- Judith !
- Oui père, j'arrive.
Une réception se tenais pour fêter les seize ans de sa fille. Grande demeure, modeste vie. Un père et sa fille à qui tout réussie.
- Bonsoir à tous et un grand merci d'être venue. En ce jour ma très chère fille fête aujourd'hui ces seize ans et je vous annonce qu'elle prendra la succession de Ilioci dans les années à venir.
- Bonsoir mesdames et messieurs, je me présente Judith Ilioci. Je prendrais en effet la succession de Ilioci. Je vous laisse dès à présent profiter de la soirée.
Tous les invités attendaient avec impatience la descente de la jeune femme, ils ne l'avaient jamais rencontré jusqu'à ce soir. Tandis que Monsieur Ilioci prenait congé, il observa discrètement sa tendre fille parler aux invités. Il était temps pour lui de songer sérieusement à l'héritage qu'il allait lui laisser. La fête se termina dans la plus grande joie, père et fille appelèrent donc les domestiques pour tout remettre en ordre.
- Judith, Katherine pouvez-vous venir s'il-vous-plaît.
- Nous sommes là maître.
- Pourriez-vous remettre en ordre la demeure s'il-vous-plaît ?
- Oui maître, avez-vous besoins d'autres choses ?
- Non merci.
Le maître de maison fait signe de la main à l'une des domestiques aussi discrètement que possible. Sa fille Judith ne devait en aucun cas découvrir les plans de son père et de Katherine. Il jeta un coup d'œil vite fait au hall d'entrer, la voie était libre.
- Maître êtes-vous sûr de lui confier en héritage ?
- Oui il le faut, je sais qu'elle réussira à en garder le secret. A partir de maintenant je vous confierais cet objet, vous devez le protéger a tout prix.
- Bien maître, elle sera prête ?
- L'horloge lui rappellera ces souvenirs cachés, elle retrouvera son don. Elle se souviendra de tout son passé enfoui dans son âme. Et elle deviendra une femme accomplie et pourra changer le futur.
- Mais maître êtes-vous sûr qu'elle va y arriver ? Elle est si jeune et vous n'avez plus beaucoup de temps devant vous. Elle va devoir avancer sans vous dans cette vie si cruelle et sans réponses à ses questions.
- Je sais bien Katherine, mais malgré ma maladie même si elle ne le sait pas. Elle va devoir avancer sans moi, elle va se reconstruire avec votre aide Katherine. Soyez-en sûr.
Deux ans plus tard pendant l'année des dix-huit ans de la jeune fille, monsieur Ilioci mourra d'une maladie inconnue aux yeux des médecins... Il laisse en héritage la demeure, l'entreprise familiale et surtout son bureau et cette mystérieuse horloge qui cache de nombreux secrets. Judith en était dévastée elle ne comprenait pas pourquoi son père ne lui avait rien dit sur sa maladie pendant ces dernières années à ces côtés. Maladie inconnue aux yeux des médecins ?
Mais qu'est-ce que ça voulait réellement dire ? Elle aura des réponses à ces questions dans le futur elle se dit.
- Judith ?
- Oui Katherine ? Que se passe-t-il ?
- Votre famille éloignée vient d'arriver, ils sont dans le hall. Ils vous attendent.
- Dites-leurs que j'arrive.
Sa famille éloignée tout juste arrivé de France, ayant appris la nouvelle récemment pour le décès du père de Judith. Elle était composée d'une jeune cousine Sandra âgée seulement de vingt ans et son mari de trente ans, un mariage arrangé. Ils n'ont pas pu avoir d'enfants donc ils ont adopté un jeune garçon nommer John âgé de quinze ans seulement et fait déjà chavirer le cœur de toutes les demoiselles.
- Bonjour Sandra, cela faisait longtemps que je ne t'avais pas vue. Comment vas-tu ?
- Bien merci, toutes mes condoléances pour ton père, cela me touche énormément.
- Sandra peux tu me présenter ces deux hommes s'il-te-plaît ?
- Oui, voilà George mon époux et voici John notre fils adoptif.
- Enchantée messieurs, je me présente, je suis Judith Ilioci. La nouvelle maîtresse de maison. Soyez les bienvenues.
- Katherine veuillez montrer la chambre de Sandra et George et également celle de John s'il-vous-plaît.
- Bien maîtresse, suivez-moi je vous prie.
Judith était loin de se douter que l'arrivé de la famille de sa cousine éloignée allait tous chambouler dans sa vie.
