien que j'angoisse quand je suis seule et que je dois parler à quelqu'un. Je me tourne en direction d’un petit pupitre puis soudain j'entend des bruits de pas venant de derrière les étagères qui se rapproche de moi, c’est bon je panique. Le son de la porte qui s’ouvre me sauve d’une crise imminente, au même moment un vieil homme apparaît.
— Mademoiselle Fayara, mademoiselle Hitsugaya je vous attendais. Par qui vais-je bien pouvoir commencer.
La fille qui viens de rentrer s’avance puis prend la parole:
— Commencer par elle monsieur Ollivander, elle était déjà là avant que je rentre dans la boutique.
Je lui lance un regard plein de gratitude, grâce à elle j’ai pas eu besoin de parler. Je prends aussi le temps de la détailler. Sa peau est mate, elle possède de long cheveux violet attachés en queu de cheval, ses yeux ont une magnifique couleur or.
— Parfait mademoiselle Fayara veuillez vous avancer s’il vous plaît. Prenez cette puis effectuer un léger mouvement de poignet.
Je m’exécute tout d’un coup des boîtes tombées toute seules. Je pose précipitamment la baguette sur le pupitre du vendeur.
— Non, pas celle ci.
Il en attrape une autre possédant un manche couleur or avec une grosse grave en forme de lune, le bout de la baguette est de couleur ivoire ainsi qu’un petit soleil tracer. Il me la tend. Avec un peu d'appréhension, je la saisis et réitère mon geste. Cette fois-ci, je sens une douce chaleur émanant de la baguette m’envelopper.
— Et bien, je dois bien avouer que cela m’étonne.
— Y a -t-il un problème monsieur?
— Voyez-vous , votre frère mademoiselle Hitsugaya possède une baguette similaire en termes de composition, à celle de mademoiselle Fayara.
La métissée et moi, nous lançons un regard d'incompréhension.
— À votre tour mademoiselle Hitsugaya.
Nous échangeons nos places, la métisse se retrouve donc devant le pupitre et moi je me place derrière elle.
— Je me demande si…
Avant de terminer sa phrase, Ollivander quitte son bureau pour disparaître derrière les étagères. Après quelques secondes de recherche, il revient avec une magnifique baguette avec une rose au bout du manche ainsi que des plantes qui remontent le long. Le vieil homme donne lui donne, au moment même où elle saisit l’objet, une lumière apparaît juste au-dessus de la métisse .
— Mon intuition était bonne .
— Que voulez-vous dire monsieur Ollivander?
— Vous êtes dans le même cas que mademoiselle Fayara, votre baguette a la même composition que celle d’Ethan Fayara.
Encore une fois, on se lance un regard surpris, vite coupé par des éclats de voix.
— Tu vas Eden cette année Serdaigle va encore écraser Poufsouffle au quidditch.
— Tu te trompes Ethan, c’est Poufsouffle qui va gagner cette année.
Je soupire, il est désespérant…
— Mesdemoiselles, il semblerait que vos frères soient venu vous chercher, ne les faites pas attendre.
— Bien sûr.
Nous payons puis chacune notre tour, nous sortons. Un beau brun à la peau mate et aux yeux or discutés avec mon frère. Comme dans un accord commun, nous attendons que nos frères se rendent compte que nous sommes présents. Après quelques minutes d'attente, mon frère et le métisse nous remarque.
— Sarah !
— Petite soeur !
— Ça fait 5 minutes qu’on attend que vous nous remarquez.
— Pardon Irÿs.
Le garçon à la peau mate pose son regard sur moi, j'ai l'impression qu'il m'examine puis il m'adresse un sourire amicalement.
— Où sont mes manières? Je m'appelle Eden Hitsugaya, ravie de te rencontrer. Je suis une des connaissances de ton frère à Poufsouffle .
— Pas besoin d'en faire autant pour ma sœur.
— En attendant, je me suis présentée.
— Ouais, moi c’est Ethan Fayara. Je suis à Serdaigle et elle c’est ma petite sœur Sarah.
— Tu sais je peux me présenter toute seule.
— Irÿs Hitsugaya, enchantée
Avant qu'il n'ait le temps de dire autre chose, sa sœur lui tire la manche en lui montrant une montre a gousset.
