|Le lendemain matin, la famille Enohps se prépare à partir pour le Chemin de Traverse.|
Armante, impatiente, de haute voix : Olyx, tu es prêt ?? On va partir ! (plus bas) Mais qu’est – ce qu’il fabrique là haut ? Edric, tu crois qu’il est encore sorti en douce ?
Edric : Le lendemain de son admission ? J’en doute clairement. Je vais voir ce qu’il se passe. Ça se peut, il dort sûrement encore.
|Du côté d’Olyxander, dans sa chambre.|
Sérieux, ça fait 30 minutes que je galère à savoir quoi me mettre ! Je dois vraiment faire une bonne impression pour rencontrer des gens. Papa a rencontré ses premiers amis au Chemin de Traverse, je dois pas gâcher cette journée… Je pourrais mettre mon écharpe jaune ? Hm… Et si… Non, je vais pas mettre mon pull rouge en plein été. Oh ! Je peux mettre ma chemise bleue et ma cravate verte !! …Qu’est – ce que je raconte, c’est stupide. Je vais juste mettre une chemise blanche et c’est tout… Pendant que je m’habille, papa entre dans ma chambre, remarquant tous les habits au sol, comme si une tornade était passée à l’intérieur.
Edric : Olyx, est – ce que-- Mais qu’est – ce que c’est que tout ce bazar ?! …T’as de la chance qu’on doive partir. Je t’aurais fait tout ranger sur le champ, sinon.
Olyxander : Je pense être prêt… C’est stressant.
Edric : On est déjà allé plusieurs fois au Chemin de Traverse, y a pas de quoi stresser. En plus, la route va être longue.
Olyxander : On n’y va pas avec la Poudre de Cheminette ?
Edric : Comment te dire…… Pataflap s’est craché dans la cheminée la semaine dernière et l’a endommagée. Le Ministère a donc déconnecté notre maison du réseau de cheminettes pour éviter que des personnes ne se blessent en tentant d’entrer chez nous sur invitation. Ça prend du temps de la reconnecter et tu sais que le Ministère ne m’aime pas trop.
Olyxander : Donc… On y va en voiture ?
Edric, souriant : Exactement ! Ta mère va nous conduire. Elle nous attend. On en aura pour deux, peut – être trois heures de route.
Olyxander, soupirant : Je suis toujours malade en voiture et ça va être super long…
Edric : Allez, on t’attend en bas. Je t’achèterai une bièraubeurre en arrivant, d’accord ?
Olyxander, trainant du pied : D’accord…
|Deux heures et demi plus tard, la famille Enohps sort de la voiture et se retrouvent devant ce qui semblerait être une vieille auberge totalement délabrée aux yeux d’une personne lambda. Pour les sorciers, il en est tout autre chose.|
Armante, se couvrant le nez : Je n’arrive toujours pas à voir l’extérieur du Chaudron Baveur et l’odeur qui s’en dégage est… Aussi convaincante que son aspect. Edric, tu es sûr d’avoir fait la demande auprès du Ministère ?
Edric, soupirant : Tu sais que je ne suis pas tant respecté que ça. À tous les coups, ils ont fait exprès de perdre le formulaire. Le Ministère n’aime pas le dire mais beaucoup méprisent les Moldus… J’enclencherai une demande de priorisation pour toi et la cheminée après avoir acheté les fournitures d’Olyx.
Olyxander, entrant : Papa, je pourrais voir les nouvelles recommandations de Fleury et Bott ??
Edric, amenant sa femme à l’intérieur : Fiston… Neuf nouveaux livres sur l’apprentissage de la magie ne te suffisent pas… ? Je suis ravi que tu aies une soif de connaissances aussi grande que ta maman mais tu vas bientôt rentrer à l’école. Tu auras plein de choses à apprendre, là – bas.
|Armante prend quelques secondes pour s’habituer au changement. Généralement, des protections anti – moldus sont réalisées pour empêcher ceux – ci de pénétrer dans les espaces réservés aux sorciers. Il est donc normal que la mère Enohps se sente drôle au passage « forcé » dans le Monde Sorcier sans autorisation magique d’une personne importante du monde de la sorcellerie. À l’intérieur, Tom, le propriétaire du Chaudron Baveur, remarque Olyxander regarder vivement tout autour de lui, telle une pile électrique ; tout en soupirant.|
Olyxander, excité : Alors ?? Alors ?? On y va ??