Après l'installation de sa famille éloignée, des travaux fût entreprit. Pendant les trois prochains mois, les domestiques ont été missionné de rendre à la demeure sa beauté, elle l'avait délaissé durant deux longues années. Ils rendirent la demeure plus chaleureuse qu'elle ne l'était auparavant.
- Judith ?
- Oui John, que se passe-t-il ? Quelque chose ne va pas avec ta chambre ou autre ?
- Non du tout, j'avais une question à vous poser.
- Oui dit moi ?
- J'ai remarqué que le bureau de votre père était couvert de papier, je me demandais si vous auriez besoins d'aide pour remettre de l'ordre ?
- Oui cela serait une bonne idée John, mais que faisais-tu dans le bureau de mon père ?
- La porte était entrouverte, j'y es juste passé la tête, la curiosité m'a submergé. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit tout aussi grand et chaleureux que la demeure.
- Merci, cela me touche ce que tu dis.
Depuis petite Judith avait pour interdiction d'y pénétré mais à la mort de son tendre père, elle pouvait y accédée. La douleur de la perte l'empêcha de s'y rendre, ce qui fait qu'elle n'y a jamais mis les pieds. Seul Katherine s'y rendait pour faire un peu de ménage. Ce qu'elle allait y découvrir feras sans doute pleins de chamboulement dans sa vie.
- Maîtresse ?
- Je vais vous laissez Judith, votre domestique est là.
- A bientôt John. Oui, Katherine que se passe-t-il ? Appelé-moi mademoiselle désormais.
« Maîtresse » n'est plus nécessaire.
- Bien Mademoiselle, je vous ai entendue parler avec ce jeune homme du bureau de votre père et des papiers qu'il y avait laissé. Voulez-vous que je m'en occupe ?
- Non ça ira je vais m'en occuper avec John, à deux ça ira plus vite. De plus, je n'ai jamais eu l'occasion de m'y rendre petite et encore moins depuis le décès de mon père.
- Mais mademoiselle...
- Que se passe-t-il ? Tu ne souhaites pas que j'y aille ?
- Ce n'est pas ça mademoiselle mais si votre père vous à interdit l'accès c'est sûrement pour une bonne raison.
- Oui et c'est pour cela que je vais y accéder pour savoir ce que mon père me cachait.
Katherine avait un aire assez désespérer par rapport a ce que son ancien maître lui avait confier deux ans avant son décès, et Judith en a pris conscience et ce demanda pourquoi elle avait réagit comme ça. Elle se posa pleins de questions quand Katherine s'en alla retourner a ces occupations.
Judith retourna dans ces appartements pour changer de tenue pour pouvoir aller dans les jardins sous l'arbre ou elle avait l'habitude de s'asseoir pour ce changer les idées. Un magnifique sol pleureur. Sandra la rejoignît aussitôt pour bavarder.
- Judith ! Que fais tu là toute seule, il fait très chaud tu vas tomber malade.
- Sandra qu'elle surprise, pourquoi est tu là ? Tu m'a suivie ?
- Je t'ai vue aller dans les jardins et quand nous étions enfants tu avait l'habitude de venir ici pour te changer les idées donc je me suis demander ce qui n'allait pas.
- Te rappelles tu du bureau de mon père ou j'avais l'interdiction d'y accéder ?
- Oui je me souviens, il ne voulait en aucun cas que tu y accède, mais pourquoi ont se le demande toute les deux pas vrais ?
- Oui Sandra je me le demande aussi, pourquoi tant de secrets dans notre famille ?
- Aucune idées cousine, mais tu le découvrira un jour ou l'autre, enfin je l'espère pour toi.
- Un jour je découvrirai ce que mon père me cachais depuis ma plus tendre enfance. Depuis que ma mère est morte à mes trois ans je n'avais plus accès a son bureau, je ne pouvais plus le voir. Il était soit dans son bureau ou soit dans son atelier. Mais la clé de son atelier à été perdue dans les cartons de mon père quand les domestiques ont fait ces affaires.
- Sais-tu ce qu'il y a dans son atelier ?
- Non malheureusement et j'aimerai bien le découvrir.
Sandra et Judith commença à bavarder de tout et de rien, se rappelèrent des moments de leurs enfance ensemble de leurs six ans à leurs dix ans car après sa famille a déménager en France pour la préparer a un mariage arranger. Elles se souviennent de la fois ou elles sont tomber dans l'immense fontaine qu'il y a au milieu du grand jardin. Tout ces moments heureux partager ensemble semble si lointain.
