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Sherry
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ミ★ 𝘊𝘩𝘢𝘱𝘪𝘵𝘳𝘦 1 ★彡

Regina

Je grogne et repousse les draps d'un geste maladroit. Mon corps est lourd, mes muscles endoloris. Je regarde mon réveil, il affiche 10 h 30. Je me redresse lentement, la tête encore embrouillée par le sommeil.

Sans regarder le désordre dans ma chambre, je me dirige dans ma cuisine. J'ouvre le frigo et sors la boite de lait. Je referme la porte du frigo du bout du pied et attrape un bol dans le placard. Le lait coule doucement sur les céréales tandis que je m'appuie contre le comptoir, les yeux encore à moitié fermés.

Une fois mon petit déj engloutit, je me lève pour prendre une douche.

L'eau chaude coule sur ma peau, dissipant peu à peu la fatigue qui pèse encore sur mes épaules. Je ferme les yeux, profitant de la chaleur enveloppante. Je soupire, aujourd'hui c'est mon anniversaire...

J'ai 27 ans, et j'suis toujours célibataire sans enfant. Je roule les yeux, un soupir s'échappant malgré moi. Maman et papa, toujours à vouloir que je trouve "la bonne personne". Je repense à chaque réunion de famille, c'est la même chose. "Alors, t'as rencontré quelqu'un ?" Ou pire encore, leurs petites tentatives de me lancer dans des rendez-vous arrangés.

Je resoupire en sortant de ma douche, je m'entoure du serviette. Je me regarde dans le miroir embué, les cheveux encore trempés, et j'essaie de chasser cette frustration.

Après m'être habiller d'une chemise blanche et d'un short en jean, je me dirige vers le salon. Le soleil passe à travers les rideaux, créant des jeux de lumière sur le parquet.

Je m'installe sur le canapé, toujours avec mon téléphone en main. Je lis les messages, réponds un peu par politesse. Certains messages me font sourire, d'autres me laissent indifférente. Des "joyeux anniversaire ma belle !" accompagnés de cœurs, des "profite bien de ta journée !" qui sonnent un peu automatiques. Puis, bien sûr, celui de maman : "On t'attend ce soir à 19h, ne sois pas en retard !"

Je soupire en posant mon téléphone sur la table basse. Pas moyen d'y échapper. Je les aime, vraiment, mais parfois, j'aimerais qu'ils comprennent que je n'ai pas besoin qu'on me force à "fêter ça comme il faut". A chaque anniversaire me rappelle juste à quel point j'ai foiré ma vie...

Je me laisse tomber contre le dossier du canapé et fixe le plafond un instant. Après un moment, j'allume la télé et je met "Ginny & Georgia".

Soudain, je suis interrompue par le bruit de la sonnette de la porte d'entrée. Je me lève en grognant pour ouvrir la porte. Moi qui voulait passé une journée chill.

J'ouvre la porte pour voir ma petite soeur Carmila. Elle me fait un grand sourire.

— Joyeux anniversaire Regi ! Alors ça fait quoi d'avoir 27 ans ?

Je la regarde, les bras croisés, un sourcil levé. Carmila et son énergie débordante... Exactement ce dont je n'avais pas besoin ce matin.

— Ça fait rien du tout. Juste une journée comme une autre.

Elle roule des yeux et entre sans attendre mon invitation, un petit sac en papier à la main.

— Pff, t'es toujours aussi rabat-joie, toi. Tiens, j'ai ramené des muffins de ta boulangerie préférée, je savais que t'allais rien acheter pour ton propre anniversaire.

Je referme la porte et la regarde s'installer sur mon canapé comme si elle était chez elle. Je ne peux pas m'empêcher de sourire.

— Cami, le docteur t'avais dis de pas trop te déplacer. C'est mauvais pour toi et le bébé.

Je croise les bras en regardant ma petite sœur, elle a deux ans moins que moi et elle est déjà marier et enceinte. Mais elle est toujours aussi insouciante.

