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LouWanderson
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Chapitre 3

  Je regarde vers l’endroit où le son s’est produit. Je n’ai pas vraiment besoin de le voir pour savoir de qui il s’agit.

—Toi me manquer ? Tu peux oublier. Dis-je d’une voix ennuyé. Tu me veux quoi ?
—Oh, quel dommage… Mais sinon ce que je veux ? Trois fois rien, juste te dire bonjour. Après tout, cela va faire plus de 5 ans que l'on ne s'est pas vus.
—Et bah, cinq ans, ce n'est pas assez à mon goût.

  Je le regard froidement, je n’ai vraiment pas envie de parler avec lui. Mais je sens qu’il ne vas pas me lâcher de sitôt.
—A ce que je vois, tu ne m'as toujours pas pardonné.
—Tu peux oublier l'idée que je te pardonne un jour. Tu pensais vraiment que j’allais te pardonner comme ça ? Je t’en voudrait pour toujours mon coco.
—Pff.

  Il pénètre dans la chambre, referme la porte dans un léger grincement, puis s'avance lentement vers moi. Son sourire, à la fois énigmatique et légèrement provocateur, dévoile une lueur de détermination dans ses yeux, comme si chaque mouvement était minutieusement calculé.

—Je ne t'ai pas autorisé à rentrer dans ma chambre. Ma voix montre bien à quelle point je suis irrité par sa présence.

  Méfisto ne me répond pas, ce qui a le don de m’énerver encore plus. Il s’approche toujours de moi jusqu’à qu’il soit à vraiment quelque centimètre du mien.

—Pourtant, j'avais le droit avant. Je pense que tu pourrais fournir un petit effort et me laisser rester un moment avec toi.
—Non, dans tes rêve, c’était avant, là je veux que tu sorte de ma chambre.
—Je n’ai pas envie de partir, tu pourrais accepter ma venue. Je suis gentil de te souhaiter un bon retour parmi nous quand même.
—Les personnes dans ton genre n’ont pas l'autorisation de venir ici. Ma voix reste froide face à lui.
—Tu ne veux pas me laisser une nouvelle chance ?

  Je fais un sourire narquois et d’un coup, sans scrupule, je lui donne un gros coup de tête contre tête, ce qui le fait reculer, j’attends qu’il soit à bonne distance pour lui donner un bon coup de pied puissant dans le ventre.

—Dans tes rêve connard.

  Un jet de sang est propulsé dans les airs. Je le regarde de haut, lui qui est au sols, j’ai vraiment bien placé ma frappe.

—Tu vas voir, tu vas vite le regretter Lidélia ! ça voix est remplie de colère, il n’a pas aimer que je réagisse comme ça.

  Je suis content de l’avoir énerver mais en entendant le dernier mots qui est sortie de sa bouche, ma colère monte à son tour. Je le fusille du regard et m'approche de lui.

—Va te faire royalement foutre, Méfisto! Tu n'as aucunement le droit de sortir ce nom de ta bouche, surtout toi après tout ce que tu m’as fait ! Maintenant casse-toi de là !

  Je m’approche de lui, mes pas se faisant plus lourds à mesure que je me rapproche. Lorsqu'il se lève, une assurance tranquille émane de lui, et il plante son regard noir dans le mien, une intensité froide se met en place entre nous.

—Tu ne me fais plus peur. Je lui rend son regard venimeux.

  Il approche à nouveaux son visage du mien. Il doit être en train d’essayer de lire en moi, mais il n’y arrivera pas.

—Recommençons.

  Je ne saisis pas immédiatement le sens de ses paroles, mais son regard finit par me le faire comprendre.

—Oh tu crois que je vais simplement accepter et tout oublier. Je ne t’aime plus, je te déteste même. Sort tout de suite de ma chambre, je ne veux pas de toi !

  Il s’éloigne de moi et juste devant la porte il me laisse un dernier regard haineux.

— Tu ne te rends pas compte que tu viens de laisser passer t’a dernière chance.

