J'ouvre les yeux et me retrouve dans les bois. ébloui par la lumière, je plisse les yeux. Je vois sortir de nulle part, une petite fille aux cheveux blonds. Elle court se cacher, mais de qui ? Elle se planque derrière un arbre et je l’entend marmonner :
— Là, il ne me trouvera pas.
Je suppose qu'elle jouait à un jeu. Je me rapproche d’elle, quand tout à coup la nuit tombe, la fillette a disparu, je fais un bond en arrière. Je sens une affreuse sensation, je sens des mains qui m'étouffent, ne pouvant plus respirer.
Je me réveille, Dans mon lit tout transpirant, je me rends compte que j’avais fort transpiré. Je me pose dans mon lit, prends une grande inspiration, ce cauchemar m'avait donné la trouille de ma vie, être privé d'oxygène dans son propre rêve. Tremblant, je décide d'aller me laver, prend de quoi me changer puis me dirige vers la salle de bain. Passant devant la chambre de Marck, la porte entrouverte, je ne le vois pas à l'intérieur. Je comprends qu'il est déjà en bas. je descends les escaliers jusqu'au rez-de-chaussée. Je vois mon petit frère sur le canapé du salon. je lui fais signe pour lui dire bonjour. Il ne prend même pas le temps de regarder, trop concentré sur la télévision. Aperçois ma mère assise à table, une tasse de café à la main et dans l'autre une biscotte.
— Bonjour, bien dormi ? me demande-t-elle.
Pas très envie de dire la vérité, pour être puni par la suite, c'est hors de question, seulement parce que j'avais regardé un film d'horreur la veille car soi-disant que cela me fait faire des nuits blanches.
– Comme un bébé, tout en me servant un verre de jus d'orange. Et toi ?
– Bien, merci de demander. Alors assis toi, me demande-t-elle.
Je m'assois à table avec mon jus, tout en m'interrogeant sur ce qu'elle allait me dire, me demandant si elle savait pour le film.
– Je sais que c'est embêtant pour toi mais écoute, Harry, Marck et toi, allez passer une super journée ensemble.
– Quoi ?! Comment ça ensemble ?!
– Jack !
Je me tais en m'imaginant partager du bon temps avec Harry. Je ne l'aime pas. il fait en sorte de prendre la place de mon père et c'est hors de question !
– Écoute je ne vais pas être là de toute la journée et j'aimerai bien que vous parliez ensemble.
– On se parle déjà.
– Jack, je te parle d’une vraie discussion pas seulement la politesse ou des banalités. Je ne vous ai jamais vu discuter ensemble.
Elle regarde sa montre.
– Bon, sur ce, je dois y aller moi. Bonne journée mon cœur. Fais un petit effort s’il te plait.
Elle m'embrasse sur la joue et sort de la pièce. Je me retrouve seul avec mon verre de jus d'orange. Puis Harry rentre dans la cuisine.
– Bonjour, fit-il
– Bonjour, fût ma réponse sur un ton énervé.
Je me lève et marche jusqu'à ma chambre en laissant mon verre sur la table de la cuisine. Arrivé dans la pièce, je ferme la porte derrière moi, et regarde mon lit humide. J'enlève les draps pour les mettre dans la corbeille à linge sale et en remettre des propres et je me jette sur mon lit. Je prends mon téléphone pour envoie un message à un de mes potes de Dallas.
Moi
Salut mec, quoi de beau à Dallas depuis mon départ ?
C’est au bout de quelques minutes j'obtiens une réponse.
Eliot
Hey, ici tout va bien. Comment s'est passé ton déménagement ? Comment tu te sens ?
Moi
Mieux passé que mon moral et mon envie d’être ici.
Eliot
Ça ne va pas ? Je t’appelle, ne bouge pas.
Mon téléphone se met à sonner juste après son dernier message.
– Allô !?
– Salut mec, alors dis-moi ce qui ne va pas.