Carmila lève les yeux au ciel en mordant dans son muffin.

— Oh, arrête un peu, Regi. Je suis enceinte, c'est tout ! Je vais bien, le bébé va bien, et si je reste allongée toute la journée comme ils veulent me le faire croire, je vais devenir folle.

Je soupire en la regardant s'installer confortablement, une main posée sur son ventre arrondi. Elle a toujours été comme ça, insouciante, fonceuse, à prendre la vie comme elle vient sans se poser mille questions.

Camila se lève puis elle me regardait de haut en bas. Je connais ce regard, c'est quand elle vas me faire une remarque.

— Quoi ?

Carmila plisse les yeux, un sourire taquin au coin des lèvres.

— T'allais sortir habillée comme ça ?

Je baisse les yeux sur ma tenue : une chemise blanche un peu froissée, un short en jean... rien de spécial, rien qui mérite un commentaire.

— Bah oui, pourquoi ?

Elle croise les bras, l'air faussement sérieuse.

— Regina, c'est ton anniversaire ! T'es censée être un minimum présentable, pas avoir l'air de quelqu'un qui sort juste acheter du pain.

Je lève les yeux au ciel.

— Parce que tu crois que je vais croiser Brad Pitt au café du coin ?

— On sait jamais, répond-elle en haussant les épaules.

Je soupire, mais elle a déjà filé vers ma chambre. Je l'entends farfouiller dans mon placard avant de revenir avec une robe légère couleur bleu marine.

— Tiens, mets ça. Ça te va super bien.

Je la regarde, hésitante. Franchement, est-ce que ça vaut vraiment le coup de se faire belle juste pour aller boire un café ? Mais le regard insistant de ma sœur me fait comprendre que je n'ai pas vraiment le choix.

— Ok, ok, je me change, mais après ça, t'as plus le droit de râler.

Elle lève les mains en signe de victoire.

— Promis ! Enfin... jusqu'à ce que je trouve autre chose à redire.

Je rigole en lui lançant un coussin avant qu'elle disparaît dans ma chambre pour me laisser me changer. Une fois la robe enfilée, je me regarde dans le miroir. Ma chère petite sœur me rejoins avec des étoiles dans les yeux en me regardant.

Je sourie d'un aire moqueur.

— C'est quoi cette tête-

Camila m'interrompt.

— Laisse moi admirer mon chef d'œuvre !

Je lève les yeux au ciel, amusée.

— Tu exagères, Cami, c'est juste une robe.

Elle secoue la tête avec un air dramatique.

— Non, non, non ! C'est la robe. Et regarde-toi un peu, tu rayonnes !

Je me tourne à nouveau vers le miroir. Je dois admettre qu'elle n'a pas totalement tort. La coupe met en valeur ma silhouette, et la couleur fait ressortir mes yeux. Peut-être que ça faisait longtemps que je ne m'étais pas vraiment regardée autrement qu'avec un regard fatigué et blasé.

Carmila pose ses mains sur mes épaules et me fait un grand sourire dans le reflet du miroir.

— Regina, tu devrais vraiment arrêter de te cacher. Juste pour aujourd'hui, laisse-toi un peu briller, ok ?

Je soupire, mais cette fois sans agacement. Juste avec cette petite pointe d'émotion que je refuse d'admettre.

— Ok, ok. Mais juste aujourd'hui.

Elle applaudit, visiblement satisfaite.

— Allez, maintenant qu'on a réglé cette affaire, on va boire ce café ?

— Oui, avant que tu décides de me maquiller et de me faire une coiffure de gala.

— Hmm... maintenant que tu le dis...

— Carmila !

On éclate de rire en attrapant nos affaires.

19h57, Chez les parents de Regina

Je prends une profonde inspiration devant la porte d'entrée de la maison familiale. De l'autre côté, j'entends déjà des éclats de voix et des rires. Carmila me donne un coup de coude en souriant.

