Durant plusieurs mois, nous n'avions plus reparlé de tout ça. Comme nos examens arrivaient, nous devions nous concentrer pour avoir de bonnes notes, mais toutes les bonnes choses ont une fin. 

  Nous avons passé nos examens. Pour ma part, je dirais que je m'en suis bien sortie, mais c'était quand même dur.

  – On m'avait dit que les examens de fin d'année à Poudlard étaient effrayants, mais moi, j'ai trouvé ça très amusant. Hermione dit en nous racontant comment s'était passé son examen.

  – Parle pour toi ! Lui dit Ron. Ça ne va pas, Harry ?

  – Ahh, ma cicatrice, Ha, ça me brûle, nous disa-t-il en la touchant.

  – Ce n'est pas la première fois, dit Hermione.

  – Tu devrais aller à l'infirmerie, lui proposais-je.

  – C'est un avertissement, un danger nous menace, nous expliqua Harry.

  En sortant du château pour aller à la cabane d'Hagrid, Harry dit :

  – Vous ne trouvez pas ça curieux qu'Hagrid ait toujours rêvé d'avoir un dragon et qu'il rencontre justement quelqu'un qui en a un ? C'est vrai, vous connaissiez beaucoup de gens qui ont un œuf de dragon dans leur poche ! Pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt ! Nous a-t-il expliqué tout en marchant vite, mais à la fin, il courait et nous, perdus, nous le suivions.

  – Harry ! Intervient je.

  – Hagrid, l'homme qui vous a donné l'œuf de dragon, à quoi il ressemblait ?

  Demanda Harry manifestement pressé.

  – Je ne sais pas, je n'ai pas vu son visage, il avait un capuchon.

  – Mais j'imagine que vous aviez parlé tous les deux.

  – Oui, euh, il m'a demandé de quel genre de créature je m'occupais. Je lui ai répondu qu'après Touffu, un dragon ne serait pas un problème.

  – Il a eu l'air de s'intéresser à Touffu ? Demanda Harry.

  – Mais évidemment qu'il s'est intéressé à Touffu, on ne rencontre pas un chien à trois têtes tous les jours, même si on est dans le métier. Je lui en ai parlé et je lui ai dit le tout avec les bêtes. C'est de trouver ce qui les calme. Prenez Touffu par exemple, il suffit de lui jouer un petit air de musique et il s'endort.

  On se regarda tous les quatre et on se mit à courir en direction du bureau du professeur McGonagall, on avait tout les quatres compris.

  – On veut voir le professeur Dumbledore immédiatement ! Avais-je dit.

  – Oh, oui, mais le professeur Dumbledore n'est pas là. Il a reçu un hibou urgent du ministère de la Magie et il est parti à Londres sur le champ, nous expliqua-t-elle.

  – À-à Londres ? Mais c'est important, il s'agit de la pierre philosophale. Quelqu'un va essayer de la voler, expliqua Harry.

  Le professeur McGonagall fait une mine sérieuse.

  – J'ignore comment vous avez trouvé l'existence de la Pierre, mais je vous rassure, elle est très bien protégée. Maintenant, allez dans vos dortoirs, s'il vous plaît. En silence.

  Nous sortons de la salle de classe et reprenons notre discussion en nous arrêtant dans le couloir.

  – Ce voyageur que Hagrid a rencontré au village, c'était Rogue, ce qui veut dire qu'il sait comment passer devant Touffu, nous dit Harry sûr de lui.

  – Et avec Dumbledore à Londres... Continuais-je.

  – Bonjour. Le Professeur Rogue intervint. Pourrais-je savoir pourquoi trois jeunes élèves de Gryffondor et une élève de Serpentard sont à l'intérieur par ce temps radieux ?

  - Heum, nous- nous nous... Essayait, mon amie.

  – Faites attention, on pourrait penser que vous préparez un mauvais coup, dit-il en regardant mon ami à lunette avant de repartir par là où il était.

  – Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Lui chuchotais-je.

  – On va descendre par la trappe. Cette nuit, me répondit Harry.

  – Désolé, Harry, mais moi, je ne pourrais pas vous suivre dans cette aventure. Il y a Draco.

  – Ce n'est pas grave, Clem, on te racontera ce qu'on a trouvé, me répondit toujours Harry.

