La voiture filait dans la nuit, avalant les kilomètres sous le grondement sourd du moteur.

Je tenais le volant si fort que mes jointures blanchissaient.

À ma droite, Harper gisait sur la banquette, petite silhouette brisée, pâle comme un linceul.

Son souffle était irrégulier. Chaque gémissement arraché de sa gorge semblait me perforer les tympans, comme un rappel obsédant de mon propre échec.

J’aurais dû me moquer.

J’aurais dû la laisser crever dans cette cave moisie.

Mais je n’arrivais pas à détourner les yeux...

Pas d’elle.

Pas maintenant.

Je maudis mes hommes. Je me maudis moi-même....

Harper Steel n’était qu’un pion, une distraction dans mon monde d’acier.

Alors pourquoi diable avais-je l’impression que quelque chose en moi s’était fissuré à l’instant où j’avais vu son sang s’étaler sur le béton froid ?

Un murmure monta dans mon esprit, cruel et insistant :

— Tu la veux brisée, Ivan. Mais tu n’avais pas prévu de l’être aussi.

Je serrai les dents, ignorant la culpabilité qui me rongeait comme de l'acide.

Encore quelques kilomètres.

Et elle serait entre les mains des médecins.

Entre la vie... et la mort.

....

Quelques HEURES plus tôt ....

Pov Ivan Antonov

Je suis assis dans mon bureau avec un verre de vodka ... quelqu'un cogne à la porte de bureau je râle....

- qui ça peut bien être ???

....: Ivan chou ...qu'est ce que tu fais ??? 

- je n'ai pas le temps pour toi Rosalie dors de mon bureau...

Rosalie....cette femme...j'ai envie de l'éttriper...mais pas pour le moment...c'est mon vide- couille ....oui oui c'est ma pute ...

...

Bah quoi ? J'ai le droit d'en avoir non ? Je fais ce que je veux ...

Rosalie : mais bébé moi j'ai envie de toi ....je veux que tu me prennes sur ton bureau comme tu le fais souvent...

Comment elle m'a appelé là ?

- Rosalie je t'ai dit que je n'ai pas le temps pour toi alors dehors ! 

Elle insiste....putain je vais lui troncher la gorge !

Rosalie : aller bébé je sais que tu en as envie...depuis que c'est fille est arrivée tu me touche plus ...tu me vois même plus ...

Mon sang ne fait qu'un tour ...

- Ne parle pas d'elle ! Et SORD D'ICI ! PUTAINNN ! ...

Rosalie recule offusqué...

Rosalie : c'est à cause de cette pute que tu me vois plus ??? Elle te plaît c'est ça ?! Tu la baise quand je suis pas là !!! 

C'est la goutte de trop ....je l'étrangle avec une seule main ....elle suffoque...

Rosalie : I.. Ivan...de...de l'air ...j'ai besoin d'air ...

Je n'entends plus ce qu'elle dit ...

Rosalie : IVAN JE SUIS DÉSOLÉE... J'AI BESOIN D'AIDE...

je la laisse tomber comme du n'importe quoi elle essaie de reprendre sa respiration...je sors mon flingue 

- si dans les 2 minutes qui suivent t'es encore là je t'éclate la cervelle....

Elle se lève appeurée et s'en va en courant ...

PUTAINNN.... Qu'est ce qui m'arrive pourquoi j'ai réagi comme ça dès qu'elle a parler d'elle ??? Elle n'est rien pour moi c'est juste ma prisonnière qui me servira de défense si c'est enfoiré de la police américaine me cherche des noises ....

Elle est brisé comme je le voulais il faut que je la brise encore plus ....

...: Ivan ...

- PUTAIN C'EST UN MOULIN ICI OU QUOIIIII ?! 

....: relax mec c'est moi dit-il en levant les mains au ciel comme si il capitulais

....: on dirait que ça va pas fort là...

- qu'est ce que tu veux Aleksai ? 

Aleksai Morozov ...mon bras droit...ça fait presque 11 ans que l'ont se connait et c'est devenu plus que mon bras droit c'est devenu un frère pour moi ...

Aleksai : Ivan ....

- Humm ?

Aleksai : tu comptes faire quoi d'elle ?

Je savais de qui il parlait ...elle ...Harper ...

- rien pour le moment...

Aleksai : Ivan ça fait 2 semaines....deux semaines qu'elle est enfermée dans cette chambre avec des hématomes des blessures graves et infectés sans manger ni boire elle fait tout sur place ...Ivan bon sang ! 