Edric, portant difficilement son fils sur ses épaules : On va y aller, oui. Reste en place, s’il te plaît. Tu es petit mais tu pèses ton poids, par contre… !
|En effet, Olyxander était plutôt petit pour son âge. Ses cheveux et ses yeux noirs le rendaient très discret lorsqu’il ne s’affichait pas avec son attitude extravagante. Maintenant que son fils tenait en place sur ses épaules, Edric en profita pour demander à Tom trois bièreaubeurres qu’il paya 6 mornilles. En finissant leurs bièreaubeurres, chacun un léger sourire sur leur visage, la famille Enohps passa par la sortie arrière du Chaudron Baveur pour se retrouver devant un mur de briques de tout ce qu’il y a de plus normal. Enfin… C’est ce que les personnes penseraient si elles ne savaient pas ce qui s’y trouvait derrière.|
Edric, sortant sa baguette : Normalement… (tapote les briques de sa baguette) Trois vers le haut… Et deux… En travers. Ah !
|Soudain, le mur commença à trembler et les briques qui le composent se mirent à se retirer de leur emplacement initial et à pivoter de sorte à créer une ouverture menant à une immense rue commerçante, sous les yeux émerveillés d’Olyxander et Armante, Edric restant de marbre.|
Edric, soupirant : Allez, on reste ensemble et surtout, on ne se laisse pas tenter par des achats compulsifs. On est ici uniquement pour acheter tes affaires scolaires et c’est tout. Allons chez Gringotts.
|En avançant, Olyxander se sentit très grand sur les épaules de son père par rapport aux autres personnes qui avançaient sur le chemin de traverse. Beaucoup de jeunes sorciers s’amusent entre eux, sortirent de cafés en tout genre avec des pâtisseries et des bonbons en riant. D’autres font du lèche-vitrine devant les nouveaux balais. Il put même entendre un adolescent harceler ses parents pour lui acheter un curieux balai appelé « Nimbus 2000 ». Après quelques minutes de marche, les voilà arrivés à la banque de Gringotts. Une fois à l’intérieur, ils furent entourés de gobelins écrivant frénétiquement dans des carnets, à l’intérieur d’un long couloir ressemblant à une cour de justice.|
Olyxander, intrigué par l’intérieur de la banque, de vive voix : Où est – ce qu’on est, papa ?
Edric, de basse voix : Nous sommes à l’intérieur de la banque pour Sorciers Gringotts. Ils possèdent l’un des systèmes de protection les plus sophistiqués du Monde des Sorciers. Ne parle pas trop fort ici, s’il te plaît. Les gobelins ne sont pas très sociables et détestent être dérangés.
Olyxander, plus bas : Oh, d’accord… ! Et… Qu’est – ce qu’ils écrivent dans leurs livres ?
Edric : Ils font les comptes de toutes les propriétés de la banque. Il existe des centaines de milliers de chambres fortes en dessous de nous, très profondément dans la terre et leurs propriétaires peuvent y accéder quand ils le veulent pour y déposer ou retirer leurs biens et fortunes. Les gobelins autour de nous sont directement informés de chaque changement signalé par leurs pairs pour ensuite les renseigner dans leur historique.
Olyxander : Woah, ça a l’air très compliqué… !
