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1 - Chapitre 1 : comportement étrange
2 - Chapitre 2 : inquiétante blessure et diamant brut
3 - Chapitre 3 : le nouvel ami
4 - Chapitre 4 : l’accident
5 - Chapitre 5 : jalousie et folie
6 - Chapitre 6 : Belle Soirée
7 - Chapter 7 : le début du cauchemar
8 - Chapitre 8 : le Kidnapping de la reine
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Chapter 7 : le début du cauchemar

Nous sommes interrompus par un vacarme, un mélange de cris qui se transforme rapidement en bruit de bagarre, en plein milieu de tous. Je reste près de Lucia, jetant des coups d'œil pour comprendre ce qui se passe. C'est alors que la voix de Luna résonne, hurlant à un type de lâcher Aaron. Sans hésiter, je me précipite vers eux et m'interpose. À peine ai-je le temps de réagir que le poing de l'homme s'écrase contre mon visage, me laissant une coupure sur la lèvre qui commence à saigner.

Mauvaise idée d'avoir fait ça

Sans hésiter, je riposte, mon poing s'écrasant contre lui avant de le pousser violemment à terre. Enfin, je me retourne vers Aaron. Il est dans un sale état : sa lèvre est fendue, des bleus commencent à marquer son visage, et un œil au beurre noir se dessine déjà. Autour de nous, les autres restent figés, nous observant en silence.

Quelle bande d'imbéciles

Gabriel : Putain ! Aaron, qu'est-ce qui s'est passé ?!

Aaron : J'étais... tranquille... en train de parler à Luna... quand ce type est venu m'insulter avec ses potes !

Gabriel : Et ? Pourquoi ça a dégénéré en bagarre ?

Aaron : Il m'a traité de "sale gay"... Il répétait sans cesse que je ne méritais pas de vivre dans ce monde... Alors je l'ai poussé et frappé... Merci... de m'avoir aidé...

On se prend dans les bras, mais le type se relève, ses potes juste derrière lui, et nous fixe avec un regard lourd de menace.

Mec : Moh ! C'est mignon, ton petit copain est venu te sauver !

Je serre le poing si fort que mes doigts deviennent rouges. Mon regard fixe le sien, et son rire s'éteint aussitôt. Il recule, surpris, sous les regards déconcertés de ses potes. Ils ne comprennent pas ce qui se passe, jusqu'à ce que je saute sur lui, le projetant au sol. Mon poing s'abat une fois, puis une deuxième, sans que je puisse m'arrêter. Je n'entend plus les gens autour de moi. Aaron, paniqué, tente de me retenir en criant que je vais le tuer. Mais je ne l'écoute pas. Mes mains, couvertes de sang, continuent de frapper le mec au sol. C'est alors qu'Aaron hurle le nom de Lucia, qui me rejoins en m'appelant, sa voix perçant enfin ma bulle.

Lucia : Gabriel ! Arrête !

Gabriel : Il a osé frapper Aaron et nous insulter. Il mérite une correction !

Lucia : Tout le monde nous regarde… Ils vont croire que tu es devenu fou… S'il te plaît, arrête et partons d'ici. Aaron va bien, de toute façon, et c'est grâce à toi…

Je commence à me calmer, reculant loin de ce connard. Lucia m'aide à me relever, et nous quittons cette stupide fête d'Halloween, suivis de Luna et Aaron. Ce dernier nous ouvre les portes de sa voiture. Nous nous installons tous à l'intérieur, sans dire un mot. Pendant tout le trajet, personne n'ose évoquer ce qui s'est passé, pas même moi… jusqu'au moment où je décide enfin de briser le silence.

Lucia : Tout le monde nous regarde… Ils vont croire que tu es devenu fou… S'il te plaît, arrête et partons d'ici. Aaron va bien, de toute façon, et c'est grâce à toi…

Je commence à me calmer, reculant loin de ce connard. Lucia m'aide à me relever, et nous quittons cette stupide fête d'Halloween, suivis de Luna et Aaron. Ce dernier nous ouvre les portes de sa voiture. Nous nous installons tous à l'intérieur, sans dire un mot. Pendant tout le trajet, personne n'ose évoquer ce qui s'est passé, pas même moi… jusqu'au moment où je décide enfin de briser le silence.

