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Emma
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Chapitre 5 : Le Tournoi Céleste enflammé (dernière partie)

Le bras autour de la taille de Ming Linxuan, la voix glaciale de Qing Lu Ming retentit.

一 Qu’est-ce que tu comptais faire ?

Dans l’incompréhension la plus totale, il constate que Qing Lu Ming … est bel et bien en vie. Pourquoi Huli Xiyin lui a-t-elle dit le contraire ? Pourquoi sont-ils ensemble ? Et surtout, pourquoi est-ce qu’ils attaquent le château de Tianshi ? Aucune de ces questions ne franchissent ses lèvres, Ming Linxuan est bien trop occupé à observer Qing Lu Ming, de peur qu’il disparaisse. Sa main se pose sur le bras qui maintient l’arme qui contre celle de Wang Baihu. Il peut sentir sa peau sous sa manche. Qing Lu Ming n’a rien d’une illusion.

一 Lu Ming …

Le dragon n’a pas changé, aussi beau que dans ses souvenirs, la posture droite et distante, mais son regard froid est dénué de chaleur, bien plus qu’autrefois. Ce qui change le plus est finalement sa tenue violette, loin des armoiries des dragons azurs. Il y a tant de choses qui lui échappent. Que s’est-il passé, avec Lu Ming ?

Ce dernier le fait passer derrière lui pour pouvoir faire face à Wang Baihu.

Décidément, c’est le jour où les morts viennent se mêler aux vivants ? J’aurais dû me douter que c’était toi qui te cachais derrière la Cité Fantômes. Car c’est bien ça, n’est-ce pas, Qing Lu Ming ?

Qu’est-ce qu’il veut dire par là ? De quoi il parle ? … Lu Ming ? Huli Xiyin a donc vu juste ? Qing Lu Ming serait mort en se dressant devant Ming Xu Bao ? Ca expliquerait le mariage entre sa fille et Qing Pei Ying pour maintenir l’alliance des clans, mais ça n’explique pas ce qui est arrivé à Xiang Li. Et Qing Lu Ming …. Il serait donc un esprit et aurait rejoint Huli Xiyin ? La cité fantôme, qu’est-ce que c’est ?

Qing Lu Ming laisse échapper un rire sans joie.

一 Regarde toi, à faire comme si tu savais tout. Mais tu es la personne la plus aveugle que je connaisse. 

L’audace de Qing Lu Ming vaut le rire amer de Wang Baihu.

一 Moi, aveugle ? C’est assez ironique alors que tu es toujours le petit chien-chien de cette aberration. 

L’insulte ne plaît pas à Qing Lu Ming qui réagit sur le champ. Lâchant son ami, il attrape brusquement leur ennemi par la gorge, la serrant avec colère. Ses doigts aux ongles pointues s’enfoncent dans sa chair. Ming Linxuan sent son coeur se retourner. C’est justement cette situation qu’ils ont voulu éviter. N’est-ce pas pour préserver Wang Baihu qu’il est mort ? Plus encore, il n’a pas le cœur à les voir se battre, eux qui étaient si proches à l’époque. Ils ne peuvent pas s’entretuer à cause de lui.

一 Qing Lu Ming, non, lâche-le !! 

Ming Linxuan pose une main délicate sur le bras de Qing Lu Ming, essayant ainsi de lui rappeler sa présence et de le calmer. Il n’a pas besoin qu’il le défende ainsi. L’oiseau de feu secoue la tête. 

一 S’il te plait, Lu Ming.

Comme si Wang Baihu avait besoin de lui. Il lève son épée et, au moment où sa lame va s’enfoncer dans la chair de l’esprit, ce dernier recule, évitant la lame et libérant ainsi son adversaire. Il tousse un long moment, reprend son souffle et se masse la gorge avant de reprendre avec colère, pointant son épée vers Qing Lu Ming.

一 Il a tué sa famille de ses propres mains. Et Zhou Shuilian sous mes yeux ! Qu’est-ce qu’il te faut de plus ? hurle-t-il avec colère.

一 Sous tes yeux ? C'est ce que tu penses avoir vu ! rage Qing Lu Ming.

Nouveau rire de Wang Baihu, désabusé par la situation. Personne ne pouvait s’attendre à ce que le trio soit rassemblé aujourd’hui, à défaut du quatuor qui ne pourra plus jamais en être un. Les choses ont bien changé.

一 Encore cette théorie du complot ? Tu es bien naïf, Qing Lu Ming. Je t’ai toujours pensé plus censé que ça. Quelle déception ! Quand vas-tu cesser de mettre ces idées absurdes dans la tête des autres ? La mort de Ming Xiang Li ne t’a pas suffit ?!

一 FERME LA ! hurlent deux voix à l'unisson.

