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Kenlou1212
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Chapitre 11 - les sanglots déchiré

Il prit un aire sérieux puis souffla en se tournant vers moi.

— Tu vas me servire d'appas. dit-i d'un temp froid 

je le regarda perplexe et curieux sur sa phrase quand il disait appas.

— tu vas devoir attiré l'attention tu devras t'intéressais plus sur cette homme

Je fronçai les sourcils, mon cœur battant un peu plus vite.

— Pourquoi moi ? demandai-je, la voix plus faible que je ne l'aurais voulu.

Il s'approcha, ses yeux vert plongés dans les miens.

— Parce que tu es la seule en qui il ne se méfiera pas. Tu l'as déjà intrigué. Il te regarde comme on regarde un secret qu'on veut percer.

Je restai silencieux, troublé. L'idée de devoir jouer un rôle dans une manigance aussi dangereuse me glaçait le sang. Et pourtant... une part de moi voulait comprendre. Comprendre ce qu'il me cachait, ce que cet homme avait fait, et pourquoi tout le monde semblait le craindre.

— Et si je refuse ?

Un rictus traversa son visage.

— Alors tu ne sauras jamais pourquoi tes sanglots ont été arrachés...

Je sentis une boule se former dans ma gorge. Ses mots résonnaient encore, comme une promesse brisée avant même d'être tenue. Il tourna les talons, mais je l'interpellai, presque malgré moi.

— Attends... qu'est-ce que je dois faire exactement ?

Il s'arrêta, sans se retourner.

— Tu vas l'approcher. Te montrer vulnérable, accessible. Il doit croire que tu cherches des réponses, pas que tu es une menace. Mais surtout, tu devras l'écouter. Chaque mot, chaque silence, chaque geste.

Il se retourna lentement, et cette fois son regard était plus dur, plus grave.

— Ce n'est pas seulement un jeu d'illusion. C'est un piège, et tu seras au centre. Tu n'auras droit qu'à une seule erreur.

Je sentis un frisson courir le long de ma colonne vertébrale. Et soudain, je compris : ce n'était pas seulement moi qui étais en danger. Il y avait autre chose. Quelque chose de plus grand, de plus sombre... et j'étais déjà trop impliqué pour reculer.

— ta dit qu'il me connaît ? S'il découvre que je suis là pour lui tendre un piège ?

Il s'approcha à nouveau, son visage désormais très proche du mien. Son souffle sentait la menthe et la tension.

— Alors tu cours à ta perte. Mais il ne le fera pas... pas si tu restes fidèle au rôle qu'on t'a confié.

Je déglutis difficilement. Tout en moi hurlait de fuir, de refuser, de crier que je n'étais pas fait pour ça. Mais quelque chose, une étrange énergie, me maintenait là. Ce n'était pas seulement la peur. C'était ce besoin de savoir. De comprendre pourquoi ma vie avait basculé cette nuit-là, pourquoi mes sanglots ne trouvaient plus la paix.

Il me tendit une petite enveloppe scellée, marquée d'un simple « Ouvrir à minuit ».

— Ce sont les instructions finales. À 00h20, tu iras à la Verrière, seule. Il sera là, moi aussi.

Je pris l'enveloppe, mes doigts tremblants. Il me regarda une dernière fois.

— À partir de maintenant... tu n'as plus le droit d'avoir peur.

Et il disparut dans la brume du matin, me laissant seule avec mes doutes, et cette mission dont je ne comprenais pas encore toutes les conséquences.

Je restai là, dans la nuit, devant la porte de cette mission. Je n'osais pas entrer. Alors, cherchant une excuse, un prétexte, je regardai autour de moi, espérant croiser quelqu'un à qui demander l'heure. C'est là que je le vis — un homme seul, assis dans un coin. Il attira mon attention.

Je m'approchai, nerveuse.

— E-excusez-moi ?

Il se tourna lentement vers moi, ses yeux me parcourant de haut en bas.

— Oui ?

— D-désolée de vous déranger... pourriez-vous me dire l'heure, s'il vous plaît ?

— 23h49, répondit-il d'un ton neutre.

— Merci...

Je m'apprêtais à repartir quand sa main agrippa brutalement mon bras. Mon cœur manqua un battement.

— J'ai pas droit à une récompense ? dit-il en se mordant la lèvre avec un sourire malsain.

Je déglutis, dégoûtée par l'expression de son visage.

— Désolée, je... je suis accompagnée.

— Pourtant, je vois personne, moi...

Je tentai de me dégager, cherchant autour de moi une échappatoire. Mon regard croisa brièvement une paire d'yeux verts. J'espérais, suppliant en silence, qu'il intervienne. Mais il détourna le regard et poursuivit son chemin.

Je me retournai vers l'homme, le souffle court, glacée par la lueur prédatrice dans ses yeux.

— C'est pas poli de ne pas répondre, lança-t-il d'un ton arrogant.

— Je ne réponds pas aux gens qui ne le méritent pas, répondis-je d'un ton sec.

— C'est pas convenable d'aborder les gens sans rien leur offrir en retour...

— Je ne savais pas que demander l'heure à un inconnu méritait une récompense, dis-je en le fusillant du regard.

— Lâchez-moi. J'ai des choses plus importantes à faire.

Son regard s'assombrit, et je sentis ma nervosité monter. Il serra mon bras avec plus de force, puis me tira brusquement dans un coin sombre, à l'intérieur d'une pièce isolée. Il me plaqua violemment contre le mur.

— Tu veux toujours jouer la maligne ?

Je ne répondis pas, tentant de contrôler la panique qui me rongeait.

— Alors, on a perdu sa langue, chaton ?

Je déglutis, tentant de glisser lentement ma main vers le couteau noir que j'avais caché sous ma robe. Par précaution. Par peur.

— REGARDE-MOI QUAND JE TE PARLE !

Je sursautai violemment. Il attrapa ma mâchoire et la serra, de plus en plus fort. Les larmes me montèrent aux yeux malgré moi...

Les larmes menaçaient de couler, mais je les retins. Pas ici. Pas devant lui.

Sa main brûlante sur ma mâchoire me faisait mal. Mes doigts frôlaient enfin la lame cachée sous ma robe. Mon cœur battait si fort qu'il couvrait presque le son de sa respiration. Il pencha la tête, un sourire tordu aux lèvres.

— C'est mieux, ça... Soumise, silencieuse. Comme j'aime.

Je pris une inspiration tremblante, puis... d'un seul mouvement, vif, désespéré, je sortis le couteau et le plaquai contre sa gorge.

— Lâche-moi. Tout de suite, murmurai-je d'une voix basse, presque cassée par la peur.

Il écarquilla les yeux. Le sourire disparut, remplacé par un mélange de surprise et de rage.

— T'es pas si docile que t'en as l'air...

— Non. Et tu ferais bien de t'en souvenir.

Il hésita, puis recula lentement les mains en l'air, moqueur.

— Tu veux jouer à ça ? Très bien. Mais on se reverra, chaton...

Il sortit de la pièce sans un mot de plus, me laissant seule, tremblante, toujours armée, le couteau encore levé.

Je tombai à genoux, haletante. J'avais failli...

Je restai là quelques secondes, le souffle court, puis me relevai difficilement. Mes jambes étaient faibles, la peur qui me ranger.

Ma respiration s'accélérai l'envie de vomir me parcourue, des frissons, leur visage qui apparaissait petit à petit.

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