Aller à Gringotts était trop bien ! Les gobelins à l’intérieur avaient tous l’air un peu aigris comparé à Traploc… Je me demande pourquoi. Le Gardien des Clés a l’air très gentil ! Il était très grand, aussi… Il a dit qu’il était en mission pour récupérer quelque chose de très important pour le directeur ! Ça doit être génial de réaliser des missions comme ça.

Olyxander : Où on va, maintenant ?

Edric, encore un peu sonné : E-Euh… Ta baguette ! Voilà, ouais. Ta baguette. On va aller chez Ollivander.

Olyxander : Okay !

Armante, ravie : Quel joli prénom, « Ollivander » !

Edric, brusquement : « Edric » est un bon prénom, aussi !

Armante, riant : Ne t’en fais pas, je ne vais pas te quitter du jour au lendemain, mon amour !

Je suis content que mes parents s’entendent aussi bien ! Après quelques minutes, nous arrivons à l’intérieur de la boutique du fabricant de baguettes magiques mais personne ne semble être derrière le comptoir… Est – ce qu’ils sont fermés ?

??? : Une minute, je vous prie !

|Un vieil homme aux cheveux argentés, habillé de manière assez stylisé sort d’un tas de boîtes pour rejoindre rapidement la famille.|

Ollivander : Edric Enohps !

Olyxander, souriant :T’es vraiment connu, papa !

Edric : Ollivander a surtout l’une des meilleures mémoires de tout Londres.

Ollivander, satisfait : Je me souviens de chaque baguette que je vends, Monsieur Enohps. Bois de Frêne et Crin de Licorne, 24 centimètres 16, flexible.

Edric, sortant sa baguette, impressionné : C’est exact ! Cela fait des décennies que vous m’aviez vendu ma baguette ! Serait – il possible d’en vendre une à mon fils, s’il vous plaît ?

Ollivander, souriant : Bien sûr. Si cela ne vous dérange pas, votre fils devra être seul pour qu’une baguette puisse le choisir (d’un geste de la main) Si vous voulez bien me suivre, Jeune Enohps.

Je décide difficilement de suivre M. Ollivander dans une partie reculée de sa boutique où se trouve une autre personne qui a l’air d’avoir mon âge. J’imagine qu’elle doit aussi attendre de recevoir sa baguette ! J’espère qu’elle est tout aussi impatiente que moi !

???, agitant une baguette dans les airs, sans effet : Avez – vous trouvé  une baguette qui me correspondrait, M. Ollivander ?

Ollivander, une boîte à la main : Hum… Oui, cette baguette devrait vous convenir, M. Trépasquin ! Si cette baguette vous correspond, j’en serai ravi ! Il n’y a pas beaucoup de personnes pouvant manier cette baguette dans le monde et elle est assez spéciale ! (ouvre la boîte, souriant) Bois de Cornouiller, Ventricule de Dragon, 25 centimères 5. En espérant que vous ne cassiez pas celle - ci comme votre dernière…

|Le garçon prit une grande inspiration et, d’un grand sourire, remarqua que celle – ci produisit un bruit semblable à un chant de contentement et souleva le garçon de quelques centimètres avant de doucement le reposer, ses cheveux d’ambre éclatante soumis à une anti-gravité. Olyxander fut pris d’une grande surprise en voyant ce spectacle devant les yeux à l’instar d’Ollivander qui fut excité de trouver une personne d’une telle rareté !|

Ollivander, des étoiles dans les yeux : Franchement, bravo ! Alors ça, je n’en ai pas vu depuis un moment ! M. Trépasquin, vous semblez avoir une personnalité très impressionnante !

??? : Merci, M’sieur ! Haha ! Une baguette qui chante ! Je trouve ça drôle !

Olyxander, timidement : F-Félicitations ! J’ai beaucoup aimé les sifflements de ta nouvelle baguette !

Léandre, riant : Merci, et salut ! Je suis Léandre ! Et toi ?

Olyxander : O-Olyxander, mais tout le monde m’appelle Olyx ! E-Enfin, « tout le monde »… Mes parents, en tout cas !

Léandre, se dépêchant de partir : J’espère que tu trouveras une baguette à toi, Olyx ! Je dois rejoindre mes parents, maintenant. À la prochaine, j’espère !

Olyxander : M-Merci ! À la prochaine !

Ollivander, se remettant de ses émotions : À nous, M. Enohps ! (ouvre une boîte) Essayez donc celle – ci : Bois d’Aubépine, crin de Licorne, 21 centimètres 7.