– Bah c'est ma mère…
Je n’ai pas le temps de finir ma phrase qu’il me coupe :
– Elle a quoi ?
– Attends, je termine !
– OK
Je reprend :
– Elle veut que je passe du temps avec Harry.
– Mais mec c'est ton beau-père. C'est normal qu'elle veuille que vous passiez du temps ensemble.
– Oui mais je ne veux pas moi !
Sous le coup de la colère je raccroche et jette mon téléphone à travers la pièce.
Je compte jusqu’à 10, étant un peu détendu je cours récupérer mon téléphone. Ça va il n'est pas cassé, j'envoie un message pour me faire pardonner.
Moi
Désolé de t'avoir raccroché à la gueule mais je suis énervé.
Eliot
T'inquiètes pas je comprends que ce n'est pas facile pour toi. Sinon tu fais quoi ?
Moi
Bah rien et toi ?
Eliot
Rien, je vais te laisser, je dois y aller, passe une bonne journée et à plus.
Moi
OK merci à toi aussi, à plus tard.
J'éteins mon téléphone et entends toquer.
– Oui ?
Je vois Harry entrer dans la pièce, vêtu d'un polo bleu et d’un jean noir. Il passe sa main dans ses cheveux noirs bien coiffés.
– Tout va bien ?
– Oui, pourquoi ?
Il se rapproche de moi tout en gardant ses distances.
– Bah j'ai entendu un boom et comme ton frère n'a pas bougé du canapé j'en déduis que c'était peut-être toi.
– J'ai fait tomber un livre, rien de plus.
Il écarquille ses yeux bleus.
– C'est tout ?
– Oui, pourquoi ?
– Tout à l'heure tu es parti dans ta chambre alors que je venais juste de rentrer dans la pièce.
– C'est juste que je devais faire un truc que maman m'a demandé.
– Ah oui ?
– Oui.
– D'accord, Avec ton frère on va se promener dans la ville, tu veux venir ?
– Non merci, je ne me sens pas très bien.
– Ah oui, tu as quoi ?
Il m'énerve à faire le gentil comme s’il s'inquiétait pour moi.
– Je ne me sens pas bien c'est tout. Et j'aimerais que tu sortes de ma chambre s'il te plaît.
– OK mais tu m'appelles si tu as besoin.
– Oui, oui ! dis-je, tout en le chassant de ma chambre.
Je ferme la porte juste derrière lui. Je décide d'aller sur mon ordinateur installé à mon bureau. Un message interpelle mon regard, il s'agit de mon ex petite amie.
Lulu
Coucou ça va ?
Quand on a rompu, on s'est dit qu'il serait bien qu'on reste ami. D'ailleurs en réalité elle se nomme Lucie mais moi je préfère l'appeler Lulu.
Moi
Coucou, oui et toi lulu ?
Lulu
Oh oui je vais bien merci, ton déménagement s'est bien passé ?
Encore la même question ça me soûle de tout le temps me répéter.
Moi
Oui, oui ne t'inquiète pas. Sinon tu fais quoi ?
Lulu
Oh bah je suis avec Pierre (son petit ami), et on se posait la question si tu allais bien.
Moi
Tu as ta réponse alors.
Lulu
Oula, toi ça ne va pas ?
Moi
Si, juste un peu énervé c'est tout.
Lulu
Tu veux en parler ?
Je ferme mon ordinateur pour que cette discussion prenne fin. Je me lève, prends un livre, m'assois sur le rebord de ma fenêtre pour commencer à lire. Au bout de plusieurs minutes de lecture, mon téléphone sonne, encore inconnu ! J'ignore l'appel et pose mon tél à côté de moi, je le met en mode avion pour ne plus être dérangé et reprends ma lecture. A 11 heures, j'arrête de lire car ma tête va exploser. Et pose mon livre sur mon bureau. Je me dirige vers la porte, l'ouvre pour sortir. Je descends, passe devant le salon. Personne, je marche jusqu'à la cuisine : personne non plus, puis me redirige vers le salon. Arrivé dans la pièce je m'assois sur le canapé. J'allume la télévision, rien à part un écran noir.