Gabriel : Je... suis désolé… J'ai gâché votre soirée… Ce n'était pas mon intention de le frapper aussi fort, même s'il l'a mérité… Il m'a tellement mis en colère après ce qu'il t'a fait, Aaron… Je ne veux pas que vous me voyiez comme un monstre…

Je suis un monstre…

Non, tu ne l’es pas.

Luna : Ne sois pas désolé… Rassure-toi, personne ici ne te considère comme un monstre. Et puis, ce mec n’osera plus rien tenter après ce que tu lui as mis sur la gueule.

Je souris légèrement pour la remercier, quand je sens la main de Lucia se poser sur la mienne, encore tachée du sang de l'autre connard. Je la regarde quelques instants, serrant doucement sa main dans la mienne.

Lucia : Elle a raison, tu ne dois pas être désolé. Il l’a mérité pour avoir frappé Aaron et vous avoir insultés comme ça.

Elle se rapproche doucement de moi et me chuchote quelque chose à l’oreille.

Lucia : Pour moi, tu ne seras jamais un monstre, quoi que tu fasses, mi rey.

Ça fait si longtemps qu’elle ne m’a plus appelé comme ça…

Je ne dis rien, mais intérieurement, je suis heureux et soulagé qu’elle n’ait pas peur de moi, et qu’elle ne me considère pas comme un monstre. Après cette petite discussion, l’ambiance dans la voiture devient plus joyeuse. Aaron dépose Luna en premier ; on la salue tous, puis nous repartons en direction de chez nous.

Quelques minutes plus tard, nous arrivons devant la maison de Lucia. Nous descendons, et je lui dis que j’arrive, que je vais parler à Aaron avant. Elle acquiesce et rentre chez elle.

Aaron : Attends, je sais ce que tu vas dire. Ne sois pas désolé, ce connard l’a mérité après ce qu’il m’a fait. Personne ici ne te considère comme un monstre. Pour ce qui est de la clé USB, demain après-midi, je peux passer à votre "entreprise", car mon père doit parler avec le tien et celui de Lucia.

Gabriel : Merci, Aaron… Ça marche. Fais gaffe en rentrant.

Aaron : T’inquiète pas, dit-il en riant, tout en refermant sa fenêtre.

Je le salue une dernière fois et rentre rejoindre Lucia.

Lucia : Tu voudrais bien rester dormir ici, comme quand on était petits ? De toute façon, ils ne rentrent pas maintenant…

Je lui souris en acceptant de rester. On décide de se changer avant de se diriger vers le salon. Lucia part chercher des couvertures, tandis que, par habitude, je retire mon t-shirt. Je le pose sur la table du salon, j’allume la télévision et m’allonge sur le canapé. Elle revient quelques secondes plus tard. Elle pose les couvertures et, en me voyant allongé sur le canapé, elle commence à rougir. Je rigole avant de l’attraper et de la chatouiller.

Lucia : Ah ! Arrête, Gabriel ! Laisse-moi ! dit-elle en rigolant, tout en essayant de me bloquer pour que j’arrête.

Je réussis à saisir ses poignets et la bloque, rapprochant mon visage du sien. Je lui chuchote quelque chose à l’oreille, tout en la fixant intensément.

Gabriel : Ou sinon quoi, mi reina ? … ~

Elle me regarde sans rien dire, ses joues rougissent, et sa respiration s’accélère légèrement. Je me rapproche, mes lèvres presque contre les siennes, mais soudain, elle me repousse et s’éloigne vers la cuisine.

Tes vraiment con Gabriel putain !

Je me rallonge sur le canapé, sans rien dire. Je suis sûrement allé trop loin, putain… Ou alors, elle ne m’aime pas, ou peut-être juste comme un meilleur ami… Je me retourne, dos à elle, quand elle revient, faisant semblant de dormir. Elle s’approche doucement, me pousse légèrement pour me remettre droit, puis commence à me caresser les cheveux.