La première, pas très surprenante, de Qing Lu Ming, qui regarde son ami avec inquiétude et peine. La deuxième de Ming Hui Xia qui a crié d’indignation devant la mention si brutale de sa mei mei(1), lui qui était resté spectateur de cet échange, sans mot dire. 

Ming Linxuan, quant à lui, ne saurait dire si Wang Baihu est satisfait de ses paroles ou s’il est déconfit par cette maladresse. Il n’en sait rien, parce qu’il est incapable de le voir. Il a l’impression que le sol se dérobe sous ses pieds. Une exclamation de douleur est lâchée, Ming Linxuan ne se rend même pas compte que c’est la sienne. Toute force l’a abandonné. Perdu, il cherche le regard de Qing Lu Ming, seul allié sur cette terre. Le seul qui ne lui cachera rien et qui ne lui mentira pas. Le seul qui se soucie de ce qu’il peut ressentir. Qui comprend ses sentiments là où lui-même ne peut pas mettre de mot. 

一 Lu Ming … Qu’est …. ce …. Qu’est-ce qu’il veut dire … ? Qu’est-il arrivé à A-Li ?


Sa voix est éteinte. La colère de Qing Lu Ming est retombée, il pose des mains délicates sur son visage, alors qu’à côté d’eux, Ming Hui Xia a la mâchoire crispée … Et envoie son poing dans la figure de Wang Baihu.

一 Ne parle pas d’elle !! PERSONNE N’A LE DROIT DE PARLER D’ELLE !!

Dans une rage sans nom, il croise rapidement le fer avec Wang Baihu pendant que Ming Linxuan est toujours inerte face à son ami.

一 Pas maintenant … Pas ici … lui répond Qing Lu Ming avec douceur et hésitation. 

Estimant qu’elle est restée dans son coin assez longtemps, Huli Xiyin saute de son perchoir, virevoltant avec grâce jusqu’à eux. Elle rejette une mèche derrière elle. Elle envisage chaque duo un moment, se disant que si les alliés se combattent entre eux, à quoi bon continuer cette attaque. De toute façon, cette bataille arrive à son terme, ses renardes ont fini de mettre le chaos, les fantômes ont capturé l’homme qu’ils sont venus chercher. 

一 La mission est terminée. Le tournoi ne reprendra pas. Partons. 

La mission ? Quelle mission ? Huli Xiyin et Qing Lu Ming travaillent donc bien ensemble mais pourquoi ? Partir ? Ming Linxuan sort de sa torpeur et se retourne vers Ming Hui Xia toujours en plein combat, n’ayant pas encore encaissé qu’il mentionne ainsi sa sœur. Lui, il est venu pour son frère. Sa propre mission n’est pas terminée et, maintenant que Hui Xia a reconnu son existence, ils ont bien trop de choses à se dire. Il ne peut pas partir maintenant.

一 A-Xia !

A cette appellation, la lame de son frère se fige contre celle de son ancien camarade. Quand il tourne la tête vers lui, ses lèvres tremblent entre colère, nostalgie et amertume. Les choses sont loin d’être simples, il y a tellement de secrets et de non-dit.

一 A-Xia, essaie encore Ming Linxuan en lui tendant la main.

Malgré son geste pour le faire venir à lui, Qing Lu Ming pose sa main sur son bras en secouant la tête.

一 Linxuan … Il ne viendra pas. Tu ne peux pas rester ici, maintenant qu’ils savent que tu es de retour, tu vas être recherché. Viens.

Prévenant et plein de douceur, Qing Lu Ming le retourne vers lui. Leurs regards se croisent. Il a du mal à reconnaître son ami à travers ses regards et ses gestes. Qing Lu Ming a toujours été plus distant, renfrogné et sarcastique. Il ne l’a jamais vu aussi complaisant, avec lui. Sans doute que leurs deux morts ont changé leurs manières de vivre, de percevoir les choses et le monde qui les entoure. Les années de solitude les ont changés, tous les deux. Ming Linxuan lui-même est devenu plus las, fatigué et passif, lui qui a toujours été plein d’entrain, d'objectifs et toujours si entêté, plein de vie. Toutes les personnes présentes ici ont bien changé.

Ming Hui Xia plisse les yeux en l’observant. Il voit bien qu’il n’a pas l’intention de le suivre mais que, lui aussi, a beaucoup de questions à lui poser. Il serre son poing libre, l’autre main crispée sur la garde de son épée. Aucun geste n’est fait pour l'arrêter, comme il aurait dû. 

一 San-Ge, je ne peux pas te demander de me faire confiance et je sais que la situation t’échappe mais je te promet qu’un jour, je t’expliquerai tout. Sois certain d’une chose : nous n’avons pas à être ennemis.

