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Dorine_autrice
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Chapitre 2 🥂

âš Bagarreâš 

🎵 Wow - Zara Larsson feat Sabrina Carpenter 

Ornella

Après 20 minutes de trajet depuis l’appartement de Maria.

Notre appartement.

Nous arrivons enfin et je rencontre pour la première fois Rosa, elle a l’air tout aussi rayonnante que Maria, elle a de très beaux cheveux bruns avec de magnifiques reflets roux. Malheureusement je ne les vois pas trop, il y a seulement un néon pour nous éclairer, mais j’arrive à les discerner à peine dans le noir.

J’aurais tout le loisir de les admirer demain, Maria m’a proposée de m’accompagner en ville.

Elle ne la connaît pas beaucoup, mais ça sera toujours plus que ce que j’en connais.

Rosa est occupée à regarder quelque chose sur son téléphone, elle ne nous a pas encore aperçues.

Elle est tellement belle, ce soir elle a opté pour une robe bordeaux avec beaucoup de dentelle et un décolleté mais pas trop grand qui met bien en valeur sa poitrine, elle lui va super bien.

Milo va regretter, bien fait, connard, fallait pas la quitter !

Maria lui fait un petit signe de la main quand on arrive à sa hauteur.

Elle avait des écouteurs, pour ne pas entendre le monde extérieur.

Tu n’aimes pas la foule, Rosa ?

Elle nous regarde pensive, puis reconnaît sa meilleure amie.

Elle lui fait un câlin et, au moment où elle me voit, elle se détache de Maria.

- Oh pardon, tu dois être la nouvelle colocataire de Maria. Désolé, je ne me rappelle plus de ton prénom. Son regard transpire la culpabilité, elle s’en veut de l’avoir oublié.

- Oh non, ne t’inquiète pas ! Lui dis-je en faisant un signe de la main pour lui montrer que ce n’est réellement pas grave. Je m’appelle Ornella et toi, tu es Rosa. Maria m’a beaucoup parlé de toi.

Elle lance un regard assassin à sa meilleure amie.

- Je n’ai rien fait !Ne me regarde pas comme ça, j’ai dit que du bien de toi ! Bon j’avoue j’en ai profité pour clasher Milane quelquefois… dit-elle en baissant les yeux sur ses talons.

Ah Milane, ok.

De nombreuses fois, à vrai dire, mais je ne vais pas le relever.

- Oui, c’est vrai, elle n’a dit que du bien de toi et puis Milan n’est apparu dans la conversation seulement deux fois.

Je regarde Maria avec un regard complice, elle hoche la tête discrètement en signe de remerciement.

- JE VOUS AI VU BANDE DE CACHOTTIÈRES ! Nous sermonna Rosa en rigolant.

- Désolé Rosa, mais Maria a la capacité de m’étouffer avec son oreiller pendant la nuit si je ne suis pas de son côté.

Nous rigolons, échangeons des banalités.

- Les cours commencent dans une semaine et...

- Bon, on est venu pour la boîte de nuit quand même ! Je vous aime beaucoup mais j’ai envie de m’amuser là, ce n’est pas le moment approprié pour parler des cours ennuyants qui vont recommencer la semaine prochaine alors qu’on est devant une boîte de nuit depuis cinq bonnes minutes déjà. On est que lundi les filles ! Allons-nous amuser ! Nous coupa Rosa.

- Oui c’est vrai, allons-y !

Un vigile vérifie nos cartes d’identité à l’entrée pour savoir si nous avons l’âge ou non d’y entrer.

Sans surprise, nous avons l’âge, ce n’est pas notre coup d’essai.

En entrant, nous sommes dans un couloir assez sombre, seulement éclairé de néon rouge, avec toute sorte d’écriture comme « kiss me » ou »fuck me ».

J’aime bien la vibe de cette boîte de nuit, ça fait peu genre Dark Romance, heureusement que Maria ne m’a pas laissé le choix.

Ne vous inquiétez pas mes bookboyfriends, je ne vous ai pas oubliés ! JAMAIS !

- Tu viens Ornella ? Me demande ma colocataire.

- Oui, désolé, j’étais dans mes pensées, j’arrive !