— Allez, Regi, ça va bien se passer.

— Facile à dire, toi, t'es la fille parfaite, mariée et enceinte. Moi, je vais encore avoir droit au questionnaire habituel.

Elle roule des yeux.

— Arrête de dramatiser. Profite juste du moment, ok ?

Je soupire, mais je finis par hocher la tête. Elle sonne à la porte, et en quelques secondes, maman apparaît avec un immense sourire.

— Regina ! Carmila ! Entrez vite, tout le monde est là !

Je n'ai même pas le temps de protester qu'elle me serre dans ses bras, puis me pousse doucement à l'intérieur. Le salon est décoré avec des guirlandes colorées et un énorme "Joyeux Anniversaire" trône sur le mur. Mon père, toujours aussi discret, me fait un signe de la main depuis le canapé pendant que des tantes et des cousins s'agitent autour du buffet.

— Bon anniversaire, ma chérie !

Je fait un petit sourire crispé.

— Merci.... tout le monde.

Carmila me donne un coup de coude discret, comme pour me rappeler d'être un peu plus enthousiaste, mais elle sait très bien que ce genre de rassemblement me fatigue d'avance.

Ma cousine, Isabel, vient me voir avec un grand sourire.

— Cami ! Comment vas ma petite cousine ? Toujours célibataire ?

Je retiens un soupir et force un sourire poli.

— Salut, Isabel... Oui, toujours célibataire. Merci de demander.

Elle rit, visiblement amusée par ma réponse.

— Oh allez, ne le prends pas mal ! C'est juste que tu es si jolie, si intelligente... C'est bizarre que tu sois toujours seule.

Je lève un sourcil.

— Peut-être parce que je le veux bien ?

Carmila pouffe de rire à côté de moi pendant qu'Isabel me regarde avec des yeux ronds, comme si je venais de dire une absurdité.

— Tu plaisantes ? me dit-elle, incrédule.

— Pas du tout, je réponds en haussant les épaules. Je préfère être seule que mal accompagnée.

— Mais il faut que tu penses à l'avenir ! insiste-t-elle. Regarde-moi, j'ai un mari génial, deux enfants adorables...

Pff... qu'est ce qu'elle me fait chier à balancer sa vie parfaite sur ma gueule à chaque fois qu'on se voit ! Je vois ma mère et ma tante, Julia, rejoindre la conversation. Super....

— Qu'est-ce que vous complotez, les filles ? demande ma tante avec un sourire amusé.

Isabel s'empresse de répondre, toujours avec son ton faussement innocent.

— Oh, on parlait juste du fait que Regina est toujours seule. C'est fou, non ? À son âge !

Je serre les dents et force un sourire. Isabel et son fichu besoin de mettre son faux nez dans ma vie, comme à chaque réunion de famille.

Ma tante fronce légèrement les sourcils, tandis que ma mère lève un sourcil intéressé. Et merde...

— Isabel, tu exagères, intervient ma tante avec un soupir.

— Mais je dis ça pour elle ! insiste Isabel en posant une main sur son cœur comme si elle était réellement inquiète pour moi - ce qui n'est pas le cas-. Elle a 27 ans et toujours personne. Ce serait bien qu'elle commence à y penser, non ?

Je pince l'arête de mon nez en soupirant. C'est toujours la même rengaine avec Isabel.

— Y penser ? je répète, levant un sourcil. Tu veux que je fasse quoi, exactement ? Mettre une annonce sur LeBonCoin ? "Jeune femme de 27 ans, indépendante et très légèrement sarcastique, cherche âme charitable pour rassurer sa famille" ?

Carmila éclate de rire à côté de moi, et Julia se cache derrière son verre pour masquer son amusement. Ma mère, elle, lève les yeux au ciel avec une exaspération teintée d'affection.