Il hésite, voulant ajouter qu’il doit se méfier de Da-Ge, mais ce serait le troubler davantage et lui faire se poser trop de questions sans qu’il puisse avoir des réponses. Il serait encore plus sur les nerfs, à se méfier de tous, et ce n’est pas ce que Linxuan lui souhaite.

一 Attend !! Linxuan !!! ER-GE !!

Ming Linxuan, qui s’était détourné pour suivre Qing Lu Ming, se stoppe dans ses pas en l’entendant l’appeler ainsi. Le temps de rassembler son courage, il ferme les yeux puis se retourne vers son didi(2).

一 J’ignore quand nous nous reverrons, Hui Xia, mais à notre prochaine rencontre, je te dirai tout ce que je sais. Jusque là …. Porte toi bien. C’est tout ce que j’attend de ce monde : que tu sois bien. 

Les yeux de son frère se remplissent de sentiments contradictoires : rage, peine, incompréhension, fureur. Des larmes qui ne passent pas le voile de ses yeux, bien trop digne et fier pour les laisser couler. Impuissant, il regarde son frère s’éloigner. 

Enfin … Impuissant, oui et non. S’il l’avait voulu, il aurait pu l'arrêter, c’est même ce que son devoir lui demandait de faire. Ming Linxuan, malgré sa peine, garde ce petit espoir en tête. Ming Hui Xia a toutes les raisons de le détester mais .. Ce n’est pas le cas. Au fond de lui, il y a toujours ce lien qui les rapproche, fragile mais pas brisé. Huli Xiyin, loin de toutes ces histoires, les suit à son tour. Le trio disparaît sous l'œil contrarié de Wang Baihu. Non seulement le troisième frère Ming l’a gêné mais il savait aussi qu’un combat était inutile : pas avec deux cultivateurs aussi doués - il est bien placé pour connaître l’étendu de leur force - encore moins avec l'appui de cette perfide Huli Xiyin. 

***

Le chemin s’est fait sans un mot. L’avantage d’être des cultivateurs (et, pour Ming Linxuan d’être aussi un dieu céleste), c’est que leur endurance et leur vitesse sont décuplées. Il ne saurait dire combien de temps ils ont vadrouillé, avant de trouver refuge dans une vieille auberge à l’écart de tout. Huli Xiyin leur a affirmé que personne ne viendrait les déranger ici. Ming Linxuan et Qing Lu Ming se sont retrouvés seuls dans une chambre. Le danger est, pour le moment, écarté, il peut enfin réellement prendre conscience de sa présence.

D’un pas prudent, il s’approche de lui. Confus, Ming Linxuan se rend compte qu’il ignore comment se comporter avec Qing Lu Ming. La dernière fois qu’il se sont vus, c’était il y a quelques centaines d’années, dans une situation bien particulière : à sa demande, son ami a dû mettre fin à ses jours, sans avoir la certitude que Ming Linxuan puisse revenir. Avec cette même hésitation, il pose ses mains sur les bras de Qing Lu Ming. Il a besoin de garder ce contact physique avec lui pour être sûr qu’il ne s’échappe pas. Ce n’est pas pour autant qu’il s’attend à la suite. Un hoquet de stupeur s’échappe de sa gorge quand le bras de Qing Lu Ming passe derrière son dos, la main contre sa taille pour le plaquer contre son torse. Ses pieds perdent leurs fonctions quand il est ainsi attiré à lui, ils ne touchent qu’à peine le sol. Les yeux écarquillés, il est incapable de lui rendre cette attention, ses bras pendant mollement de part et d’autre de son corps. Qing Lu Ming n’en a cure et utilise son deuxième bras pour rejoindre le premier et l’enfermer ainsi contre lui, rendant vaine toute tentative d’éloignement. Ce n’est pas l’intention de Ming Linxuan qui, même s’il reste un peu bête, ne tente rien pour s’éloigner. Un frisson parcourt tout son corps lorsqu’il sent le souffle froid de Qing Lu Ming si près de lui. Son cœur bat furieusement contre sa poitrine et ses joues ne tardent pas à s’empourprer. Un gémissement franchit ses lèvres ; Linxuan, enfermé dans cette étreinte salvatrice, passe finalement ses bras autour de lui, ses mains agrippent sa robe au niveau du dos, pendant qu’il crie sa peine contre lui, dans des sanglots déchirant, remplis d’un sentiment d’injustice et d’une souffrance bien trop longtemps contenue. Il hurle encore et encore, noyé dans ses larmes et dans ses tourments, pendant que Qing Lu Ming ne peut que le laisser faire tout en resserrant davantage son étreinte contre lui.