Elles m’attendent au bout du couloir qui débouche sur une pièce immense avec une piste de danse géante, des sonos immenses et un deuxième étage qui doit donner une vue incroyable sur la piste.

J’irai voir plus tard.

C’est noir de monde sur la piste, il y a aussi énormément de monde en haut, probablement les privilégiés ou les habitués.

Un homme de dos accoudé à la rambarde du haut attire mon attention, il me paraît plus grand que moi du haut de mes 1m70, il est en train de retrousser les manches de sa chemise blanche, de ce que je vois de son corps, il a de nombreux tatouages.

Enfin je crois, parce que je n’y vois pas grand-chose malheureusement...

- Qu’est-ce que tu fais ? Essaie de me hurler Rosa pour que je l’entende par-dessus la musique. Tu as déjà trouvé ta cible de ce soir ?

- Quoi !? Mais non, je regardais c’est tout !

- Oui oui évidemment. Me répond-t-elle en me faisant un clin d’œil, the clin d’œil plein d’ironie qui veut dire « ouais meuf bien sûr je te crois ».

Je suis sur le point de me défendre, mais elle se retourne et part en direction du bar, là où je devine Maria dans sa robe bleu foncé.

Je reviens à ma contemplation, mais il me jette un coup d’œil toujours de dos et part.

J’espère le recroiser.

Je me reconcentre sur mes amies, et les rejoins près du bar.

- Ah bas tient une revenante, tu t’es bien amusée sur la piste ? Me questionne Maria.

- Voilà Roméo !

Je me retourne pour voir de qui elle parle, je ne vois personne se diriger vers nous.

- Non non, je parle de toi, madame en robe noire qui met parfaitement en valeur son corps.

- Pourquoi, tu l’appelles comme ça Rosa ? La questionne ma colocataire.

- Parce que c’était elle en bas du balcon, et Juliette était en haut sans même lui prêter attention. Dit-elle en faisant référence à l’homme qu’elle a aperçu de dos en haut.

- N’importe quoi ! Nos familles ne sont pas rivales et je n’ai jamais dit que je l’aimais, il m’a seulement intrigué ! Dis-je en essayant de me justifier.

- Bref, j’ai rien compris. Vous me raconterez plus tard, Ornella, on t’a pris un cocktail.

- Oh merci, qu’est-ce que c’est ? Dis-je en regardant le verre rempli d’un liquide qui me paraît rouge et garni d’une rondelle d’orange.

- C’est un Negroni. M’informe Maria.

Je la regarde hésitante, je ne connais pas ce cocktail.

- Tu ne connais pas ? Je lui réponds d’un signe de tête que non. C’est un cocktail à base de gin, de vermouth rouge et de Campari. Il a été inventé à Florence, je me suis dit que tu aimerais.

Oh… j’aime beaucoup l’attention.

- Grazie mio caro. Ça veut dire « merci ma belle ». Lui expliquais-je.

- D’accord, mia caro. Me répond-t-elle en écorchant les mots et avec un accent qui me fait mal aux oreilles.

Je la reprendrai plus tard, on est venu pour s’amuser ce soir, pas pour un cours particulier !

Nous nous installons à une table, parlons un peu et buvons nos verres en faisant du repérage.

Au moment où je finis mon verre, la musique s’arrête. Puis j’entends des notes de piano dans les sonos. Je reconnais alors les premières notes de Wow de Zara Larsson et Sabrina Carpenter. Je regarde les filles une à une.

On a eu la même idée.

Nous laissons nos verres sur la table et rejoignons la piste de danse en vitesse.

Nous nous positionnons en triangle, toutes les trois assez proches, mais pas trop pour ne pas se rentrer dedans en dansant.

Nous dansons tel Zara Larsson en concert.

Enfin, c’est ce qu’on croit.

Tellement j’aime cette musique et c’est super rare qu’elle passe en boîte de nuit, je ferme les yeux et continue à danser.

J’entends Maria hurler, je rouvre les yeux.

Pourquoi y a-t-il deux hommes autour d’elles ? Et pourquoi elles hurlent toutes les deux sur eux ?