- elle m'appartient je fais ce que je veux d'elle ....

Aleksai : Ivan ....elle ne peut pas rester comme ça...elle est brisée elle va pas s'en remettre elle risque de mourir ! 

Ivan : elle mourra pas Aleksai...pas temps que je l'ai pas décidé elle M'APPARTIENT PUTAIN !!! je décide quand elle meurt ...

Il me regarde de manière bizarre...oui je suis fou ...

Aleksai : admet met le Ivan elle t'intéresse...mais tu ne veux pas croire à ça du coup pour te venger tu l'as brise ....

N'importe quoi 

- non elle m'intéresse pas ...

Aleksai : alors pourquoi tu as réagi comme ça quand Rosalie à parler d'elle ? ...

...

- elle  n'avais pas le droit ...elle n'est qu'une pute qu'elle de limite à ça ...

Aleksai : il faut croire qu'elle espérait plus ...bon jte laisse Ivan je suis dans la salle de tire ...mais sincèrement fait la sortir de cette pièce...Sinon c'est moi qui le ferait...je sais très bien que tu tien à elle sinon tu l'aurai tuer dès le premier jour.. 

Il s'en va me laissant seul contre moi-même ...

Je reste pensif pendant deux trois minutes...puis je décide de regarder comment elle va en allumant les vidéos surveillance de sa chambre...

Bah quoi ??? Vous croyez vraiment que j'allais la laisser seule dans chambre sans surveillance,??? ... Non mais...

J'allume les vidéos et ce que je vois fait vriller mon sang au quart de tour 

- PUTAIN L'ENFOIRÉ ! 

je fonce vers sa chambre et quand j'arrive personne...merde !!!! MERDE !!!! 

j'entre en fracas suivi d'Aleksai qui était derrière moi je plonge sur cet enfoiré je vois rouge ....je l'asène de coup ...

Aleksai : Ivan...Ivan calme toi... PUTAIN IVAN ! 

Je sors de ma transe et je regarde Aleksai..

- tu me demandes de me calmer là ??

Aleksai : oui ...

Je lenpoigne au niveau du col 

Aleksai : calme toi Ivan il faut qu'on l'emmène à l'hôpital elle est très mal en point '...

Je la regarde PUTTTAINBDE BORDEL ! elle ne bouge plus, son corps est tout frêle... elle a des hématomes...des énormes hématomes....

Aleksai : Il faut l'emmener de toute urgence à l'hôpital...

J'exécute je soulève son corps frêle j'ai presque peur que ces os se brisent...

Je monte dans la voiture suivi d'Aleksai....

Direction l'hôpital...

La voiture filait dans la nuit, avalant les kilomètres sous le grondement sourd du moteur.

Je tenais le volant si fort que mes jointures blanchissaient.

À ma droite, Harper gisait sur la banquette, petite silhouette brisée, pâle comme un linceul.

Son souffle était irrégulier. Chaque gémissement arraché de sa gorge semblait me perforer les tympans, comme un rappel obsédant de mon propre échec.

J’aurais dû me moquer.

J’aurais dû la laisser crever dans cette cave moisie.

Mais je n’arrivais pas à détourner les yeux...

Pas d’elle.

Pas maintenant.

Je maudis mes hommes. Je me maudis moi-même....

Harper Steel n’était qu’un pion, une distraction dans mon monde d’acier.

Alors pourquoi diable avais-je l’impression que quelque chose en moi s’était fissuré à l’instant où j’avais vu son sang s’étaler sur le béton froid ?

Un murmure monta dans mon esprit, cruel et insistant :

— Tu la veux brisée, Ivan. Mais tu n’avais pas prévu de l’être aussi.

Je serrai les dents, ignorant la culpabilité qui me rongeait comme de l'acide.

Encore quelques kilomètres.

Et elle serait entre les mains des médecins.

Entre la vie... et la mort.

Dix minutes plus tard....

- UN MÉDECIN !!! VITE !!!!!

....: Que s'est-il passé ??? Comment a-t-elle finie dans cet état ?????

Je lui en pose moi des questions ????

- Occupé vous d'elle TOUT DE SUITE ! 

....: Cette femme à été victime de violences...nous devons prévenir la police..

Pardon ?! Je sors mon flingue et je le place sur le front de ce médecin de merde ...

