Une porte s’ouvrit lentement laissant un jeune homme pénétré dans la pièce sur la pointe des pieds. Un sourire joueur qui ne présageait rien de bon dessiné sur le visage. Il s’approcha du lit qui n’était visiblement pas le sien. Un sourire espiègle sur le visage, il frotta ses deux mains contre elles avant de bondir sur la personne affalé sur le lit.

__ BOUUH !!!

La victime se réveilla en sursaut, hurlant. Elle bondit précipitamment hors de son lit, prenant une position de défense, cherchant son attaquant.

L’antagoniste se mit à rire aux éclats, attrapant son ventre tellement la situation lui faisait pleurer de rire.

Littéralement.

__ C’était une blague Liam pas la peine de t’exciter comme ça.

__ Jayce ?

__ T’en connais plusieurs ?

Sans prévenir, il se jeta sur son frère l’enlaçant de toute ses forces. Il avait le cœur qui battait à cent à l’heure. Il était tellement content de retrouver son petit frère...en vie, en pleine forme. Jayce ne comprenait pas trop ce qui se passait. Il gigotait dans tout les sens hurlant sur son grand frère de le lâcher.

__ Tu vas bien ?! T’es pas blessé ?! Comment vous vous en êtes sorti ?! Et papa il est vivant lui ?! Comment il va ?! Vous m’avez tellement manqué !

Jayce réussi à se dégager de l’emprise de grand frère à son plus grand bonheur.

__ Mais qu’est ce que tu racontes !? Tu es sur que tu vas bien ?

__ Je ne comprends pas papa il va bien ou pas ?

__ Mais bien sur ! T’as voulu l’étrangler la nuit ou quoi ? Et pour ta gouverne il t’attend dans le salon. Il nous a fait des pancakes pour s’excuser.

__ Pour s’excuser de quoi ? Dit Liam complètement perdu

__ Bah de ne pas avoir été là hier soir pour souffler ton gâteau d’anniversaire gros bêta réfléchit.

__ De quoi tu parles ? Mon anniversaire est passé depuis des mois

__ Tu es sur que tu ne prends pas de la drogue ?…..bref descend je veux manger moi.

Et il disparu derrière la porte ; laissant Liam dans l’incompréhension la plus totale. Il prêta enfin attention à autour de lui.

Tout était à sa place, chaque détail parfaitement comme il les avait laissés. Comme si rien avait changé. Son lit, son armoire mal rangé, sa bibliothèque remplie de bandes dessinés et de figurines, son bureau rempli de bouquins de sciences et son sac à dos poser au pieds de son fauteuil de bureau.

Son cœur commença à avoir un rythme très irrégulier. Il battait anormalement très vite.

__ Quel jour on est ? Mon téléphone !

Il chercha son téléphone comme un fou avant de le retrouver sur sa table de chevet comme d’habitude. Il le déverrouilla et fut choqué de ce qu’il venait de voir.

Mardi 09 septembre

__ On est le lendemain de mon anniversaire…..c’est pas possible.

Il couru dans sa salle de bain tout en retirant son tee-shirt. Il inspecta chaque centimètre de son corps.

Aucune cicatrice. Aucun bleu.

C’est le torse nu qu’il sorti de sa chambre en trombe, dévalant les marches quatre par quatre avant d’arriver au salon où il trouva son père et son petit frère. Il s’arrêta dans sa course folle devant son père, le cœur battant comme si tout ceci n’était qu’un rêve.

__ Papa !

Il enlaça son père interloqué.

__ Heu….je suis aussi content de te voir

__ Je t’ai bien dit qu’il était bizarre.

__ je….je dois….je reviens.

Il était tellement dépassé par la situation qu ’il ne sut même pas expliqué à son père ce qu’il devait exactement faire. Il quitta la pièce presque en courant et se précipita à l’extérieur de la maison, oubliant que la saison d’hiver était presque là et qu’il était torse nu et à l’extérieur.

Il regarda autour de lui, mais rien ne semblait laissé la trace d’une quelconque guerre. Tout était à sa place même la voiture que son père lui a offert pour ses 21ans était flambant neuf garé dehors.

__ Tu l’as acheté une voiture !!

C’est Jayce qui venait d’arriver suivi de leur père inquiet du comportement de son fils.

__ C’était sensé être une surprise après les pancakes…..Liam tu es sur que ça va ?

__ Je...oui, oui pourquoi tu me demandes ça ?

__ Tu es quand même dehors par ce temps pieds nus et surtout sans tee-shirt et tu n’as même pas prêté attention à ta voiture.

__ désolé….elle est très jolie merci p’pa

Liam ne prêta plus attention à son père. Il fouilla son téléphone et composa le numéro de Zack.

Quelques secondes qui pour Liam était une éternité plus tard, Zack décrocha enfin.

__ Yo mon pote !

__ Zack ! Je ne comprends pas ce qui se passe ! Tout à disparus ! les cicatrices, les bleu sur mon corps! Et puis tout le monde chez moi à l’air de ne pas se rappeler de la guerre ! Et le plus fou c’est que nous sommes le 6 Septembre Zack le 06 Septembre!! le lendemain de mon anniversaire ! Alors que ce n’est pas possible ! J’ai l’impression que tout ça a un rapport avec Malia !

__ Attend mon pote je te suis plus là de quoi tu parles ? Quelle guerre ? Et puis c’est qui Malia ?

Liam senti sa tension chuté. Il ne savait plus quoi pensé. Il était perdu au milieu de son jardin le torse nu dans la fraîcheur du matin. Il était désorienté, il ne savait pas ce qui se passait. Tout le monde semblait oublié la guerre. Même Zack qui l’avait vécu avec lui.

Le plus choquant dans cette histoire c’est qu’il ne semble pas avoir les souvenirs de qui est Malia.

__ Tu veux que j’appelle un docteur ?

Il sursauta au son de la voix de son père. Il avait complètement oublié sa présence.

__ Non je...ça va...je suis juste...fatigué j’ai...un peu mal dormi

__ très bien … Tu ferais mieux de rentrer et de chercher à couvrir ton corps

__ Oui c’est vrai qu’il fait froid. Dit il doucement

__ tu aurais dut y penser avant de sortir comme ça...rentrons.

__ Allez y je vous rejoins.

Il resta dehors quelques secondes à regarder dans le vide comme si comme ça il pouvait trouver une explication. Il s’assit sur les marches d’escalier de la terrasse la tête entre ses mains lorsqu’il sentit quelque chose dans sa poche. Il la fouilla frénétiquement et en sorti un bracelet.

Aussitôt les images lui revint. Lui agrippant la main de Malia avant que le portail ne se referme. Et cette phrase. « Ne m’oublie pas »

__ Mais qu’est ce qui s’est passé ?

Il le chuchota tellement bas que lui même ne l’entendit presque pas.

Fin.