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EmyRain
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Chapitre 3

Je n’aimais pas la réserve. C’était bête à dire et même stupide aux vues de mon âge mais cette partie de la maison me terrifiait. L’air y était lourd, et même lorsque nous étions seul, nous avions toujours l’impression d’être observé.  Je regardais la lourde porte de chêne me faire face, solidement fermer à clef, celle-ci attendait tranquillement que je la décroche de son petit loquet en métal. Mais je n’en avais pas envie...

-          Pauvre petite Akumatsu, elle a peur de ce qui se cache dans les ténèbres, pourtant les vrais monstres existe et ils foulent déjà vos terres, bientôt ils viendront pour toi et t’ouvriront le ventre pour se rassasier de tes boyaux avant de trainer ton âme dans les enfers !

-          FERME-LA !

Je massais mes tempes en soupirant essayant d’ignorer la voix, mais celle-ci se mit à imiter le bruit de découpe de la viande et en plus d’avoir des maux de têtes j’avais maintenant la nausée. Je me focalisais sur le petit bout de papier ou j’avais noté les objets qui m’avais été demander et rapidement une question me viens : pourquoi avaient il besoin de cela ? Il était quasiment sûr que cela n’était pas pour faire une cérémonie de remerciement pour les dieux… J’avais un mauvais présentiment sans pouvoir l’expliquer, un poids sur mes épaules… un avertissement, mais de quoi ?

-          Arrête de trainer ou tu va être en retard…

Sur un élan de crainte, je pris la clef et ouvrit la porte, qui m’accueillit avec une odeur d’humidité renfermée et de poussière. Je pris la bougie qui servait à descendre et souffla pour me donner du courage.

La petite flamme faisait danser mon ombre de manière cauchemardesque, déformant mes traits pour les rendre affreux. Il serait peut-être temps d’investir dans du neuf et du moderne mais mes parents déjà à l’époque avait expliqué à mon frère que cela n’était pas possible à cause des objets ancien qui maintenant craignaient les lumières vivent… Mais moi je savais qu’il devait y avoir une autre raison, car mon père avait fait un devis que maman avait refuser en prétextant « Ce qui est en bas ne doit jamais être vue et tu le sais chéri. »

Et … bien quoi que le sous-sol renferme maman il aurait été sympas que tu les stocks ailleurs !

Comme je l’avais deviné l’air y était irrespirable, lourd et humide. Je ne savais pas comment les parchemins arrivait à ne pas pourrir. J’éloignai la bougie de moi pour éclairer un peu plus devant moi, des étagères ranger parfaitement ce tenait là, elles contenaient des souvenirs du passée, des habits portés par des ancêtres, des parchemins renfermant des secrets et des rituels que je ne saurais comprendre et puis des objets, artefact que maman avait ramené de divers voyage, masque d’oni, des armes datant d’époque révolue et dans tout ce « bazar » je devais trouver des objets banals.

Je serais le sac en toile de jute contre ma poitrine et commença mes recherches mal à l’aise, car cette fameuse impression de ne pas être seul m’opprimais de plus en plus.

Ce que je trouvai en premier était le sachet de riz, il était plus du tout utilisable devenue noir avec le temps, mais cela fera l’affaire… enfin j’espère. Je déplaçais une caisse ou fit tomber une grande partie des objets du meuble me prenant au passage des parchemins poussiéreux, me brulant les yeux au passage.

-          Fait chiez !

Je frottais mes yeux en fronçant le nez sentant un éternuement arriver, mais le pire était la sensation de brulure que ressentait mes globes oculaires.

Je les frottais encore et encore en sentant les larmes me monter, mais je ne renonçai pas à ma tâche, ma vie en dépendait.

Je touchais de ma main libre mes côtes devenue moins douloureuse grâce au froid que j’avais mis dessus, mais je savais que bientôt cela ne fera plus effet et que la douleur reviendra me hanter.

Le second objet fut plus compliqué, une aiguille et du fil rouge… Je me souviens que la boite de couture de mamie était entreposée ici, mes souvenirs était plutôt flou mais elle était de couleur pastel orné de motif nacré. Bien sur celle-ci ce trouvai toute en haut d’une étagère et je du faire un peu d’escalade pour la récupérer.

C’est à ce moment qu’un bruit attira mon attention, ce n’étaient pas des bruits de pas mais des grattements légers contre les murs. Je mordais ma lèvre sentant la panique envahir mon être toute entier. Je dirigeais la bougeai de manière maladroite autours de moi, mais comme prévu il n’y avait rien, juste de la noirceur et des objets ancien.

-          Surement un objet qui est tombé…

-          Ou la mort, qui vient pour toi. Tu ne le sens pas ? Cette aura menaçante qui ne désire qu’une chose ? Un repas délicat… un repas qui Pourrait CALMER sa faim insatiable, cette bête te réclame ! OH OUI ELLE TE VEUT TOI ET TA CHAIR DELICIEUSE !

-          TA GUEULE ! Il n’y a rien ici ! Maman me l’avait juré et puis les MONSTRE EXISTE PAS CONNARD !

-          L’araignée guette sa proie, protège son nid… et bientôt tu seras dans sa toile, car le monstre existe belle et bien mon enfant…. Tu les vois dans tes rêves quand ils brulent dans les flammes ardentes des enfers, que leurs corps sont lentement découpés et fendu par le gardien Mezuki, qui prend plaisir à laisser leurs boyaux se rependre sur le sol avant de laisser son frère Gozuki les écraser avec sa masse et de se jeter dessus pour lécher la viande encore tendre et chaude…Tu les vois chaque soir et bientôt tu les rencontras toi aussi en enfer, et je serais là. Oui la pour te regarder te faire doucement dépouiller de ta peau, me révélant ton corps sans épiderme… Oh qu’elle doux spectacle...

