Esteban entra précipitamment dans la pièce, les deux sorciers avaient les yeux figé sur lui. Il était essoufflé. Avait-il courut ? Il mis du temps à reprendre son souffle pour finalement demander
— Vous allez bien ? Que s’est-il passé ?
— Ils vont bien mon frère, rassura l’Ensorceleur. Ils ont été capturer par des fées mais je les ai libérer. L’heure est venu de leur dire.
Leur deux visages affichaient une expression qu’Elmith et Marlin n’avaient jamais vu sur la leur. De la peur. Esteban remarqua les trois fées attachées aux chaises mais ne leur prête aucune attentions. L’Ensorceleur et son frère se mettent à chuchoter.
Elmith serra les poing. Il sentit la colère monté comme la moutarde montant au nez. Il serra ses dents. Son sang bouilli dans ses veines. Il ne réfléchis pas, sa colère prit le dessus sur sa raison. Il ne pouvait plus attendre.
— CA SUFFIT ! explosa-t-il en se levant de son lit, faisant se tourner vers lui les deux frères. J’en peu plus de tous ces mystères. J’ai besoins de savoir. Je… je ne peu plus attendre.
Mirlikovir écarquilla les yeux. Il fut surpris par l’explosion de colère de son fils adoptive. Esteban et Marlin le regardaient également avec de grand yeux. Ils avaient jamais vu Elmith si en colère.
Pourtant il lui arrivait d’être en colère contre son père adoptif, mais ce qui le mettait vraiment en colère c’est qu’à chaque fois qu’il demandait des informations sur ces origines ( ce qui était tout à fais compréhensible ) l’Ensorceleur refusait de lui révéler des choses ou ne serait-ce de lui parler de ses parents. A chaque fois que sa colère montais à cette intensité il alla déchaîner sa colère avec sa magie sur des cible au terrain d’entraînement. Mais pas cette fois. Il était bien décider à leur faire cracher le morceau.
Avant de pouvoir ajouter autre chose son père le coupa
— Tu as raison mon garçon, il est temps de te dire la vérité, il soupira et continua, fixant son fils adoptive. Il y a vingt ans, alors que tu n’était qu’un nourrisson à peine né, ta mère t’a confié à moi au cercle de pierre. Elle devais le faire pour te protéger. Ton père était le capitaine de la garde, un excellent sorcier et combattant. Il avait acquis un niveau magique qui dépassais l’imagination. C’était aussi notre meilleur ami à mon frère et moi. Un jour il rencontra ta mère, une fée dont la puissance égalait sa beauté. Ils tombèrent amoureux. Au début nous étions contre cette union tenu secret mais ta mère avec son immense bonté à su mérité notre amitié. Je les ai personnellement marier au cercle de pierre. Puis ils eurent des enfants. Des jumeaux, toi un sorciers et ta sœur une fée. Elmith… ta mère est la reine des fées ce qui fait de la princesse ta sœur.
En entendant ces paroles, Elmith sentis son cœur manqué un battement, il n’avait même plus l’impression que qu’il battait encore. Il n’entendait plus rien autour de lui mis à part un sifflement dans ses oreilles. Il sentit on estomac se nouer et une boule se former dans sa gorge. Il avait beau tenté de l’avaler elle ne partait tout simplement pas. Il voulu reprendre son souffle, coupé par cette révélation, mais il ne pu simplement pas. Il senti les muscles de ces jambes lâcher et commença à tomber vers l’arrière.
Elmith senti des bras le retenir. Qui était-ce ? Il tourna les yeux et vis son ami qui le fait s’asseoir sur son lit. Pendant qu’Elmith essayait de reprendre sa respiration, il senti la main de son ami se poser sur son épaule. Petit à petit il retrouva son ouïe. Ce qu’il entendis était d’abord inaudible, puis il reconnu la voie de son ami qui lui répétait
— Ça va aller mon pote… ça va aller.
— Maman… tu savais qui c’était ? demanda sa sœur la princesse. On sentait un mélange de colère et de frustration dans sa voie.
La reine ne put retenir ses larmes en répondant à sa fille tout en regardant le fils qu’elle avait retrouvé
— Oui je le savais… dès la première seconde où je l’ai vu dans la foret… mon instinct de mère ne me trompe jamais.
— J’ai un frère… et je ne le savais même pas. Parce-que tu n’as pas juger bon de me le dire. Je suis ta fille pour rappel, la colère bouillonnait en elle. Pour la première fois Elmith était d’accord avec une fée. Pourquoi leur avoir cacher la vérité si longtemps ? Qui plus est le dernier jour où il verrait son père adoptif.
— Je voulais te le dire mais, tous s’est enchaîné si vite. Je suis désolé mes enfants. Mon seul désir était de vous protéger. Une mère voudras toujours protéger ses enfants. J’espère que vous pourrez me pardonner.
