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c h a p i t r e  3 

L’abandon dans la lumière

La pièce est plongée dans une semi-obscurité. La petite lampe près du canapé diffuse une lumière jaune, douce, qui réchauffe la pièce malgré le froid extérieur. Adria est toujours là, assise à côté de moi, jambes repliées sous elle, un sourire léger posé sur ses lèvres. Elle me regarde comme si j’étais la seule chose qui existait dans cette pièce.

— T’as pas l’air de vouloir dormir, dit-elle doucement, sa voix presque un murmure.

Je hausse les épaules, le regard planté dans le sien.

— C’est parce que t’es là.

Elle esquisse un sourire, amusée, et passe une main dans ses cheveux ébène, les faisant retomber négligemment sur ses épaules. Pendant un instant, elle ne dit rien, mais son regard parle pour elle. Elle se rapproche un peu, les doigts jouant distraitement avec l’ourlet de son haut.

— T’es vraiment fatigué, Ales ?

Son ton est joueur, provocant, mais pas agressif. Je laisse échapper un rire discret et secoue la tête. Elle est forte pour ce genre de trucs : me déstabiliser, me faire sortir de moi-même.

Sans réfléchir, je glisse une main sous ses cuisses et l’attrape fermement pour la faire venir sur moi, à califourchon. Elle pousse un petit cri de surprise, ses mains venant instinctivement se poser sur mes épaules pour s’équilibrer.

— Ales ! dit-elle en riant, mais sa voix a changé. Plus douce. Plus vraie.

Je la regarde, son visage si près du mien que je peux sentir son souffle chaud contre mes lèvres. Je laisse mes mains reposer sur ses cuisses, mes doigts effleurant le tissu de son jean. Mon cœur cogne fort, mais je garde le contrôle.

Elle me fixe, les yeux brillants d’une lueur que j’sais pas déchiffrer. Ses doigts glissent lentement sur mes épaules, puis sur mes bras.

— T’es solide, murmure-t-elle, presque pour elle-même.

J’réponds pas, je me laisse faire. Ses mains remontent lentement, explorant les contours de mes bras, sculptés par des années de boulot. Mes avant-bras, marqués par quelques coupures et des traces de cambouis qui ont du mal à partir, témoignent du temps passé dans l’entrepôt. Elle les frôle du bout des doigts, s’attardant sur chaque relief, chaque détail.

Puis ses yeux s’arrêtent sur mes cheveux. Elle passe doucement une main sur les côtés de ma tête, là où mes cheveux sont rasés à blanc, sa paume chaude contre mon crâne. Ses doigts remontent lentement jusqu’au dessus, où les mèches plus longues, décolorées blond, retombent un peu en désordre. À la lumière, les racines brunes ressortent nettement, trahissant ma couleur naturelle.

— T’as changé depuis le collège, hein ? lâche-t-elle dans un murmure. T’es devenu beau gosse, en vrai.

Je souris légèrement, amusé.

— Tu m’voyais autrement, avant ?

Elle rit doucement, ses mains toujours dans mes cheveux.

— T’avais une tête de gamin, c’est tout. Maintenant, on dirait... Elle hésite, cherchant ses mots. On dirait un mec qui en a vu trop.

Son regard s’accroche au mien, plus sérieux cette fois. Elle voit tout. Les cernes, les rides légères au coin des yeux, cette fatigue que je traîne partout. Mais ce soir, elle me regarde différemment. Ses mains redescendent sur ma mâchoire, où la barbe naissante me donne un air un peu plus dur.

— T’attends quoi pour m’embrasser, Ales ?

Je souris, amusé. Elle a toujours été plus courageuse que moi. Alors je m’approche, doucement. Nos lèvres se frôlent d’abord, un contact léger, comme pour voir si c’est réel. Puis, quand elle se rapproche encore, je l’embrasse pour de bon.

Sans réfléchir, je glisse une main sous ses cuisses pour l’approcher davantage. Elle pousse un petit cri de couinement. 

— T’abuses, je lâche, ma voix rauque.

— Moi ? fait-elle, un air faussement innocent sur les lèvres.