Isabel, par contre, garde son sérieux, visiblement décidée à mener son interrogatoire jusqu'au bout.

— Regina, je suis sérieuse, insiste-t-elle. Tu ne veux pas avoir quelqu'un à tes côtés ? Un mari, des enfants ?

Je hausse les épaules en attrapant un petit-four sur la table.

— Pourquoi faire ? Honnêtement, entre changer des couches et gérer les caprices d'un adulte qui ne sait pas ranger derrière lui, mon choix est vite fait.

Ma tante Julia pouffe de rire, tandis qu'Isabel fronce les sourcils.

— Ce n'est pas une façon de voir les choses... L'amour, c'est beau, c'est un pilier dans la vie !

Je mâche lentement mon amuse-bouche avant de répondre, faussement pensive.

— C'est vrai... mais j'ai aussi Netflix, un plaid et zéro disputes sur qui doit sortir la poubelle. Franchement, le choix est vite fait.

Je remarque ma mère qui fait cette expression, l'expression qui veut dire qu'elle vas s'en mêler et elle sera pas de mon coté en tout cas...

Je retiens un soupir en voyant ma mère croiser les bras et me fixer avec cet air de jugement bienveillant mais redoutable.

— Regina... commence-t-elle d'un ton doux mais ferme.

Et voilà, c'est reparti.

— Tu ne peux pas passer ta vie à éviter l'engagement. Un jour, tu risques de te réveiller seule et de le regretter. Et justement, une amie à moi à un fils, il a ton âge, il est beau, intelligent et gagne bien sa vie.

Je ferme les yeux une seconde en prenant une grande inspiration. Bien sûr. Évidemment qu'on en arriverait là.

— Maman... je commence avec lassitude.

Mais elle ne me laisse pas finir.

— Écoute-moi avant de râler, Regina. Il s'appelle Adrien, il est avocat, très poli et-

— Et tu lui as déjà donné mon numéro, c'est ça ? je l'interromps, blasée.

Elle toussote légèrement, évitant mon regard.

— Disons que... j'ai mentionné ton existence.

Je resoupire, elle me fatigue déjà.

— Écoute maman, c'est mon anniv. Je veux juste profiter.

Ma mère me regarde avec cet air à la fois coupable et déterminé qui me fait comprendre que non, elle ne va pas lâcher l'affaire aussi facilement.

— Regina, je veux juste ton bonheur.

— Mon bonheur ? je répète, levant un sourcil. Et mon bonheur, il passe obligatoirement par un mec que je ne connais même pas ?

— Tu pourrais au moins lui laisser une chance, insiste-t-elle.

— Maman... je soupire en pinçant l'arête de mon nez. Ce soir, je veux juste manger mon gâteau, boire du champagne et ne pas parler de ma vie sentimentale. Est-ce que c'est trop demander ?

Elle semble hésiter, puis pousse un soupir dramatique avant de lever les mains en signe de reddition.

— D'accord, d'accord ! Ce soir, on ne parle pas d'Adrien.

— Merci.

Je crois que c'est gagné... jusqu'à ce qu'elle ajoute avec un sourire en coin .

— Mais demain, je t'envoie son numéro.

Je grogne pendant que Carmila explose de rire.

Je souffle discrètement, soulagée. Enfin un moment où personne ne va me parler de mariage, de bébés ou d'Adrien-le-parfait-inconnu. Après une vingtaine de discussions avec ma famille on arrive enfin au moment du gâteau, enfin.

Ma mère dépose le gâteau au centre de la table, et tout le monde se met à chanter joyeusement. Carmila, elle, chante un peu trop fort, juste pour me faire rire.

Les bougies scintillent devant moi. Je croise le regard malicieux de ma sœur qui murmure :

— Fais un vœu.

Je regarde la flamme vaciller un instant. Un vœu ? Je réfléchis un instant, je repense à tous mes échecs amoureux, que se soit avec des filles ou garçons.