Lucia : Je voudrais tellement t’embrasser, mais ces temps-ci, je ne te reconnais plus… Ton comportement change sans arrêt avec moi…

Ses caresses dans mes cheveux s’arrêtent et elle s’allonge en m’enlaçant. Je la laisse faire, car si je la repousse, elle va comprendre que je ne dormais pas. Ses paroles m’ont blessé un peu… J’agis comme d’habitude avec elle, malgré que son père ait dit que je pouvais arrêter de faire semblant. Enfin… Peut-être que je suis légèrement en colère ces temps-ci.

Demain, j’espère qu’on trouvera des indices sur cette fichue clé USB, en espérant qu’Aaron arrive à la décrypter. Je sens que Lucia s’est endormie. Je me retourne légèrement, en essayant de ne pas la réveiller, quand je vois son téléphone s’allumer, signe d’un message. Sûrement Luna ou Aaron. Je le prends délicatement pour le lire : ça vient de Kyle ? …

Ce nom me dit quelque chose. Je déverrouille son téléphone pour mieux lire le message.

De Kyle :

 J'ai repensé à ce que tu as dit dans le bus. Je serais ravi de revoir Gabriel, ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vus !

Mais oui ! Je me souviens de lui maintenant ! Notre ami d’enfance. Je ne savais pas qu’elle lui reparlait. Il a déménagé du jour au lendemain, et on ne l’a jamais revu depuis. Mais ça veut dire qu’il est venu ici il y a quelques jours... Peut-être que son père est au courant. Je lui poserai la question demain.

Tandis que je repose le téléphone de Lucia, le mien se met à vibrer. C’est juste un message de mon père qui m’informe qu’ils ne rentreront pas avant demain matin, à cause d’un problème avec notre fournisseur d’armes et de drogues. Je repose mon téléphone, me décidant enfin à dormir.

Nous sommes réveillés par le bruit des voix de nos deux pères. Lucia se retourne vers moi et, en voyant notre position, rougit avant de se lever du canapé pour s’éloigner de moi. Cela me fait rire en repensant à ses paroles d’hier soir. Elle part dans la salle de bain pendant que je rejoins mon père et le sien.

Gabriel : Salut !

Alvaro : Alors ? Bien dormi ? Lucia ne t’a pas trop ennuyé ?

Gabriel : Oh si ! Elle a ronflé toute la nuit, c’était insupportable !

Au même moment, on entend Lucia crier depuis la salle de bain :

Lucia : Ce n’est même pas vrai !

Cela nous fait tous éclater de rire. Je reçois un message d’Aaron et m’empresse de le lire.

De Aaron :

Mon père a rendez-vous avec vous vers 14h. Je vais l’accompagner en trouvant une excuse. J’ai réussi à décrypter la clé. Évidemment, comme tu l’as demandé, je n’ai pas regardé ce qu’il y avait dedans.

À Aaron :

Génial ! On se voit à 14h. Tu sais, j’ai dit ça pour éviter que tu tombes sur des choses qui pourraient être choquantes pour toi.

De Aaron :

T’inquiète pas, je suis un grand garçon. J’ai pas peur de voir des choses horribles.

Je range mon téléphone et informe mon père ainsi qu’Antonio, puis je me dirige vers la salle de bain et demande à Lucia si je peux entrer.

Lucia : Vas-y, tu peux entrer, j’ai terminé.

J’entre pour prendre mes vêtements de rechange et me change devant elle.

J'avais oublié que Lucia n'avait pas quitté la salle de bain. En tournant la tête, je la vois, les mains sur les yeux, le visage rouge de gêne. Je m'approche lentement, éloigne ses mains de ses yeux et la force doucement à me regarder. Elle recule, mais heurte la porte tandis que je me rapproche encore davantage.

Gabriel : Tu aimes ce que tu vois, n'est-ce pas, mi reina ? ~

Elle me regarde, les yeux écarquillés de surprise et d'excitation, tandis que je pose sa main sur mon torse.

