Loading...
Link copied
Loading...
Loading...
Mark all as read
You have no notification
Original
Fanfiction
Trending tags

Log In

or
@
chloragreen
Share the book

Chapter 2

Célia

Assise à mon bureau, je regardai le vide, j'attendais la fin de la récréation. Nous avions décidés de rallonger la pause afin que les élèves puissent profiter du beau temps. En effet, il faisait parfaitement beau, et ceux tout les jours d'Octobre. Cette chaleur était la seule et unique chose qui arrivait à réchauffer mon corps gelé pratiquement mort. Ce merveilleux soleil me plombait tout de même le moral, j'aimais passer l'automne avec une météo qui nous faisait bien comprendre, qu'Octobre représentait le fait de mourir pour mieux se re-inventer. La nature meurt pour mieux se créer au prochain printemps. Malheureusement, je ne ressentais jamais ce renouveau ici.

Cela faisait bien vingts bonnes minutes que les élèves profitaient un peu plus de l'aire extérieur. Il était temps de rentrer en classe. Il est important que les enfants puissent socialiser, mais lorsqu'ils grandiront ils se rendront compte que finalement, ils ne se rappelleront plus du prénom de celui qu'ils appelaient « mon meilleur ami ».

Je me levai ainsi de mon bureau, sorti de la classe, et allai dans la récréation.

- Les enfants, la cloche à sonner, hurlai-je dans la cours de récréations.

- Ces gosses sont insupportables, nous sommes en mesure de nous demander comment ils ont été éduqué, commença t-il, à mon souvenir à notre époque nous n'étions pas aussi irrespectueux !

Il me regarda attendant probablement une réponse de ma part. Le vent se frottai contre mon visage, vivant ce moment calme, je n'avais aucune envie de lui répondre.

- Célia ? Tu en penses quoi ? reprends t-il.

- Je ne sais pas Olivier, enfin si, je sais. Il faut que tu cesses d'oublier que ce sont des enfants. Un enfant vie pour s'amuser, ce sont probablement les plus belles années de leurs vies, je suis d'avis de les laisser profiter.

Olivier était mon collègue, il s'occupait des Ce2 tant dis que j'avais la chance de pouvoir apprendre à lire et à écrire au nouveau primaire, les Cp. Olivier était un homme de 26 ans, ni marié, ni fiancé, il était totalement célibataire. Et à vrai dire, cela ne m'étonnais pas.

En effet, cet homme ne cachait pas son attirance envers moi. Après le travail, il avait dû me proposer, je pense, une bonne dizaine de fois d'aller boire un café, chez lui. Sans oublier les petits mots qu'ils mettaient dans mon sac.

                « Tu étais belle aujourd'hui ! »

Sans blague.

Je lui avais plusieurs fois expliqué que j'étais déjà prise et qu'il ne m'intéressait pas. Ceci n'avait eu aucun impact, malheureusement. Je m'étais plusieurs fois demandé si ce n'était pas mieux si je changeais d'école. Car, en effet, je ne me sentais pas très à l'aise en sa compagnie. Mais étant attaché à cet établissement et à ces élèves, je n'aurais pas réussi à m'en remettre.

Nous entrions alors en classe, débarrassions de nos manteaux de mi-saison afin de s'asseoir et de travailler en de bonnes conditions. Étant plus jeune, je détestais les professeurs qui nous obligeaient à enlever nos manteaux.  Dorénavant je les comprenais, j'avais aucune envie que mes élèves tombent malade.

Une fois prêt, il était temps de faire la dictée de la semaine ! Et oui, le vendredi après midi, avant les laisser essayer de lire librement, c'était le moment de les interroger sur la dictée sur laquelle ils travaillaient depuis Lundi matin !

- A vos cahiers les enfants, dis-je en souriant.

- Et nous ne prenons pas de stylo Mme Spook ? me demanda un jeune garçon au deuxième rang.

- Mais bien sur que si Simon, rigolais-je.

Les élèves avaient alors tous leur stylo, ils me regardaient attendant le commencement de la dictée. C'était partie !

« C'était l'histoire d'un jeune garçon, il ne s'entendait malheureusement pas avec ses parents, mais fort heureusement, il était très proche de son grand frère...»

La dictée ne fut pas un réel succès, mais rien d'inquiétant pour leur capacité. Ils venaient que très récemment de commencer a lire et écrire. Je m'assis à mon bureau après leur avoir projeter la correction, et je préparai les exercices de mathématiques prévu pour Lundi prochain. J'allumai, comme chaque jour, une bougie sur mon bureau. L'odeur de la vanille supplément une odeur d'herbe fraîchement couper, cela m'apaisait tout autant qu'eux. Je n'étais pas en mesure de savoir comment était la vie chez leurs parents, mais je pouvais les aider en compensant avec ces petites attentions.

En ce moment, je les faisais travailler la soustraction ! Pendant le mois de Septembre nous avions prit notre temps sur l'addition, il était difficile d'apprendre les mathématiques à des élèves qui ne savaient pas ce que c'était. Tout à coup, je reçu un message de Laurent.

« Coucou ma puce, je suis déjà passé à la maison pour prendre mes affaires, je t'ai laissé un petit mot sur la porte du frigo. Je reviens très vite, bisous ! »

En effet, Laurent avait ce qu'il appelait un voyage d'affaires. Il était étrangement toujours occupé à bosser lorsqu'il n'était avec sa bande, mais je voyais jamais la couleur de ces salaires. Je payais, à moi toute seule, toutes les factures. Je payais l'entièreté des dépenses à faire.

Parfois je me demandais si, Laurent avait réellement un taff, ou s'il avait finit par se faire renvoyer, comme à chaque fois. A vrai dire cela ne me surprenais pas.

•••

J'arrivai à la maison, le soleil était déjà pratiquement couché, je sentais la fraîcheur au contact de mes mains même à travers la poche de mon gilet noir.

Il était prêt de dix-huit heures. Encore une fois, un couple de jeunes parents avaient oublié de venir chercher leur enfant, alors je me devais d'attendre leur arriver. Je pensais que j'arriverai jamais à comprendre comment il était possible d'oublier son enfant. Cela m'attristais énormément, ils avaient la chance d'être parent, et devraient réellement en prendre conscience.

Laurent ne voulait pas d'enfants, du moins c'était son avis actuel. Je me rappelais encore du Laurent qui attendait une seule chose, fonder sa famille. C'était une des choses qui m'avait le plus attiré chez lui. Un jeune homme qui était seulement âgé de 17 ans et qui se projetait déjà. Il était un vrai gentleman mais également pro du « fuis-moi, je te suis ». Il était impossible que je ne tombe pas sous son charme.

Je n'arrivais plus à le reconnaître, je ne savais plus qui il était. Pourquoi restais-je ?

J'avais espoir, espoir de retrouver mon Laurent. Espoir de retrouver l'homme qui m'avais sauvé.

•••

Voici le deuxième chapitre de mon premier livre, un peu basique mais nécéssaire !

Le prochain chapitre est un flashback de la vie passée de Célia ! 🥰

Si cette histoire vous plaît, n'hésitez pas à votez, commentez et partagez 🙃 Ça m'aide énormément !

Rejoignez moi sur wattpad pour avoir les chapitres en avant première !!! → chloragreen

Comment this paragraph

Comment

No comment yet