Olyxander, prenant la baguette : Hm… Je suis censé faire quelque chose ?

Ollivander : Essayez de donner un léger geste de la baguette.

|Olyxander remua la baguette et un rayon de lumière expulsa plusieurs boîtes de baguettes d’étagères à proximité. Ollivander ne perdit pas espoir et donna plusieurs autres baguettes similaires avant de remarquer le même résultat. Environ une heure passa et Ollivander sortit quatre dernières boîtes.|

Ollivander, ouvrant l’une d’elles : Cette fois – ci… C’est la bonne…

Olyxander, timide : V-Vous avez dit la même chose pour les quinze dernières…

Ollivander, donnant une baguette : Bois de Pin, Plume de Phénix, 24 centimètres 8.

Olyxander, levant la baguette en l’air, se protégeant aussi le visage avec son autre main : E-Euh… Rien… ?

|Soudain, une grande lumière sortit de la baguette pendant quelques secondes, aveuglant légèrement Ollivander avant de s’arrêter. La baguette avait choisi son maître.|

Ollivander : Eh bien… Il en aura fallu, du temps mais nous avons réussi !

Olyxander, surpris : Oh ? C’est la bonne ??

Ollivander : Il en semble ainsi ! Retournons auprès de vos parents, désormais.

|En revenant devant le comptoir, Olyxander vit ses parents fatigués, des sacs de livre et de vêtements à la main.|

Edric : Eh bien, tu en as mis du temps !

Ollivander : Le choix du sorcier est un moment crucial et important pour une baguette, M. Enohps, et il peut durer des jours entiers. Rappelez – vous : c’est la baguette qui choisit le maître. Non le contraire.

Olyxander, content : Merci, M. Ollivander !

Ollivander, souriant : De rien.

Edric, posant quelques galions : Et voilà sept galions pour vous.

Ollivander : Merci bien ! Passez une bonne journée !

|La famille Enohps sortit de chez le fabricant de baguettes.|

Edric : Combien de baguettes as – tu essayé ?

Olyxander : H-Hum… Je dirais… Une trentaine… ?

Edric : Ma foi… Il ne m’a fallu que deux essais avant d’avoir la mienne…

Armante : Nous avons eu le temps de faire toutes les courses pour les fournitures pendant que tu étais en train de choisir ta baguette.

Olyxander : Maman, c’est la baguette qui choisit son maître.

Armante : Comment une baguette pourrait choisir son maître ?

Edric : C’est magique, Armante chérie…

Olyxander, d’un air triste : Donc… On ne peut pas rester chez Fleury et Bott quelques minutes… ?

Edric : …Dix minutes, pas plus.

|La famille finit donc par aller chez Fleury et Bott, librairie sorcière du Chemin de Traverse. À l’intérieur, Olyxander découvrit quelques livres sur les Secrets Inavoués de Poudlard. Quel drôle de façon pour un livre de contenir des secrets jamais avoués par quiconque. En le lisant dans un petit coin de lecture, celui – ci fit la rencontre d’une jeune fille plutôt timide, lisant l’encyclopédie des Animaux Fantastiques, de Norbert Dragonneau.|

Olyxander : Oh ! On est censés avoir ce livre à Poudlard !

??? : O-Oui, c’est… C’est exact… !

Olyxander : Tu vas aussi rentrer à Poudlard ? Je m’appelle Olyxander Enohps !

Mélodie : M-Mélodie… Mélodie Ombrelune… J-Je vais aussi rentrer en première année… (remarque le livre qu’Olyxander tient) Tu lis les Secrets Inavoués de Poudlard ? C’est un très bon livre malgré le titre. Apparemment, tous les secrets à l’intérieur sont vrais. J’aimerais beaucoup l’acheter pour le lire là – bas.

Olyxander : O-Oh, tu le veux maintenant ??

Edric, au loin : Ça fait dix minutes, Olyx !!! Reviens, maintenant !!!

|Toute la librairie se retourne en jugeant Edric et Olyxander avant de retourner à leurs activités.|

Mélodie : T-Tu devrais y aller… J’ai aimé notre petite conversation, Olyxander Enophs…

|Olxyander donna son livre à Mélodie.|

Olyxander, partant doucement : On se reverra sûrement à Poudlard, Mélodie !

Mélodie : O-Oui… À-À la prochaine…

|C’est ainsi que la famille Enohps repartit chez elle, rendant au passage leur fils complètement malade en transport.|