— Nous allons rentrer, on se voit à la rentrée Ethan. À la prochaine Sarah.
Il sort un stylo, Irÿs m'adresse un hochement de tête en guise d'au revoir puis ils disparaissent.
— Nous aussi on va rentrer.
— Je te suis.
— J'ai hâte d’y être.
— Moi aussi.
Il est 5 heures du matin, je n’ai pas réussi à fermer l'œil de toute la nuit. Mon frère doit venir me réveiller dans environ 3 heures et 30 minutes. Après mainte et mainte reprise, j’abandonne. Je décide donc de me préparer et de m'installer sur mon bureau pour dessiner, n'ayant pas envie de me creuser la tête pour trouver quoi dessiner. J’attrape l’histoire de Poudlard, je commence par le blason des serdaigles. Je sais pas pourquoi mais j’affectionne particulièrement les valeurs de cette maison, je me verrais bien dans cette maison. Je commence à faire le croquis en faisant attention à ne pas trop appuyer sur la mine pour effacer facilement les traits, au cas où je me trompe. Quand soudain, j’entend un bruit au salon, ça doit être mon père. Je n’y accorde pas plus d’attention. Mon dessin est presque fini, il me reste plus qu'à rajouter de la couleur.
Toc Toc
— Oui?
— Irÿs, je suis désolé mais je ne pourrais pas t’accompagner au chemin de traverse. Mon patron vient de me convoquer.
— C’est pas grave papa.
Il m’enlace et me serre un peu trop fort.
— Papa…papa tu m’étouffes.
— Oups, pardon.
Il me lâche, je prend un temps reprendre mon souffle avant de lui adresser de nouveau la parole.
— Papa, tu sais c’est pas grave si tu peux pas nous accompagner. Eden et moi, on comprend, après tout c’est pas de ta faute.
— Merci ma chérie mais je suis quand même déçue.
— Ce sera pour une autre fois.
— Tu sais quoi, je vais faire tout mon possible pour au moins votre départ pour Poudlard. Aller, j’y vais, à ce soir.
— À ce soir papa.
Il sort de ma chambre en faisant bien attention à fermer la porte de ma chambre. Quelques secondes plus tard, j’entend un bruit que je pourrais reconnaître entre mille, venant du salon, il vient de partir. Dommage, j’aurais aimé y aller avec lui. Je jette un regard à l’horloge accrochée juste au-dessus de mon bureau, 8h20. Je décide donc de laisser mon dessin pour aller voir si Eden est réveillé. Je traverse le couloir pour accéder à sa chambre, j'en trouve sa porte. Il dort encore en position étoile de mer, sa tête est tournée en direction de sa porte. Un filet de bave coule de sa bouche, c’est dégoûtant. J’entre dans la pièce, je le secoue légèrement pour le réveiller.
— Hnnn… Irÿs, quel heure il est?
— 8h20
— Va… m’attendre dans le salon… papa est déjà réveillé?
— Oui mais il est parti, son supérieur avait besoin de lui.
— Ok… laisse moi… m’habiller et … J’arrive.
— Ok
Je retourne dans ma chambre pour prendre ma liste de fournitures et je m'installe sur le canapé avec une barre de céréales. En attendant mon frère, je me mets à lire la liste.
Uniforme:
Liste des vêtements dont les élèves de première année devront obligatoirement être équipés :
Trois robes de travail (noires), modèle normal
Un chapeau pointu (noir)
Une paire de gants protecteurs (en cuir de dragon ou autre matière semblable)
Une cape d’hiver (noire avec attache d’argent)
Chaque vêtement devra porter une étiquette indiquant le nom de l’élève.
Livre et manuel:
Le livre des sorts et enchantements (niveau 1) ,
par Miranda Fauconnette
Histoire de la magie,
par Bathilda Tourdesac
Magie théorique,
par Adalbert Lasornette
Manuel de métamorphose à l’usage des débutants,
par Emeric G. Changé
Mille herbes et champignons magiques,
par Phyllida Augirolle
Potions magique,
par Arsenius Beaulitron
Vie et habitat des animaux fantastique,
par Norbert Dragonneau
Force obscures: comment s’en protéger,
par Quentin Jentremble
Fournitures :
1 baguette magique
1 chaudron (modèle standard en étain, taille 2)
1 boîte de fioles en verre ou cristal
1 télescope
1 balance en cuivre
Les élèves peuvent également emporter un hibou OU un chat OU un crapaud.