  La nuit avait fini par tomber et comme je l'avais dit à mes amis plusieurs heures plus tôt, je ne pouvais pas les accompagner dans cette nouvelle aventure, c'était trop dangereux et compliqué pour moi, ma salle commune était trop loin de celle de mes trois amis et si Draco venait encore à tout gâcher cette fois-ci, ça pourrait être grave pour tout le monde. J'ai alors préféré rester dans ma salle commune le soir pendant que mes amis, eux, risquent sûrement leur vie à chercher ce qu'il y avait sous la trappe que garde Touffu. Étant stressée de ne pas être avec eux pour les aider, je restais assise sur les banquettes, et même si j'essayais de reprendre la lecture de mon livre, la pensée que l'un de mes amis soit en grave danger me déconcentra. Je pris le collier qui trônait autour de mon cou dans mes mains et le regardai une énième fois. Qui aurait bien pu me l'envoyer ? Ce collier est vraiment magnifique, c'est vraiment le genre de bijou que je trouve fascinant. De plus, je n'ai communiqué le jour de mon anniversaire à personne, alors pourquoi ? Je sentis à mes côtés Framboise que j'avais libérée venir près de moi, il savait que j'avais besoin d'être réconforté et entouré.

  Finalement, après une trentaine de minutes à me retourner la tête pour savoir comment allaient mes amis, qui m'avaient offert ce mystérieux et magnifique collier, et est-ce que j'allais enfin finir mon livre, je décidai de sortir de ma salle commune en prenant les plus grands soins pour faire en sorte que personne ne me suive à travers les couloirs de l'école. À chaque pas, je regardais derrière moi pour savoir si je n'étais pas suivie. Je montais tous les étages à la recherche de mes amis.

  Et ce n'est que lorsque je suis arrivé au niveau du deuxième étage que j'entendis les voix d'Hermione et de Ron, alors je me précipitai vers eux et aida Hermione en soulevant moi aussi Ron qui était en mauvais état.

  – Clem, que fais-tu ici ?

  – J'en avais marre de patienter, je m'inquiétais trop, finalement, j'aurais peut-être dû venir avec vous, répondis-je à Hermione.

  – Nous devons vite aller à la volière pour envoyer un message au professeur Dumbledore.

  – Que s'est-il passé là-bas.

  – Lorsque nous sommes arrivés là où est Touffu, nous l'avons trouvé endormi grâce à une harpe ensorcelée qui jouait une sorte de berceuse, mais malheureusement, lorsque nous avons voulu passer par la trappe, l'air s'est arrêté et ça l'a réveillé, nous avons alors dû s'y jeter sans réfléchir, dedans il y avait un filet du diable.

Une fois passée cette épreuve, on s'est retrouvé bloqué dans une pièce avec des clés volantes qui volaient dans la pièce. Harry eut utilisé un balai volant et il réussit à trouver la clé à temps. 

Derrière la porte se trouvait un échiquier géant, nous avons dû y jouer une partie, mais Ron a dû s'y sacrifier. On doit aller à la volière et envoyer un hibou à Dumbledore au plus vite, Clem.

  Je lui fis un mouvement de tête et nous nous précipitons vers la volière le plus vite possible. Je tiens Ron tandis qu'Hermione écrit une lettre avant de la donner dans le bec d'un hibou pour qu'elle s'en aille.

  – Allons à l'infirmerie, dis-je.

  Je conduisis alors mes deux amis à l'infirmerie en attendant d'avoir un signe de Harry.

  Plusieurs minutes plus tard, Harry est emmené à l'infirmerie. Le professeur Dumbledore me dit que je pouvais aller me reposer, qu'il veillait sur mes amis. Je lui souris et retourne alors à mon dortoir.

  Le lendemain, nous discutions avec Ron et Hermione sur le fait que Harry ne s'était toujours pas réveillé, ce qui nous inquiétait beaucoup. Je tournai la tête et vis qu'en bas des escaliers se trouvait Harry en pleine forme, les autres aussi regardèrent en bas.

  – Tu vas bien, Ron ? Demanda Harry.

  – Je vais bien, et toi ? Lui demanda Ron à son tour.

  Il leva ses épaules en lui disant que lui aussi, il allait bien.

  – Clem ?

  – Super ! Merci, lui répondis-je avec un sourire.

  – Et toi, Hermione ?

  – On ne peut mieux ! Lui répondit-elle avec un sourire.

  Nous décidâmes d'aller dans la grande salle pour fêter la fin d'année avec le reste de l'école.