Le coucher de soleil commença à tomber et les deux jeunes femmes rentrèrent dans la demeure. Toute la famille se réunie autour d'un bon repas. Mais le silence régnais, la tension était pesante. Judith sentais que John avait peur de son père adoptive. Enfin le repas finie Judith pris à part John pour savoir ce qu'il n'allait pas.
- John puis-je te parler un instant s'il-te-plaît ?
- Oui Judith qu'il y a t-il ? Un problème ?
- Comment vas tu ?
- Je vais très bien.
- Ne ment pas, je sent que tu as peur de George, Pourquoi ?
- Ne le dites à personnes mais j'ai entendu une conversation entre Sandra et George parler de votre héritage et du bureau de votre père. J'ai peur qu'il vous fassent du mal pour vous détruire.
- Je comprend mieux l'attitude de Sandra dans les jardins toute à l'heure, elle ma poser pleins de questions concernant son bureau et son atelier..
- Faites attention à vous Judith.
- Oui je le ferais, merci à toi de t'être confier à moi. Je resterai sur mes gardes, mais nous mettons pas en danger. La nuit est tomber vas te reposer John et ne te soucis pas de moi tout ira bien je te le promet.
- C'est d'accord mais je m'en ferais toujours pour vous.
Sur ces drôle de mots John partie ce coucher, laissant Judith sans voix. Que voulait-il dire par là ? Elle le seras d'ici quelques années.
Deux ans plus tard alors que Judith viens de fêter ces vingt ans. Elle à liée une amitié très forte avec John, il ne se quittait plus. La jeune fille d'autre fois avec ces aires glaciales et froide avait retrouver le sourire et un aire chaleureux. Quand elle allait au village il y a quatre ans tout le monde ne la reconnaissait pas, elle avait tout bonnement changer après le décès de son père. Et maintenant son retour au village, tout les villageois l'acclamait pour ces exploits grâce à elle, les pauvres avait une bonne vie grâce a ces dons. La crise économique avait radicalement changer depuis qu'elle avait reprise l'entreprise Ilioci de son défunt père. Elle est devenue une jeune femme accomplit, une femme d'affaire. Les habitants était heureux de son retour pleines de vie et de joie comme avant pendant sa première apparitions dans sa demeure lors de ces seize ans.
Judith ce redit au village et vit Sandra parler avec un vieux monsieur aussi étrange qu'il le paraît. Elle se rappela ce que John avait dit à son sujet... Elle alla quand même a sa rencontre.
- Sandra quel surprise de te voir ici ! Que fait-tu ?
- Ho rien du tout, je me baladais juste dans le village.
- Qui était ce monsieur avec toi qui vient de partir ?
- Ho un ami...
- Je vois et si on rentrait, il commence a ce faire tard.
- D'accord Judith.
Judith avait bien vue que Sandra avait un air coupable et y prêtais attention discrètement, pour ne pas révéler les soupçons. Elles rentrèrent toute les deux dans la demeure, Sandra alla directement dans ces appartements pendant que Judith cherchai John du regard.
- Judith vous êtes rentrée. Il se faisait tard, je me suis inquiété.
- Tout vas bien John.
Tout en chuchotant à son oreille, elle lui dit d'aller dans le bureau de son père.
- Que fait-on ici Judith ?
- Ont doit parler de Sandra, toute à l'heure je l'ai vue parler avec un vieux monsieur assez étrange.
- Sa doit être son sbire...
- Je vois restons sur nos gardes jusqu'à qu'ont les démasques, désoler de t'embarquer dans tout cela John.
- Ce n'est pas grave, je donnerais tout pour vous, même si ma vie en dépendait.
- Tu n'a pas a faire cela John, je suis grande et je peux m'en sortir toute seule.
- Oui mais vous aurez besoins de personnes loyales envers vous dans le futur à venir.
Judith ne comprenais pas ces mots, elle ne savait pas de quoi il voulait parler. Pourquoi aurait-elle besoins de personnes loyales dans un futur à venir ? Elle le saura probablement plus tard. Pour l'instant elle devait rester sur ces gardes par rapport à sa cousine et de son mari.
Elle ne savait pas encore que sa vie était en train de changer du tout au tout et qu'elle allait découvrir le lourd secret qui pèsent désormais sur ces épaules.
- Katherine peu-tu venir ?
- Oui qu'il y a t-il mademoiselle ?
- Peu-tu préparer la salle d'entraînement, il faut que j'aille m'entraîner.
- Oui à vos ordres. Voulez vous que je prépare aussi vos armes ?
- Oui je veux bien.
