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1. UNE NOUVELLE INATTENDUE

 Avril 2017 

Mardi 4 avril

Ma tête reposait dans mes mains alors que mes coudes s'enfonçaient dans le radiateur.

Cette simple sensation désagréable me permettait de ne pas penser au reste. Mon esprit demeurait concentré sur ce seul et unique élément.

Pourquoi restais-je dans cette position, me diriez-vous ?

Mais après tout, pourquoi pas ?

La douleur physique pouvait s'associer à la douleur psychique, parfois même, elle permettait de l'atténuer.

Elle diminuait presque la mienne, même si je ne pouvais pas réellement ressentir cette souffrance ou la toucher de mes mains. Le vide restait l'unique chose que je parvenais à définir. Le néant résidait dans mon esprit, dans mon corps. Voir même dans ma vie.

Dramatisais-je trop ?

À treize ans, je vous aurais répondu que oui, mais avec le recul nécessaire, je découvrais juste ce que signifiait la dépression.

J'allais avoir des marques. finis-je par penser, en relevant mes coudes des renfoncements du radiateur en dessous de ma fenêtre.

Mes coudes étaient rouges, ils devaient surement me faire mal et pourtant je ne ressentis aucune douleur. Cela devait être dû à mon état.

En relevant la tête, mes mains à présent à plat sur les barreaux du radiateur.

Mon regard se posa à travers la fenêtre, le ciel grisâtre apparaissait.

J'aimais cette couleur, elle paraissait terne et en même temps, elle apportait un semblant d'espoir qui disparaissait aussi vite qu'il arrivait.

Ce mauvais temps s'accompagnait de ce silence mortel dans lequel je m'étais habituée depuis plusieurs heures. Seules mes pensées parlaient, petit à petit mes lèvres se scellaient.

Bientôt, je ne m'exprimerai plus.

À quoi cela servirait de toute façon, dès que j'essayais, ne serait-ce que de prononcer un mot, on m'arrêtait instantanément en me couvrant de cette mélodie devenue assourdissante au fil des jours.

— Dépêche-toi, Rose, on va être en retard ! hurla ce que je pouvais deviner au timbre de voix, ma mère qui provenait sûrement de la cuisine.

Elle détestait être en retard. Une chose qu'elle a eue plaisir à me transmettre.

Traînant des pieds, je quittai cette fenêtre montrant ce paysage sans vie. Mon corps me paraissait un peu plus lourd à chaque pas que j'exécutai.

Le couloir face à moi me semblait d'une longitude sans égal, mes yeux cernés le regardaient sans vraiment l'observer.

Je me contentai de le traverser sous un nouveau rappel assourdissant pour mes oreilles de ma mère, me rappelant que l'heure de mon rendez-vous approchait à grands pas. Arrivée aux escaliers en bois de la maison, mon corps pesait encore trop lourd et chaque mouvement que je faisais pour descendre les marches me le confirmait.

La cuisine face à moi, je distinguai à peine ma mère finissant de préparer son sac à main. À nouveau, en traînant les pieds, la tête légèrement baissée, ma veste récupérée, sans un bruit, je sortis dehors sans accorder un regard à ma mère.

La voiture me fit face, sans grande envie, la poignée de la portière sous mes doigts, elle s'ouvrit avec le peu de force qui restait dans mon corps, je montai dedans et m'attachai.

La sécurité avant tout, apparemment.

Quelques minutes plus tard, le bruit du fauteuil s'affaissant me confirmait que ma mère venait de prendre place derrière le volant. La voiture tourna, prenant la direction du cabinet de mon docteur généraliste, un contrôle de routine m'y attendait.

Dans l'habitacle, malgré la musique qui s'infiltra, une ambiance lourde se ressentit et mon humeur massacrante n'arrangea rien, regardant droit devant moi, le visage fermé de toutes émotions.

— Ça va ma chérie ? me demanda-t-elle d'une voix douce avec l'objectif de commencer une discussion.

En général, ce genre d'initiative m'aurait mis de bonne humeur et j'aurais poursuivi avec joie la conversation. Ce n'était plus le cas, un simple « hum » passa la barrière de mes lèvres en guise de réponse, coupant toute autre communication. Le trajet se finassa dans un silence de mort.

Arrivée sur le parking, elle gara la voiture. L'air commençait presque à manquer dans l'habitacle. Malgré celui que je respirai en sortant dehors, je me sentais toujours autant oppressée. Le monde demeurait oppressant.

Je ne parlai pas le temps de rejoindre le petit cabinet, implanté sur le trottoir, face à une route passagère.

Je n'osais pas l'admettre, mais je souffrais de mon attitude vis-à-vis d'elle et même de mon comportement vis-à-vis de mon père. J'avais changé et ils le voyaient. Ils perdaient petit à petit leur fille, laissant l'envahir par les démons sans en avoir connaissance.

