Les vacances de Noël étaient terminées, alors tout le monde avait repris le Poudlard Express direction Poudlard.
Ces vacances de Noël n'étaient pas de tout repos, à part rester dans ma chambre et recevoir mon petit-frère et ma petite-soeur quand ils voulaient jouer avec moi.
Le soir de Noël, j'étais restée éveillée et sans vraiment savoir pourquoi j'ai décidé de descendre dans le salon.
Les guirlandes y étaient toujours allumées, plongeant la pièce dans une ambiance chaleureuse, pour une fois.
Je souris. Au pied du sapin se trouvaient des cadeaux.
Je me rapprochais de l'arbre et prends les deux paquets où se trouvait mon nom.
Je déballais le premier et à l'intérieur s'y trouvait un livre, un livre que je voulais depuis longtemps.
J'ouvris le deuxième. Et y trouva un collier, avec une note. « Pour ton anniversaire, princesse »
Mon anniversaire était quelques semaines avant Noël.
J'en avais parlé, à personne sauf à Hermione qui l'a sût par je ne sais quelle moyen. Ce cadeau ne pouvait pas venir d'elle, elle m'avait déjà offert un livre et ce surnom.
Je regardai le cadeau, c'était un collier ras de cou en or avec des émeraudes.
Le soir de mon retour, j'étais resté dans ma chambre en pensant à ce mystérieux cadeau qui trônait autour de mon cou.
Le lendemain, j'ai rejoint mes trois amis qui étaient à la salle commune pour étudier.
– Bonjour Hedwige, dit Harry en voyant sa chouette atterrir sur une pile de bouquins près de lui.
– Regarde-toi en train de jouer avec tes cartes, tu es pitoyable, on va bientôt passer nos examens de fin d'année, fit Hermione faisant la morale à Ron.
– Je suis prêt, pose-moi une question, s'exclame Ron, sûre de lui.
– Très bien, quels sont les trois ingrédients essentiels dans la potion d'amnésie ? Demanda Hermione.
– J'ai oublié...
Harry et moi, nous nous sommes regardés en rigolant, Ron était un cas.
– Et si tu tombes sur cette question à l'examen, qu'est-ce que tu feras ?
– Je copierai sur toi ! Répond Ron du Tac au Tac.
– Sûrement pas, et puis, d'après le professeur McGonagall, on va nous distribuer des plumes ensorcelées qui empêchent de tricher.
– Je trouve ça choquant, c'est comme si on ne nous faisait pas confiance ! Dit Ron à Harry pour qu'il le soutienne. Encore Dumbledore ! S'écria Ron en lançant sa carte de Choco-grenouille sur la table.
Plusieurs élèves dans la grande salle se mirent à rigoler, ce qui attira mon attention. Je tournai la tête et vis Neville en train de sautiller pour réussir à marcher.
– C'est le maléfice du Bloc-Jambes ? Demanda Ron.
– Draco.
– Malfoy. Disons Harry et moi, en même temps.
Neville sautilla jusqu'à nous, alors Hermione et moi, nous nous poussions pour lui laisser une petite place.
– Il faut vraiment que tu apprennes à tenir tête aux autres, Neville, dit Ron en ayant un peu pitié.
– Comment ? J'ai déjà du mal à tenir debout ! Dit-il en manquant de tomber.
Je ne m'intéressais pas plus à ce qu'ils disaient et marchais vers la sortie de la grande salle, car appuyé contre les portes, j'y avais vu Draco en train de rire avec ses amis.
– Avoue, c'est toi qui as fait ça, lui demandais-je, mes livres en mains.
– Bien-sûr que c'est moi qui lui ai lancé ce sort, c'était vraiment trop drôle quand il a voulu se relever et essayait de se déplacer, dit-il en regardant ses amis en riant.
– Mais pourquoi ? Pourquoi les Serpentard doivent être les méchants ?
Draco allait me répondre, mais Harry, qui passait en courant devant moi, me prit la main en m'entraînant avec lui vers la bibliothèque en m'expliquant qu'ils avaient trouvé une piste ; alors nous nous précipitons, Harry, Ron et moi, nous nous sommes assis à une table tendue, Hermione était partie chercher un livre.
– Je ne vous ai pas emmené chercher aux bons endroits. Mais comment ai-je pu être aussi stupide ? Dit-elle en claquant son livre contre la table sur nos affaires. J'avais pris ça à la bibliothèque pour me distraire le soir.
– Parce que ça, c'est distrayant ? Rigola Ron, mais Hermione n'apprécient pas ça le regarde avec un regard noir.