– Super, elle marche pour les autres mais pas pour moi.
Blasé, j'éteins la télé regardant l'horloge accrochée sur le mur, indiquant 11 heures 15. Je ne sais pas quoi faire donc j'escalade les escaliers jusqu'à ma piaule. Une fois arrivé dans ma chambre, je vois mon téléphone sur ma table de nuit.
– Tiens c'est bizarre ça !
Je me rapproche, j'enlève le mode avion et vois une notification d'appel manqué de Harry, puis un autre indiquant qu’il m'avait laissé un message vocal. J'appuie sur la notification.
– Salut Jack, j'emmène le repas. ce sera pizza, j'espère que ça te convient sinon je ferai un autre plat pour toi, allez à toute.
– Tsss
Encore pizza, il n’y a vraiment que ça ici ? Ça m'énerve. Et le « j'espère que ça te conviendra sinon je te ferai un autre plat pour toi » m'énerve encore plus. Je n’ai pas besoin qu’il s'inquiète pour moi, il n'est pas mon père. Je lève la tête vers la fenêtre et découvre une jeune fille me faisant signe de la main.pourquoi elle me fait signe ? Je lui renvoie son salut. par politesse. Elle me répondit ensuite par un signe me faisant comprendre de venir vers elle. étonné et ne sachant pas pourquoi, je mets mon téléphone dans ma poche de jean et mis mon manteau et mes converses. Je descends, sors de la maison et ferme à clé pour me diriger vers la jeune fille. Ses cheveux bruns bien coiffés et ses yeux verts m'observent de loin.
Arrivé à sa hauteur, elle me sourit.
– Salut, t'es nouveau ?
– Salut, oui. Nous avons emménagé hier.
Elle passe une main dans ses cheveux bruns. et reprend la parole.
– Tu viens d'où ? me demande-t-elle.
– De Dallas.
Elle fait les gros yeux.
– De Dallas ? Sérieusement ?
– Oui.
– Mais pourquoi ?
– Ma mère a été transférée ici.
– Attends, laisse-moi deviner. Elle est infirmière.
– Oui, comment tu sais ?
– Bah tu vois ta maison ?
– Ouais ?
– L'ancien docteur habitait là, et du jour au lendemain sa famille et lui sont partis, et tu sais pourquoi ?
– Dit pour voir.
Elle se rapproche de moi et me chuchote :
– Il a vu une ombre, un fantôme en gros et son fils, lui, faisait des tas de cauchemars toutes les nuits. Quant à la mère, elle posait un objet quelque part et ne le retrouvait jamais. Il se passait que des trucs bizarres.
Elle se recule en observant ma maison avec un air suspect. troubler par sa réponse, je ne dis plus rien.
– Mais bref, moi c'est Laurie Harnelle et toi ?
– Jack, Jack Cooper.
– Enchanté de vous connaître mon cher.
– Mais moi de même ma chère.
On se met à rire ensemble.
– Dit, comme je suis nouveau, tu pourrais me faire une visite guidée s'il-te-plaît ?
– Mais bien sûr, aller viens je vais tout te montrer.
Elle me fait un tour complet du village, en me faisant visiter tous les coins fréquentables et ce qui le sont moins. Même si je marche avec elle, impossible d’oublier notre précédente conversation concernant la maison. Une ombre, des cauchemars et des objets qui bougent tout seuls, déjà que je ne l'apprécie cette maison mais là je l'aime encore moins. Il faut que je lui demande quel genre de cauchemar le fils faisait. Mais si ça se trouve elle m'a raconté ça pour me faire peur. Je veux juste être sûr.
– Là, c'est la meilleure boulangerie, me dit-elle tout en la pointant du doigt .
– Je peux te poser une question ?