Nous franchîmes la porte d'entrée qui donnait directement sur la salle d'attente. Une pièce assez étroite, cela restait qu'un détail futile.

Toute pièce dans laquelle j'entrais me paraissait étroite au point de me sentir comprimée entre les murs.

Je ne pensais plus comme avant. Mon esprit ne coopérait plus depuis plusieurs mois, me privant de profiter de l'instant présent et d'apprécier la vie qui tournait autour de moi. Ma mère finissa par m'indiquer deux sièges côte à côte pour attendre notre tour. Sans un mot, je la suivis.

Aussitôt installée, elle sortit son téléphone. Le mien était rangé profondément dans ma poche de manteau, à quoi bon le sortir ? Il ne me serait d'aucune aide pour passer le temps, mes pensées prenaient déjà ce rôle.

La tête baissée, le regard sur mes mains posées à plat sur mes cuisses, je leur offris l'autorisation de me torturer.

Une âme sans vie, totalement spectatrice de l'écroulement de son monde. Voilà comment vous pouviez me définir.

Je rêvais à de nouvelles choses, mais surtout à du changement et vite.

Quelques minutes plus tard, une porte s'ouvrit, me coupant dans mes pensées. Sans relever la tête, je pus distinguer la voix cordiale d'une femme m'invitant à la rejoindre avec ces quelques mots :

— Mademoiselle Sorena c'est à vous.

Sa voix sonna douce dans mes oreilles, mon corps s'extirpa lourdement de la chaise accompagnée de ma mère et la suivit à travers les couloirs du cabinet. Je la considérais comme une femme plutôt élégante, abordant une très jolie chemise blanche rentrée dans un pantalon noir accompagné de baskets blanches. Ses cheveux bruns rassemblés en queue de cheval, laissant dépasser quelques mèches des deux côtés de son visage.

Nous entrâmes toutes les trois dans son bureau et nous installâmes.

— Que me vaut le plaisir de te rencontrer, jeune fille ? introduisa-t-elle en s'asseyant sur son siège. Elle poursuivit sa phrase, je suis le docteur Olma, c'est moi qui vais m'occuper de toi étant donné que ton docteur habituel n'est pas disponible aujourd'hui.

Ma mère prit aussitôt la parole.

— Nous sommes venues pour un contrôle de routine.

— Parfait et bien, c'est parti. lança-t-elle énergiquement, contrastant avec ma motivation. Elle se leva et s'adressa directement à moi. Rose, peux-tu te mettre en sous-vêtements, s'il te plaît, et t'allonger ici.

Je ne me préoccupai pas réellement de la manière dont elle connaissait mon prénom et suivi son regard, indiquant la table d'auscultation, protégée par un papier protecteur.

Un souffle passa mes lèvres. Le corps mou, toujours, je m'extirpai de la chaise et m'installai sur la table. Ma mère avait directement relevé cette attitude. Sentant son regard sur moi, je le croisai. Rempli de bienveillance et d'espoir à mon égard, je pouvais presque entendre dans ma tête ce qu'elle disait dans la sienne. « Tu peux avoir confiance, je suis là. »

J'essayai de me détendre le plus possible, un échec. Je n'avais plus confiance en personne et encore moins en quelqu'un que je venais de rencontrer il y a dix minutes.

Après une auscultation pas assez rapide à mon goût, je me rhabillai et nous commençâmes à parler. Exprimée d'une autre manière, je restai muette face à ses nombreuses questions à mon égard.

— À quel collège es-tu ?

Aucun son ne sortit de mes lèvres, elles étaient scellées depuis notre arrivée.

— Comment ça se passe l'école en ce moment ? Tout va bien ?

Cette fois-ci, elle avait prit le soin de s'adresser uniquement à moi. Ses yeux face aux miens, aucune réponse ne me vint, seulement l'imagination.

Mon corps se redresserait, sans gestes brusques, le tout dans un calme contrôlé, je sortirai de la salle et même du cabinet et j'irai marcher. Marcher où ? Je ne sais pas, mais je marcherai jusqu'à ne plus me souvenir de qui je suis.

Seulement, tout cela provenait de mon imagination et y resterait. Je me contentai à la place de prendre sur moi comme toujours et de lui répondre.

— Oui, ça va. formulai-je d'une voix glaçante, beaucoup plus froide que je ne l'aurais envisagé.

— Peut-être que tu pourrais développer. Me sourit-elle, cherchant la question qui me ferait un déclic. Par exemple, les amitiés, comment ça va avec tes amis ?

Mon sang se glaça, suivi par mon corps se crispant avant que ma respiration ne se joigne à eux en silence.

Tout, mais pas ça.

Pourquoi fallait-il qu'elle évoque cela, qu'elle les évoque, eux.

