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cortezmbrian
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Chapitre 3

L’écho d’une première fois…

Mardi 14 Janvier — Dix neuf heure, Paris

Le trajets jusqu’à chez moi fut simple mais rapide. 

Freya toujours entrain d’attendre mon Aston Martin, La DB11. Mon autre armure : longue, basse et tendue tel un guépard. 

L’intérieur est en cuir brun foncé cousu à la main avec une odeur légère de vétiver. 

J’y entre comme on enfile une veste — une de celles que je déteste, taillées sur mesure.

Tout ce fait dans un profond silence…

Le moteur parle pour moi, avec cette voix grave, suave et presque respectueuse. Mais il suffirait que je presse un peu plus fort pour qu’elle rugissent.

Ce soir-là mon envie de silence était telle que le trajet se fit sans vitesse.

Je n’avais pas besoin de fuir.

J’avais juste besoin de rentrer.


Je me trouve sur le perron de l’endroit que je peux appeler ma safe place.

A peine la clé insérée dans la porte, j’entends Freya. 

Toujours ce petit gémissement grave, ce son qu’elle faire pour dire. 

Tu as pris ton temps…

Et quand je franchis enfin la porte, je souris… C’est peut-être l’une des seules choses qui me le permet encore de le faire sincèrement.

Freya, c’est pas un chien.

C’est une forteresse pleine de douceur. Son regard est inquiet, comme toujours ces derniers temps… 

Comme si elle le sentait.

Freya sent toujours…

Je passe ma main sur sa tête. Elle ferme les yeux… 

Je m’accroupis, front contre front. 

Tu sais que j’essaye de l’oublier.

Elle me lèche le nez.

J’enlève ma veste et la balance sur le canapé. Elle me suit à la trace et dans ce silence… 

Je réalise que l’amour humain n’égale pas celui d’un animal.

L’appartement est baigné d’une lumière tamisée par les larges baies vitrées donnant sur la Dame de Fer. Il fait encore jours, mais l’air est déjà chargé de cette mélancolie parisiennes. 

Je pose ma montre et allume la platine vinyle. Un morceau de jazz résonne… trop calme.

Je sais qu’elle sera là.

Elle est du genre à apparaître dans les lieux où elle ne semble jamais vouloir être… Et pourtant elle y brille de cette lumière naturelle.

Elle n’est pas comme les autres. Et ça, je l’ai compris. 

Pas de regard pleins d’hypocrisie.

Pas de sourires intéressés dans le but d’obtenir mes faveurs.

C’est même l’inverse.

Elle me parle à peine. 

Et pourtant…. c’est justement ça qui m’intrigue. 

Elle ne voit que l’homme.

Pas le nom. Pas la richesse. MA richesse. 

Elle représente tout ce qu’Isabella n’à jamais été.

Pas de sacrifice hypocrite, juste de la sincérité.

 

Et c’est pour ça que je suis piégé. 

Entre l’envie être vu tel que je suis… 

Et la peur d’être réduit à la façade qu’Isabella et mes parents ont façonnés.


Mardi — Dix-neuf heure quart.

Le crayon glisse entre mes doigts. 

Je recommence mon croquis. 

Trop fade… Trop scolaire. 

Et Max va arriver d’une minute à l’autre. Il m’à proposé de l’accompagner à un gala… et bien sûr, il ne m’a pas laissé le choix.

Monsieur le fils a papa sera là, je le sais. Ce genre de mec qui n’à jamais rien bâti, qui a juste hérité et dont tout le monde cherche les faveurs.

Pourtant, en l’observant, je remarque une chose : il ne vient jamais accompagné.

Il est seul. 

Trop seul.

Aude rentre dans ma chambre sans frapper. Un jour, je vais vraiment mettre un panneau : Frapper avant d’entrer.

— Tu fais quoi là ? T’as vu l’heure ? Dit-elle, l’air pressée.

— J’étais en train de sauver l’un de mes croquis, mais vazy fait comme chez toi… 

Ah non, c’est vrai tu es dans MA chambre.

— C’est bon, t’as fini ? Max est dans le salon au fait…. m’annonce-t-elle, tranquille.

— Max… Il t’a dis quoi ? rétorqué-je en sursautant légèrement.

— Il m’a riend dit… réponds elle en haussant les épaules.

— Super, il va encore m’emmener à ses soirées de riches où tout le monde est obligé de faire les lèches cul.