Ma tête commençait à me faire un mal de chien…. Pourtant la voix avait raison je voyais bien des monstres dans mes cauchemar et ils étaient cruel et effrayant… mais parfois il sortait des rêves pour venir me hanter pendant la journée…

La femme de l’arbre était juste un mauvais rêve, elle n’était pas réelle, je suis malade, et bientôt je serais enfermée comme ma tante.

Je secouais la tête en insultant mentalement la voix qui était enfin en sourdine.

L’aiguille était bien là, rouillé mais encore utilisable quand au fil il avait perdu de sa jolie teinte rouge mais il était encore assez solide pout renfermer une couture.

Je plantai l’aiguille dans la petite pelote de fil et la jeta dans le sac avec le riz. Il ne me restait plus que la poupée….

Maman me parlait souvent d’une poupée enfermer dans un coffre. Un coffre noir laqué au motif de fleur de cerisier, elle me racontait qu’elle l’avait eu d’un artiste après l’avoir aidé à se sentir mieux…  Quand elle en parlait je sentais sa voix vibrer, elle était toujours triste. Et bien qu’elle m’eût toujours dit de ne pas m’approcher du coffre, je le fis, du moins je partis à sa recherche.

Je dû retourner les étagères, les caisses, et même un bureau bien cacher pour mettre la main dessus. Enfoui dans un enfoncement cacher derrière un gros bureau, elle reposait là. La boite était vraiment belle malgré les parchemins qui l’entourais, je pris la bougie et la posa au sol près de la boite noir pour comprendre ce qui était écrit dessus, mais le temps avait abimé l’encre et seul quelque mot était lisible ; « MALHEUR, FIN, HORREUR… »

-          Super…

Je regardais l’ofuda jaune qui maintenait le tout sceller en ne sachant pas trop quoi faire, je ne croyais pas que des objets pouvait être maudit ou autre, ce dont j’était sur c’était que l’Homme avait besoin d’un bouc émissaire pour ses problèmes et que ce sois d’autre personnes ou des objets cela faisait l’affaire.

Je me redressais brusquement en entendant un tissu tomber à quelques mètres de moi invisible à mes yeux car celui-ci était dans la noirceur de la cave.

Je tendais l’oreille mais le seul bruit que j’entendais était ma respiration et les battements de mon cœur, j’était à l’affut du moindre mouvement mais il ne ce passait rien. Je mordais mes lèvres en me baissant le plus doucement possible pour attraper la bougie, la flamme se mit à danser de manière irrégulière comme si un courant d’air passait sur elle, mais il n’y avait aucune source venteuse !

-          Y’A…. Quelqu’un... ?

Je me rendis compte de la connerie de ma phrase qui était totalement cliché et qui était ce qui m’énervait le plus dans les films d’horreur. S’il y’ avait quelqu’un il ne me le dirait pas …

-          Jusqu’au bout je serais maudite… !!!

Un cri aigue et déchirant sortie de ma gorge quand deux bille violine se mirent à briller à la lueur de la bougie, bien que j’était loin je pouvais les distinguer. Mon cœur manqua un battement ce qui me fit légèrement vaciller contre le mur froid et sale.

J’était totalement pétrifié par la peur, fixant les deux ronds luisants, au bout de plusieurs minutes qui me parurent une éternité je me décidais à bouger, faisant des petits pas pour me rapprocher regardant en arrière de temps en temps totalement devenue paranoïaque, me sentant comme une proie chasser par un prédateur.

La bougie éclairant totalement l’étagère, je me moquai de moi-même totalement soulagé.

-          J’ai vraiment eu peur d’un rosaire funéraire ?! Sérieux…

Le rosaire était orné de deux pierres ovales, qui n’était autre que de l’améthyste. Il était magnifique mais à ce moment précis je le haïssais pour m’avoir foutu une trouille du diable. Je retournais près de la poupée me concentrant totalement sur elle, ou du moins la boite.

Mes doigts avaient à peine effleuré le talisman de protection que celui-ci céda, se déchirant doucement, laissant le couvercle de la boite s’ouvrir délicatement, quand j’ouvris la boite mon regard fut totalement subjuguée par la création qui était poser dans du tissu de soie noir. Une poupée Ichimastu Ningyo aux longs cheveux noirs coiffer parfaitement, elle portait un kimono rouge décorée avec des brodures en or, mais ce qui attirai le plus mon regard était son visage et plus particulièrement ses yeux. Il était d’un noir profond. Beaucoup trop profond. Je frissonnais de toute part sentant que l’air changeait, il devenait lourd et pesant … et amer. Oui l’air avait un gout étrange.

-Sous la lune… Elle attend… la chasseuse affamée…

- Ferme la ! Ou je te promets que je m’éclate la tête contre le mur !

Silence. Puis des rires cruels qui m’ordonnais de le faire.

Fatiguée de la journée et sentant une migraine affreuse venir, je pris la poupée.

A son contact je fus surprise par son poids… Je la mis dans le sac avant de me relever en passant une main sur mon ventre qui sonnait famine...

-          J’ai faim…

Mais dans l’ombre de la cave, une chose guettait la jeune fille, la créature avait faillit à sa mission et il était maintenant de son devoir de récupérer ce qui avait été dérobé.

« Sous la lune, elle chasse… Sous Botan tu pliera…

La princesse des pivoines dans sa toile … Attend le repas… »

La voix maudite de la jeune fille chantonnait cette air banni du monde des esprits.

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