Mes yeux trouvèrent le bord du bureau intéressant, la tête légèrement baissée en sentant la froideur d'une larme se former dans le coin de mon œil.

Il ne fallait pas pleurer, non, Rose, tu n'avais pas le droit. Tu allais leur donner raison, après tout, ils avaient tous raison.

— Ou, alors peut-être pourrais-tu développer, je ne sais pas moi, tes cours par exemple, tu t'en sors ?

Je ravalai difficilement et discrètement ma salive. Pourquoi elle me parlait des cours maintenant. Qu'est-ce qu'elle voulait ? Elle aussi, elle ne m'aimait pas. Hein, elle me voulait du mal ?

— Tout va bien, finassai-je par répondre dans un dernier effort pour couper toutes autres questions.

Mensonge.

16h12 – cabinet médical

Après avoir tant bien que mal essayé de me faire parler, elle abandonna. Sans pour autant lâcher ses yeux de ma personne. Cela devait faire environ cinq bonnes minutes que son regard me sondait. Cette situation n'arrangeait pas mon état actuel. La larme qui avait voulu s'échapper était en train de se multiplier.

Ma respiration continua à s'accélérer, mon cœur s'affola.

Pourquoi me regardait-elle de cette manière, qu'avais-je fait de mal ?

J'aurais voulu lui demander, seulement, je m'étais tue.

Les mots ne seraient de toute façon nullement sortis de ma bouche.

En me risquant à suivre ses yeux, ces derniers observèrent mon épaule. Elle y jeta des coups d'oeil alternants entre ma mère avec qui elle conversait et cette épaule. Avais-je des marques ?

C'est impossible, les derniers bleus dataient d'il y a assez longtemps et surtout pas au bras. Paniquée, je tournai ma tête vers la principale concernée, constatant avec soulagement que je portais un pull.

— Peux-tu te lever et faire le dos rond s'il te plaît, j'aimerais vérifier ta colonne vertébrale. Me demanda-t-elle, me coupant dans mes pensées sans détacher son regard de mon épaule droite.

Si j'avais su que cette phrase bousculerait ma vie.

J'exécutai sans grande envie sa requête. Ma silhouette placée derrière les chaises, le bureau demeurait étroit. Mes bras ballants dans le vide, mon dos positionné selon sa demande, j'attendai. Ses pieds, à côté de mon corps, elle se positionna juste à côté de moi, la vue sur mon dos courbé. Sa main se déposa sur mon pull. De son doigt, elle traça la ligne de ma colonne vertébrale. Plusieurs fois, je sentis son contact me provoquer de désagréables frissons.

Avant que mon corps ne prenne la fausse habitude de son mouvement, sa main disparut et son invitation à reprendre ma position d'origine me parvint.

— Bon, je vais te prescrire une radio, je pense que tu as une petite scoliose, annonça-t-elle de manière apaisée.

On semblait comprendre que son affirmation restait innocente. D'un ton calme, comme si ça l'était sûrement pour elle. Ce n'était pas mon cas.

— Ton épaule droite est légèrement plus haute que celle de gauche et quand je trace ta colonne, je sens une légère déviation, donc tu vas faire une radio pour vérifier si s'en est une ou non.

Ma mère acquiesça. Je les regardai toutes deux sans comprendre ce qu'il se passait, j'écoutai.

Une scoliose.

Je n'avais retenu que ces deux mots, que je me répétai en boucle dans mon esprit.

De ma petite expérience de vie, ce mot m'était encore inconnu.

En sortant du rendez-vous, mon état intérieur avait empiré. Je n'arrêtai pas de me remémorer cette hypothèse « tu as sûrement une petite scoliose ».

Il ne manquait plus que ça, comme si j'avais besoin de ça dans ma vie. J'avais demandé du changement, mais je ne pensais pas à celui-là.

« — C'est n'importe quoi !

NDA :

Doctorina une jeune diplômée de son doctorat, très fière pensant connaître tout ce que je ne peux pas connaître. Elle interviendra de nombreuses fois pour éclaircir les points médicaux de cette histoire.

— Doctorina, ça faisait longtemps que tu nous avais pas étaler ton savoir, je t'en pris le clavier est tout à toi.

— Avec joie, « La scoliose est une déviation sinueuse de la colonne vertébrale dans les trois plans de l'espace : inclinaison dans le plan frontal, rotation des vertèbres dans le plan horizontal et inversion des courbures dans le plan sagittal. Il s'agit d'une déformation non réductible, contrairement à l'attitude scoliotique. »

— Euh oui.... peut-être pourrais-tu faire plus simple.

— Ce n'est pas si compliqué à comprendre. Après tout, nous n'avons pas tous le même savoir. La scoliose se forme quand la colonne vertébrale grandit plus vite que le corps. On peut alors assister à une déviation de celle-ci en haut et/ou en bas. C'est pour cela que l'on détecte en général une scoliose vers l'adolescence et pendant la croissance.

