°°°Liv°°°

Le silence. C'est n'est plus quelque chose de courant de nos jours. Tout le monde hurle et crie pour se faire entendre. Chacun veut que sa voix porte plus que l'autre. Tout le monde veut être écouté. Mais dans mon cas, je préfère le silence. De toute façon, comment ne pas le préféré lorsqu'il vous est imposé ?

Par ma fenêtre, j'admirais les teintes orangés prenais l'horizon. Les couchés de soleil de la Californie son magnifique. Tellement que je ne peux m'empêcher de les peindre à chaque fois. 

La peinture est tout pour moi. Elle me permets d'exprimer ce que je ressens. Et plus encore, dire ce que d'autres ne veulent entendre. Et même avec ça, beaucoup refusent quand même de comprendre. Une fois ma peinture terminé, j'accourus au lavabo de la salle de bain pour nettoyer les traces de peinture sur mon t-shirt. Certes mes vêtements finissaient toujours en lambeaux mais au moins j'avais de jolies tableaux. J'étais toujours dans la salle de bain, à galéré avec mes vêtements, lorsqu'une belle brunette dévala mon salon l'air contrarié.

— Bonsoir à toi aussi Sana. Marmonais-je 

Pas besoin d'un cours de dessin, pour exprimer cet expression faciale. Son front plissé et ses points fermés en disaient long sur son état actuel. Alors, en bonne amie que je suis, j'abandonnais mon nettoyage pour m'enquérir de sa situation.

— Salut. Déclaré-je d'un ton tranquille. 

Assise prêt de moi sur le canapé, Sana froissait de plus en plus son visage, tapant du point contre celui-ci, comme s'il était le responsable de son mal-être. Calmement, je lui demande :

— Que se passe t-il ?

Après un long moment à ruminer sa colère sur mon beau canapé en cuir , elle finit par cracher :

— Cette abrutis d'Alek. Il se prend pour qui ! J'ai gâché quatre ans de ma vie avec lui ! Comment ose t-il ?

Elle hurla et s'agita, faisant virevolter ses cheveux bruns dans tous les sens. Doucement, je plaçais sa tête contre ma poitrine encore humide à cause de l'eau. Elle s'assagit et commença à pleurer. Ce changement d'émotions était tellement rapide, que je n'ai pas eu le temps de m'y adapté. Elle se redressa d'un coup et hurla:

— L'amour, plus jamais ! En tous cas pas avec cet abrutis !

Elle se leva et sauta de colère dans tous les salon. Moi, toujours assise sur le canapé, je la regardais avec de gros yeux. Encore en silence, je parvins à gérer une situation dont je n'en connaissais que la queue. Alek Salazar... Déjà à l'époque du lycée, il disait être follement amoureux de Sana. Qu'il voulait l'épouser. Dans ma tête, si l'un des deux venait à largué l'autre, ça aurait sans doute été Sana. Ses allures de femme fatale la rendait presque trop irréelle pour être vrai. Alors qu'Alek puisse la largué, ça releve de l'imaginaire.

Pour la réconforter, je pris la peine d'organiser une petite soirée Netflix and chill. Avec de la glace chocolat vanille, des tacos, de la pizza et des pattes au pommes de terre, une recette coréenne que j'ai trouvé sur Pinterest la semaine dernière. Je partis prendre une douche, et me suis debarasser de mes vêtements tachés de peinture, pour les troqués contre un pyjama panda. J'eus frappé à sa porte, lui demandant de porté également un pyjama, mais celle-ci ne répondit pas. Alors, je me permis d'entré dans sa chambre, avec une énorme pot de glace en main.

— Hé oh ? Ça te dit une petite soirée chill ? Y'a tout un tas de trucs gras que tu détestes. De quoi foutre en l'air ton régime hyper strict de mannequin.

Elle redressa un peu sa tête, me laissant percevoir ses yeux embués de larmes. Son mascara à quarante deux dollars, dégoulinait de son jolie visage. La tristesse est l'une des faces qui ne collait absolument pas avec son beau visage. Elle murmura, la tête dans son oreiller :

— Il m'a trompé. 

Ces mots résonnaient tellement faux que j'avais du mal à y croire. Alek ! Le gars que personne ne calculait au lycée ! Celui qui mangeait toujours seul à la cantine ! Celui à qui personne ne parlait parce qu'il était gênant ! Ce Alek là ? 

Mon silence habituel se brisa, exposant mes rares moments de colère.

— Quoi !? 

Elle sursauta lorsque j'eus crié. Et se fut à son tour de me regarder dans ma crise de colère avec de gros yeux.

— Lui et sa salle tronche, comment il se permet ! C'est vrai ça , depuis le collège il n'est pas fichue d'avoir ne serait ce qu'un petit glow up et il se permet de trompé le mannequin le plus en vogue du moment ? Dieu a eût pitié de lui , parce qu'il savait qu'il n'allait jamais trouvé quelqu'un pour l'aimé en lui donnant la fille avec le plus grand cœur que je connaisse ! Elle fait abstraction de son extrême laideur et lui il te trompe !?

Elle se redressa d'un coup, voyant que je sortais de sa chambre. Elle me suivait jusqu'à la mienne et quant elle me vit me changer, elle demanda :

— Tu vas où comme ça ?

— Je vais tuer cette tronche de céphalopode. Déclaré-je.

Sans rien dire, elle me prit dans ses bras, de nouveau en larme. Dans l'incompréhension, j'avais la sensation de paraître comme une enfant qu'elle enlaçait face à son mètre soixante quinze. Elle pleura encore plus fort que tout à l'heure, et mon envie d'étrangler ce connards grandissait avec.

— Mer...ci. fit-elle sortir entre deux sanglots.

— Ces normal. Je pense que toute personne ayant été confronté à la laideur,tant bien physique qu'interieur, d'Alek serait au moins autant outré que moi.

Elle rit. Finalement, elle accepta la petite soirée Netflix and chill que j'avais préparé, me faisant promettre de l'accompagner à la salle de sport dès demain matin. On enchaîna les saisons de Ma famille d'abord, puis de Tout le monde déteste Chris. Et pour enfin nous endormir sur la saison deux de Modern family. Au milieu de la nuit, je me réveillais et en tant que maniaque, je rangeais notre petit désordre pour par la suite, reprendre ma place à côté de Sana sur le canapé.