Pendant toute la matinée, je n’ai pas arrêté de croiser ce beau gosse, soit parce qu'il allait aux toilettes ou qu’il allait voir d’autres personnes. J’ai beau mentir à Mary et Thomas, ils le savent. Je craque pour lui. Mais que faire, quand un beau gosse est dans votre fac ? Vous allez me dire que c'est les études avant tout, oui, mais on ne peut pas contrôler nos sentiments, nous, les êtres humains.
On se dirige vers notre premier cours. Et j’ai rougi quand il est passé devant moi.
— Allez, ressaisis-toi, Luc. me demande Mary en me voyant ainsi.
Je me pose vraiment la question si j’aurais bien fait si j’avais choisi une autre fac, mais bon, je suis têtu. Quand j’ai un truc en tête, je le fais, même si cela va me causer des ennuis. Bref. Je vais jusqu'à une chaise inoccupée, près de Mary, mais Thomas me devança. Je ne peux pas râler, car le prof est déjà là et commence à parler. Je m’assois juste à côté de ce jeune homme, putain pourquoi ? J’essaie de me concentrer, mais cela devient impossible, il n’arrête pas de me regarder avec ses yeux doux. J’ai les papillons dans le ventre. Quand je le regarde, il m'évite du regard. Je ne sais pas à quoi il joue, mais ce n'est pas drôle. Et quand il arrête, presque à la fin du cours, je pus me concentrer. Mais c'était l’heure du devoir.
— Bien, vous allez devoir travailler en binôme. Nous dit le prof. Sur l'histoire du rouge et le noir. dit le prof tout souriant.
Je regarde Mary et Thomas, mais trop tard, ils s'étaient déjà proposés en duo.
Quand la sonnerie résonna, tout le monde sort de la classe, je cours vers mes deux amies.
— Ça va aller pour faire le devoir ? me demande Mary.
Arriver a leur niveaux.
— Je pense que je vais le faire seul, comme vous ne voulez pas de moi.
Mary souffle d'énervement.
— On ne t'a jamais dit que l’on ne voulait pas de toi, Lucas, arrête. Me dit-elle sur les nerfs.
Je leur tourne le dos en espérant qu’il allait me rattraper, mais ce ne fut pas le cas. Ils me laissent avancer jusqu'à ce que je me retourne. En les voyant, nulle part, je me mets à paniquer à cause de la foule, et de deux, car je n’ai personne d’autre à part eux. Je me mets dans un coin de la fac assez éloigné des regards indiscrets. Et je sors mon médicament que j’ai pris soin de mettre dans mon sac de cours, j’en sors un cachet et l’avale avec ma salive, ce qui n’était pas une partie de plaisir. Il m'a fallu 20 minutes avant que le cachet ne fasse effet.
Après cette mésaventure avec eux, je les cherche. Ce sont les seuls points de repère que j’ai.
Je les cherche, mais en vain, je décide d’aller à la bibliothèque de l'établissement.
En poussant les portes, je me sens comme chez moi. l’odeur du livre.
Je passe beaucoup de temps dedans, je profite de faire mon devoir que le prof nous a donné avant de finir le cours. Je dois passer bien 2 heures dessus, ne trouvant rien, seul, je décide d’arrêter, car je ne comprenais rien.
Quand je sors, je vois que je suis déjà en retard pour mon deuxième cours, je cours jusqu’à ne plus avoir de souffle.
Arrivée.
Je m’installe près de Mary et de Thomas, qui sont par leurs grandes habitudes tout au fond. assis près de Mary, je m’excuse pour mon attitude.
— Tu me dois 20 euros, Thomas. dit-elle à celui-ci quand elle se tourne vers lui.
Pardon, ils ont fait un pari sur moi pour de l’argent, c'est une blague là.
— Silence dans la salle ! nous dit la vieille chouette.
On se tait jusqu'à la sonnerie. Ou l’on discute de la personne âgée qui nous a fait cours.
— Mais, juste pour savoir.
Mary et Thomas se tournent vers moi avec un grand sourire.
— C’était quoi le pari ? Leurs, demandais-je comme question.
— On lui dit ou pas ? demande Thomas.
Mary me regarde et dit non que ça reste leurs petits secrets.
— Allez, je veux savoir. Leurs implorer-je
Arriver à la cantine.
Nous prenons de tout. Même si l’un n’aime pas, l’autre aimera, c'est l’une des règles que l’on a intégrer pour notre amitié. On s’installe à une table et j’aperçois le jeune homme blond qui n'a pas arrêté de me dévorer du regard durant le premier cours. Il ne sait pas où aller, car toutes les places sont déjà prises. Je lui fais signe de venir.
C'est le premier à me regarder comme il l'avait fait. Peut-être qu’il n’est pas méchant.