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Maddy
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Chapitre 2

Après 5 minutes de marche qui me parut durer une éternité, j'arrive enfin devant chez moi. C'est une petite maison simple avec un petit jardin sur lequel repose une table et quatre chaises tranquillement au soleil. Je m'engage sur le petit chemin bétonné qui mène à la porte d'entrée. Sur mon passage je peux sentir l'agréable odeur des roses qui longe le chemin par la gauche. Je me rapproche de la porte, puis me stop net en entendant les bruits sourds venant de la maison. Mes parents se disputent encore ... Je soupir d'exaspération. Je repris ma marche vers ce qui me sert de maison. Le bruit de verre qui se fracasse retentit encore et encore jusqu'à ce que j’ouvre la porte.

" De toute façon c'est toujours comme ça avec toi, jamais tu ne fais attention à rien ! Tu te prends pour le roi du monde c'est ça ?! Et bien vas-y ? Retourne voir sous la minijupe de ta secrétaire ! Je suis sûr qu’elle n'attend que ça ! " rugit ma mère à travers le salon.

C'était, et je dis bien c'était un petit salon chaleureux il y a encore de cela plusieurs mois. Il y avait un vieux canapé dans les tons gris avec des coussins bleu, des plantes partout, des cadres photos avec tout la famille et notre histoire au fil des âges, la télé qui reposait sur un petit meuble en bois ... Mais la réalité d'aujourd'hui est tout autre ... Les coussins avaient disparu dans les cartons au sol aussi que les cadres photos qui étaient sur le mur et au-dessus de la cheminée, la télé n'est plus sur le vieux meuble en bois, il est à moitié dans un carton que mon père pose au sol. Les plantes du salon sont à présent fanées, ce que je compris très rapidement quand je touchai une orchidée dont la fleur tomba à mon contact. Mon cœur se serre, je baisse la tête et ramasse la fleur fanée. Mes yeux sont humides et me piquent.

"Tu peux parler ! Il faut toujours que tout aille dans ton sens à toi et seulement à toi ! Tu ne sais faire que des reproches aux autres mais tu sais quoi je vais t'en apprendre une bonne, tu n'es pas mieux ! "

" Peut-être que je fais des reproches aux autres mais c'est parce que je les aime ! Au moins on ne pourra pas me reprocher d'être honnête et loyal moi ! Alors que toi tu leur souris en face puis par derrière tu ne fais que leur casser du sucre sur leur dos ! Et en plus tu es un sale égoïste ! "

" Il faut toujours que tu ramènes tout à toi ! Tu n'es pas le centre du monde redescend sur terre ! “

" Au moins ma fille n'est pas comme toi ! Elle n'est pas une manipulatrice, déloyale, égoïste et beau parleur ! "

" Je te rappelle que c'est ma fille aussi et elle n'est certainement pas comme toi avec ton mauvais caractère et ton côté de diva qui se croit au-dessus de tout le monde! "

" Et bien t’a cas la garder ta fille si elle te ressemble t'en que ça ! "

Je relevais brusquement la tête, choquée par les paroles de ma mère. Je retiens mes larmes de justesse.

"Je n'ai pas le temps de m'occuper d'elle est tu le sais très bien ! Et si toi non plus tu ne peux pas la garder, soit elle va en pensionnat, soit elle va en famille d'accueil ! "

Trop c'est trop. Non seulement ils n'ont même pas vu que le boulet était juste à côté d'eux, mais en plus ils osent parler de moi comme d'un vulgaire chien à qui il faut trouver un nouveau maître en urgence.

" C'est facile de ... " commença ma mère.

Mais croyait moi, cette fois je ne lui laisserai pas le loisir de répliquer une nouvelle fois. Cette fois ci c'est à moi de m'exprimer et j'en ai assez.

" STOOOOP ! ASSEZ ! ÇA SUFFIT MAINTENANT ! "

Les deux enfants qui me servent de parents me remarquent enfin. Physiquement je ressemble à ma mère, surtout des yeux on a les mêmes. Mais mes cheveux noir corbeau je les tiens de mon père. Tous deux me regardèrent enfin choqués de ma présence et les yeux plein de rage l'un envers l'autre.

" Vous en avez pas marre ?! Non mais vous vous êtes vus ?! On dirait deux gamins qui se chamaillent pour un bonbon ! "

Ils sont devenus raides comme un piquet, la bouche entre ouverte.

" Et en plus vous osez parler de moi comme si j'étais un vulgaire chien et vous parlez, mais non que dis-je, vous hurlez de me mettre dans un pensionnat ! Non mais je rêve ! Criez le plus fort les voisins ne vous ont peut-être pas entendu ! Remarque, à force de vous entendre ils sont peut être devenu sourd ! Désolée d'être un boulet, une ratée ! Désolée d'être venue au monde ! Mais je vais vous dire une chose, comme parent vous ne valez pas mieux l'un comme l'autre, vous me dégoûtez ! Je vous déteste ! Je préfère vivre avec grand-mère que de rester ici avec vous ! Et puis comme ça aucun des deux n'aura la charge du boulet sur le dos ! "

Une fois mon monologue fini, je fonce en courant vers ma chambre en laissant planter là mes parents complètement ahuris par mon intervention. Je monte par deux les marches de l'escalier, ferme la porte dans un immense claquement théâtrale puis la verrouille à double tour. Je jette mon sac dans un coin de ma chambre puis je m’étale sur mon lit de tout mon long. Je relâche la pression de mon corps et je me mets à pleurer toutes les larmes de mon corps. Je m'endors finalement de fatigue et de tristesse. Ma décision est prise j'irais chez grand-mère, et ça vaut mieux pour tout le monde.

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