Puis, lentement, elle bouge. Ses hanches roulent contre moi, un frottement doux mais précis, qui me coupe net le souffle. Mon jogging me serre déjà, et elle le sait. Je sens le sang qui monte à la tête, et pas que là. Mes doigts se crispent légèrement sur ses cuisses, et j’ai qu’une seule envie : la calmer direct, lui montrer qui c’est qui décide ici.

Mais elle continue, son bassin qui appuie plus fort contre le mien, et ce putain de jean qui me rend fou. J’avale ma salive, mes yeux plantés dans les siens. Elle me regarde avec ce regard provocateur, presque arrogant, comme si elle se foutait de ce qu’elle me fait.

— T’arrêtes quand ? je lâche, la voix un peu étouffée.

Elle se penche, ses lèvres effleurant mon oreille, son souffle chaud qui me brûle la peau.

— Quand t’en peux plus.

Ça suffit. Mes mains glissent de ses cuisses vers son fessier, et je l’empoigne fermement. Je la fais basculer contre moi, mes doigts qui s’enfoncent dans le tissu de son jean comme si ça pouvait l’enlever tout seul. Elle sursaute légèrement, un petit rire qui s’échappe de sa gorge, mais elle s’accroche à moi.

— Oh, monsieur se réveille enfin ?

— Tu me cherches trop.

Je la fixe, et pendant une seconde, j’ai cette envie brute qui me traverse le corps. Ça fait deux ans qu’on est ensemble, deux ans qu’elle me regarde comme ça, qu’elle me provoque pour le plaisir de me voir péter un plomb. Et elle sait très bien que ça marche à chaque fois.

Elle continue de bouger, son bassin qui presse encore plus contre mon érection. Je la serre un peu plus fort, un grondement sourd s’échappe de sa gorge sans que je le contrôle. J’en peux plus de son foutu jeu, et elle, elle prend son pied à me voir comme ça. Mes mains remontent légèrement sous son haut, caressant la peau chaude de son dos, puis je l’attire vers moi d’un coup, son visage à quelques centimètres du mien.

— T’as fini ? je souffle, mes lèvres presque contre les siennes.

— Même pas encore commencé, répond-elle avec ce sourire qui m’achève.

Putain. Elle joue avec moi comme elle veut. Elle sait exactement quoi faire, quoi dire pour me pousser à bout. J’ai envie d’elle. Là, maintenant. Mon cœur cogne dans ma poitrine, et mon cerveau a lâché l’affaire. Je réfléchis plus.

Ma main droite quitte son dos pour revenir sur ses fesses, et je l’attrape plus fermement, la collant encore plus contre moi. Elle frissonne légèrement sous mes doigts, et ses yeux brillent d’une lueur que je connais trop bien.

— Je t’ai manqué ou quoi ? je murmure, un sourire en coin.

— T’as même pas idée.

Je l’embrasse à nouveau, plus fort cette fois. Je sens ses doigts qui s’accrochent à mes cheveux, tirant légèrement sur les mèches blondes au-dessus de mon crâne. Elle aime ça, jouer avec moi, et moi, j’aime quand elle me pousse à bout. Sa langue vient trouver la mienne, et j’en oublie tout. La cité, le taf, les galères, tout disparaît. Il reste juste nous deux, dans ce salon où la lumière faiblarde rend tout plus intime.

Adria gémit doucement contre mes lèvres, son corps parfaitement calé contre le mien. Ma main remonte le long de son dos sous son haul, caressant sa peau nue et douce, alors que l’autre reste fermement accrochée à son cul. Je sens sa poitrine qui se presse contre mon visage que j’embrasse avec envie a travers son décolleté, son souffle qui s’accélère. J’ai chaud. Putain, j’ai jamais eu aussi chaud.

— Ales… murmure-t-elle entre deux souffles.

Sa voix me fait vibrer. Elle a cette façon de dire mon nom, comme si elle m’appartenait, comme si elle savait que j’étais foutu. Et elle a raison. Je suis foutu.

