Les rayons du soleil d'été s'infiltraient à travers les fenêtres de la classe. Les élèves étaient concentrés sur leurs devoirs, le bruit léger des stylos glissant sur le papier accompagnant le murmure des discussions. Dans la classe, au fond de la pièce, Liv Foss, une jeune Norvégienne de 16 ans, s'efforçait de comprendre les exercices au tableau. Ses cheveux blonds contrastaient avec la noirceur des cheveux de ses camarades japonais. Bien que très différente de son ancienne classe en Norvège, cette salle de classe était devenue sa nouvelle maison, une routine à laquelle elle s'était habituée dans un pays si différent de son pays natal.
À côté d'elle, Tanaka Yuki la taquinait.
« Tu t'en sors, Liv ? » demanda-t-elle en rigolant, ses yeux pétillants d'une lueur malicieuse.
Mais avant que Liv ne puisse répondre, la porte de la classe s'ouvrit. Le proviseur entra, son visage habituellement impassible marqué par une tristesse inhabituelle.
« Liv Foss ? » appela-t-il, sa voix grave résonnant dans la salle.
Liv sentit son cœur se serrer et un frisson parcourut son corps. Elle se leva, sentant le regard curieux de ses camarades se poser sur elle. En croisant le regard de Sato Mei, une autre de ses amies, elle vit une expression d’inquiétude sur son visage. Sans rien dire, Liv suivit le principal hors de la classe, ses pas résonnant lourdement dans le couloir silencieux jusqu'à son bureau.
Arrivée dans le bureau du proviseur, Liv s’assit sur la chaise en face de lui. Le proviseur prit une profonde inspiration avant de parler, ne voulant pas que ses mots soient trop violents.
« Liv, il y a quelque chose que tu dois savoir. Tes parents... ils ont été retrouvés morts ce matin dans votre appartement. »
Liv resta silencieuse. Ses parents, des scientifiques respectés, étaient tout pour elle. Elle ne comprenait pas comment c’était possible, ses oreilles bourdonnaient tandis que le temps semblait s'arrêter autour d'elle.
Le principal continua, sa voix empreinte de gravité :
« Leur mort... n’est peut-être pas naturelle. Je ne connais pas tous les détails, mais d’après la police, ils ont été assassinés. »
« Que voulez-vous dire par mes parents ont été assassinés ? De quoi sont-ils morts ? »
« Ils ont été tués d’une balle dans la tête. »
À ces mots, Liv eut envie de vomir et commença à trembler. Mais avant qu'elle ne puisse dire autre chose, les lumières du bureau vacillèrent, plongeant la pièce dans l’obscurité.
Dans la classe, les élèves s’échangèrent des regards inquiets. Tanaka Haru se leva précipitamment pour vérifier les installations électriques, mais un bruit sourd retentit dans tout le bâtiment, comme un écho lointain d'une explosion.
De retour dans la classe, un sentiment de malaise s'était installé parmi les élèves. Yuki et Mei échangeaient des murmures inquiets, tandis que Haru gardait les yeux fixés sur la porte, ses sourcils froncés.
Yuki : « C'était quoi ce bruit tout à l’heure ? »
Mei : « On aurait dit une explosion. Toi aussi, tu as entendu, Liv ? »
Liv : « Oui… »
Soudain, un grésillement perturba le silence, et les télévisions fixées au mur s'allumèrent. Une alerte d'urgence s'afficha à l'écran. Le visage d'un présentateur terrifié apparut, son ton paniqué fit comprendre aux élèves la gravité de la situation.
« Ceci est une alerte nationale... Une invasion de zombies a été signalée à travers tout le pays. Veuillez rester à l'intérieur et suivre les instructions des autorités locales... »
La panique éclata dans la salle de classe. Les élèves se levèrent brusquement, certains criant, d’autres sortant de la salle en courant et en pleurant. Mais Liv, encore sous le choc de la nouvelle de la mort de ses parents, savait que ce n’était pas un hasard, et que c’était lié à leur disparition. Ses parents étaient scientifiques, ce n’était pas une coïncidence.
Liv se leva brusquement et regarda ses trois amis.
Liv : « Il faut qu’on parte immédiatement. »
Haru : « Pourquoi, Liv ? Il se passe quoi ? »
Liv : « Mes parents ont été assassinés. Je suis sûre que ça a un rapport avec ce qui se passe dehors. Allons chercher Ko et partons ! »
Tous les quatre partirent en courant chercher leur ami au gymnase.