IL EST RAPPELÉ AUX PARENTS QUE LES ÉLÈVES DE PREMIÈRE ANNÉE NE SONT PAS AUTORISÉS À POSSÉDER LEUR PROPRE BALAI.
Selon Eden, je pourrais trouver tout ça au chemin de traverse. Je me demande comment on va y aller. J’ai déjà vu Eden partir en balais, ça a l’air tellement facile quand je le regarde faire. Malgré ça, j’espère qu’on ne va pas y aller en balais. Pas que je ne lui fasse pas confiance mais je n’aime pas me déplacer sur quelque chose que je ne contrôle pas.
— Irÿs, tu as pris ta liste?
— Oui, j’ai tout.
— Dans ce cas, on est parti.
— On y va comment?
— On va utiliser un portoloin.
Avant que je ne puisse dire autre chose, il sort un stylo d’une petite pochette et me le tend.
— Attrape ce stylo, tu le lâche sous aucun prétexte. C’est compris?
J’hoche la tête, je ne peux pas faire autrement devant son ton plus que sérieux.
— Attention dans 5 secondes avant le départ, 5…4…3…2…1…
Comment décrire cette sensation…C’est comme si mon corps ne pouvait pas arrêter de tourner sur lui-même et en même temps était aspirer par le stylo puis ensuite expulser violemment. Heureusement pour moi, j’ai bien suivi la recommandation de mon frère, ce qui évite sans doute une violente collision mais par contre une envie de vomir me prend. Quand mes pieds touchent le sol à nouveau, mes jambes affaiblies par le trajet fléchissent. Je sens deux mains me soutenir, c’est Eden.
— Irÿs, tu vas bien?
— J’ai envie de vomir…
— J’avais oublié que les premiers voyages en portoloin avaient ces effets. Tu veux qu’on trouve un endroit tranquille?
— Non, c’est bon. Allons-y.
— Très bien, alors bienvenue au chemin de traverse petite soeur.
Je regarde là où on a atterri, une allée remplie de magasins qui ont un air vieillot qui leur donne un charme incroyable. Étrangement, je me sens bien dans cet endroit malgré le monde qu’il y a.
— Incroyable…
— Je suis content que ce lieu te plaise.
Mon frère me prend la main puis me traîne dans plusieurs boutiques, il ressemble à un enfant. Ces que dans ces moment qu’on voit qu’il est à Poufsouffle, lui qui est si sérieux devant les autres. Les heures passent et nos fournitures sont presque toutes achetées, il ne reste que ma baguette.
— Eden !!
On se retourne vers la voix, un grand blond aux yeux marron s’approche de nous. Il a l’air un peu simplet mais amicale.
— Irÿs, je te laisse aller chercher ta baguette toute seule.
— D’accord.
— Je te rejoindrai devant la boutique d' Ollivander.
— Ok.
— Et souviens-toi que nous devons rentrer à 16h précise.
— Oui, ne t’en fais pas
Je me dirige puis rentre dans la boutique. Une fille qui ressemble au garçon qui a interpellé mon frère, se tient devant au centre de la pièce remplie d’étagère. Monsieur Ollivander qui vient d'apparaître, se met derrière son pupitre.
— Mademoiselle Fayara, mademoiselle Hitsugaya je vous attendais. Par qui vais-je bien pouvoir commencer.
Je jette un regard à la blonde, elle tremble légèrement. Elle est sans doute angoissée à l’idée de parler au étranger, je décide donc de prendre la parole.
— Commencer par elle monsieur Ollivander, elle était déjà là avant que je rentre dans la boutique.
Je sens son regard sur moi, elle est reconnaissance. Je viens peut-être de me faire une amie mais ne nous emballons pas trop.
— Parfait mademoiselle Fayara veuillez vous avancer s’il vous plaît. Prenez cette puis effectuer un léger mouvement de poignet.