— J'imagine que je dois vous remercier.

— Ce ne serait que le minimum, oui."

« Une petite scoliose » « Surement une petite scoliose ».

Il fallait que je me renseigne, je ne savais pas ce que c'était, peut-être que cela ne serait pas aussi grave. Une scoliose, ça rimait bien.

18h16

Assise sur mon lit, les feuilles éparpillées de mon prochain contrôle que j'allais rater à coup sûr, mon portable dans mes mains, j'empruntai le chemin vers mes recherches.

« Définition : La scoliose est une déviation anormale de la colonne vertébrale. Elle forme une courbe sur l'un des côtés du dos. Pour déterminer l'amplitude de la déformation de la colonne vertébrale, les médecins calculent l'angle de Cobb. Il se mesure sur une radiographie du rachis, de face.

Anormal, voilà le mot qui se joua dans mon esprit avant de fermer mon application. Aucunement l'envie d'en savoir plus. Je savais que je n'étais pas normale ou que mon corps ne l'était pas, ils me l'avaient reproché tous les jours depuis plusieurs mois.

On me le confirmait juste, à nouveau.

Mercredi 5 avril

Cette annonce de cette possible scoliose m'empêcha de dormir. Enfin, elle fut une raison supplémentaire pour ne pas me réveiller.

À quoi cela servait que je me lève de mon lit ?

Que je m'habille, mange, me lave ?

À quoi cela me servait de vivre ?

— Rose Sorena, encore dans la lune !

Des rires éclatèrent un peu partout dans le gymnase. J'imaginai très bien les yeux moqueurs de mes camarades sur moi après la remarque de notre professeur de sport.

Je détestais cette matière « EPS », pas que je n'étais pas une sportive, simplement pour l'atmosphère qui s'en dégageait.

— Bon, vu que tu as l'air de connaître les consignes que je viens à l'instant de donner, tu vas commencer le premier combat.

Mon visage se décomposa, mes yeux ne voulant pas affronter la réalité, préférèrent regarder le sol et mes chaussettes blanches. Des frissons parcoururent mon échine à l'entente du prénom de la personne que j'allais devoir affronter pendant ce tournoi de lutte, un des sports du programme de l'année.

10h21 – gymnase

Plusieurs tapis étaient disposés au sol, permettant à plusieurs duos de s'affronter en même temps. Ma camarade face à moi, ses amies contre le mur, ne voulant rater aucune miette du spectacle en attendant que le professeur les appelle.

De son regard perçant, elle me communiqua toute la haine qu'elle éprouvait envers ma personne.

Ce fut impressionnant de constater la dégradation de notre amitié, provoquée par l'influence des autres. Nous avions été amies, ensuite je n'avais été plus qu'un objectif à abattre pour elle.

Le coup de sifflet retentit dans nos oreilles, coupant mes pensées, le combat venait d'être lancé.

Elle commença fort en se jetant presque sur moi. Sa prise sur mon corps, en particulier mes bras et mes jambes, furent violentes. Elle y mit toute sa rancœur et sa colère jusqu'à m'en faire physiquement mal. J'essayai tant bien que mal de reprendre le dessus, mes mains agrippant plus fort ses bras en faisant attention à ne pas lui faire mal. Si, jamais, elle ressentait ne serait-ce qu'une moindre douleur, la situation empirerait.

Oui, je peux l'affirmer, j'avais peur de mon ancienne amie.

En fait, cette frayeur s'étendait sur la plupart de mes camarades de classe. Je ne savais jamais ce que serait la prochaine étape, la prochaine décision, alors je vivais toujours dans l'appréhension.

Encore dans mes pensées, je ne me reconnectai à la réalité que lorsque je sentis mon corps tomber dans un fracas. Les moqueries et des encouragements pour continuer à me blesser, s'en suivirent. Pourtant, les règles du combat énonçaient qu'une fois qu'un des sportifs se trouvait à terre, leur combat prenait fin. En me relevant avec difficulté au vu de l'impact, mes jambes tremblèrent, sentant déjà la prochaine chute arriver. Et celle-ci ne manqua pas puisque d'un coup de balayette, je m'écrasai sur le tapis. Ma tête me sonna légèrement, ne me permettant pas d'entendre correctement les mots de mon ancienne amie, enfonçant ses doigts dans mon vêtement. En même temps qu'elle le fit, je distinguai difficilement des brides d'injures habituelles qu'elle et son groupe me lancèrent.

Je savais que personne n'interviendrait.

Notre professeur devait être avec un autre duo et ses complices la prévenaient quand ce dernier se rapprochait pour n'évoquer aucun soupçon.

Tant pis.

Ce soir, en rentrant, j'aurais de nouvelles couleurs sur la peau.

Après tout, le bleu, c'est joli.

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