— Et mon père ? réussis à dire Elmith, regardant Mirlikovir et sa mère biologique. Qu’en ai-t-il de notre père ? Ou est-il ? Il sentait également la colère montée en lui telle de la lave montant jusqu’au cratère d’un volcan.
— Peu de temps après votre naissance à tout les deux… commença l’Ensorceleur, s’asseyant à côté de son fils adoptif. Votre père… mon ami fut tué par l’un de ses sous officiers, le plus loyale de tous. Il avait découvert leur union et il voulu vous tué, vos parents et vous. Il s’est opposé à lui pour permettre à votre mère de s’enfuir avec vous. Après t’avoir adopter il décida de partir et de quitter l’armée. Je ne l’ai plus jamais revu.
— Elmith, commença son ami, inquiet pour lui. Je sais que tu leur en veux de t’avoir cacher la vérité, et que tu en veux à ta mère de t’avoir abandonner. Mais elle a fait ça pour que tu ai toutes tes chances, et ils vous ont tous les deux cacher la vérité pour vous protéger. Gardez ça en tête.
— Si on m’avait dit qu’un sorcier me donnerais de bon conseil je ne l’aurais jamais cru, commenta la princesse, un léger sourire sur le visage.
Elmith se tourna vers son ami, étonner par ses mots. Il le regarda un long moment l’air incrédule. Il choisi ses mots avant de demandé
— Depuis quand es tu de bon conseil toi ? J’ai rater l’épisode ou tu t’es assagi ? T’es malade ?
— Qu’est-ce que tu raconte ? ricana-t-il. Je réconforte juste mon meilleur ami parce qu’il a besoin de ça en ce moment.
Les paroles de Marlin surprenait Elmith autant que ça le touchait. Elmith avait l’habitude de voir Marlin comme un garçons un peu foufou qui disait tous ce qui pouvait lui passer par la tête. Il lui arrivait aussi de réconforter Elmith comme il pu. Même si c’était en vain, Elmith faisait semblant d’aller mieux pour lui faire plaisir. Mais cette fois-ci il avait réellement été réconforté par son ami. Il le voyait dans les yeux de son ami qu’il avait grandit.
C’était pourtant vrai. Elmith avaient espérer toute sa vie que son père adoptif réponde à ses nombreuses interrogation sur ses origines, sur ses parents biologiques. Et maintenant qu’il lui avait tout avouer, maintenant que ses questions avaient été répondu, il ne ressenti pas le sentiment de joie, de légèreté dans son cœur qu’il avait tant espérer. Il était en colère contre eux. Pourtant il voulait apprendre à connaître sa mère et sa sœur.
Il posa son regard plein de larmes sur les trois fées attachées à leur chaises. Ses yeux vert émeraude brillèrent pendant une fraction de seconde. Une fraction de seconde qui suffit à les détacher de leurs liens.
Ne sentant plus les cordes liant leur poignées et les chevilles aux chaises où elles étaient assises, les trois fées se levèrent. Les regard des deux fées royaux et d’Elmith se croisèrent alors que ce derniers se lève à son tour avec peine.
— Sortez tous s’il vous plaît. Laissez nous seul, je veux apprendre à les connaître. réussit-il à dire malgré sa boule dans sa gorge qu’il peine à avaler.
— Très bien… comme tu voudras. Je comprend mais n’oublie pas que l’heure de la cérémonie approche. répondit l’Ensorceleur la mine basse et l’œil humide. Lui qui était toujours froid, ne laissant pas transparaître ses émotions facilement, laissait cette fois-ci ses émotions sortir. Il laissait son sac émotionnel se vider.
Elmith attendit qu’il ne restait qu’eux trois seulement. Bien que la fée Raven mit plus de temps à sortir. Elle finit par le faire lorsque la reine lui demanda de les laisser. Elle le faisait contre sa volonté de protéger la princesse. Elmith le voyait bien que ça lui coûtait.
Lorsqu’enfin il entendit la porte se fermer, il vida à son tour son sac. Il fonda en larme en se ruant dans les bras de sa mère. Cette dernière le serra très fort dans ses bras éclatant elle aussi en sanglot. Il sentit son étreinte si chaude, si douce.
— Ho mon bébé, mon tout petit si tu savais depuis combien de temps j’ai rêver de ce moment. Sanglota-t-elle en serrant plus fort son étreinte.
— J’ai ma petite idée la dessus, répondit-il le visage enfoui dans les bras de sa mère, sa voie étouffée par son étreinte.
— Laisse moi te regarder mon fils, fit la reine en mettant ses mains sur les joues d’Elmith, parcourant son visage puis le regardant dans les yeux. Tu es devenu un très beau jeune homme.