  Quand il est dans le couloir j’arrive à l’entendre jurer puis le bruit de ses pas qui s’éloigne. Je souffle un coup, je ne supportais plus sa présence. Je ne pense plus à ça et pars prendre ma douche avant d’aller me coucher dans mon bon gros lit douillet. Le sommeil ne me fait pas attendre, Morphée m’a déjà pris dans ses bras.

   Le lendemain, les premiers rayons du soleil passent au travers de la fenêtre. Cette lueur me réveiller facilement. Il ne faut pas plus de cinq minutes pour que je sois déjà dérangée par une personne qui toque puis rentre dans ma chambre.

— Lidi, il faut se lever. Faut que tu sois parti d’ici dans environ trente minutes si tu veux pouvoir arriver à l'heure au lycée.
— Mhhhoui. Je lui répond avec ma petite voix du matin.

  Silius rigole en entendant ma manière de parler. Puis, il sort de ma chambre pour me laisser émerger tranquillement. Après un petit moment j’arrive enfin à me motiver pour me lever du lit et passer la majorité de ma journée dans ce qu'on appelle un lycée, que je perçois plutôt comme une prison pour enfants.

  J’arrive dans la cuisine, et remarque la présence d’Olivier et de Silius qui sont déjà en train de manger.

—Salut les vieux!

  Les deux frères me regardent, ils sourissent de la même manière, me saluent d’un signe de tête. On ne peut vraiment pas nier le fait qu’ils sont de la même famille.
Je m'installe à leurs coter. Olivier me tend un bol de lait avec des céréales trésors.

—Oh tu t’es souvenue de mes céréales préféré ou c’est Sili qui te la rappeler ?
—J’avoue que j’étais plus trop sur du coup j’ai quand même demander à mon frère au cas où.

  Un léger rire s'échappa de mes lèvres. Et pendant que je déguste mon petit-déjeuner, en profitant un peu du calme du matin, je me rappelle que Ekos va lui aussi en cours.

—Olivier, hier, tu avais dit que Ekos aller aussi en cours. Pourtant il n’ait pas encore là, il vas finir en retard.
—C’est normal, il ne commence pas en même temps que toi, du coup il profite du peu sommeil qu’il peut gagner.

—Ah d'accord.

  Je termine tranquillement mon bol de céréales, sans vraiment me presser. L’idée de partir en cours ne m’enchante pas particulièrement, mais je sais que je dois m’y rendre. Après avoir fini mon petit-déjeuner, je me dirige lentement vers ma chambre pour me préparer, en essayant de ne pas trop traîner. Une fois prête, je me rappelle qu’une petite question me traverse l’esprit, alors je vais voir Silius pour lui la poser.

—Silius, ce soir, je rentre ici ou à la maison ?
—Je pense que tu pourras rentrer ici, si mon frère accepte, je vais voir avec lui pour qu’on reviennent vivre ici comme avant. Ça ne te dérangerais pas ?
—Non pas du tout, ça serait trop cool ! Je pourrais plus souvent jouer avec Shadow, jouer au jeu vidéo avec Benji, aller en mission avec les autres, etc… Tant que l’autre ne me cherche pas c’est tout bon.
—Oui, bon, ne nous emballons pas trop vite, j’en n’ai pas encore discuter avec lui. Mais fini de parler, faut que tu te grouilles si tu veux réussir partir à l'heure.
—Moi ? Lidi ? En retard ? Jamais. Dis-je avec une ironie douce. Bisous à ce soir.

  Je m’avance vers la porte et, juste avant de partir, je reprends ma forme humaine. Mes cheveux noirs retrouvent leur teinte marron, et mes yeux prennent une couleur verte éclatante. Avant de sortir, je jette un dernier regard à l’intérieur du manoir. Mon regard se pose alors en haut des marches, où je distingue Ekos. Il est trop loin pour que je voie clairement son visage, mais j’ai l’impression qu’il a les yeux grands ouverts, comme frappé d’étonnement, mais je ne suis pas sûr.

Toby

—Bloody Snow est Lidélia?!

  Je n'en croit pas mes yeux, Lidélia Jenkins ma camarade de classe est enfaite la Jikkens Bloody-Snow.
Lidélia me lance un regard bref, sans vraiment s’attarder sur moi. Je l’observe alors qu’elle sort du manoir, probablement en direction du lycée. Je reste immobile un instant, écoutant le silence qui s’installe après qu’elle soit partie.

