Je suis au bord de l’étang avec Zack, chacun lit un livre de son côté. Je remarque, qu’il me zieute entre deux lignes de son bouquin. Il relève la tête, me souris et se lève. Il me tend la main pour m’aider à me relever. Je me retrouve dans ses bras et je sens son cœur battre aussi fort que le miens. Il se recule, son index sous mon menton pour me relever la tête. Il est si proche, trop même. Et d’un coup ses lèvres son sur les miennes. Je ferme les yeux et apprécie encore plus le baiser, ça langue viens titiller et ouvrir mes lèvres pour avoir l’accès à ma langue. Quand je rouvre les yeux, le rêve c’est évaporé. Je m’assois sur le lit, les joues rouge écarlate et le souffle court. Je regarde près de moi, il est là et me sourit.
- Qu’est-ce que tu fou là ? Sors de ma chambre, avant que je t’y sorte à coup de pied aux fesses.
- Bonjour à toi aussi belle aux bois dormants ! On doit parler, par rapport à ce que qu’il c’est passer hier.
J’hoche la tête. Effectivement je me pose des questions. Surtout une en particulier ; qu’est-ce qu’il a voulu dire quand il a dit : tu ne seras jamais mon … Et mon quoi d’ailleurs.
- Je t’écoute Zack. Mais si ton explication ne me plait pas je te vire de ma chambre à coup de pied au cul !
- Ok j’ai compris. Rigole-t-il en levant les mains et reprend son sérieux. Pour commencer je suis désolé.
- Tu t’excuses beaucoup en ce moment ! Mais j’aimerai savoir pour…
- Laisse-moi terminé s’il te plait. Me coupe-t-il en posant son index sur ma bouche. Je répondrai à tes questions après. Je sais que tu ne connais rien de notre histoire mise à part ce que l’on ta raconter. Je suis la aujourd’hui pour t’expliquer. Je vais essayer d’être direct !
Il me sourit, prend ma main dans la sienne et ce mets à caresser le haut de ma main avec son pouce tout en faisant des cercles tant dis que son majeur et son index son sur mon poigné. Je suis sûr qu’il fait cela pour vérifier mon pou qui bat déjà à vive allure. Nous sommes assis l’un à côté de l’autre le dos contre la tête de lit.
- Quand les couples ce forme sur cette île, c’est pour l’éternité. On les appelle des âmes sœur. Les couples se forme le jour de l’éveil. Plusieurs signe avant ça peuvent nous mettre la puce à l’oreille. L’homme sera protecteur envers sa future compagne, alors qu’elle fera tout ou presque pour l’éviter. Dans de rare cas les âmes sœur peuvent rêver l’un de l’autre. Après l’éveil quand leur regard se croise, chacun verra la vie de l’autre et connaitra toutes ses émotions ou qu’il soit. Nelly est persuadée que nous sommes des âmes sœur. Il m’arrive de vouloir la défendre contre tous ceux qui lui veulent du mal… Et du coup elle est persuadée que nous finirons ensemble. Il est vrai qu’on a eu une liaison par le passé mais ça n’a pas fonctionné. J’ai essayé de lui faire comprendre mais elle ne veut rien savoir. J’espère juste que dans 9 jours à l’éveil elle trouvera son âmes sœur et me foutra enfin la paix.
Ma main toujours dans la, sienne, mon pou se met à accélérer quand je repense à ce qu’il m’a dit sur les rêves. Je venais clairement de rêver de lui. Il arrête les caresses tandis que ses doigts vérifient toujours mon pou, qui se déchaine. Dans quelques jours sera le jour de l’éveil et rien que d’y penser je panique, ma respiration se fait courte, mon cœur bat de plus en plus vite et je me mets à hyperventilé. Zack, face à moi prend mon visage en coupe et plonge ses yeux gris dans les miens. Ça respiration est calme, instinctivement je l’imite pour arriver à me calmer.
- Et si dans 9 jours… Arf… imagine je suis dépourvu de pouvoir alors les clans ne se feront pas la guerre et tous rentrera dans l’ordre. Mais si je suis ce que tout le monde veut de moi alors… Puis qui voudrait de l’enfant dont les parents ont déshonoré leur clan ? Qui voudrait de la pestiférer de service, de l’hybride ?
- Je t’interdis de pensée cela, tu n’es pas une pestiférer ! tu es toi Lya Bauwaule, la petite Rebelle qui me remet en place quand je dépasse un peu les bornes. Il me sourit.
Ses mains toujours posées sur mon visage pour me forcer à le regarder dans les yeux. Mon souffle s’accélère encore, dans l’attente de quelque chose qui ne vient pas. Alors pour détendre l’atmosphère je me recule pour mettre un peu de distance entre nous.