Nous arrivons devant un immense bureau où se tient le monsieur de l’accueil de la banque ! Papa dit des choses assez étrange au gobelin qui lui demanda de lui montrer sa baguette pour prouver qu’il s’agisse bien de lui. Je ne savais pas que les baguettes magiques pouvaient prouver notre identité ! Maman a l’air assez mal à l’aise en voyant les gobelins autour de nous… On dirait qu’ils nous jugent en écoutant ce que papa dit au gobelin en face de nous, c’est stressant…
??? : Bien, vous pouvez entrer dans les profondeurs de la banque, Monsieur Enoppe !
Edric : À vrai dire, c’est Enohps. Le -hps se dit comme un ‘F’.
???, sérieux : S’il vous plaît, d’autres personnes sont derrière vous. Nous n’avons pas le temps pour vos corrections inutiles.
Edric, d’un rictus : D-D’accord.
???, pointant une direction : Le Réseau de tunnels se trouve par là. Vous y trouverez un de mes semblables. Allez, déguerpissez, maintenant.
Armante : B-Bonne journée, monsieur.
???, souriant : Bonne journée à vous aussi, Madame !
|La famille s’avance sur le chemin menant aux profondeurs avant de se retrouver devant un système de transport par wagons et un gobelin les attendant.|
Traclop, souriant : Bonjour, chère famille ! Je me nomme Traclop et je suis le guide et maître des clés d’aujourd’hui au sein du réseau de wagonnnnets de la banque !
Olyxander, descendant des épaules de son père : Bonjour ! De wagonnets ?
Traclop, excité : Eh oui !! Les wagonnnnets sont un moyen de transport utilisé pour accéder aux chambres fortes des sorciers ! C’est rapide, amusant et garantie une sécurité accrue au sein de la banque !
Armante, à voix basse : En voilà un fier de son travail. Il raconte tout ça avec tant de convictions… !
Traclop : Eh oui, chère Madame ! Ma vocation sont les wagonnnnets et j’adore les emprunter pour amener les sorciers à leur chambre ! (ouvre l’accès au wagonnet) Veuillez entrer, s’il vous plaît ! Le wagonnnnet vous attend !
|La famille entra dans le « wagonnnnet » et Traclop ferma l’accès aux profondeurs avant de s’installer à l’intérieur.|
Traclop, des étoiles dans les yeux : Aimez vous la vitesse ??
Armante : Pas vraiment… !
Edric : Ahem… Un enfant est à bord…
Olyxander : Ouais !!!
Traclop, enclenchant un levier jusqu’au bout : Alors accrochez – vous, c’est parti !!!!
|Le wagonnet parti à toute vitesse dans les profondeurs et Armante s’accrocha à Edric de toute sa force en criant tandis que celui – ci pris Olyxander dans ses bras, stressé, pendant que ce dernier, aussi enthousiaste que Traclop, cria à l’aventure en tentant d’observer les magnifiques chutes d’eau éclairées par les flammes magiques qui éclairent les profondeurs. Quelques secondes plus tard, le wagonnet s’arrêta brusquement, ce qui fit tomber au sol les parents du jeune sorcier.|
Olyxander, sautant de joie : C’était génial !! Encore !
Traclop : Je suis tellement heureux de voir quelqu’un partageant ma passion pour les wagonnnnets !! Nous voici arrivés à votre chambre, la 712 !
Edric, se relevant difficilement, exaspéré : Est – ce que l’on pourrait enfin accéder à notre chambre, s’il vous plaît… ?
Armante, confuse : J-Je crois que je vais vomir…
|Tout le monde sort du wagonnet et s’approchent d’une porte complètement faite d’engrenages en tout genre. Traclop fit tourner son trousseau de clés pour trouver la bonne correspondant à la chambre forte. Une fois trouvée, il l’enfonça à l’intérieur de la porte et en la tournant, fit bouger tous les engrenages un par un, avant que la porte ne s’ouvre très doucement, contrairement au bruit qu’elle provoqua qui lui, était très fort et fit mal aux oreilles d’Olyxander. L’intérieur de la chambre n’est pas rempli d’or, comme Olyxander le pensait mais est seulement résumé à quelques petites pièces au sol. Edric les compta toutes une par une pour vérifier qu’il prend bien le nombre exacte sans une de plus ce qui pris son fils d’une impatience mentalement mortelle.|
Olyxander : Et du coup… Ça fait longtemps que vous travaillez ici ?
