Assise dans la calèche qui l'emmena au palais pour son audience avec l'empereur, une angoisse commença à prendre possession de Naïlys , elle ne se sentait pas bien à l'idée de rencontrer l'empereur qui selon les rumeur était une personne froide, cruel, par un seul regard, un ordre et votre vie est sceller à jamais, on dit aussi que si l'empire n'avait pas encore subit d'attaque par ses nombreux ennemis et simplement car ils avaient peur de Dareios, il pouvait se montrait impitoyable avec tous ceux qui oserait s'en prendre à son empire, ce qui fait l'admiration de son peuple pour lui, certes Dareios est un empereur pas très tendre mais cela n'empêche pour autant qu'il est une personne juste, que tout ce qu'il entreprend est pour le bien de son empire, il ne pense qu'au bien-être de son peuple dont il a la responsabilité, et cela explique la raison de l'amour que porte le peuple pour leur empereur.
Arrivée au palais, en descendant de la calèche, une personne d'un certain âge se présenta à Naïlys comme étant son escorte.
-ravie de vous rencontrer mademoiselle, je me présente, Robert Becker, je suis le majordome au service de la famille impériale.
-enchanté monsieur Becker, je me présente Naïlys, connaîtriez-vous à tout hasard la raison de ma venue ?
-vous le saurez bientôt.
-cela ne n'augure rien de bon.
-ou alors cela vous réserve une bonne surprise ? vous ne le saurez.
-c'est bien ce que je disais, cela n'en augure rien de bon.
Monsieur Becker affichait un léger sourire aux lèvres. Quelques minutes après, ils arrivèrent devant de grandes portes, et l'angoisse que ressentait Naïlys durant son trajet en calèche, revint de plus belle, derrière ces portes se trouvait l'empereur qui lui dira enfin la raison de sa convocation, elle prit une grande et profonde inspiration avant que le majordome n'ouvre les portes, elle avait le pressentiment qu'en passant le seuil de l'entrée, sa vie n'allait plus être la même.
Naïlys entra dans la pièce qui semblait être un bureau où, au milieu de l'immense salle se trouvait un grand bureau de travail d'où une personne était assise derrière celui-ci, cette personne avait l'air d'avoir une soixantaine d'années avec des cheveux noir de jais auquel quelques mèches blanches se voyaient mais qui lui rajouter un certain charme, sur son visage un air sévère qui regardait Naïlys avec des yeux perçants, elle pouvait dire d'après ce corps que les guerres avaient bien servit à le bâtir, sans plus attendre elle se prosterna devant lui, après tout, l'homme assis derrière le bureau qui la regardait avec des yeux froid n'était autre que l'empereur.
- je salue sa grandeur, sa majesté l'empereur.
Après l'avoir regardé quelques secondes, des secondes qui paraissaient à la jeune femme des heures, il prit la parole d'une voix grave et ferme qui montrait sa supériorité.
- relèves-toi et assis-toi.
Naïlys s'exécuta sans tarder.
-bien, tu dois être assez confuse et je comprends, cependant mon enfant, tu es mon successeur.
-comment ? Pardonnez mon impolitesse, mais je ne comprends pas.
- Naïlys, c'est bien cela ? Tu es la fille de mon défunt fils, ma petite fille et par conséquent mon successeur au trône, ce n'est pas difficile à comprendre que je sache.
-votre majesté, je suis au courant du fait que mes parents m'ont adopté, cependant ce que je n'arrive à comprendre et comment une villageoise d'un petit village très, très lointain, s'avère être votre héritière ? c'est complètement insensé, sauf votre respect.
-insinues-tu que suis un empereur insensé ? crois-tu réellement que je ne vérifie pas mes informations avant d'entreprendre quoi que ce soit ? fait attention à tes dire mon enfant, n'oublie pas qui est assis devant toi.
-toutes mes excuses votre majesté, ce n'est point ma pensée !
- même si on n'avait pas de lien de sang et que je te prenais comme successeur, tu n'as rien à redire tu exécutes simplement, je suis ton empereur, tu fais ce que je t'ordonne sans contester.
-et si je n'ai point envie d'être votre héritière, que m'arrivera-t-il ?
-mieux vaut ne pas que tu saches.
Dareios venait de lui dire cela avec une telle froideur que cela faisait peur à Naïlys , et celle-ci ne pouvait que céder.
-bien, je n'ai pas mon mot à dire, vos désirs sont des ordres majesté, qui suis-je pour vous contester.
-à la bonne heur ! Je te donne une semaine pour assimiler cette nouvelle et dire au revoir à ceux qui t'ont élevé puis venir au palais pour y vivre et recevoir des leçons afin de pouvoir prendre le trône.
Naïlys ne savait quoi pensée de tout cela, mais leregard sévère et froid de l'empereur, lui fait prendre conscience que sa vievenait d'être chamboulé de tout en tout, qu'elle ne verra plus de jourtranquille à partir d'aujourd'hui et que si elle venait à prendre la fuite,elle y laisserait la vie.