Chapitre 2 : Et pourtant, je suis ici
Maman
Qu’est ce que la vie sans toi ?
Ton rire résonne seulement dans les étoiles
Ainsi les jours s'effacent en brisant ton éclat.
Il ne reste que l’écho de ton doux rire, fugace.
On dit que le temps efface la peine,
Mais il marque ton nom sur ma peau
De peur de l'oublier.
Je te cherche dans le vent qui passe,
Dans chaque ombre, chaque lumière
Mais tout n’est que silence,
Un vide immense, une poussière.
J’écris ton nom dans l’univers
Espérant qu’il traverse le temps
Et qu’il vive encore, infiniment.
Non c’est non
Des mains, ses mains.
Me hantant jour et nuit
Où dans la pénombre, obscure pensées m’accablent de ce douloureux souvenir
Chaque jour, j’essaie de me convaincre que
ce geste n’as jamais eu lieu
Mais cela ne fait qu’engendrer un mal être ne voulant jamais disparaître.
À peine je ferme les paupières,
Que je sens de nouveau ses mains sur mon corps
Je revis mille fois cette nuit-là.
De toutes les façon possibles, j’essayais de l’éloigner de moi
Mais c’est toujours trop tard.
J’ai constamment le sentiment d’être prisonnière de cette sombre soirée
Devenant mon plus grand calvaire.
Mais une lueur d’espoir vacille, fragile mais présente dans cette obscurité
Un jour, mes barrières céderont et ce sera lui le prisonnier de l’histoire
Anxiety
La gorge serrée, les larmes me viennent.
Tu es ici, constamment,
Cherchant le moindre tremblement.
Tu m’écrases, tu me brûles,
Et mon souffle devient minuscule.
Il ne suffit que d’un geste... peu commun.
Et cette anxiété me revient.
Elle s’accroche si fort à mes pensées
Me privant de toute clarté
Je voudrais fuir mais…
Même en criant à perdre haleine
Tu reste la, accroché à moi
Désormais tu fais partie de moi