Ses mains s’accrochent à mes épaules, ses doigts qui glissent sous mon t-shirt, sa peau brûlante contre la mienne. Je sens son corps qui bouge encore contre moi, lentement, mais avec précision, comme si elle savait exactement où appuyer pour me faire vriller.

J’ai chaud. Trop chaud.

Je la regarde, son visage baigné par la lumière jaune de la lampe. Ses lèvres sont gonflées, rouges, et son regard… Putain, son regard. Il me fixe comme si elle savait qu’elle avait gagné. Et c’est vrai. Elle m’a eu. Elle m’a toujours. Depuis deux ans, c’est la même chose : elle débarque dans ma vie avec son sourire en coin, et moi, je suis foutu dès qu’elle pose ses mains sur moi.

Je grogne légèrement, mes doigts toujours fermement accrochés à ses fesses. Je la serre contre moi, plus fort, son bassin collé a ma queue, et j’la soulève légèrement pour mieux la caler sur mes cuisses. Elle sursaute et rit doucement, mais je vois bien dans ses yeux que ça l’excite.

— T’es sérieux, là ? lâche-t-elle, amusée.

— T’es venue jouer, Adria ? Bah maintenant, on joue.

Ma voix est rauque, basse. Je ressens tout en même temps : son parfum qui flotte dans l’air, la chaleur de son corps, ce foutu jean qui me sépare d’elle mais qui me rend dingue. Mon jogging, lui, est prêt à lâcher. Ça fait déjà un moment que j’suis dur. Je vois son sourire s’élargir légèrement alors qu’elle continue de bouger contre moi.

— T’aimes ça, hein ? murmure-t-elle en se penchant vers mon oreille, ses lèvres effleurant mon cou.

Je ferme les yeux une seconde, sentant son souffle chaud contre ma peau. Ça me fait frissonner, mais ça me rend surtout fou. J’ai envie d’elle. Là, tout de suite. Plus de jeu. Plus d’attente.

— Arrête de parler, je lâche, ma main glissant sous son haut pour caresser la peau nue de son sein droit.

Sa peau est douce, chaude, parfaite. Je redescends lentement, mes doigts suivant la courbe de sa taille. Je sens ses abdos se contracter légèrement sous ma main, et je souris malgré moi. Elle fait la maligne, mais elle tremble presque quand je la touche.

— Arrête de jouer, Ales, me souffle-t-elle contre les lèvres.

Je la regarde, mon regard ancré dans le sien, mes pensées brutales, crues, tournent en boucle. T’es à moi, Adria. Je vais te baiser. Je glisse ma main dans son dos, la tirant vers moi pour l’embrasser de nouveau, plus fort, plus profondément. Ses lèvres s’ouvrent sous les miennes, et nos langues se trouvent.

Elle gémit doucement contre moi, et ce son me rend encore plus dingue. J’ai l’impression que ça me traverse tout le corps, que ça me consume. Elle n'arrête pas de gigoter sur mon érection gorgée de sang. Je la soulève légèrement pour la coller encore plus contre moi, comme si c’était possible.

— T’es insupportable, Adria, je murmure entre deux baisers, mon front collé contre le sien.

— Et toi, t’es à fond, répond-elle en riant, sa voix tremblante.

Ses mains glissent sous mon t-shirt et l’enlèvent d’un coup sec, m’obligeant à lever les bras. Je la laisse faire, incapable de penser à autre chose. Elle s’arrête une seconde, son regard qui descend lentement le long de mon torse, suivant chaque ligne, chaque muscle.

Ses mains reviennent sur moi, caressant mes épaules, puis descendant le long de mes bras. Je la laisse faire, mais très vite, c’est moi qui reprends le contrôle. Je l’attrape par la taille à deux mains et la soulève à nouveau, l’allongeant doucement sur le canapé. Elle se laisse faire, ses cheveux noirs qui retombent en cascade autour de son visage.

Je me penche au-dessus d’elle, mes lèvres retrouvant les siennes tandis que mes mains continuent de caresser chaque centimètre de son corps. Je la veux. Ce soir, y’a plus rien d’autre qui compte.

Elle passe ses jambes autour de ma taille, m’attirant encore plus contre elle. Je sens nos bassins s'entrechoquer.