Gabriel : Tu aimes ce que tu touches, mi reina ? ~

Je me rapproche de son visage, sentant sa respiration s'accélérer légèrement tandis qu'elle fixe mes lèvres, désormais à quelques centimètres des siennes. Soudain, on frappe à la porte.

Alvaro : Vous allez bien là-dedans ? Fiston, on doit y aller !

Gabriel : Oui, j'arrive, papa !

Je m'éloigne d'elle et la laisse dans la salle de bain. Je rejoins mon père et nous partons au QG. Je décide de m'entraîner un peu pour calmer ma frustration et pour patienter jusqu'à l'arrivée d'Aaron et de son père, prévue à 14 h. Comme nous nous sommes réveillés à 11 h, cela me laisse du temps. Je retire mon t-shirt pour être plus à l'aise et bande mes mains pour ne pas les abîmer en frappant sur le sac de boxe devant moi.

Les heures passent, et je suis dégoulinant de sueur tant j'ai frappé sur le sac. Cela m'a permis d'évacuer une partie de ma colère et de ma frustration accumulées ces derniers jours. Alors que je me penche pour attraper ma bouteille d'eau, je vois Aaron entrer dans la salle. Il se fige en me voyant et commence même à rougir. Surpris par sa présence, je vérifie l'heure sur mon téléphone : il est 14 h 10.

Merde….

Gabriel : Comment tu as su que j'étais là ?

Aaron, toujours rouge de gêne, ne me répond pas, les yeux rivés sur mon corps dégoulinant de sueur, particulièrement sur mon torse. Je soupire légèrement, amusé par la situation. Je l'appelle plusieurs fois, et il finit par sursauter.

Aaron : Désolé... C'est ton père et celui de Lucia qui m'ont dit où te trouver. Cette salle est incroyable ! Vous avez des armes ici, comme dans les films ? Dit-il, tout en laissant ses yeux vagabonder sur moi de temps en temps.

Je le regarde un instant avant d'éclater de rire à ce qu'il vient de dire.

Gabriel : Oui, on a des armes comme dans les films, mais elles ne sont pas ici. Elles sont dans l'autre pièce, la salle de tir.

Aaron : Oh ! Dinguerie !

Gabriel : Bon, tu me montres ce qu'il y a sur cette clé ou tu comptes continuer à me mater encore longtemps ? Désolé, mais je ne suis pas de ce bord-là, dis-je en riant.

Aaron rougit avant de répondre.

Aaron : Oui, viens !

Il s'assoit par terre, et je fais de même. Il allume son ordinateur, insère la clé USB et ouvre un fichier. Des centaines de photos de Lucia et moi, des localisations, des vidéos de nous, ainsi que de vieilles photos de nos parents apparaissent à l'écran.

Gabriel : C'est quoi ce bordel ?!

Aaron : Celui qui vous stalk fait ça depuis un bon moment...

Gabriel : Oui, mais ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi cet inconnu qui nous pourrit la vie veut cette foutue clé. Ça n'a aucun sens ! Bordel !

Nous examinons les fichiers un par un, jusqu'à ce qu'une photo attire mon attention. Elle date d'avant notre naissance. On y voit mon père à côté de celui de Lucia, enlaçant mon autre père, tandis qu'Antonio enlace sa femme. Juste à côté d'eux se tient un homme assez grand et costaud, avec des cheveux noirs, des yeux marron et des tatouages sur tout le corps. Son regard est fixé sur la mère de Lucia.

Aaron : Lucia ressemble beaucoup à sa mère, c'est perturbant... Et ce mec, tu le connais ?

Gabriel : Oui, elle lui ressemble beaucoup. Elle est magnifique... Non, je ne le connais pas. Il faut que je demande à nos parents.

Soudain, je reçois plusieurs messages et appels de Luna. En lisant ses messages, je me fige instantanément.

 
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J'espère que ce chapitre vous a plu à bientôt pour la suite ! 

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