On s'arrête en même temps, et elle se tourne vers moi.
– Bien sûr, dis-moi.
– Le garçon de l'infirmière, il faisait quoi comme cauchemar ?
Elle regarde le sol l'air gêné, puis redresse la tête vers ma direction.
– Désolé de t'avoir raconté ça, c'était stupide de ma part.
– Réponds-moi s'il te plaît, c'est important.
Elle pousse un soupir de désespoir.
– Je ne le connaissais pas vraiment, mais il m'a dit un jour que ses cauchemars étaient un peu comme des souvenirs d'une personne. Cette personne vit la nuit et c’est là que le cauchemar commence. Mais s'il te plaît, ne te prends pas la tête avec cette histoire à dormir debout. aller viens, j’ai encore des endroits à te montrer.
***
A la fin de la visite on s'arrête chez moi il est 15h34.
– Bon bah tu as tout vu, la visite est terminée. Tu veux faire quoi là ?
Sans crier gare, mon ventre se met à gargouiller.
– Je pense que je vais aller manger.
– OK
– Je t'envoie un message dès que je peux.
– OK.
En réalité, on habite juste à côté l’un de l’autre. Il y a une petite forêt qui nous sépare. J'ouvre la porte d'entrée et entre à l'intérieur. Je suis accueilli par Harry qui me saute quasiment dessus.
– Tu étais où ? J'étais mort d'inquiétude !
– C'est bon, j'étais avec une amie.
– Avec qui plus précisément ?
– Laurie c'est notre voisine, et qu'est-ce que ça peut te faire !
J’essaie de passer malgré Harry qui faisait barrière.
– J'ai eu peur qu’il te t'arrive quelque chose !
– Bah arrête d'avoir peur pour moi, je lui réponds tout en montant les escaliers.
– Et pourquoi ça ?!
– Car tu n'es pas mon père !
Arrivé dans ma chambre, je claque la porte de toutes mes forces. énervé, je prends une grande inspiration trois fois d'affilée. Au bout de quelques minutes, je me sens mieux, puis la fatigue apparaît. Je m'allonge sur le lit, ferme les yeux et sombre dans le sommeil.
***
Quand je me réveil il fait déjà nuit. Je regarde mon téléphone pour connaître l'heure mais impossible de voir ce qu’il est écrit. Je le mets dans ma poche de jean, ouvre la porte et descends les escaliers. Au rez-de-chaussée, la lumière est allumée mais je ne vois personne.
– Maman !
Rien
– Marck !
Encore rien. Je marche jusqu'au salon et prends mon téléphone. J’essaie d’envoyer un message mais en vain, rien, impossible. Je me dis que c'est la fatigue même si je ne la ressens pas. J'entends un couinement, je marche jusqu'à lui. le plancher grince, ce qu’il ne faisait pas auparavant. Dans la cuisine je ne vois toujours rien, pas de maman ni de Marck et encore moins de Harry. Je me tourne vers le couloir quand j'aperçois une personne. Cette personne est toute noire comme... comme une ombre. La porte d'entrée est grande ouverte, je peux voir la lumière de la lune.
L'ombre s'avance vers moi, impossible de bouger, paralysé par la peur qui envahit la moindre parcelle de mon corps.
– Ne t'approche pas ! lui ordonnais-je.
Elle s'arrête quelques secondes puis se met à courir dans ma direction. Je hurle de toutes mes entrailles.
– HAAAA !
Je me réveille dans mon lit en sursaut.
– Haa !
Mon cœur bat à la chamade, ma respiration est rapide.
Je prends une grande inspiration mais je n'arrive pas à me calmer. Je tremble comme une feuille. Ce rêve, non, ce cauchemar avait l'air tellement vrai, et cette personne, non cette silhouette, non cette ombre, qui est-elle ? Ma mère entre dans ma chambre et se jette sur moi.
– Du calme mon cœur respire.
