Je me réveille par la chaleur insoutenable de fin août début septembre, tellement que la chaleur est insupportable, que j’ai la gorge sèche.
Je me lève d’un mouvement brusque, au point d'avoir la tête qui tourne.
Je m’appuie contre le mur le plus proche de moi et attends quelques secondes, le temps que mon cerveau se réveille lui aussi.
Après de longues minutes, je me mets en route vers la cuisine.
Arrivée.
Je vis mon père dans le salon, sur le canapé, il regarde la TV. Je lui fais signe de << Bonjour >>.
— Bonjour, Luc, ça va ? Bien dormi ?
Je lui réponds aux deux questions par un simple « oui ». Je me sers dans le frigo un verre de jus d’orange. Quand je le referme, je peux apercevoir sur le calendrier que quelque chose y est marqué pour demain.
Je regarde, mais je vois tout flou, je me frotte alors les yeux et là, le choc.
Le mot qui est marqué est << rentré >>. Je le fixe deux fois avant de commencer à paniquer.
— Papa, tu es allé chercher mes fournitures pour la fac ? lui demandai-je l’air pas très sûr de moi, ni envers mon père.
Il me regarda deux fois avant de réaliser que quelque chose n’allait pas.
— Pourquoi tu me poses cette question ? Tu sais que ta rentrée est dans une semaine. me déclare-t-il.
Je crois qu’on ne regarde pas assez souvent le calendrier du frigo.
Je lui réponds gentiment :« Non, papa, c'est demain . » Il en cracha le contenu de son verre.
— Comment c'est possible ? me dit-il surpris.
Je lui réponds :« Je n’en sais rien, que peut-être on a oublié de regarder ce foutu réfrigérateur, ce qu'on fait pratiquement tout le temps. »
— Impossible ! Je le regarde tous les jours, ce maudit calendrier, me jura-t-il.
— Bref, ce n'est pas le moment. Là, il faut aller chercher mes affaires pour la fac, et au plus vite.
Il hoche la tête. Je me dirige à toute vitesse vers ma chambre, je me change à toute allure. Pas le temps de me laver les dents, il est déjà 14H passé, je ne perdrais pas une minute de plus.
Je sors de l’appart avec 4 gros sacs cabas et cours vers la voiture, où mon père s’était installé et allumé.
Quand je grimpe dedans, il n’attend pas que je m’attache qu’il se mette à rouler vers le magasin le plus proche.
Arriver.
On descend tous les deux de la voiture qui l’a garée trop loin à mon goût.
On se met à courir jusqu’à l'intérieur du magasin.
Entrés.
On marche jusqu’au rayon cahier. Mon père me donne la liste des fournitures, je cherche la bonne taille de carnet qu’il me faut, et le nombre.
Juste à côté d’une femme d’un certain âge, un jeune homme me fixe, les cheveux bruns bien coiffer, et ses yeux, putain ! Ils sont d’un vert clair, mais foudroyant. La femme lui parle, mais lui me fixe, tout comme moi.
— Lucas, tu m'entends ? me demande mon père qui me touche l’épaule par la même occasion.
Je sursaute à la même opportunité, je me tourne vers lui.
— Oui, tu m'as parlé ? lui demanda.
Il m’explique que si je commence comme ça, je ne vais pas faire grand feu quand je serai à la fac.
— Mais, si, ne t'inquiète pas. Je vais être le plus sérieux de toute la classe. Je lui promets.
Mais comment faire, quand un beau gosse me fixe comme une bête qui est prête à se jeter sur sa proie ? Muscler, un regard ténébreux comme le sien, me fait craquer.
— David, tu m'écoutes quand je te parle ? demanda la femme qui doit être sa mère.
Il la regarda un peu perdu. J'en profite pour partir dans un autre rayon pour chercher mes autres affaires scolaires.
Quand mon père et moi avions tous les cahiers et autres affaires dont j’avais besoin, au dernier jour, bien sûr, sinon ça n' aurait pas été drôle.
Je n'imaginais même pas que ce fameux David soit là, juste derrière nous, à la caisse. Je ne montre aucune émotion quand je le regarde une nouvelle fois, quand mon père et moi passons, je range dans le caddie toutes mes nouvelles affaires pour la fac. Quand viens de payer, je le regarde de nouveau, lui, discute avec un autre jeune.
Je prends les sacs tout en remerciant le caissier avec charme, ce qui l'a mis à rougir.
On sort du magasin et nous voilà en route pour la voiture qui est garée, trop loin.
Quand mon père roule pour regagner l’appart.
Arrivée.
On monte les escaliers, atteint l’étage de notre l’appartement, mon père ouvre la porte et je saute sur mon lit, tout en remerciant le ciel d’être arrivé jusqu’à là. Mais très vite je fus rattrapé de plein fouet.
Je devais encore faire ma valise pour demain.