— T’es sûre que tu veux jouer à ça ?

— Et si je veux plus jouer ? répond-elle, son sourire disparaissant légèrement.

Je m’arrête une seconde, mes yeux plantés dans les siens. On a beau être ensemble, ce moment-là, c’est comme la première fois. Ça me frappe toujours aussi fort. Elle est belle, et surtout, elle est à moi.

Je descends mes lèvres dans son cou, la faisant frissonner encore une fois. Ses doigts s’accrochent à mes cheveux, et son bassin continue de bouger contre moi. La pression monte. Je le sens. Je sais où ça va finir, et je m’en fous. Ce soir, je lâche tout.

Mes mains quittent sa taille et remontent lentement vers le bouton de son jean. Je la fixe, cherchant dans ses yeux une once de doute, mais y’a rien. Juste ce sourire en coin, ces lèvres entrouvertes qui attendent que j’arrête de réfléchir.

— T’en mets du temps, souffle-t-elle, sa voix rauque, presque essoufflée.

Je souris légèrement, mes doigts qui déboutonnent le haut de son jean. Un geste sec. Elle sursaute légèrement sous la pression, mais elle ne dit rien. Au contraire, elle laisse tomber sa tête en arrière, me donnant accès à son cou que j’viens embrasser sans attendre.

Son parfum me frappe direct. Cette odeur douce et sucrée qu’elle met toujours. C’est simple, mais ça me rend fou. Je laisse mes lèvres glisser le long de son cou, jusqu’à son décolleté où je m’arrête un instant pour inspirer profondément.

— Putain, murmuré-je contre sa peau.

Je l’entends rire doucement, mais son rire se coupe net quand je laisse mes dents mordre délicatement la courbe de son sein qui dépasse de son décolleté. Sa peau est brûlante sous ma bouche, et elle gémit légèrement, ses doigts qui viennent s’accrocher à mes cheveux courts. Elle les empoigne fermement, tirant doucement comme pour me garder contre elle.

— Ales… Arrête de jouer, lâche-t-elle d’une voix plus dure, son souffle entrecoupé.

Je relève la tête légèrement, mes yeux qui capturent les siens. Elle me regarde avec un air que je connais trop bien : celui qui me dit qu’elle a besoin que j’aille jusqu’au bout.

— C’est quoi, ça ? T’as peur d’assumer ce que t’as commencé ? dis-je.

Je souris, amusé par mon ton provocateur, mais ça me pousse à agir sans attendre. Mes lèvres redescendent sur son buste, suivant la ligne de son ventre. Elle frissonne sous mon souffle, ses hanches qui bougent légèrement d’impatience. J’attrape les côtés de son jean et commence à le lui retirer lentement, centimètre par centimètre.

— Lève un peu, soufflé-je, ma voix rauque.

Elle obéit sans broncher, ses mouvements fluides, ses yeux toujours rivés sur moi. Je fais glisser le jean le long de ses cuisses, puis de ses jambes, le laissant tomber sur le sol d’un geste rapide. Elle est là, devant moi, dans un tanga noir, et pendant une seconde, je me contente de la regarder.

— T’aimes ce que tu vois ? lâche-t-elle, un sourire provocateur sur les lèvres.

Le grondement de ma voix trahit mon excitation , incapable de détacher mon regard d’elle. Mes mains glissent lentement le long de ses cuisses, caressant sa peau, jusqu’à l’intérieur où je laisse mes pouces tracer des cercles légers. Je me baisse lentement, mes lèvres qui viennent se poser juste au-dessus de son tanga. J’y dépose un baiser, puis un autre, prenant mon temps. Son corps réagit instantanément : ses hanches se soulèvent légèrement pour chercher plus, et son souffle devient encore plus rapide.

— Putain, Ales, arrête de traîner, lâche-t-elle, sa voix presque coupée par l’envie.

Ça me fait sourire. Elle est toujours comme ça quand elle est sur le point de perdre le contrôle. Mes mains s’accrochent à ses hanches pour la maintenir en place, tandis que je laisse ma langue glisser doucement sur le tissu fin de son sous-vêtement. Elle gémit cette fois, un son qui résonne dans toute la pièce, qui me traverse comme une décharge électrique.