Elle attrape la baguette tendue par le commerçant, puis s’exécute. Suite à ce mouvement des boîtes situées en hauteur se mettent à tomber. Surement paniquer la blonde aux yeux noisette pose précipitamment la baguette sur le pupitre.
— Non, pas celle ci.
Il sort une autre baguette, plus simple mais magnifique, puis la tend à la blonde. Quand elle touche le manche une lumière apparaît. Elle semble plus apaisée, c’est comme si cette baguette la calme.
— Et bien, je dois bien avouer que cela m’étonne.
— Y a -t-il un problème monsieur?
— Voyez-vous , votre frère mademoiselle Hitsugaya possède une baguette similaire en termes de composition, à celle de mademoiselle Fayara.
Dans un mouvement parfaitement synchronisé, nous nous lançons un regard surpris.
— À votre tour mademoiselle Hitsugaya.
Avec Fayara nous échangeons nos places.
— Je me demande si…
Monsieur Ollivander ne finit pas sa phrase puis part dans sa réserve. Il revient avec une splendide baguette. Le bout du manche est en forme de rose, avec un petit saphir au centre, des plantes qui remonte le long de la baguette couleur noir, dégradé de blanc et de marron. A peine l’ai-je touché qu’une douce chaleur m'enveloppe, cette sensation est tellement agréable.
— Mon intuition était bonne .
— Que voulez-vous dire monsieur Ollivander?
— Vous êtes dans le même cas que mademoiselle Fayara, votre baguette a la même composition que celle d’Ethan Fayara.
Encore une fois, Fayara nous nous lançons un regard surpris. Des voix qui me sont familières parviennent à mes oreilles.
— Tu vas Eden cette année Serdaigle va encore écraser Poufsouffle au quidditch.
— Tu te trompes Ethan, c’est Poufsouffle qui va gagner cette année.
J’entend la blonde soupirer, moi j’affiche un sourire amusé. Mon frère ne changera jamais, si on a le malheur de critiquer Poufsouffle, il perd son sang froid.
— Mesdemoiselles, il semblerait que vos frères soient venu vous chercher, ne les faites pas attendre.
— Bien sûr.
Nous payons pour ensuite sortir. Mon grand frère est là devant la boutique, il discuté avec le même garçon qui l'avait interpellé un peu plus tôt dans la journée. Je me place à côté de de la blonde, attendant que les garçons nous remarquent. D'ailleur Fayara fixe mon frère comme fasciné.
— Sarah !
— Petite soeur !
— Ça fait 5 minutes qu’on attend que vous nous remarquez.
— Pardon Irÿs.
Eden regarde Fayara puis fait apparaître sur son visage un sourire éclatant, bien sûr monsieur veut faire le gentleman.
— Où sont mes manières? Je m'appelle Eden Hitsugaya, ravie de te rencontrer. Je suis une des connaissances de ton frère à Poufsouffle .
— Pas besoin d'en faire autant pour ma sœur.
— En attendant, je me suis présentée.
— Ouais, moi c’est Ethan Fayara. Je suis à Serdaigle et elle c’est ma petite sœur Sarah.
— Tu sais je peux me présenter toute seule.
— Irÿs Hitsugaya, enchantée.
Je sors ma montre 15 heures 59 minutes et 55 secondes, je tire sur la veste d’Eden puis tends la montre a mon frère.
— Nous allons rentrer, on se voit à la rentrée Ethan. À la prochaine Sarah.
Il sort le stylo et avant de l’agripper, j’adresse un hochement de tête à la blonde en guise d'au revoir. Une nouvelle fois, je me fait aspirer par l’objet mais contrairement à ce matin mes jambes ne fléchissent pas. Mon regard est automatiquement dirigé en direction du canapé, où est assis mon père.
— Alors comment c'était?
— J’ai adoré papa.
— Je suis content que ça t'es plus Irÿs. Eden, combien ça a coûté.
— T’inquiète papa.
— Ok dans ce cas j’augmente votre argent de poche.
— Ça me va.
— J’ai pu parler avec mon chef et il m'a assuré qu'il ferait tout son possible pour ne pas me déranger ce jour-là. Je vais donc pouvoir vous accompagner à la voie 9 ¾.
— Génial, j’ai trop hâte!!