Il ne saurait dire combien de temps est passé avant que sa voix ne se brise, qu’il n’ait plus assez de force pour crier et plus de larmes à faire couler. Vidé de toute émotion, son corps lâche, mais c’est sans compter Qing Lu Ming qui le maintient toujours dans ses bras et le porte, une main dans son dos, l’autre sous ses genoux, pour le poser sur le lit. Fatigué physiquement et émotionnellement, le dieu céleste reste silencieux jusqu’à ce qu’un sommeil sans rêve l’emporte.

***

A son réveil, il se sent toujours aussi fébrile et vide. Ce qui ne l'empêche pas de se redresser dans son lit, ayant assez de force pour ça. Dès qu’il l’a entendu remuer, Qing Lu Ming, assis sur une chaise près de lui, a relevé la tête. Il lui tend un verre d’eau.

一 Comment tu te sens ?

Ming Linxuan prend le temps de boire avant de répondre. Qu’est-ce qu’il pourrait dire, de toute manière ? Bien ? Les choses ne peuvent pas bien aller. Mal ? On s’en doute. Il y a encore tant de questions sans réponses, il n’est pas sûr de pouvoir les affronter, mais il sait qu’il y a des sujets qui ne peuvent être repoussés. Il se contente donc de secouer la tête pour finalement glisser sur un autre terrain. 

一 Ainsi donc, tu connais Huli Xiyin …

Loin de vouloir lui répondre, Qing Lu Ming l’envisage sans un mot.

一 Le fait qu’elle m’ait trouvé n’est donc pas un hasard … Enfin, ça je m’en doutais … Mais … Elle m’a dit que tu étais mort.

Son insistance fait soupirer Qing Lu Ming qui, clairement, n’a pas envie de parler de lui. Linxuan hésite entre respecter son choix ou exiger des réponses. Il y a trop de choses qu’il ne comprend pas et qui ont beaucoup trop d’importance.

一 Wang Baihu a parlé de la cité fantôme. Qu’est-ce que c’est ?

一 Chez moi, finit-il par répondre à contre coeur. Mais, Linxuan, tu n’as pas à te soucier de ça, pour le moment, ni à te sentir coupable. La mort a été mon choix et je ne le regrette en rien. C’est ce qui m’a permis d’entreprendre beaucoup de choses et d’atteindre le sommet où je suis actuellement. 

Le chef de la cité fantôme. Qu’est-ce que ça implique, au juste ? Ming Linxuan comprend qu’il s’est mis le monde entier de la cultivation à dos. Pourquoi a-t-il fait ça ? Certes, Linxuan est mort, mais il y avait encore tellement de choses qui pouvaient le raccrocher à ce monde. Wang Baihu, et surtout son frère ? A la pensée de Qing Pei Ying, une autre personne s’impose dans son esprit. 

“Quand vas-tu cesser de mettre ces idées absurdes dans les têtes des autres ? La mort de Ming Xiang Li ne t’a pas suffit ?!”

Encore une fois, il est pris de nausées. Ming Linxuan a encore tellement de questions à poser à Qing Lu Ming sur lui, mais … Mais Xiang Li. C’est le sujet qu’ils redoutent le plus, tous les deux, mais également celui qui est le plus pressé. 

一 Lu Ming …. Je ….Wang Baihu … Il a dit …. Que s’est-il passé ?

Il n’a pas besoin de lui demander de quoi il parle, c’est d’une évidence bien terrible. Qing Lu Ming ignore comment répondre à ces questions, il ne sait pas comment s’y prendre, lui qui se sent si coupable. Il ne pourra jamais cesser de se morfondre, même six cents après. Ming Xiang Li était si jeune, si innocente, et il n’a pas su tenir sa promesse. C’est de sa faute, à lui. 

De tous les enfants Ming, Xiang Li et Linxuan ont toujours été les plus proches, les plus complices. On les voyait rarement l’un sans l’autre. Un duo complémentaire, où ils se sont beaucoup alliés contre Qing Lu Ming, aimant le taquiner. Xiang Li a partagé beaucoup de leurs aventures, au grand drame de Lu Ming. Bien que fiancée à Qing Pei Ying, c’est plus vers les deux hommes qu’elle a passé son temps. Si certains voyaient cela d’un mauvais œil, Qing Pei Ying n’a jamais montré d’agacement ou de jalousie à ce sujet. Au contraire, il trouvait préférable qu’elle passe du temps avec eux : ainsi, son frère et celui de Xiang Li pouvaient veiller sur elle. Autant qu’elle profite de sa jeunesse avant que sa liberté ne soit gâchée par les responsabilités dûes à son statut. Un jour, elle serait la reine de la maison Qing en plus d’être la princesse des Ming. 

Se remémorer la mort de Xiang Li est si douloureux ….

Il se souvient très bien, alors qu’il tenait le corps sans vie de Ming Linxuan dans ses bras, sa stupeur et son désarroi quand il a entendu les bruits de pas précipités et que Ming Xiang Li s’est effondrée devant le cadavre de son frère. 

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