Vendredi
Décembre
Le mois de novembre avait laissé sa place à décembre. Les journées me paraissaient réduites, la nuit, commençant à tomber vers 18 heures... Le premier trimestre se terminant aujourd'hui, ce soir, c'étaient les vacances ! Mais avant de pouvoir les savourer, qui disait fin de trimestre, disait examen blanc ! Cette semaine, j'avais enchaîné les épreuves orales et écrites. Aujourd'hui, ce calvaire se terminer avec histoire-géo de 13 heures jusqu'à 16 heures.
J'éteignis l'alarme de mon téléphone et sortis de mon lit me préparer. Dans mon dressing, je choisissais de prendre un débardeur blanc, un pull effet dip-dye et un jean slim bleu ciel. Je m'asseyais par terre et vérifiais une fois de plus, l'intérieur de mon sac. Trousse, feuilles doubles, bouteille d'eau, papiers d'identité, convocation : impeccable ! Pensais-je en souriant.
Je regardais sur mon bureau pensif, j'étais en combat intérieur pour savoir si j'emmenai mon cahier d'histoire-géo, posait délicatement sur mon bureau, ou pas... Réviser encore un peu, ne me ferais pas de mal, pensais-je en me levant pour le prendre. Je le rangeais dans mon sac, fermais la fermeture éclair de celui-ci et descendis les escaliers.
Dans l'entrée, j'entendis les voix de mes parents dans la cuisine. Il semblait parler d'un truc à faire pendant les vacances. Je posais mon sac près de la porte et marchais vers la cuisine où j'eus la surprise de les apercevoir tous les deux. Ma mère était en train de cuisiner des pancakes tandis que mon père était assis à table, tasse de café dans la main en train de lire son journal.
Quand ils m'aperçurent arriver, un silence se fit immédiatement. Ok... Pensais-je intriguer, en me servant un verre de jus d'orange. Je mourrais d'envie de leur demander de quoi ils se parlaient, mais mes parents étaient de sacrer cachottiers ! S'il voulait garder un secret, rien ne fuiterait !
Pire que des tombes ces deux-là !!
Je décidais de changer de stratégie :
Moi : Hello vous deux ! Les saluais-je en m'installant en face de mon père. C'est rare de vous voir tous les deux le matin, qu'est-ce qu'il se passe ? Dis-je en rigolant.
Ma mère se retourna vers mon père, précipitamment. Trop pour que cela fasse naturelle... Celui-ci posa son journal sur le côté pour me regarder sérieusement :
Papa : Eh bien, t'as mère embauche à dix heures et je me suis proposé de l'en mener vu que je travaille plus tard, également, répondit-il en me souriant.
Je sentis ma mère se détendre à l'entente de sa phrase. Mouais ça sent l'entourloupe son histoire, pensais-je en les regardant tour à tour.
Moi : Ah d'accord, concluais-je rapidement.
Soudain, je sentis une vibration dans ma poche, mon téléphone. Je pris celui-ci et aperçu un message d'Iris me demandant si j'arrivais. C'est vrai qu'on avait dit qu'on réviserait ce matin avec les filles, repensais-je en envoyant un message à Iris, lui disant que je partais.
Moi : Bon, je vous laisse, je dois aller réviser avec les filles, annonçais-je en rangeant mon téléphone dans ma poche. À ce soir ?
Papa : Oui bien sûr, dit-il en me souriant. Quelle matière aujourd'hui ? Me demanda-t-il curieux.
Moi : Histoire-géo à 13 heures, dis-je en commençant à me lever.
Papa : Ça devrait aller, tu adores l'histoire, dit-il en me souriant.
Moi : Je l'espère... Dis-je en soupirant.
Ma mère coupa le feu et vint m'embrasser le front affectueusement :
Maman : Il n'y a pas de raison ma chérie, dit-elle en me souriant. Tu veux manger quoi ce soir ? Me demanda-t-elle. Il y a quelque chose qui te ferait envie ?
Moi : Euh je sais pas, on verra, dis-je en mettant mon verre vide dans l'évier. Bon aller, je me sauve, bisous, dis-je en allant embrasser mes parents sur la joue.
Mes parents : Merde ! Ont-ils lancé en même temps.
Je sortis de la cuisine, repris mon sac sur mes épaules, puis enfilais mes baskets blanches avec un imprimé de roses. J'ouvris la porte d'entrée et la refermais derrière moi et montais vers le lycée en pressant le pas. Je passais le portail du lycée et rentrais dans le bâtiment principal où je tombais sur Ambre qui s'avança vers moi en souriant.
Bon elle va nous lâcher celle-là ?! On aimerait bien vaguer tranquillement, le lycée n'est pas assez grand pour elle c'est ça ?!
Ambre : Hey salut Aria ! Me salua-t-elle amicalement. Tu vas bien ? Tu as bien dormi ? Tu es en pleine forme ? Me questionna-t-elle exciter.
Oh putain ! Ambre qui se préoccupe des autres plutôt que de sa personne, ça put conscience !
Moi : Heu oui... Tu es malade ? Lui répondis-je sur la défensive.
Je le sens mal... Pensais-je en attendant sa réponse.
Ambre : Non pas du tout, dit-elle en me souriant. J'ai le droit de demander à une camarade de classe, comment elle va, me répondit-elle d'une voix mielleuse, accompagnée de ses yeux de biche.