– Voilà, c'est là, Nicolas Flamel est le seul à avoir fabriqué la Pierre Philosophale, dit Hermione.
– La quoi ? Disons-nous tous les trois totalement perdus.
– Ça ne vous arrive donc jamais de lire ?
– Au contraire, moi, j'adore ça ! M'exclamais-je.
– Pourquoi es-tu Serpentard, toi ? Me demanda Harry.
– Demande au Choixpeaux. Lui souriais-je de toutes mes dents.
– La pierre philosophale est une substance légendaire dotée de pouvoirs étonnants, elle peut transformer n'importe quel métal en or et elle produit l'élixir de longue vie, qui rend immortel celui qui la bois.
– Immortelle ?
– Ça veut dire qu'on ne meurt pas.
– Je le savais, merci ! Répondit Ron agacé.
– La seule Pierre qui existe de nos jours appartient à M. Nicolas Flamel, l'illustre alchimiste qui a fêté récemment son 665e anniversaire. Lis Hermione à voix haute. Voilà ce que Touffu garde au troisième étage, voilà ce qu'il se trouve sous la trappe : la Pierre Philosophale, continua-t-elle en chuchotant.
– Nous devons aller voir Hagrid, leur dis-je, ils acquièrent et nous nous mettons d'accord pour y aller à la tombée de la nuit, à l'abri des regards.
Je suis alors retournée à mon dortoir pour pouvoir me préparer pour cette nuit. Une fois tout le monde endormi, je mettais ma cape de Serpentard et m'apprête à sortir du dortoir, mais une voix m'interpella.
– Clem ? Mais où vas-tu ? C'était Draco qui descendait l'escalier qui mène au dortoir des garçons.
– Oh, heu, nulle part ! Répondis-je en me tournant lentement vers lui.
– Tu as ta robe de sorcier sur toi, où tu comptais aller ? Me demande-t-il en croisant les bras, me faisant signe que j'ai avoué.
– D'accord, tu as gagné, je dois rejoindre Harry et les autres. Lui dis-je.
– Pour ? Me demanda-t-il les bras croisés.
– Ça ne te regarde pas ! Et tu détestes Harry Potter ! Lui répondis-je, ne voulant pas trahir mes amis Gryffondor.
– Oui, mais toi, tu fais partie de mes amis ! Alors laisse-moi t'accompagner. Dit-il toujours avec son sourire agaçant collé au visage.
– D'accord, très bien, mais tu ne me fais pas de coups foireux, je te connais, Draco, en ma présence, s'il te plaît, pas de problème avec mes amis.
Draco alla chercher sa cape et me suivit. Personne ne parla pendant notre infiltration en dehors du dortoir, car aucun d'entre nous ne voulait avoir une sanction pour motif de ne pas être allé dans nos dortoirs après le couvre-feu.
Une fois arrivés devant la cabane d'Hagrid, au moment où j'allais toquer, j'entendis Hagrid demander qui était là et Draco prit ma main avant de courir pour rentrer dans le château.
– Draco, je t'avais dit pas de coup foireux ! Ce sont mes amis ! Lui dis-je dans l'espoir qu'il me lâche la main.
– Peut-être les tiens, mais pas les miens Clem.
– Draco ! Tu l'avais promis !
Une fois arrivé au niveau du château, je vis Draco ne pas retourner au cachot, là où était notre salle commune. Non, il allait dans la salle de métamorphose.
– Non ! Draco, Non ! S'il te plaît.
Il ne m'écouta pas et entre dans la salle. On y voit alors le professeur McGonagall en train de corriger des copies. Et Draco ne se fit pas prier et raconta qu'il avait vu, c'est-à-dire, mes amis sortir de leur dortoir et qu'on les avait donc suivis pour pouvoir le lui rapporter.
Dans le couloir, on pouvait y entendre mes amis discuter, alors le professeur McGonagall sortit de la salle et alla les voir.
– Je te déteste, Draco. Ce fut la seule phrase que je lui dis, je ne le regardais même plus, il m'avait déçue, je savais que ce n'était pas une bonne idée. En même temps, de quoi j'espérais, c'est Draco Malfoy.
Le professeur McGonagall emmena alors mes amis dans la salle, là où j'étais avec Draco. Je leur fis une mine désolée tandis que Draco lui avait un sourire en coin.
– Rien, vous entendez ? Rien n'autorise un élève à se promener la nuit dans l'école, c'est pourquoi, pour vous punir de votre attitude, je vous enlève 50 points chacun. Dit-elle à mes amis.