  Lorsque je me décide à bouger, je descends lentement les marches, l’envie d’aller en courant me manque toujours autant. J’enfile mes chaussures, ajuste ma veste avec précaution, puis fixe mon masque sur mon visage, prenant soin qu’il dissimule parfaitement ma blessure. Une routine que je connais maintenant par cœur.
Je reste ensuite là, immobile, laissant s’écouler une dizaine de minutes, le regard perdu vers l’extérieur. J’attends patiemment que Lidélia soit suffisamment loin, son ombre déjà effacée de l’horizon, avant de sortir à mon tour. Je fais attention, je ne veux pas qu’elle ne me remarque, enfin, pas maintenant.

  Après une bonne marche, le lycée semblant à un joli cauchemar se trouve devant moi. J’atteins le portail, et sans la moindre surprise, pour ne pas changer les bonnes vieilles habitudes, une surveillante m'engueule parce que j’arrive encore en retard. Je ne l’écoute pas et continue mon chemin pour rejoindre ma classe en anglais. Devant la porte, je toque puis rentre dans la salle. Je m'excuse faussement de mon retard et vais à ma place. Je vois que Lidélia se situe à l'autre bout de la pièce. Vas surement falloir que j’attende pour pouvoir lui poser de questions.

  La sonnerie annonce la fin de ce pénible cours. Maintenant, c'est rebelote mais cette fois pour aller en SVT. Tout le monde est à sa place, il me faut peu de temps pour avoir l'impression d'être observé. Je regarde dans toute la salle. Je me dis que ça ne doit être que dans ma tête mais je fini par remarquer pas loin derrière moi, le regard d'Emma. Elle détaille tous les traits de mon visage. Ressentir ses yeux sur moi me rend mal à l'aise, je me demande pourquoi elle ne me lâche pas des yeux, c’est étrange.

Lidélia

  Ce cours est putain d'ennuyant, je zieute un peu partout dans la classe jusqu'au moment où je tombe sur Emma qui dévore Elias des yeux. Et à ce que je comprends dans son regard c’est qu’il n’est pas vraiment à l’aise. C’est évident, qui aime sentir un regard constent sur soi ?
Je lis dans les pensée de Emma, pour connaitre la raison de son regard intense sur Elias.       

Il est vraiment trop beau.

  Je me retiens intérieurement de ne pas exploser de rire. Malgré le fait que j'essaye de le cacher, mais le prof a assez rapidement remarqué que quelque chose m'amusait.

—Mademoiselle Jenkins ? Quelque chose a l'air de vous faire rire. Pouvez-vous le partager à moi et à votre classe, que nous puissions rigoler avec vous.
—Je n'ai rien à dire.
—Alors reste concentré sur cours.

  Le prof reprend doucement son cours, d’un ton posé, comme si rien ne s’était passé, il balaye son regard dans toute la classe avant d’expliquer à nouveaux son cours.
Maintenant c’est enfin l’heure du midi, les cours de la matinée viennent enfin de ce terminé, je sors de la salle et vais dehors pour ranger mon sac dans le casier, quand je le ferme, je sursaute en remarquant la tête de Elias juste à coter de la mienne.

—Putain, tu m'as fait peur !

—Excuse-moi, ce n'était pas mon but. Je voulais juste venir te demander si tu voulais manger avec moi ce midi?
—Euh, oui, si ça peut m’évitera de manger toute seul.
—Cool.

  Un silence s’installe entre nous, mais Elias me relance la discussion en me posant une question.

—Et aussi, je me demandais, pourquoi tu as rigolé pendant le cours d’SVT?
—Ah, ça ! C’est parce que j'avais vu quand Emma te dévorait des yeux, ça se voit qu'elle a des sentiments pour toi. Mais en voyant que tu n'étais pas à l'aise à cause de son regard, cela m'a fait comprendre qu'elle n'aura aucune chance avec toi. Voilà la raison.
—Ah d'accord, et tu n’as pas tort, elle ne m'intéresse pas.
—Vous parlez de qui?