- Écoute moi bien enfoiré...tu n'appelleras personne. Contente toi de la soigner ou sinon je fais un massacre dans cet hôpital...

....: très ... très bien monsieur...

Je les regarde l'emmener...et tout à coup j'ai comme une pincée au coeur...

....

....: monsieur...

Je me lève...

....: son état était vraiment critique elle est en malnutrition, son organisme entier est affaibli... elle a des blessures très graves...si vous aviez attendu demain elle serai probablement morte ....

Je sens le regard d'Aleksai sur moi ...mais je ne dit rien....

....: nous avons dû la mettre dans un coma artificiel pour qu'elle puisse prendre le temps de récupérer...

- combien de temps restera t'elle dans le coma ? 

....: je l'ignore même une semaine, un an , dix ans .... nous ne savons pas...

PUTAINNNN ! 

....: Souhaitez-vous la voir ?

- oui 

....: très bien suivre moi ...

J'entre dans la salle... elle est là allongée, relié à ces foutus machines...je m'approche d'elle et je regarde son visage... elle des cernes très sombres..ces yeux sont enflés , elle à maigri...tout son corps est rempli de bandages ..... elle est fragile brisé ..

Pov omniscient 

Ivan est là dans cet hôpital il regarde Harper et pense elle est si frêle, si pâle...il s'approche et la touche ... presque une caresse sur la joue ...avec une délicatesse que l'on ne soupçonnais pas chez lui ...

Son regard froid en apparence , mais avec des gestes contrôlés et tendus ...en cet instant il pense...

- elle n'aurait jamais dû m'importer ...je devrais la laisser mourir dans cette pièce....alors pourquoi ? Pourquoi je suis là à la regarder ? À espérer qu'elle ouvre ces yeux verts et me regarde ??....

Et dans un murmure presque inaudible...il laissa tomber ces mots ...

- Ne me fait pas regretter de t'avoir sauvé Moye serdtse .... 

Quelques heures plus tard 

Pov Harper 

Quelque chose me tira lentement hors du néant.

D’abord une brûlure sourde dans ma cuisse.

Puis l’odeur âcre du désinfectant.

Et enfin, la sensation étouffante d’être prisonnière de mon propre corps.

J'ouvris les yeux.

La lumière crue m’aveugla un instant... mais à travers le flou, une silhouette apparut.

Grande. Imposante.

Lui.

Ivan Antonov.

Le monstre derrière mon enfer.

Une vague de haine brutale monta en moi, si violente qu’elle me coupa presque le souffle.

Je voulais hurler. Le frapper. Le détruire.

Mais tout ce que je pus faire fut de le fixer avec un regard chargé d'une promesse silencieuse :

Je te ferai payer.

Ses yeux rencontrèrent les miens.

Pendant une seconde, un éclair de quelque chose ....de la culpabilité ?... traversa son visage glacé.

Puis, comme toujours, il se mura dans son masque d’acier.

Ce n'était pas lui qui allait m'achever.

C'était moi qui allais l'enterrer.

Il tenta de s'approcher de moi  et dit ...

Ivan : tu es en vie ..... C'est tout ce qui compte...

- non Antonov. Ce qui compte. C'est que je m'en souvienne... dis-je avec une voix glaciale... Je lui lança un regard noir rempli de haine ...il recula me lança un dernier regard et s'en alla...

J'étais là... branchée à ces machines... pourquoi ?? Pourquoi je suis encore vivante ???

Puis je repensais à ces mots ...

" Tu m'appartient... c'est moi qui décide où et quand tu mourras...." 

Mes larmes si mirent à couler qu'ai-je fait pour mériter ça ? Je voulais juste remplir mon devoir en tant qu'avocate mais voilà... je suis complice de la mafia, j'ai failli me faire violée par un de ces hommes, j'ai été torturée psychologiquement et physiquement...je ne ressemble plus à rien...

Je te le ferai payer Ivan Antonov....jte jure que tu vas me le payer....

À suivre ....

Ciouciou 🤭 alors ??? Vous en avez pensé quoi ??? Pour la première fois notre protagoniste masculin éprouve d

u regret...le Grand Ivan Antonov à approuver du regret...il a reculé..il s'est senti désolé... c'est une première....on dirait que le destin leurs jouera plusieurs tours....qui sait 🤭 comme on dit ennemis aujourd'hui mais amoureux demain....

   ( Je l'es inventé han 🤧...) 

À plus 🥰..