Mes amis furent mécontents d'apprendre que le professeur leur avait enlevé autant de points. Hermione me regardait, moi, je n'osais pas, je préférais garder les yeux au sol. Par contre, l'autre Serpentard lui eut un sourire jusqu'aux oreilles en entendant ça.
– Et pour être sûr que cela n'arrivera plus, vous serez tous les cinq en retenue.
Draco s'avança jusqu'au bureau du professeur en disant :
– Excusez-moi, professeur, peut-être ai-je mal entendu. J'ai cru que vous aviez dit tous les cinq ?
Avec un petit sourire, le professeur lui répondit qu'il l'avait bien entendu et que même si ses intentions étaient honorables, on se promenait nous aussi dans l'école en pleine nuit, alors on sera donc comme eux en retenue.
De toute manière, ça ne me dérangeais pas, je préfère être en retenue avec eux.
Le professeur McGonagall nous emmène alors à Rusard qui nous accompagnait pour faire notre punition.
– Dommage que les anciennes sanctions aient disparu, dans le temps, on vous suspendait au plafond par les poignets dans l'un des cachots. Aaah ça me manque de ne plus entendre les cris. Raconta Rusard. Vous allez faire votre punition avec Hagrid cette nuit. Il a, un petit travail à faire dans la forêt interdite. Nous dit-il. C'est de la mauvaise graine que j'amène. Cette fois. Dit-il à Hagrid.
Après un petit spitch de la part de Rusard et Draco, nous entrâmes dans la forêt interdite. Lorsqu'on entendit le cri d'un loup-garou, même en étant fâchée contre Draco, je prenais quand même sa main de façon à me redonner un peu de courage.
Après quelques minutes de marche dans la forêt interdite, on se stoppa vers un arbre où au pied Hagrid remarqua qu'il y avait une liqueur argentée, il en prit un peu au bout de ses doigts et nous dit que c'était pour ça qu'on était là, que ce qu'il avait entre ses doigts était du sang de licorne, il en avait trouvé une morte il y a quelques semaines et celle-ci avait dû être gravement blessée, mais il ne savait pas par quoi. Ron et Hermione allaient avec Hagrid et Harry, Draco et moi allions être ensemble. En contrepartie, Draco dit qu'il voulait Crockdur, le chien d'Hagrid.
Nous partons alors tous les quatre de notre côté à la recherche de la Licorne blessée.
– Attends un peu que mon père apprenne ça. C'est le travail des domestiques ! Se plaint Draco à Harry.
– Si je ne savais pas ce que je sais, Draco, je penserai que tu as la frousse.
– Tss ! Je n'ai pas la frousse Potter. Dis Draco d'un rire nerveux.
Et d'un coup, un énorme bruit retentit.
– T'as entendu ? Demande Draco à Harry.
– Moi, oui, j'ai entendu et ça me fait peur, je ne sais pas si vous avez vu, mais Hagrid, lui, il avait et une arbalète et nous, nous n'avons rien ! Dis-je en resserrant la main de Draco dans la mienne.
Après encore plusieurs minutes, nous nous arrêtâmes. Draco et moi ayant vu la même chose, Crockdur lui, aboya, ce qui interpella Harry. Harry commença soudainement à avoir mal à sa cicatrice.
Juste là devant nous, se trouvait quelque chose en train d'aspirer le sang d'une licorne étendue sur le sol que je devinais être morte. Lorsque la créature leva son visage de sa proie et nous regarda, Draco et moi crions aussi fort que nous le pouvions. Draco voulant s'enfuir m'emmena avec lui, laissant mon ami seul contre mon gré, malheureusement.
Nous avions retrouvé Hagrid et les autres pas très loin, alors nous les prévenions que Harry était en danger et nous accouru une nouvelle fois dans sa direction.
– Harry ! Criais-je pour qu'il m'entende une fois arrivé à sa hauteur, je cessai mes cris.
– Bonsoir Firence, Je vois que tu as rencontré le jeune M. Potter. Tout va bien, Harry ? Dit Hagrid.
Harry hocha seulement la tête en guise de réponse.
– Harry Potter, c'est ici que je te quitte, tu es en sécurité à présent. Bonne chance. Dit la créature mi-homme avant de s'en aller.
Hagrid nous dit que c'était le moment pour nous de rentrer.
Avec Draco, nous ne nous sommes pas lâché la main et c'est qu'une fois que je lui ai fait un câlin pour faire descendre tout ce stress que je lui lâchai sa main. Il ne me rendit pas immédiatement mon étreinte, mais me la rendit timidement et nous nous séparâmes avec un « bonne nuit ».