Musique : RUNRUNRUN - Dutch Melrose
'Laelynn
Tandis que j'essayais de rester calme, quelqu'un me toucha l'épaule.
Je sursaute. Je me retourne rapidement pour donner un coup de coude. La personne m'arrête et me dit :
- C'est moi.
Je soupire de soulagement. C'est Oriana.
- Il faut qu'on trouve un endroit où une sortie le plus vite possible. » me dit Nana.
J'acquiesçai. Incapable de parler.
Elle me prend la main et part dans une direction qui m'est inconnue. Autour de nous, la foule est en panique totale. Tout le monde s'agite. On entend plus des coups de feu, ce qui laisse penser que la personne qui connaît notre soirée ne serait plus là. Oriana me lâche la main quand nous arrivâmes dans un endroit qui semble être les toilettes femmes. Il y avait encore les leds rouges. Elle m'amène à la dernière cabine. Mais on se rend très vite compte qu'elle est hors service. Oriana fait demi-tour mais je l'arrête. « Attends. » ce qu'elle fit.
Au collège, j'ai vite compris comment déverrouiller le loquet. Je pense que cela à été la pire période de ma vie. Je ne voulais pas ressasser le passé alors je fis vite.
Réussi !
Oriana me félicite et rentre dedans. Je prends soin de refermer derrière nous.
Les toilettes sont démolies. Nana s'installe contre le mur où derrière il y a aucune autre cabine, je me joint a elle.
Nous poussons en même temps un soupir de soulagement. On se regarde. On sait toutes les deux que nous ne devons faire aucun bruit.
Pourquoi a-t-il fallu que cela se passe comme ça…
Au fil du temps les leds, qui était allumé s’eteignièrent nous laissant dans un noir complet et elles nous chuchotait qu’au moindre mouvement elles nous éblouiront.
Je sombre peu à peu dans mes pensées. Jusqu'à ce qu'on entende du bruit. Des chuchotements. Je commence à stresser. On entend des sanglots. Sans doute d'autres filles qui avaient eu l'idée de se cacher ici aussi. Les leds ne s'étaient pas rallumées, ce qui confirme ma pensée.
Laelynn respire tout va bien. Il ne va rien se passer, enfin je l'espère.
Nous étions enfermés dans les toilettes depuis plus d'une heure, sans doute, je pense avoir perdu le fil des heures. Le reste des toilettes sont dans un bon état malgré que le sol soit irrégulier, ce qui produit des bosses un peu partout. La cabine où nous étions était remplie de débris, de verres. Mais surtout de capotes. Ma vue s’est plutôt bien habitué au noir des toilettes. Eurk ça me dégoûte. Pendant 1h j'ai pu observer la cabine. On avait entendu plusieurs fois des cris suivis de coups de feu. Je pense que le tuer est tout seul sinon je doute que nous serions encore là, j’aurais déjà pu rejoindre Oscar. Oscar mon frère, comment vas-tu là-haut ? Es-tu heureux avec nos parents et notre soeur ? Ne t’en fais pas je me suis promis de retrouver celui qui a tout détruit. Depuis que j’ai appris que l’incendie n’était du de notre fait et que la police n’a rien fait d’autre que d’abandonner dû aux manques de preuves, mais je suis sûre que tout ça c’était du baratin pour m'empêcher de faire des recherches. Depuis je me repasse ce jour-là en continue, et à chaque fois je tombe et quand je me réveille Oscar n’est plus là.
Je sens comme des fourmillements sur mes jambes depuis 10 min maintenant. Il faut que je bouge. Impossible. Si je bouge il va savoir que nous sommes là. Je prends donc mon mal en patience.
J'essaye de compter le nombre de capotes, malgré le noir. Quand tout à coup la lumière rouge s'alluma. Comment? Je tournais la tête vers Oriana, elle avait l'air de se poser la même question que moi. Nous entendions un rire masculin. Des sanglots également. On se concentrait uniquement sur le bruit des toilettes.
Je sursaute quand j'entend un rire. Un rire d'homme.
« Mes jolies, mes jolies. Je sais que vous êtes là... » La voix n'a rien de bienveillant. Au contraire, elle est ce qu' il y a de plus flippant. Un psychopathe.
On l'entend claquer les portes une à une.
« Cela ne sert a rien de vous cacher... mes jolies » Il parle comme un être heureux.
Il se rapproche presque de nous lorsqu'on entend des cris féminin. C'était les autres filles qu'il recherchait, pas nous. Le stress redescend petit à petit. Mais remonte car le type venait de tirer.
Probablement l'amie de la victime se mit à crier, supplier.. « S'il vous plait... ne me tuer pas, je vous en supplie... »
« Mauvais endroit, mauvais moment. » Il tira. Puis il rigole encore et encore.
Je me sentais mal, ma tête tournait.
Il faisait noir. Les lumières s'étaient encore éteintes. J'ai voulu bouger car ma jambe me faisait mal, mais Nana m'en empêche.
« Non, ne bouge pas trop, il va savoir qu'on est là. » me murmure-t -elle. J'acquiesçais seulement. Ne pouvant faire autre chose.
La suite se passa très vite. On entendit trois coups de feu. Un bruit de choc se faisait entendre. Pas de cris, rien. On se regarda étrangement.
On entendit parler :
- Putain, fait chier !
- Combien de morts ?
- Toute la boîte je dirais..? À sa voix on sentit qu'il réfléchissait.
- C'est une putain de blague j'espère ?! Plus de 200 personnes sont mortes. Bordel de merde.
- Caeden, on ne pouvait pas prévoir qu'un tueur à gage totalement taré allait venir et tuer tout ce qui bouge.
Caeden... je me disais bien que cette voix me disait quelque chose.
Mes jambes commençaient à me faire mal à force de les garder plier. Vu qu'il n'y avait plus de danger, je me suis levé sauf que j'avais totalement oublié la sensation de se tenir sur les deux jambes. Tout se passa très vite. J'étais debout en train de déverrouiller la porte que la seconde d'après je me suis retrouvé au sol. Oriana éclata de rire. Mais le karma à dû la rattraper vu qu'elle tomba quelque centimètre à cotés de moi, ce fût à mon tour de rigoler. Un recalement de gorge se fit entendre. Je tournai la tête et découvrit trois hommes en train de nous dévisager. Parmis eux je reconnais Caeden et les deux autres doivent être Ethan et Liam. Ils nous regardent comme si un miracle de la vie se passait devant eux.
Ce n'est pas notre faute si le tueur était con, si ?