  Elias commence une phrase mais je le coupe aussi tôt pour accueillir ma copine.

—Oh Chloé, te voilà! On parle d'Emma.
—Tu es qui ?
—Tu ne te rappelles pas mon nom ? On est dans la même classe je te signale ! Bref, je m'appelle Chloé, je suis l'amie de Lidélia."
—Ah oui, désolé, je n'écoute pas vraiment en cours, et rares sont les prénoms que j’arrive à retenir.
—T’inquiète pas. Mais du coup, il se passe quoi avec Emma?

  Je lui explique rapidement en quelques mots.

—D'accord. En vrai, ça ne m'étonne pas, elle cherche h24 à avoir un mec pour que après il devienne son petit chien.

  C'est maintenant l'heure pour nous de partir manger et Chloé se joint en même temps avec nous. A table nous plaignons tous les trois des repas dégueulasses de la cantine.

  Le reste de la journée est passé un peu plus vite, je n’ai pas vraiment écouter les cours, j’ai plus passer mon temps à dessiner ou à rêvasser. Et quelque fois je m’amusais à lire dans les pensées des professeurs de chaque cours et je peux dire que j’en ai appris des truc personnel sur eux, mais vraiment beaucoup. C’est la fin de ma deuxième journée de cours, je suis au portail et je commence à partir pour rentrer à la maison, jusqu'à ce que j'entende Elias m'appeler.

—Oh Lidélia! Attends-moi !

  Pendant une micro seconde je sens des frissons me parcourir dans tout le corps, je ne m’attarde pas trop sûr ça, je respire vite fais puis je m’arrête pour l'attendre. Il arrive à ma hauteur après avoir couru après moi, puis il me dit d’une voix essoufflée.

—Je voulais savoir si je pouvais faire le chemin avec toi, comme hier.
—Oui, bien-sûr.

  Nous marchons ensemble et pendant la route, je me rend compte que Elias avait quand même un petit air de ressemblance avec Ekos, je ne reste pas trop longtemps sûr ça, je me dis que c’est seulement du pure hasard. Quelque mètre avant d’arriver à l’endroit où nous devons nous séparer, Elias se met devant moi et se stop. Je m’arrête aussi pour pas lui rentrer dedans, en le regardant je lève un sourcil, je me demande pourquoi il s’arrête soudainement.

—Qu'est qui a?
—Je ne vais pas passer par quatre chemins, je veux juste que tu me dises la vérité. Qui es-tu?

  Je ne m’attendais pas du tout à ça, je ne suis pas sûr d’où veut-il en venir.

—Comment ça? Tu le sais, je suis Lidélia Jenkins.
—Oui, mais quel est ton autre nom? Je comprends pourquoi tu ne me l’a pas dit mais tu n'as pas besoin de me le cacher.

  Je lis rapidement dans ses pensées.

Je veux t’entendre dire de tes propres mots que tu es Bloody-Snow.

  Je zieute rapidement les alentour et remarque une ruelle, je lui attrape le bras et le tire avec moi dedans. Je le plaque contre le mur, puis je sors le petit couteau que j'ai toujours sur moi et le mets sous sa gorge. Je prends ma forme de creepypasta, mes cheveux sont maintenant noirs tout comme mes yeux.

—Comment as-tu eu cette information? ma voix est un faiblement remplie de colère, les pointes de mes cheveux deviennent au fur et à mesure blanches.

  Je comprends dans son regard qu’il est pris au dépourvu, ne s'attendant pas à ça.

—Doucement, je suis de ton côté, il essaye de se débattre mais n’y arrive pas, ma jambe, mon bras et mon couteau lui empêche tout mouvement. Tu me fais mal !
—Je t'ai demandé, comment as-tu eu cette information !Si je le veux, je peux te tuer sur le champs. Tu dis que tu es de mon côté ? Mais qu’est ce qui me le prouve?
—Tu veux une preuve ? Alors... pendant quelques secondes il réfléchis. Enlève mon masque.

  Je ne me fais pas attendre, avec ma main de libre, je retire son masque. En détaillant son visage, on peut y voir une plaie sur sa joue gauche, la même que...

~To be continued...

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