— Ou Max va t’avouer qu’il t’aime, et comme t’es toujours de mauvaise humeur, tu vas encore rater la moitié de ta vie. Après, c’est une hypothèse.

— Si c’est un plan pour parler à Julian. Tu seras témoin d’un meurtre. 

— Tant que tu le fais avec style, je t’aide à planquer le corps.

Elle sort sur ces mots. 

Je prend ma robe. 

Celle qui pourrait faire flâncher tout vos mecs. 

Pour une fois, je dois me lâcher. 

Pas pour lui, évidemment.

Juste pour moi 

Parce que je le mérite. 

Enfin…

 Je crois.


21h — Huitième arrondissements de Paris — Le Petit Palais

Je ne serais jamais à ma place ici

Cette pensée… elle me colle à la peau.

Chaque fois que ce genre de soirée acceptera ma présence, je me sens comme une erreur dans le décor.

On entre dans le musée, le bras de Max accroché au mien. Les regards ne se gêne pas. On me scrute comme si j’étais une intruse. 

Et pourtant, je résiste. Ma robe colle parfaitement à l’ambiance de la soirée.

Mais il ne faut pas oublier… Je suis la pour moi.

Max me parle, mais je n’entend rien. Je hoche simplement la tête.

Il est là… Julian. 

Je l’aperçois à travers les vitres, sur ce balcon. Isolé. Comme toujours. 

Tout ce que je croyais savoir de lui…. Et si c’était faux ?

Il me trouble.

Alors j’avance. Je sais que je ne devrais pas mais mon corps à décidé autrement.

Je monte ces marches. Et à travers la vite… juste une souvenir me frappe

LE souvenir.

Je ne voulais pas venir… 

Tout ces gens prétentieux, hypocrites et qui s’intéresse à vous uniquement par intérêt. 

Et puis il y a Max… ce garçon léger m’a traitée comme une amie dès le premier jour.

Il avait insisté pour que je vienne et Julian devait être là. 

La première fois que je l’ai vu, c’était quand Max m’a aidée à emménager.

Julian Steinberg, 

Un nom que je connais bien. Un nom qui rime avec tout ce que je déteste. 

Mais son apparence… 

Sa solitude… Il m’a interpellée.

— Tu devrais peut-être sourire un peu.

— Et toi, tu devrais peut-être t’occuper de ta coupe plutôt que de mes exexpressions. Dit-il sans vraiment me regarder.

— Charmant. Je vois que l’arrogance ne s’achète pas. Rétorquai-je froidement.

— Tu ne me connais pas.

— Je n’ai pas besoin de te connaître pour deviner ton genre. T’as tout eu sans jamais rien offrir. 

— Tu crois me lire comme un roman de poche, mais tu n’as même pas tourné la première page.

— Non, mais je vois bien la couverture : beau gosse, héritier, détaché émotionnel. C’est écrit en gros caractères.

— Tu viens d’écrire ton propre résumé en m’observant deux minutes. C’est pratique, les certitudes. Ça évite de découvrir qu’on s’est peut être trompée.

Et là, je l’ai vraiment regardé.

Son regard n’était pas froid. Il était… triste. Un peu blessé. Mais je n’ai pas flanché.

— Je préfère être prudente que naïve. Ce monde n’est pas fait pour les rêveuses. Surtout quand on n’a rien à vendre.

Je me suis retournée.
Je l’ai laissé là, avec son verre et ses secrets.

Mais dans ma poitrine, quelque chose avait changé. 


Je sais qu’elle m’observe de l’autre côté de la vitre. Maria. 

Et comme à chaque fois… Le monde s’éteint.

Il ne reste qu’elle. Et ce silence

Un silence qui, entre nous, n’à jamais été vide. Mais une tension.

Je tourne lentement la tête

Elle ouvre la porte-fenêtre.  Maria est encore plus belle que dans mes souvenirs. Moins farouche. Plus décidée. 

Elle fait un pas. Puis deux. 

Elle ne dit rien.

Et moi, je n’ose pas parler. 

Le passé nous entoure comme une brume.

Je sais qu’elle se souvient.

Je sais que moi, je n’ai jamais oublié.

Et là, dans le silence du balcon, Paris en fond… 

je fixe son regard. 

Celui qui m’à fait comprendre qu’elle était tout ce que je cherchais.

Elle était revenue 

Et si cette fois, je ne la laissais pas partir ?

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