— Farah, Farah debout.
— Encore 5 minutes maman…
Je voulais me cacher sous ma couette mais ma mère me l’arrache.
— Aller habille-toi, on doit aller au chemin de traverse.
— Laisse-moi dormir.
— Lève-toi jeune fille, les Weasley doivent déjà nous attendre au chaudron baveur.
Non, sans me plaindre. Je me lève de mon lit si confortable et je me prépare, toujours un peu endormie. Ensuite, je rejoins mes parents en essayant de ne pas louper une marche. Après un long et fastidieux périple, j’arrive dans le salon sans m’être ramasser la gueule en bas des escaliers ce qui est un exploit. Mon père est actuellement assis sur le canapé situé en face de la cheminée éteinte, ma mère installée sur ses jambes, ils sont en train de s’embrasser. Comment ils font pour être comme ça de bon matin? Je me racle la gorge assez brillamment, ce qui fait sursauter ma mère. Elle me lance un regard surpris, comme si elle ne s'attendait pas à me voir. Je l’interroge du regard.
— Le prend pas mal ma chérie, mais normalement on t’entend arriver de loin.
— Je vois pas du tout de quoi tu parles, maman.
— C’est pas comme si tu tombais tous les matin des escaliers puis quand tu te relève, tu dis. Je cite “c’est rien, on va mettre ça sur le compte de la fatigue”.
— Papa !!
— Ose dire que c’est faux.
— C’est faux !! Aujourd’hui, je suis pas tombée !!
— Je parie 10 galions que c’est la première et dernière fois !
— Pari tenu !
J’entend ma mère soupirer.
— Stop Antoine !
— Mais Émilie…
— Pas de mais, va te préparer, les Weasley nous attendent.
— C’est Farah qui a commencé !
— Peut-être mais elle, elle est prête à partir
Je me retiens d’éclater de rire, devant cette scène: mon père qui se dirige vers sa chambre en bougonnant comme un enfant qu’on vient de disputer.
— Maintenant pour qu’il arrête de bouder, je vais devoir acheter une tonne de chocogrenouille et de pâte à citrouille.
Ne tenant plus, j’explose de rire. Je ris tellement que j’en ai mal au ventre. Quelque minutes plus tard, j’entends les pas de mon père dans les escaliers, j’essaye donc de me calmer. Avec ma mère, on se met devant la porte d'entrée.
— Tiens ma chérie, au cas où on déciderait de se séparer. Je compte sur toi, ne laisse surtout pas Molly payer.
— Oui maman.
Je prends la bourse remplie de galions, dedans il y a de quoi acheter 4 fois mes fournitures. Soudain un grand bruit se fait entendre, c'est mon père qui vient de chuter dans les escaliers. Il vient littéralement de descendre les marches sur le cul. Cette fois je m’écroule sur le sol, en me tenant les côtes endolorie à force de rire. Mon père se relève en se frottant son coccyx.
— C’est pas possible!! Farah rigole pas!!
— J’a…j’arrive pas… à m’arrêter…on aurait dit un personnage de cartoon moldu!
Vexé, il va se réfugier dans les bras de maman, qui le serre dans ses bras puis il commence à chouiner.
— Notre fille est méchante avec moi.
— Mon pauvre chéri, tu souffres tellement.
— Oui…
Il enfonce sa tête dans le cou de ma mère, resserrant un peu plus leur étreinte. Maman sort sa montre puis d’un seul coup elle a un mouvement de recule ce qui fait tomber papa une nouvelle fois.
— Par Merlin, nous avons plus de 15 minutes de retard.
Elle agrippe ma main et celle de mon père avant de transplaner. Nous arrivons juste devant le chaudron baveur, où se trouve Molly, Ginny, Ron, George et Fred. Le binjamin s’avance vers moi et me lance:
— C’est pas trop tôt!
— Dit le à mon père, c’est de sa faute si on est en retard.
— C’est même pas vrai!
— Ça suffit vous deux!
— Pardon maman.
— Désolé chérie.
Ron qui est juste à côté de moi, chuchote a mon oreil:
— Elle fait peur tata Émilie quand elle s’énerve, elle me fait presque aussi peur que maman quand elle crie sur Fred et George.