Elle me prend dans ses bras et me dit de prendre mon temps pour respirer. Elle se lève et allume la lumière. Elle est vêtue d'un peignoir rose.
– Aller, prend une grande inspiration.
Je n'y arrive pas. Ma mère prend mon inhalateur d'urgence qui est rangé dans ma table de nuit. Elle me le tend, je le prends. Je prends une grande inspiration à travers l’inhalateur et expire en douceur.
– Voilà, ça va mieux ?
J’acquiesce, elle me prend dans ses bras de nouveau puis me regarde dans les yeux.
– Tu as faim ?
Je la regarde d'un air suppliant.
– Oui
– Viens alors, me dit-elle.
Elle se lève et se dirige vers le couloir. Je décide de la suivre en silence. arriver dans la cuisine. Je remarque des boîtes de pizzas empilées sur la table à manger. Ma mère prend une assiette. Et met deux parts de pizza qui restaient, elle les met au micro-onde. En attendant que ça chauffe, ma mère me donne un verre d'eau. Je le prends et boit une grande gorgée.
Je m'assois autour de la table, le micro-ondes sonne. Elle prend l'assiette et la dépose devant moi pour que je commence à manger.
– Dis-moi mon cœur.
Je la regarde avec insistance tout en dévorant ma part de pizza.
– As-tu vu un film d'horreur ? Et ne t'inquiète pas je ne vais pas te punir pour cette fois, il est bien tard pour ça.
Je repose ma part.
– Écoute maman, je te jure que je n'ai pas fait ce cauchemar à cause d'un film, c'est juste qu'une amie m'a raconté que notre maison est hantée, et que c'est pour cette raison que les anciens locataires sont partis.
Elle me prend la main.
– Mon cœur, les fantômes n'existent pas.
– Je sais mais j...
Je n'ai même pas fini ma phrase que le vase posé sur le meuble de la cuisine, tombe brusquement au sol. Il se brise en mille morceaux, ma mère et moi sursautons sur le coup. Elle se lève et prend de quoi ramasser.
– Putain, je l'aimais bien moi ce vase.
– Maman, ton langage.
– Oui je sais, j'irai mettre une pièce dans le bocal plus tard.
Je trouve très étrange que le vase soit tombé, Alors qu'il était bien à une dizaine de mètres du rebord, et pile au moment où j'ai dit oui.
– Mange car après c'est dodo.
– Mais …
– Il n'y a pas de mais Jack. Demain il y a cours et je ne veux pas que tu sois fatigué, en retard ou je ne sais quoi.
– OK.
Quand j'ai tout englouti, je me lève pour mettre l'assiette dans le lavabo et sort de la pièce en lançant : << bonne nuit >> à ma mère qui est en train de ramasser les morceaux de vase éparpillés partout.
Je traverse le couloir et remarque que le plancher grince. Je monte les escaliers. Arrivé dans ma chambre, la lumière toujours allumée, je ferme la porte et me change et prends mon téléphone. Je mets mes écouteurs pour écouter de la musique afin de me détendre. Je me plonge dans le noir complet, me glisse sous la couettes et ferme les yeux. Au bout de quelques minutes, j'entends une personne me chuchoter :
– Jack, Jack Cooper.
Cette voix fait écho dans ma tête. Je me lève, allume ma lampe et résultat personne, personne d'autre dans la pièce à part moi. Je me dis que c'était mon imagination. J'éteins ma lampe, me replongeant dans le noir. Mais je l'entends encore. Je décide d'enlever mes écouteurs pour voir si c’est la musique qui m’induit en erreur, rien le silence complet. A travers la fenêtre, la lune se dévoile entre les nuages. Elle est pleine et comme je n'ai pas fermé mes rideaux, sa lumière illumine ma chambre. Soudain, j'aperçois une personne, non une ombre. L'ombre de mon cauchemar. elle est là, debout face à moi, d'un coup je perds connaissance, me plongeant dans un sommeil profond.