- Eh, je ne suis pas petite d’abord. Dis-je en lui tapant le bras et le repoussant.
- Aiiieeee !!! Bon d’accord tu n’es pas petite mais tu es quand même une Rebelle.
- Menteur ! je ne t’ai pas fait mal. Comment ça Rebelle ?
- Oui tu es Rebelle, puisque tu m’as mis au tapis hier ! J’ai le droit de te surnommer comme je le souhaite !
- Ah bon et qui ta donner ce droit ?
- Moi-même. Au faite Juliette m’a dit de te donner ça ! C’est la tenue officielle de l’éveil. Je me suis permis de la posé sur la commode. Virage à 360° dérapage contrôler, changement de sujet check.
- Oh merci. J’avais oublié qu’il fallait une tenue spécifique.
Je jette un œil à la tenue, une sorte de longue tunique blanche en lin, avec des sous-vêtements blancs.
- Ce n’est pas dans une tenue pareille que je risque d’être à mon avantage. Pouffai-je.
- Je suis sûr que n’importe quel tenu t’irai comme un gant.
- Arrête de faire ton charmeur, je préfère quand tu fais ton Bad boy. Ris je.
Nous passons, l’après-midi à discuter et à rigoler. C’est comme ça que j’apprends que Zack a grandi ici avec Juliette qu’il considère comme ça grand-mère. Ses parents sont morts dans un accident en forêt, il pleuvait la foudre et tomber sur un arbre qui c’est écrouler sur leur voiture quand il était bébé. Il était le seul survivant et a était retrouvé après que la tempête avait été passée c’est-à-dire 5 heures plus tard. Mon cœur se sers au souvenir de mes parents morts aussi dans un accident. Nous descendons à l’heure du repas. Juliette a préparé des côtes de porc à la bière avec des frites maison ainsi qu’une salade verte et comme toujours c’est délicieux.
Après le repas, nous nous rendons à la cabane. Ils sont déjà tous là. Je m’assoie sur le canapé entre les jumeaux. Les regardes tour à tour et leur demande ;
- Heureusement que vous avez la couleur des yeux différente car sinon je me demande comment feraient vos parents pour vous différencier. On dirait le reflet d’un miroir de vous-même. C’est perturbant vous savez.
Ils me regardent tous les deux et se mettent à rire, un rire communicatif car je me mets à rire avec eux.
- Pas trop stresser pour l’éveil dans 9 jours ? Me demande Enzo. Après s’être calmer.
- Un peu quand même, après tous je serai peut-être une pestiféré ou sans pouvoirs. Je pourrai peut-être retourner sur le continent qui sait.
Mathis me dit
- Nan on te manquerai trop si tu retournes sur le continent ! Tu sais je ne veux pas te démoraliser ou autre mais il est quasiment sûr que tu auras des pouvoirs. Tu as plus de chance d’avoir qu’un seul pouvoir sur les deux que d’être une dépourvu.
- Merci les gars ! Même si j’ai encore du mal à m’habituer à être ici. Je vous apprécie, vous êtes sympas.
Et paf il se mettent à rire. Leur hilarité contagieuse, nous rions tous les trois. Cela fait du bien de pouvoir relâché la pression et avec eux c’est facile, toujours le sourire.
- Pourquoi riez-vous tous les trois ? Nous questionnes Olivia.
- On relâche la pression. Dis-je en riant.