— Ohhh le petit Ronnie à sa maman a peur…
— Mais il faut pas avoir peur, tata te fera jamais de mal.
— George, Fred arrêtez d’embêter votre frère!
— Mais on l’embête pas maman, on le rassure…
— Notre chère petit frère a peur de tata quand elle est énervée.
— Désolé petit ange, viens là.
Ma mère prend Ron dans ses bras, le roux change immédiatement de teinte. Il s’est transformé en tomate. Avec les jumeaux, on se retient d’exploser de rire. Mon père jaloux force ma mère a lacher Ron pour prendre sa place.
— C’est ma femme, y’a que moi qui a le droit de lui faire des calins.
— Nous devrions commencer.
— Comment veux-tu faire?
— On pourrait se séparer.
— Bonne idée, Farah tu vas aller avec Molly, Ron et Ginny et moi je pars avec les trois clowns. Si ça ne te dérange pas Molly.
— Aucun souci, on se retrouve ici dans environ 3 heures.
Nous nous séparons donc à ces paroles. Tata Molly a décidé que nous devrions commencer par les manuels scolaires suivis par ses enfants. Une fois arrivée au magasin Fleury et Bott, surement par habitude Molly se dirige directement vers les livre d’occasion. Moi, je décide de faire le tour de la boutique pour trouver moi-même mes manuels. Je sors la liste de fourniture, voyons voir:
Le livre des sorts et enchantements (niveau 1) ,
par Miranda Fauconnette
Histoire de la magie,
par Bathilda Tourdesac
Magie théorique,
par Adalbert Lasornette
Manuel de métamorphose à l’usage des débutants,
par Emeric G. Changé
Mille herbes et champignons magiques,
par Phyllida Augirolle
Potions magique,
par Arsenius Beaulitron
Vie et habitat des animaux fantastique,
par Norbert Dragonneau
Force obscures: comment s’en protéger,
par Quentin Jentremble
Je finis par trouver tous les ouvrages au bout de quelques minutes. Comme par réflexe, je me dirige tout de suite vers la caisse pour payer. Les manuels en main, je me mets à chercher les trois Weasley. Je slalome entre les personnes et les piles de livres en faisant un effort surhumain pour ne pas m’étaler par terre. Le pire c’est que je me vois bien en mode étoile de mer sur le sol du magasin.
— Farah!
C’est la voix de Ginny, je me tourne dans tous les sens pour la trouver. Je galère jusqu’à ce que je vois un bras s’élever de la masse que forme les personnes présentes dans la boutique. Immédiatement, je me dirige vers la cadette des Weasley.
— Tu es toute seule Ginny? Où sont ta mère et Ron?
— Ils sont à la caisse. Ma mère m’a demandé de venir te chercher, ils nous attendent pour payer.
— Merde, j’aurais du vous prévenir plus tôt. Maman m’a donné une bourse remplie de galions pour payer mes fournitures.
— C’est pas grave Farah, mais ma mère va sûrement râler.
— Tant pis, vaut mieux ça que de me faire crier dessus par ma mère.
Sur ces paroles, nous rejoignons tata Molly et Ron. Comme prévue, tata rale et n’hésite pas à me sortir des phrases comme “ ça ne me dérangeait pas de payer pour toi ma grande”, “ la prochaine fois, je payer et ce n’est pas discutable”. Bien sûr, tata me dit ça à chaque fois qu’on fait une sortie ensemble et à chaque fois ma mère fait en sorte que ça n’arrive jamais. Ce qui est tout à fait normal, les Weasley n’ont pas à dépenser de l’argent pour moi.
— Les manuels c’est fait, maintenant on va s’occuper des chaudrons et des boîtes de fiole.
Le reste des achats se passe sans encombre, il ne reste qu'une chose sur ma liste, ma baguette. Tata a décidé de retourner au Chaudron baveur avec Ginny, je cite “Farah tu vas aller chercher ta baguette toute seule, ça t’apprendra à être un peu plus autonome”. Ron a insisté pour m’accompagner, du coup on marche en direction d’Ollivander.
— T’as d'la chance, moi je vais devoir utiliser une vieille baguette.
Avant que je n’ai le temps de lui répondre, Ron se retrouve par terre.