Un léger sourire amer étire mes lèvres. À quoi bon ? J'ai essayé, encore et encore, et à chaque fois, ça s'est terminé en désastre. Trop exigeante, trop indépendante, trop cynique... ou juste pas faite pour ça ?

Je soupire discrètement. Un vœu... Est-ce que je devrais en faire un, au moins ?

Je sens Carmila me donner un léger coup de coude.

— Allez, Regi, c'est pas si compliqué.

Je lève les yeux vers elle, puis vers les bougies. Ok. Un vœu. Mais pas pour l'amour, pas pour une relation qui finirait sûrement par s'effondrer comme les autres, qu'est-ce que je raconte ? C'est comme si mon vœu allait vraiment s'exaucer, bon c'est juste des conneries quoique je souhaite ça ne s'exaucera pas. Alors faisons n'importe quel vœu.

Je veux juste être heureuse et trouver l'amour.

Je ferme les yeux et souffle d'un coup sec.

Le lendemain, 10h38. Chez Regina

Je grogne et repousse les draps d'un geste maladroit. Mon corps est lourd, mes muscles endoloris. Pourquoi est-ce que j'ai l'impression d'avoir couru un marathon ? Ah oui... mon anniversaire.

Hier soir, j'ai soufflé mes 27 bougies entourées de mes amis. Une fête sympa, rien d'extravagant, mais qui s'est terminée un peu tard. Et aujourd'hui, c'est lundi. Génial.

Je regarde l'heure sur mon horloge numérique, 7 h 30. Pourquoi si tôt...?

Je sursaute légèrement quand je sentis quelque chose bougé sous la couette.

Je me fige, les yeux écarquillés. Quelque chose – ou plutôt quelqu'un – vient de bouger sous la couette à côté de moi.

Je retiens mon souffle, mon cerveau tournant à plein régime. Je suis censée être seule.

Doucement, très doucement, je tourne la tête.

Je me lève et m'éloigne du lit furtivement, je me mets en pose de combat. Je sais que je fais sûrement pas peur avec mon pyjama des supers nanas, mais j'ai fait 2 ans de jiu-jitsu brésilien.

Mon cœur bat à tout rompre alors que je fixe l'inconnu qui dort encore paisiblement dans mon lit.

Ok, Regina, réfléchis.

1. Soit c'est un psychopathe qui s'est faufilé chez moi dans la nuit.

2. Soit j'ai fait une énorme connerie hier soir et j'ai tout oublié.

J'inspire profondément, poings serrés. Allez, faut gérer.

— Hé, t'es qui toi !?

Ma voix est plus aiguë que prévu, mais au moins elle est ferme. L'inconnu grogne légèrement, remue, puis ouvre lentement les yeux. Oh merde.

La couette bouge montrant une femme aux cheveux rose.

Ses cheveux roses sont ébouriffés, sa peau est pâle avec une légère marque sur la joue, sûrement à cause de l'oreiller. Et ces yeux... bleus pâles, presque transparents. Elle est magnifique, mais vraiment magnifique.

La fille se lève légèrement il me fallait un moment pour que je remarque qu'elle était nue. Je cache directement les yeux en ignorant le fait que mes joues devenaient rouges.

— Merde, mais couvre-toi ! Ma voix montrait clairement que j'étais en panique.

J'agite une main dans sa direction tout en gardant l'autre plaquée sur mes yeux, comme si ça allait effacer l'image que je viens de voir. Spoiler : c'est trop tard.

Quand l'inconnue se couvre avec la couette je la regarde et croise les bras essayant de paraître menaçante. Et j'ai bien dit essaye.

— Bordel, mais t'es qui ?!

La sublime inconnue me regarda avec ses yeux bleus, son expression était calme, non, vide. Elle ne semble même pas perturber par ma panique évidente. Je reste là, mes bras croisés, tentant de paraître plus calme que je ne le suis

— Je suis Stella, et je suis ton vœu.

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