Traclop : Cela fera soixante huit ans dans trois mois et deux semaines !
Olyxander, impressionné : Woah, vous n’avez pas du tout l’air d’être vieux !
Armante, fronçant les sourcils : Olyx, voyons ! Ne parle pas comme ça au monsieur !
Traclop, souriant : Oh, ce n’est rien ! J’ai 83 ans, si tu veux savoir, petit. Les gobelins peuvent vivre beaucoup plus longtemps que les sorciers et cela fait de nous de très bons gardiens de biens et de trésors ! Nous prenons notre travail très au sérieux même si nous aimerions récupérer ce qui nous est de droit, parfois.
Olyxander, incompréhensif : Comment ça ?
Edric : Nous pouvons sortir. J’ai récupéré tout ce dont nous avions besoin.
Traclop : Parfait ! Veuillez sortir de votre coffre pour que je puisse le refermer.
|Tout le monde sort du coffre et sans le voir, Olyx rentre dans ce qui semble être quelqu’un de très grand comparé à lui.|
??? : Tout va bien mon p’tit ?
Olyxander : O-Oh ! P-Pardon, monsieur !
Edric, souriant : Tiens donc, le Gardien des Clés de Poudlard ! Je ne pensais pas vous voir ici !
??? : Serait – il pas le jeune Edric ! Enfin, tu as beaucoup grandi depuis la dernière fois que l’on s’est vu. Je me rappelle des fois où tu prenais le thé avec moi pour échapper au concierge de Poudlard.
Edric, gêné : Il prenait plaisir à enchaîner les élèves pour les punir.
???, regardant Olyxander : V’là ton fils ? Il est tout p’tit !
Olyxander : Je suis grand dans la tête !
Armante : Tu nous présentes, chéri ?
Edric : O-Oh, bien sûr. Olyx, Armante, voilà Rubeus Hagrid, Gardien de Chasse et des Clés de Poudlard ! Nous prenions souvent le temps de discuter lorsque j’étais un élève de Poufsouffle. Nous allions acheter les fournitures scolaires pour la rentrée d’Olyx. C’est sa première année à Poudlard et il est excité comme une puce !
Hagrid : Eh bien enchanté, Olyx ! Et M’dame, vous avez un bon compagnon ! Même s’il aimait beaucoup manquer les cours, étant plus jeune. (regarde Edric) N’est – ce pas ?
Armante : Ah bon ?? On manquait les cours quand on était plus jeune, Edric ??
Edric, gêné et rougissant : O-On a tous été jeune dans notre vie !! (éclaircit sa voix) Je suis beaucoup plus sérieux aujourd’hui.
Hagrid : En tout cas, je te souhaite une excellente année, Olyx ! Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu pourras me retrouver dans ma cabane, dans le parc du château ! Tu verras, c’est un endroit magique ! Héhéhé !
??? : Monsieur, je n’ai pas toute la journée.
Hagrid : O-Oh, j’arrive ! Excusez – moi, Dumbledore m’a envoyé en mission pour récupérer quelque chose de très important ! C’est amusant de voir que votre chambre est juste à côté de celle où je dois aller ! On se verra à Poudlard, Olyx ! Bonne fin de vacances à vous, les Enohps !
Edric : O-Oui, de même… !
Olyxander : Bonne journée !
Traclop : Peut – on retourner à la surface ? Vous allez adorer le chemin du retour !
Olyxander : Oh ouais, trop bien !!!
Armante et Edric, dégoûtés : Sérieusement…
|Après une course extraordinaire jusqu’à l’entrée, le gobelin Traclop souhaita bonne journée à Olyxander et ses parents avant de les laisser reprendre leur route pour enfin commencer leur chasse aux fournitures scolaires !|