— Tu peux pas faire un peu attention Weasley!
Oh non, pas lui ! Sur toutes les personnes présentes au chemin de traverse, il a fallu qu’on tombe sur Malefoy.
— Je ne t'avais pas vue.
— Encore heureux…
Soudain il se stoppe puis frénétiquement, il sort une boite à bijoux de la poche de son pantalon. Vu le soupir de soulagement qu’il pousse, l’objet doit être intact. Il repose ensuite son regard sur nous.
— Heureusement pour toi le cadeau de Rose n’a rien. Sais-tu au moins combien de temps, j’ai mis à le choisir !
— Je l’aurais remboursé !
— Toi, Weasley rembourser un tel bijoux et avec quel argent. Ta famille est tellement pauvre que vous ne pouvez même pas vous permettre d’acheter des fournitures neuves, alors un bijoux haute gamme, c’est impensable.
— Dans ce cas moi, je l’aurais fait.
— Mêle-toi de tes affaires Joybert.
— Du moment où tu t’en prends à mon ami, ce sont mes affaires. En plus ce soi-disant bijoux haute gamme n’est pas si beau que ça.
— Je ne t’ai pas demandé ton avis Joybert, il n’est pas pour toi!
— De toute façon si c'était pour moi je l’aurais refusé, il est tellement moche !
Il me lance un regard rempli de dédain mais la lueur dans ses yeux passe rapidement du dédain à l’inquiétude, parfait il va regretter de s’en être pris à nous.
— Alors Malefoy, on commence à douter de son cadeau. Ne t’en fait pas si tu connais les goûts de ton amie, il n’y a aucune raison de douter. Enfin ça c’est tu connais réellement ces préférences.
— Drago !
Il me lance un regard furibond avant de partir avec sa mère qui venait d’arriver et de l'interpeller. Ron me lance un regard que je ne saurais décrire.
— Je ne sais pas si je dois être impressionné ou apeuré.
— Pourquoi?
— Je sais pas pourquoi mais à un moment je me suis dit que tu ressemblais un peu à Malefoy dans ta façon de parler.
Je regarde mon ami comme s' il venait de m’annoncer que mon père avait mangé tous les pancakes.
— Ne dit plus jamais ça par pitié Ron. Viens on va chercher ma baguette pour oublier ce que tu viens de dire.
Le trajet se passe dans le silence, comment il a pu dire que je parlais comme ce…ce …par Merlin je n’ai pas les mots pour le décrire tellement il est odieux. Je sens que quelqu’un me tapote l’épaule me sortant de mes pensées.
— On est arrivé.
J’entre puis je tiens la porte pour Ron, directement après que mon ami est passé la porte Ollivander apparu derrière se sorte de bureau.
— Mademoiselle Joybert, je vous attendais.
Le vieil homme me tend une magnifique baguette qui possède une patte de panthère argenté sur le manche, le reste de la baguette est noir, sur le bout il y a des marque comme si un animal l’avait griffé. Avec des étoiles dans les yeux, je la pris et d’un mouvement de poignet une douce lumière apparaît.
— Parfait, ça fera 10 galions mademoiselle.
Juste après avoir payé, j’attrape le bras de Ron et je me mets à courir en direction du Chaudron baveur. Je suis tellement impatiente de montrer ma baguette à mes parents, que je n'entend pas mon ami roux se plaindre. Une fois arrivé près de mes proches, je tends ma baguette à ma mère.
— Elle est magnifique ma chérie.
— Pas autant que la mienne.
— Tu dis ça parce que t’es jaloux papa.
— C’est pas vrai !
Mon père est moi , on continue à se disputer pendant encore quelques minutes. Ron ayant sans doute raconté ce qu’il s’était passé avec Malefoy, les jumeaux viennent me féliciter pour avoir défendue Ron “comme une lionne”.
— On devait rentrer, il commence à se faire tard.
— Oui, nous aussi.
— A la prochaine, les Weasley.
— Au revoir tata, dirent les enfants Weasley d'une même voix.
— À la prochaine Antoine, Emilie.
On transplane, une fois arrivé à la maison, je monte directement dans ma chambre et je m’écroule sur mon lit. Vivement la rentrée.