Pendant que sa domestique préparait la salle d'entraînement, Judith alla ce changer pour être en bonne tenue pour pratiquer les armes qu'elle avait. Judith avait appris a manier les armes dont les épées jumelles et l'arc avec son père étant plus jeune. Depuis la mort de son père elle n'y allait plus aussi souvent qu'avant car elle était tellement préoccuper par la gestion de la demeure et par tout les papiers administratif a faire qu'elle en avait oublier la salle d'entraînement.
Son père lui avait enseigner le maniement des armes pour au cas ou, elle devrait combattre dans sa vie. Elle pris ces armes et alla s'entraîner.
- Qui veux s'entraîner avec moi ? N'ayez pas peur et venez m'affronter.
- Je veux me battre avec toi !
- Ho Sandra ! Je ne m'y attendais pas. Donc tu sais manier les armes ?
- Oui, Apportez moi une épée !
Les serviteurs de la salle d'entraînement s'exécutait et lui apporta une épée. Le combat allait être palpitant. Ont ne savait pas depuis quand Sandra savait manier les armes et si elle était douée.
Le combat commença et la tension était palpable. L'effet de surprise était à son comble, qui de Judith et de Sandra allait prendre le dessus ? Judith pris son arc pour le début.
Une heure s'était écouler et les deux jeunes femmes n'avait pas réussi a ce toucher une seule fois avec leurs armes. Elles restait sur d''elles et cramponnais leurs positions, prête à prendre le dessus sur l'adversaire. Judith demanda un échange d'armes et demanda ces épées jumelles pour remplacer son arc qui l'avait bien aidée jusqu'à maintenant. La jeune femme brandit ces épées et fit un saut pour atterrir derrière Sandra. La prenant de surprise, elle fit un pas de recul sans ce rendre compte que son adversaire était derrière elle.
- Et bien, ont est surprise Sandra ?
- Judith tu n'a pas le droit de faire ça, c'est juste un entraînement.
- Je sais mais si c'était un réel combat, je n'aurais pas le choix. A toi de prévoir mes mouvements.
Sandra ce mis dans un état second, elle c'était transformer après la phrase que sa cousine lui avait dite. Ces yeux était remplie de regret, Pourquoi dont ?
Elle avança pour s'éloigner le plus possible de Judith et brandit son épée en sa direction. Le combat avait totalement changer l'atmosphère qui pesait jusqu'à maintenant.
Judith ne comprenais pas pourquoi sa cousine avait d'un seul coup changer, comme si elle s'en voulait pour quelques choses. Elle ce remit les pensées en ordre dans sa tête et repris le combat a pleine puissance. Le combat faisait rage dans la salle d'entraînement. Tout le monde était stupéfait, ébahi par la puissance des deux jeunes femmes, mais qui allait gagner ?
- Sandra est-tu sûre que tu met toute ta puissance dans ce combat ?
- Je ne fais que ça Judith.
Judith voyant une faille dans la défense de Sandra, réussi a ce faufiler aussi vite pour la mettre à terre. Pour mettre une fin a ce combat alors que ce n'était juste un entraînement.
- Sandra je t'ai vaincue, maintenant relève toi.
- Tu as gagner cette fois ci, mais je m'entraînerais jusqu'à réussir a te battre.
- Aller cousine, rangeons nos armes et rentrons.
Les deux jeunes femmes rentrèrent au manoir, sans ce douter que tout allait changer dans les jours à venir. Judith repensa au jour ou elle a vue Sandra avec un homme étrange et pensa qu'il était préférable de ce tenir a distances tout en restant aussi normal possible en sa présence.
Elle alla chercher John qui était en train de ranger le bureau de son père pour lui expliquer ce qu'elle avait en tête.
- John peux t-on ce parler ?
- Oui Judith, que ce passe t'il ?
- Sandra ma défier lors d'un entraînement dans la salle de combat, elle avait l'air tourmenter et sur d'elle. Comme si elle se préparait à quelques choses.
- C'est étrange, Je ne l'ai jamais vue manier les armes pourtant. Cela à peut-être un rapport avec le sbire avec qui vous l'avez vue l'autre jour.
- Peut-être, ont est sur de rien, ont doit élaborer un plan au cas ou tout changerai.
- D'accord Judith, retrouvons nous demain matin a l'aube dans le bureau de votre père. Ont discutera du plan tout en le rangent pour pas qu'on trouve ça louche.
Après cette discussion ils continuèrent de ranger les papiers en désordre. Katherine les voyant ranger ensemble l'ancien bureau de son maître décida d'attendre encore un peux avant de parler sérieusement à l'héritière. Même si elle n'en avait pas le droit, il fallait qu'elle la mette en garde. Il fallait à tout prix la protéger.