  Tout le monde était dans la grande salle pour fêter la fin d'année, cette fois-ci, elle était décorée avec des drapeaux de ma maison.

  Tout le monde parle et exprime sa joie.

  Le professeur Dumbledore demande le silence en faisant tinter sa cuillère contre son verre, comme en début d'année. Le Professeur Dumbledore se leva de sa chaise et commença son discours.

  – Une autre année s'achève, le moment est venu d'attribuer la coupe des quatre maisons. Le compte des points donnés est le résultat suivant : 

  En 4e place Gryffondor avec un total de 312 points. 

  En 3e place, Poufsouffle avec 362 points. 

  En 2e place Serdaigle avec un total de 426 points

  Et en 1ère place avec 472 points, Serpentard !

  C'était la fête à notre table, tout le monde applaudissait avec joie d'avoir remporté la coupe tant convoitée.

  – Oui, oui, bravo Serpentard, bravo Serpentard. Cependant, certains événements récents doivent être pris en compte.

  J'ai donc quelques points de dernière minute à distribuer. À Miss Hermione Granger, pour le calme et l'intelligence dont elle a fait preuve alors que ses camarades couraient un grave danger, 50 points.

  Ensuite, à M. Ronald Weasley, pour la plus belle partie d'échecs qu'on a jouée à Poudlard depuis de nombreuses années 50 points.

J'en viens maintenant à M. Harry Potter, pour le sang-froid et le courage exceptionnel qu'il a manifestés. J'accorde à la maison Gryffondor 60 points.

  J'applaudis mes amis Gryffondor, même s'ils étaient à égalité avec nous, ils les avaient bien mérités.

  – Et pour finir, je dirais qu'il faut beaucoup de bravoure pour affronter ses ennemis, mais s'il en faut encore plus pour affronter ses amis, j'accorde donc 10 points à Neville Londubat.

  Tous applaudissaient Neville, sauf les Serpentard, car oui, nous avions été dépassés de 10 points, mais Neville, après tout ce qu'il avait vécu cette année, méritait ses 10 points supplémentaires.

  – Si, comme je le pense, mes calculs sont exacts, nous allons devoir procéder à un changement de décoration de la salle. Le professeur Dumbledore tapa dans ses mains et tous les drapeaux, auparavant de notre couleur, deviennent Rouge et Or. Gryffondor gagne la Coupe !

  Tous les Gryffondor se levèrent de joie de nous avoir pris la première place. Tout le monde jeta son chapeau dans les airs pour finir cette fin d'année, sauf Draco qui était à côté de moi, qui le jeta agacé sur la table.

  Après avoir fêté la fin d'année dans la grande salle, je décidais de rentrer dans la salle commune pour pouvoir ranger mes affaires, mes livres, mes vêtements, et surtout, je n'oublia pas de mettre le pull d'Hermione au-dessus de mes affaires Serpentard.

  Je caressai une dernière fois Framboise et la met dans sa cage pour la transporter.

  Je descendis dans la salle commune avec mes affaires et les posait par terre et, dès que j'aperçus Draco, j'avança vers lui.

  – Draco ?

  – Oui ?

  Je lui fis un grand sourire et le pris dans mes bras.

  – Au revoir.

  Je lui fis un grand sourire avant de retourner à ma place d'origine pour prendre mes valises ainsi que la cage où se trouvait Framboise.

  Je me dirigeais vers la porte et la sortie de la salle commune pour rejoindre le Poudlard Express. Là-bas, je disais au revoir à quelques Gryffondor et la Poufsouffle que j'avais aidé au début d'année.

  Jusqu'à ce que je me fasse interpeller pour que je puisse donner mes affaires aux responsables du Poudlard Express qui les rangent dans le train pour le retour à Londres.

  – Allons, dépêchez-vous, vous allez être en retard. Le train va partir, avancer, avancer ! Dit Hagrid.

  Je finissais de donner ma valise et je me précipita vers Harry, Ron et Hermione, dit au revoir à Hagrid et entra dans le train, mais Harry partit vers Hagrid.

  – Ça fait drôle de rentrer chez soi. Pas vrai, Harry ? Demanda Hermione au brun qui était revenu vers nous.

  – Je ne rentre pas chez moi. Pas vraiment. Nous dit-il avec un sourire.

  Nous regardions tous les quatre Hagrid qui nous faisait un dernier au revoir et nous montâmes dans le train direction Londres.

1ère année terminée.