En dansant, je me suis un peu éloignée, alors je vais les retrouver, mais au moment où j’arrive près d’eux, le plus grand des deux hommes assène un vilain coup à l’autre qui se retrouve déséquilibré, et donc dans l’incapacité de riposter.

Donc, c’est seulement deux hommes sans cerveaux qui se battent en boîte, rien d’anormal, pour l’instant.

Mais alors, pourquoi les filles crient-elles sur eux ?

- Bien fait connard, ne t’avise plus de t’approcher de ma meilleure amie parce que là ça sera moi qui te ferai la peau connard ! Crie Maria sur l’homme qui vient de se faire frapper.

Elle fait une pause puis se concentre sur le plus grand, elle le regarde avec un regard assassin comme si elle allait, elle aussi, le frapper.

- Tu crois qu’elle a besoin de toi ? Tu l’as quittée comme une merde, connard ! Ne t’approche plus jamais d’elle, c’est clair ?! Lui hurla-t-elle.

Oh… Milane.

- Ce n’est pas le moment de parler de ça, putain Maria ! Un homme allait se frotter à Rosa ! Hurla-t-il. Imagine si tu ne l’avais pas vu ! Qu’est-ce qu’il lui aurait fait, hein ?

- Qu’est-ce que ça peut te foutre !? Tu m’as trompée alors que je t’aimais, putain ! Lui hurla Rosa. Tu m’as trompé bordel avec une de tes « potes » dont je ne devais pas me méfier, mais je pense plutôt que tu t’es trompé de mot et que c’était l’une de tes putes parce que oui Milane je ne suis pas aveugle ! Je t’aimais juste trop pour envisager de te perdre !

Un voile de culpabilité se crée dans son regard quand il regarde Rosa dans les yeux.

Il se rapproche des filles, je ne sais pas si c’est pour s’excuser ou si au contraire c’est pour les menacer malgré sa culpabilité.

- Recule, ne les approche surtout pas ! Lui hurlais-je.

Tout le monde se retourne vers moi, belle entrée Ornella.

- Pour qui elle se prend celle-là au…

Sans laisser Milane finir sa phrase je lui mets une énorme gifle, il me regarde bouche bée et se tient la joue, il ne s’y attendait pas je crois.

J’y suis peut-être allée un peu fort ? Il a quitté Rosa comme une merde, alors non, il l’a bien méritée en fin de compte !

Puis une voix tonne derrière moi.

- Dégage de là toi, tu n’as rien à faire ici ! Hurla la personne derrière moi sur l’homme qui saigne du nez.

Il regarde celui qui la fait saigner du nez.

- Milane sort de cette boîte aussi, ce n’est pas la première fois que tu te bats ici ! Défoule-toi dehors, sur ce mec je ne sais pas, j’en ai rien à foutre, mais dégage de cette boîte.

Qui est cet homme qui parle avec autant d’assurance face à Milane ?

Sûrement quelqu’un qui travaille ici… ils doivent bien se connaître puisque Milane doit être un habitué des lieux.

Un gros trompeur.

Le blessé sort en se tenant le nez silencieux. Le trompeur, lui, ne scille pas, il tient tête à l’homme.

- Dégage, reprend-il avec fermeté.

Milane s’en va la tête haute.

Connard

- Ça va les filles ? Leur demandai-je sans porter attention à l’homme restant.

- Oui, répond Maria en fusillant Milane du regard, qui passe la porte.

Je jette un coup d’œil vers la porte, là où Milane est sorti, puis sur Rosa.

- Oui ça va… répond-t-elle enfin.

- On peut passer aux toilettes ? Nous demanda Maria.

Rosa et moi hochons la tête.

On est obligées de jouer des coudes pour accéder aux toilettes, en y arrivant je tiens la porte aux filles puisque j’étais la première et me retourne le temps qu’elles entrent pour vérifier derrière nous.

On ne sait jamais…

Mais je tombe sur une toute autre chose… L’homme de la rambarde du début de soirée, il est toujours à l’étage mais cette fois-ci de face, il me fixe d’un regard étrange. Il a dû tout suivre depuis le début puisque de là où il est, on peut probablement voir toute la piste, et donc notre altercation.

