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Dorine_autrice
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Prologue

Ornella Bellucci


Pendant que je lis, je sens soudain une vibration dans ma poche.

On m’appelle, « Maman ».

- Allô Mamma ?

- Salut Mio caro (ma chérie), j’ai des nouvelles de ta candidature pour ta future université.

- Ils ne devaient pas me l’envoyer chez moi puisque j’ai changé d’adresse ?

- Je ne crois pas que nous ayons changé l’adresse, mais enfin ! Ce n’est pas le moment !

- Oui perdono (pardon). Alors qu’est-ce qu’ils ont répondu ?

- Tu es prise !

Et là mon cœur rate un battement ou peut-être deux, quoi  ?! Je suis prise ?!

- Elle est tellement réputée je ne pensais pas que…

Je ne peux même pas finir ma phrase qu’elle me devance déjà.

- Ne doute pas de toi Mio caro !

Après avoir échangé quelques banalités, je raccroche et réalise seulement que je suis réellement prise dans l’université de mes rêves - ça va me faire un choc après l’université lugubre dans laquelle j’étais jusqu’à maintenant.

Nerio Lazaro

Je ne suis même pas encore réveillé que quelqu’un vient déjà me casser les couilles.

- Quoi, qu’est-ce que vous me voulez si tôt ? Hurlai-je depuis mon lit, aucune réponse.

Je jette un coup d’œil à mon téléphone 11h, fait chier il faut que je me lève.

- Qu’est-ce que vous me voulez si tôt putain ? Dis-je en ouvrant la porte, sans même avoir encore eu le temps de lever les yeux vers la personne en face de moi.

Oh…

- Bonjour Lino…

- Bonjour figlio (fiston), je vois que tu es bien réveillé tu n’as même pas pris la peine de mettre un tee-shirt en sortant du lit. Dit-il tout en me regardant de haut en bas.

- Tu ne viens jamais me rendre visite ici, je ne m’en plains pas cela dit mais qu’est-ce que tu viens foutre là ?

Depuis que mon père est mort je ne le supporte plus.

- Je suis venu t’annoncer, que suite au décès de mi fratello (mon frère) tu vas devoir prendre la tête de son cartel laissé sans chef.

Merde, merde, merde, fait chier  !

- Quoi !? Tu n’as qu’à le prendre toi le rôle de chef, je n’ai pas que ça à faire.

- Tu es son héritier, tu dois endosser ce rôle et… Sans même le laisser finir je lui claque la porte au nez. Fait chier il va me casser les couilles même six pieds sous terre celui-là.

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