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Shotophique
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Chapitre Cinq

Prenant son thé au jardin du palais, elle posa une question à Robert qui était venu lui faire part de son emploi du temps du jour.

- Robert, pensez-vous que je serais une bonne impératrice ? 

- quelqu'un vous vous a dit le contraire altesse ?

- qui serait assez fou pour outrager un membre de la famille impérial ?

-j'en doute que cela soit majesté qui vous aurait dit cela.

-au contraire, sa majesté pense que je serais une bonne impératrice, cependant je doute de ses dires, je ne suis qu'une simple villageoise qui se retrouve aujourd'hui à jouer un rôle qui ne lui convient pas, j'ai peur de ne pas être à la hauteur de ce que sa majesté attend de moi.

-votre altesse, si vous me permettez, je n'ai jamais vu sa majesté l'empereur faire un choix des plus important qui soit sans prendre en considération les conséquences que ce choix entreprendrait, par ma longue expérience je puis vous dire que si sa majesté ne vous voyez pas apte et digne de diriger, il ne vous accepterez point et ce même si vous partagez le même sang.

-vous savez Robert ? Avant que toute cette histoire d'héritière, de trône et d'empire etc. jetais une jeune villageoise simple, heureuse de sa vie qu'elle partageait avec son entourage bienveillant, qui ne réfléchissait pas à ses faits et geste, a comment interagir avec les autres en pensant aux conséquences, au contraire, je menais une vie simple, sans prise de tête et je viens à regretter cette vie de rêve que j'avais, je me sens comme une fleur arrachée de force à son champ, pour être transplantée dans un jardin austère et épineux. On ne m'a pas demandé si je le voulais. On a décidé que je devais fleurir ailleurs, sans se soucier de ce que cela coûterait à mes racines.

Robert prit un instant de pause, laissant a Nailys prendre une gorger de son thé avant de lui répondre d'un ton doux et serein :

-Votre altesse, n'oubliez pas qu'une fleur ne choisit pas la terre ou elle pousse, cependant, certaine fleurs même déplacer arrivent à s'adapter à leur nouvel environnement en le subliment et ce n'est pas grâce au sol qui est accueillant mais plutôt à leur force de vie en elles.

Il marqua une pause et poursuit en regardant vers les fleurs du jardin :

-Vous n'avez peut-être pas choisit ce destin mais je pense que vous saurez en faire quelque chose de grand. Si vous venez a en doutez souvenez-vous que même les racines déracinées peuvent se fixer de nouveaux si on leur laisse le temps.

Nailys dirigea son regard vers les fleurs du jardin, silencieuse, laissant les paroles de Robert résonner en elle. Elles portaient en elles une forme de sagesse, peut-être même de réconfort, mais elle n'était pas encore prête à y croire.

- Le doute persiste, murmura-t-elle.

- Si vous dites cela, c'est sans doute parce que vous servez Sa Majesté.

Elle tourna lentement la tête vers lui, un léger sourire mélancolique aux lèvres.

- Merci néanmoins pour vos paroles, Robert. Elles apaisent... même si elles ne suffisent pas encore à me convaincre.

Voyant que la princesse ne souhaitait pas prolonger davantage la conversation, Robert s'inclina respectueusement devant elle, puis, dans un geste discret, lui resservit une tasse de thé avant de prendre congé. Il retourna silencieusement vers le palais, la laissant seule face à ses pensées, bercée par le calme du jardin impérial.

Suite à sa petite conversation profonde avec le majordome, elle rentra au palais auquel l'agitation régnait, chaque serviteurs du palais était occuper à effectuer une tâche importante pour le bon déroulement du banquet qui aura lieu dans quelques semaines. La salle du banquet était somptueusement décorée et les tables nappées en blanc immaculé semblaient briller sous la lumière des lustres en cristal. De la vaisselle en porcelaine fine bordé d'or étaient disposé soigneusement sur chaque table avec un petit bouquet de pivoine blanc symbolisant pureté et loyauté au centre, entouré de chandeliers argentés. Les mures habillées de tenture bordées de fil d'or représentant la glorieuse Histoire de la dynastie impériale. Pour les plus futés cela montrerait la suprématie de la famille impériale, comme un investissement silencieux à ne pas mettre en colère ceux dont la simple volonté suffisait à renverser un destin.

Nailys hésita avant d'entrer dans la salle somptueusement décorer, en avançant et en constatant la grandeur de chaque petit détail de la salle, elle se sentait petite, en détournant le regard elle constata un miroir ornés de dorures a son côté et le rafler qui se dessinait trahissait sa médiocre place face à tant de grandeur majestueuse que dégager la salle, elle se sentait comme de trop, comme une tache au milieu d'un parchemin d'or. Elle détourna son regard du miroir le cœur serrer, tout ici soufflait qu'elle n'était pas à sa place, cependant un sentiment nouveau nait en elle, celui de ne pas fuir son destin, elle n'était certes pas née dans ce monde doré privilégier mais elle était maintenant là, vivant désormais dans ce monde. Il allait falloir a ce monde d'accepter ce fait.

°°°°°°°°°° °°°°°°°°°

La nuit était tombé à Adamas, dans sa chambre silencieuse au milieu de la nuit, bercer par les lueurs du clair de lune, Nailys était assise sur sa chaise face au grand miroir de sa coiffeuse, éclairer par une fine lueur d'une bougie, elle regarder son reflet sur le miroir sans vraiment se voir. Une inquiétude se voyait dans ses yeux, ses mains tremblais légèrement sur ses genoux, son cœur battait avec force, comme si il voulait s'échapper de sa poitrine. Une bouffée de chaleur monta en elle, une angoisse sourde commença à prendre possession de son corps. Elle avait, une peur profonde, étouffante, effrayante, elle avait peur de commettre une erreur demain, de trébucher, de renverser un verre, de dire des mots de travers. Mais surtout, elle a peur du regard de ceux qui assisteraient au banquet demain, la noblesse, l'aristocratie qui n'attendrait qu'une chose, une erreur de sa part pour renforcer le fait qu'elle était une intruse, une villageoise dans une robe de princesse ridicule. D'un geste instinctive, ses mains commence à gratter ses bras nerveusement, sa gorge se serra, sa respiration devenu saccader, signe qu'elle fait une crise d'angoisse dans cette chambre somptueuse qui lui parait petite tout d'un coup, étouffante, étroite ; son regard s'attarde sur la robe poser dans un mannequin en boit, une robe bordée d'or aux motifs délicat elle sembler briller sous les lueurs de claire de lune dans les pénombres de la chambre. Elle est si parfaite cette robe trop parfaite pour une personne de son niveau.

-je ne fais pas partie de ce monde. Murmura-t-elle à voix basse.

Cependant elle devra jouer le rôle qu'on attend d'elle, celle d'une princesse digne de son statut.

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