Je continue, mes lèvres et ma langue qui jouent avec elle à travers le tissu, prenant un malin plaisir à la rendre dingue. Ses doigts tirent encore plus fort sur mes cheveux, me maintenant fermement contre elle.

— Ales… Sa voix est brisée, presque suppliante. Arrête de jouer. Maintenant.

Je relève légèrement la tête, mon regard qui croise le sien. Elle a les joues rouges, ses lèvres entrouvertes, et ses yeux qui me hurlent de passer à l’action.

— T’en peux plus, c’est ça ? je murmure, un sourire en coin, essayant ma bouche pour chasser l'humidité qu’elle m'a causé.

— Ferme-la et bouge, réplique-t-elle, son souffle haletant.

Putain. Elle sait exactement comment me rendre fou. Ses yeux me fixent avec une intensité qui me coupe le souffle. Et je vois son sourire, ce sourire arrogant qui me rend dingue. Mon érection est là, gorgée de sang, tellement visible sous mon jogging qu’il n’y a plus moyen de le cacher. Elle l’a remarqué. Son regard descend, s’attarde à cet endroit précis, et ses lèvres s’entrouvrent légèrement. Elle les humecte du bout de la langue, comme si elle réfléchissait à tout ce qu’elle allait me faire.

— T’as un problème, Ales ? lâche-t-elle, sa voix chaude et joueuse à la fois.

— C’est toi, mon problème, je réponds, un sourire en coin.

Ses hanches bougent légèrement, et moi, je sens que j’en peux plus. Je glisse mes doigts sur elle, trouvant les extrémités de son tanga noir. J’attrape le tissu, doucement mais fermement, mon regard toujours rivé au sien.

— Lève-toi, je murmure, presque brisée.

Elle obéit, ses hanches se soulevant juste assez pour que je fasse glisser le tissu le long de ses jambes. Je le retire lentement, prenant le temps d’admirer la vue devant moi. Je reste un instant immobile, mes mains posées sur ses cuisses, mes yeux parcourant chaque centimètre de son corps. Putain, elle est belle. Parfaite. Je ressens un frisson me traverser, mais j’avale ma salive, incapable de décrocher mon regard.

— Putain… T’as vu ce que tu me fais ? dis-je, en remettant ma queue droite sous le boxer.

Ses doigts remontent lentement, effleurant mes abdos avant de s’arrêter à l’élastique de mon jogging. Elle tire dessus doucement, un geste presque innocent, mais son regard me hurle qu’elle sait exactement ce qu’elle fait.

— Viens là, murmure-t-elle, ses doigts accrochant l’élastique de mon jogging et de mon boxer pour le tirer vers elle.

Mes muscles qui se tendent sous l’effet de son geste. Je me laisse faire, un sourire en coin sur les lèvres, mais mon regard reste rivé sur elle. Elle a encore son haut à manches longues, mais un sein reste toujours à moitié sorti de son décolleté, la peau légèrement rougie là où mes dents sont passées quelques instants plus tôt. La vision me donne un coup de chaud, et je sens que j’ai plus le temps pour les jeux.

Mes yeux remontent lentement vers son visage, nos pupilles qui s’accrochent dans un silence qui dit tout ce que je ressens à cet instant. Je la veux. Pas juste pour le plaisir, mais parce qu’elle est la seule capable d’effacer tout le reste, les galères, les nuits pourries.

Je me redresse légèrement pour me placer correctement entre ses jambes. Mes mains remontent sur ses cuisses, puis s’agrippent à sa taille pour la tirer doucement vers moi. Elle laisse échapper un petit gémissement, son corps parfaitement aligné contre le mien.

Je baisse rapidement mon jogging, mon boxer avec. Le contact de l’air froid me fait frissonner, mais c’est rien comparé à la chaleur qui émane de son corps. Elle me regarde, son sourire légèrement provocateur, alors qu’une de ses mains vient glisser sur mon torse, effleurant ma chaîne en argent qui tape doucement contre ma peau.