Elmith n’avait jamais remarqué que la mère des fée était d’une beauté divine. Il se rendit compte que Mirlikovir disait vrai. Il sentit une douce chaleur émaner des mains de sa mère. Une douce chaleur se répandit dans tout son corps en partant des joues, il l’a sentit parcourir ses veines, ses membres, elle parcouru chaque parties de son corps, elle finit par atteindre son cœur. Ressentir cette douce chaleur dans son cœur était une toute nouvelle sensation pour lui, une sensation très agréable il fallait le reconnaître. Sans crié gare sa mère le resserra dans son étreinte. Étreinte qu’il le lui rendit sans hésiter.
Ils sentirent tout deux une paires bras les envelopper. La mère et le fils dénouèrent leurs bras pour laisser entrer la princesse dans leurs étreinte. Elle aussi ne pu retenir ses sanglot. Des sanglot qui ne l’empêchèrent pas pour autant de parler
— Toute ma vie j’ai sentis comme un vide dans mon cœur. Mais jamais je n’aurais imaginer que c’était parce que j’avais un frère jumeaux dont j’étais séparée. Aujourd’hui ce vide est comblé. Pardon d’avoir voulu te tuer.
— Tu ne pouvais pas savoir. Moi aussi j’ai ressenti un vide. Un vide dont j’avais finis pars ignoré l’existence. Maman est-ce que tu peu nous parler de notre père ?
— Ho oui s’il te plaît maman. Nous devons savoir. acquiesça sa sœur
Un léger sourire au lèvre, la reine entraîna ses deux enfants à s’asseoir à ses côtés sur le lit du jeune sorciers. Collant leurs tête sur ses poitrine, caressant leur cheveux avec ses mains. Les deux jumeaux passèrent leurs bras derrière leur mère et se prirent fermement la main.
— Votre père… commença-t-elle avant de reprendre son souffle et de reprendre. Votre père était un homme fier. Un grand sorcier. Il disait toujours qu’il trouverait un moyens de devenir une fée et vivre avec moi, avec nous. Il était prêt à changer sa nature pour moi. Ça m’avait vraiment touchée. Je me souviendrais toujours de notre rencontre. On patrouillait chacun de notre côté et en se voyant on était prêt à se battre l’un contre l’autre. Mais nous avons été attaqué par une meute de lycans. Nous n’avons eu d’autre choix que de nous battre ensemble. C’est à ce moment là, à la fin du combat que nous sommes tombés amoureux. Nous avons continuer à nous voir discrètement. La suite je crois que vous la connaissez.
Ils restèrent ainsi, dans cette positions durant quelques minutes. Des minutes qu’ils leurs semblaient une éternité. Qu’ils voulaient que ça soit une éternité.
Leurs moment de retrouvaille à été interrompu lorsqu’on frappa à la porte
— Qu’y a t-il ? Demanda Elmith, ne bougeant plus de sa position. Ne voulant pas mettre fin à ce moment avec sa famille.
La voie de son père adoptif résonna à travers la porte en guise de réponse
— Je m’excuse d’interrompre vos retrouvaille mais la cérémonie va bientôt commencé. Tu ferais mieux de te préparer.
Elmith savait qu’il avait raison. Il devaient se préparer. Mais il ne voulait pas arrêter ce moment magique. Si seulement il pouvait passer plus de temps avec eux ce soir. Se disait-il. Une minutes. Mais oui c’est ça. Une idée germa dans l’esprit d’Elmith. Il se dépêcha d’aller à son armoire tout en s’exclamant
— Marlin conduit Raven dans ta chambre et donne lui une cape pour la cérémonie. J’en donnerais une à ma sœur et à ma mère. Il vaut mieux qu’elles viennent avec nous pour la cérémonie plutôt qu’elles restent dans ma chambre. Quelqu’un pourrait les trouver et qui sait ce que cette personne pourrait leur faire, surtout si cette personne c’est Monica.
— D’accord, répondit Marlin d’un ton déterminé.
Il entendit des pas s’éloignant de la porte et ouvrit l’armoire et fouilla parmi ses vêtement. Il ne lui a pas fallut longtemps pour trouver ce qu’il cherchait. Des capes d’un tissu noir, raide au touché, chacune suspendues par un cintres. Sans hésitation il en regarda deux et l’instant d’après, elles étaient aux côtés des deux fées. Il en prit une autre et l’enfila. Sa cape tomba jusqu’au sol, cachant à peine ses pied. Il la ferma avec un bouton doré au niveau du colle, recouvrant ainsi tout son corps. Pour finir il passa ses bras derrière sa tête et enfila une grande capuche. On peu voir au niveau de sa poitrine droite, une dague et une baguette qui se croisent broder au fil doré.
Ça y est il est prêt pour la cérémonie. L’évènement que tous le monde, ou presque attendaient avec impatience.