Dommage, je ne vois pas assez bien avec mes lunettes…

Je finis par entrer dans les toilettes, ils sont simples mais jolis.

Enfin pour des toilettes quoi…

Sur notre gauche, il y a toutes les cabines des toilettes comme à la piscine mais en blanc ; sur notre droite, il y a les lavabos et des miroirs.

Nous allons toutes aux toilettes, je suis la première à avoir terminé. J’ouvre la porte de ma cabine et m’arrête net en voyant une silhouette d’homme assez grande me regarder, je ne le reconnais pas tout de suite puisque je ne le voyais qu’avec la lumière des néons sur la piste.

Le gros trompeur de tout à l’heure.

Nous nous regardons quelques secondes, puis Maria me parle depuis les toilettes.

- Qu’est-ce qui a Ornella ? Tu ne parles plus.

Milane me regarde d’un air victorieux car il vient de découvrir mon prénom.

Quel abruti

- Un individu non désiré a enfreint notre espace. Lui répondis-je.

- Qui ça ? Pourquoi il reste muet, il a perdu sa langue ou quoi ?

Il ne répond pas.

- Oh je te parle co… elle s’arrête net quand elle l’aperçoit accoudé à la chambranle de la porte.

- Maria, qu’est-ce qui se passe bordel ?! Nous interromps la dernière.

- C’est moi, mon cœur. Finit-il par dire.

Je fais mine de me faire vomir en mettant deux doigts dans ma bouche.

Rosa a reconnu sa voix, je le sais.

Il me dégoûte .

- Qu’est-ce que tu fous ici, Madame ? T’as perdu tes couilles au point de venir pisser dans les toilettes des femmes ? L’attaque Maria.

AAAH JE L’AIME DE PLUS EN PLUS CETTE MEUF.

Rosa sort enfin des toilettes.

- Tu n’as rien à faire ici, lui dit-elle.

- Je voulais m’excuser auprès de toi, je n’ai p…

- Tais-toi, je ne veux plus rien avoir à faire avec toi, lui assène-t-elle.

- Mais Rosa, je… tente-t-il encore une fois.

- BOUCLE LA BORDEL ! Éclate-t-elle sans une once de tristesse dans la voix.

THAT’S MY GIRL.

Il ne baisse pas les bras, la regarde droit dans les yeux.

- JE SUIS DÉSOLÉ. Hurla-t-il.

Rosa ne dit plus rien, choquée.

Il n’a pas dû s’excuser beaucoup de fois pour ses fautes.

Le silence revient pendant de courtes secondes.

- Tu es désolé par ce qu’elle l’a appris, pas pour ce que tu lui as fait nuanc... je n’ai pas fini de lui reprocher ses actes.

La porte des toilettes s’ouvre, mais Milane me bloque la vue.

Nerio

J’ouvre la porte des toilettes des femmes, là où j’ai entendu Milane parler. Je ne l’aime pas vraiment, mais les mecs sont à sa recherche depuis qu’il s’est fait virer de la boîte, alors je me suis proposé pour les aider.

- Putain qu’est-ce que tu fous dans les toilettes des meufs ? Ça fait mille ans que je…

Je m’arrête dans ma tirade, choqué de ce que je vois en ouvrant la porte. Il est dos à la porte, et il y a trois filles autour de lui, je reconnais Rosa, Maria et il y a une autre fille que je ne vois pas mais que j’ai entendue avant qu’elle se stoppe net en entendant la porte s’ouvrir, je ne pense pas la connaître.

Je pensais le voir embrasser une fille comme à son habitude, puisqu’il est dans les toilettes des femmes, mais non, elles sont toutes les trois en train de l’engueuler. Elles se sont toutes stoppées en me voyant.

Je suis bien habillé pourtant.

Ornella

Je jette un coup d’œil par-dessus l’épaule de cet imbécile qui me gâche la vue de cet individu mystère.

C’est un bel homme, il est tatoué et porte une chemise blanche avec les manches retroussées…

Dio mio.

C’est le mec de la rambarde.

Nerio

Bordel, les yeux de cette inconnue sont magnifiques ...

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