Je me penche au-dessus d’elle, mes lèvres retrouvant les siennes dans un baiser brûlant, profond, presque sauvage. Ses mains remontent sur ma nuque, s’agrippant comme si elle avait peur que je m’éloigne.

Elle me regarde, son regard vulnérable, mais plein d’une confiance absolue. C’est ça qui me rend fou chez elle. Avec Adria, y’a pas de mensonge, pas de jeu pour faire semblant. Tout est vrai.

— T’es prête ? je murmure, mes lèvres effleurant à peine les siennes.

Elle sourit doucement, ses jambes venant s’accrocher autour de ma taille pour me rapprocher encore plus d’elle.

— Depuis longtemps, Ales.

Je plonge enfin en elle d’un mouvement lent, mes yeux toujours ancrés dans les siens. Le monde entier disparaît d’un coup. Y’a plus rien d’autre que nous dans cette pièce. Son corps s’adapte parfaitement au mien, comme si on était faits pour ça, faits l’un pour l’autre. Elle laisse échapper un gémissement qui me vrille le cerveau, et je grogne en retour, incapable de retenir ce que je ressens.

— Putain… soufflé-je, mes doigts se resserrant légèrement sur sa peau.

J’commence à bouger, doucement au début, pour la laisser s’habituer. Elle me regarde toujours, son visage illuminé par cette lumière faible de la lampe. Ses mains glissent sur mes épaules, ses doigts s’accrochant à mes muscles tendus sous l’effort. À chaque mouvement, ses gémissements me traversent comme une lame brûlante.

— C’est ça que tu voulais ? je murmure à son oreille, mes lèvres frôlant sa peau.

Elle hoche la tête, incapable de parler, sa respiration saccadée.

— Dis-le, j’insiste, d’un ton rauque.

— Oui… putain, lâche-t-elle, sa voix brisée.

Je souris légèrement, un sourire fier, presque arrogant, mais c’est plus fort que moi. La voir comme ça, sous moi, complètement abandonnée, ça me donne cette impression de contrôle total, mais surtout, ça me montre à quel point je compte pour elle.

Je l’embrasse à nouveau, mes mouvements qui se font plus pressants, plus profonds. Ses jambes m’enserrent fermement, son corps qui suit parfaitement chaque geste. Son souffle est chaud contre ma bouche, et je sens la sueur qui perle sur mon front, mais je m’en fous. Tout ce qui compte, c’est elle.

— T’es à moi, je murmure contre ses lèvres.

Elle ouvre les yeux, un sourire à peine visible sur ses lèvres rougies.

— À toi, Ales. Depuis le début.

Ce simple aveu me traverse comme une lame brûlante. Elle est là, sous moi, ses yeux plantés dans les miens, et je sens que rien d’autre ne compte. C’est pas juste son corps, c’est elle toute entière qui me rend fou.

Je me redresse légèrement, ma main remontant le long de sa cuisse pour caresser chaque centimètre de sa peau nue. Elle frissonne sous mes doigts, son bassin qui ondule doucement comme pour m’encourager à continuer. 

— T’es bonne putain, je lâche dans un souffle, ma voix rauque, presque brisée.

Elle ne répond pas, mais son regard me dit tout. Elle passe ses doigts sur mon torse, caressant la chaîne glacée me tirant davantage vers elle. Son autre main vient agripper mon bras, ses ongles s’y enfonçant légèrement quand j’avance doucement vers elle, nos corps parfaitement alignés.

Je laisse mon bassin presser légèrement contre le sien, le contact me fait grogner sans m’en rendre compte. Elle est prête, et moi, je suis à bout. Mon regard glisse sur elle : son haut est toujours là, ses manches longues recouvrant ses bras, mais ce sein à moitié sorti de son décolleté me rend dingue. Sa peau est marquée là où mes dents ont laissé leur empreinte, et j’ai qu’une seule envie : recommencer.

— T’as toujours ton haut, je murmure en tirant légèrement sur le tissu.