Toute la soirée se déroule comme ça. Nous discutons et rigolons beaucoup. Puis l’heure de rentré arrive. Le lendemain, je me prépare pour aller courir. Juliette ma montré un sentier qui longe la forêt et fait le tour de la propriété. Je sors sur le perron devant la maison et descend les quelques marches. Le soleil est haut dans le ciel. Il y a cent mètre à faire pour arriver sur la route, dix mètres avant celle-ci il y a un petit chemin balisé sur la gauche. Il existe trois parcours différents, un de cinq kilomètres, un de dix et un de vingt. Juliette ma expliqué qu’il y a des balises à suivre bleu pour le cinq, jeune le dix et rouge le vingt. Ils démarrent tous pareil mais finissent différemment. Je commence par quelques étirements avant mon départ. Je sors mes écouteurs que je branche et lance ma musique spéciale course. Et pour cela rien de tel que du Reimmstein. Je me lance dans mon footing, tranquille et détendu ça me fait du bien de courir. Je lâche prise. Le coin est super, des chênes et des frênes me cache du soleil et me protège de la chaleur de l’été. Quelques rayons jaune percent à travers les feuilles. Je respire l’odeur de terre, de feuille et de mousse sur mon chemin cela me fais du bien et me change de la pollution. J’ai même droit à des petits dénivelé. Après avoir dépassé le cinq et le dix kilomètre, je tente le vingt. Avec beaucoup plus de monté et descente. Sur le chemin je croise des lapins qui s’enfuit quand ils me voient arrivé, il y a même des chèvres des montagnes en train de manger. J’arrive à mon objectif des vingt kilomètres. Je marche tous en soufflant, sort ma bouteille d’eau de mon sac de rando et bois un peu et fais quelques étirements. D’après le panneau d’affichage face à moi, je suis à 500 mètres de la rivière en prenant à gauche. En tendent l’oreille, j’entends au loin le bruit d’une cascade. Allons-y ! Une fois arrivée, je suis ébahi par l’endroit. Une magnifique cascade, une petite plage et tout autour des arbres de toutes sortent. Je décide de m’installer en contre bas sur la petite plage, ou quelques rayons de soleil se frayent un chemin. Je retire mon sac à dos, sors mon livre que j’embarque partout tant que je ne l’ai pas fini. Je m’assois dos contre le rocher tout près de l’eau et me plonge dans la lecture. L’endroit et calme que je ne vois pas le temps passé et je m’assoupi. Je suis réveillée par une branche qui craque. J’entends des pas qui se rapproche mais je fais style de rien et garde les yeux fermés. C’est risqué mais je me concentre sur mes autres sens comme j’ai appris avec maitre Yu quand j’avais 16 ans. Ils sont trois en approche, avec le bruit qu’ils font je sais qu’il y en a un face à moi, un à gauche et l’autre à droite. S’ils essayent d’être discret c’est loupé. Celui de face croit vraiment que je dors encore, il n’est pas sur ses gardes et beaucoup trop confiant. Il est proche de mon visage, je le sens à son souffle. J’ouvre brusquement les yeux Boo ! et le prend pas surprise en l’attrapant par la nuque à deux mains, me soulève en une traction. Et lui balance mon genou dans le ventre ainsi qu’un uppercut lui pétant le nez au passage. Il recule ses mains sur le visage et grognant ;
- Salope tu m’a pété le nez !
- Je n’aime pas être renifler de la sorte, connard ! Qu’est-ce que vous me voulez ? Car ne me dites pas que vous venez à trois juste pour me renifler.
- Tu vas nous suivre sans faire d’histoire.
- Et pourquoi devrai-je vous suivre ?
- Parce qu’on te le demande gentiment ! C’est soit ça, soit on utilise la force. Et laisse-moi te dire que à trois contre un ton choix et vite fait.
J’éclate de rire, je ris tellement que j’en ai les larmes aux yeux. Les trois connards me regardent hébétés.
- Ouh la la, j’ai peur ! Non parce que vous croyez vraiment qu’à vous trois vous me faites peur ? Toi la… dis-je en le désignant. Je viens de te péter le nez et tu en redemande encore ? Vous pensez vraiment que puisque je suis seule je suis une demoiselle en détresse incapable de se défendre ? Alors je ne suis pas désolé de vous dire que c’est mal me connaitre.
Je reste sur mes gardes. Les bras parallèle à mes hanches, les genoux légèrement pliés et le rocher dans mon dos.
Celui qui a le nez pété ce met à rire.
- Tu crois que l’on viendrait sans renfort ? Tu crois vraiment que nous sommes seulement trois ?
Il porte ses doigts à sa bouche et siffle. Et là, quatre hommes sortent des bois. D’accord là ça se corse un peu. Ils sont sept contre moi. Je réfléchis, comment vais-je me sortir de là ? Sois je bouscule les trois hommes devant moi et court dans la forêt en espérant les semés. Sois je les affronte tous en même temps. Concentre toi Lya. Soudain, le gars au nez casser se jette sur moi, mais je l’esquive et il finit sa courses la tête dans le rocher. Un de moins ! Le second gars, lance un coup de poing dans ma direction, je le bloque. Attrape son poigné que je tords et lui donne un coup de coude dans la tempe. Il tombe KO. Deux de moins ! Le troisième pense qui va m’avoir avec un coup de pied retourné que je bloque et balance mon genou dans ses roubignoles. Il s’effondre au sol les mains plaquer sur ses partis en gémissant comme une merde. Du coin de l’œil, je vois les quatre hommes se rapproché. Celui de droite ouvre sa veste, glisse sa main à l’intérieur et sort un pistoler. C’est pas fairplay ça !
- Merde…
Je laisse échapper ce mot et BAM ! Une détonation. Je baisse les yeux m’attendant à voir une tache rouge sur ma brassière de sport à la place il y a une fléchette. Je la retire, fait quelques pas, avant de sentir que ma tête tourne. Puis c’est le trou noir, je tombe.