Elle sourit, ce sourire joueur, provocateur, celui qui me fait perdre tout contrôle. Elle lève un peu les bras pour m’aider à lui enlever. Le tissu glisse lentement sur sa peau, révélant son corps centimètre par centimètre, et quand je jette le haut sur le sol, je prends quelques secondes pour l’admirer.

Elle est là, nue sous moi, ses cheveux éparpillés sur le canapé, ses lèvres rougies par nos baisers. Sa respiration est rapide, son regard brûlant, et moi, j’ai l’impression que je vais exploser.

— T’as fini de mater ? lâche-t-elle, un peu essoufflée, son sourire toujours là.

Elle joue encore. Toujours. Mais cette fois, je décide d’arrêter de réfléchir. J’avance, mon bassin venant se coller au sien dans un mouvement lent et maîtrisé. Elle bascule légèrement la tête en arrière, sa poitrine en évidence.

Je l’embrasse avec une intensité nouvelle, plus brutale, plus profonde. Nos souffles se mélangent, nos corps se cherchent. Elle bouge sous moi, ses hanches suivant parfaitement mes mouvements, et je sens que je suis sur le point de perdre pied. Mon cœur cogne dans ma poitrine, et tout mon corps est tendu sous l’effet de cette tension qui devient insupportable.

Je fini par sortir d’elle, pour la faire basculer à quatre pattes d’un geste ferme, maîtrisé. Ses mains attrapent immédiatement le bord du canapé, et son souffle rapide me fait perdre le contrôle. Mes pupilles glissent sur elle, ses courbes, sa peau tendue, et je sens cette foutue tension monter en moi, impossible à ignorer.

Mes mains agrippent ses hanches avec une force brutale, mes doigts s’enfonçant légèrement dans sa chair. Je m’insère en elle d’un mouvement sec, presque brutal, et le gémissement qu’elle lâche me coupe le souffle.

— Putain… Ales…

Sa voix rauque, cassée, résonne dans l’air lourd de la pièce, et ça fait exploser quelque chose en moi. Je me penche légèrement en avant, mes mains glissant sur ses fesses pour les attraper fermement, ajustant mes mouvements pour aller plus profondément, plus intensément.

— Tu te rends compte de ce que tu fais ? je murmure, ma voix basse, rauque, presque provocante.

Elle tourne légèrement la tête, mais avant qu’elle ait le temps de répondre, je cogne plus fort, accélérant le rythme. Mes pensées sont brouillées, effacées. Il reste juste elle, ce foutu corps qui bouge contre moi, ses gémissements qui remplissent la pièce, et cette sensation brute qui me lie à elle.

Mes mains remontent le long de son dos, traçant la courbe de sa colonne vertébrale, avant de saisir ses cheveux d’un geste contrôlé. Je les tire légèrement en arrière, juste assez pour qu’elle lève la tête.

— T’arrête pas, putain, souffle-t-elle, sa voix tremblante mais ferme.

Je baisse la tête, mes lèvres effleurant la peau brûlante de son épaule. Mon regard descend sur son corps, sur ses hanches qui ondulent, son cul qui heurtent mon bas-ventre à chaque mouvement. Le bruit sourd de nos corps qui se rencontrent résonne dans la pièce.

— Regarde-toi, je murmure contre sa nuque, ma voix plus crue qu’elle ne l’a jamais entendue. T’es parfaite comme ça.

Elle gémit à mes mots, et je sens ses mains se crisper sur le canapé, agrippant le tissu avec force.

— Tu m’fais vriller, putain…

Je l’attrape à nouveau par les hanches, la ramenant encore plus contre moi, mes mouvements deviennent plus brutaux, plus précis. Son souffle devient saccadé, ses gémissements plus forts, et ça me pousse à aller encore plus loin.

Mon visage se perd dans ses cheveux, humant son parfum, laissant mes dents effleurer la peau de son épaule avant de mordre doucement.

— Ales… continue… arrête pas…

Ses mots m’achèvent. Je laisse échapper un grognement rauque, mes mains agrippant fermement ses hanches pour la garder contre moi. Chaque mouvement est intense, précis, comme si je voulais lui faire comprendre tout ce que je ressens, tout ce que je suis incapable de dire avec des mots.

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