Voyant que je ne répondais pas, celle-ci continua son petit manège :
Ambre : Ben dis donc ça n'a pas l’air d’aller fort ! Dit-elle en me regardant. T'es toute pâle.
Moi : Ouais tu l’as dit ! Et quand j’te vois, ça n’fait qu’empirer…! Dis-je en croisant mes bras sur ma poitrine.
Ambre : Eh ben ça m’apprendra à vouloir être gentille avec les gens ! S'exclama-t-elle faussement choquée.
Moi : Qu'est-ce que tu veux ? Lui demandais-je froidement.
Ok, il y a clairement une couille dans le pâté, pensais-je suspicieuse.
Soit, c'est une très mauvaise blague, soit, on est dans un monde parallèle...
Ambre : Viens allons aux toilettes !
Elle me prit par le bras et m'en mena aux toilettes. Elle attendit que les quelques filles qui étaient là, s'en aillent avant de fermer la porte à clef. Mais c'est quoi cette manie d'aller aux toilettes pour parler ?! Pensais-je de plus en plus perdue.
Moi : Qui êtes-vous ? Et qu'avez-vous fait de la vraie Ambre ? Dis-je amusée, pour détendre l'atmosphère.
Ambre : Mais qu'est-ce que tu racontes ? Me répondit-elle en fronçant les sourcils. Tu as vu les examens n'est-ce pas ? Quand tu les as rendus à mon frère, tu les as regardés nan ? Tu te souviens des réponses ?
Haaaaa, c'est pour ça, pensais-je en comprenant enfin, la raison de cette soudaine attention à mon égard. Dommage pour elle...!
Moi : Non, je ne les ai pas regardés, désolée, lui répondis-je en souriant. Tu ne les as pas regardés ? Lui demandais-je étonnée.
Je pensais que ce serait la première chose qu'elle aurait faite, pensais-je intérieurement.
Ambre : Si je te demande, c'est que là la réponse est non ! Dit-elle en levant les yeux au ciel. Et puis personne n'était censé les retrouver, je te signale !
Moi : On ne peut pas dire que tu les avais très bien cachés, lui répondis-je, me souvenant de ça cacher médiocre.
Ambre : Je pensais que tu allais enfin me servir à quelque chose, dit-elle en soupirant. Allez pousse-toi, il faut que je trouve un autre moyen de réussir mon examen, dit-elle en me bousculant.
Elle rouvrit la porte des toilettes et s'en alla. Je sortis à mon tour et partis en salle d'étude retrouvée les filles. Je les trouvais assises dans le fond, Iris, Mélody et Kim étaient plongées dans leur cahier. Je marchais vers leur table en souriant et m'installais à côté de Kim. Quand les filles me virent assise, chacune laissa tomba ce qu'elle faisait pour me regarder en souriant :
Moi : Salut les filles, les saluais-je en souriant. Désolée pour le retard, j'ai eu un petit contre-temps avec Ambre, leur expliquais-je en sortant mon seul cahier.
Mélody : Qu'est-ce qu'elle te voulait, me demanda-t-elle inquiète.
Moi : Rien de spécial comme d'habitude, répondis-je en levant les yeux au ciel.
Iris : Oh d'accord... Au fait, tu as lu le nouvel article de Peggy ? Me demanda-t-elle surexcitée. Le lycée organise une course d'orientation pour les terminales ! Dit-elle en me montrant l'article sur son téléphone.
Il faut vraiment que je pense à regarder sur le site du lycée, pensais-je en lisant l'article sur son portable. L'article ne disait pas grand-chose de plus, que ce que Peggy m'avait révélée de vive voix. La course d'orientation aurait lieu en janvier au retour des vacances. Je rendis son téléphone à Iris :
Kim : C'est cool comme idée hein ! Dit-elle en me regardant. Ça, c'est un truc qui m'plaît ! Dit-elle fièrement.
Moi : Ah oui ? Vraiment ? Dis-je surprise en la regardant.
Kim : Bah ouais, dit-elle en haussant les épaules. Et puis ça nous fera louper les cours, dit-elle en souriant.
Je me suis mise à rigoler :
Iris : Maintenant que j'y pense, dit-elle en réfléchissant. Peggy m'avait parlé d'un grand événement, mais je ne pensais pas du tout que ce serait ça ! Dit-elle excitée.
Mélody : En plus, ce sera pour récolter des fonds, dit-elle en souriant.
Iris : C'est vraiment une super bonne nouvelle ! Me dit-elle en souriant.
Moi : Je vois ça ! Remarquais-je en rigolant. Je ne pensais pas que ça vous ferait autant plaisir !
Kim : Pas toi ? Me demanda-t-elle curieuse.
Moi : Bof, dis-je en haussant les épaules. Je verrais bien, je n'ai pas vraiment le sens de l'orientation, lançais-je en rigolant.
Kim, Iris et moi discutâmes encore un peu de la course d'orientation : où nous allions aller, comment ca se passerait, etc...
Mélody : Eh oh, je vous signal qu'on a un examen dans moins de 12 heures, on peut se concentrer ? Dit-elle en nous regardant en souriant.
Moi : Ca va Mélody, ça sert à rien que d'apprenne de nouveaux mots impressionnants, tu fous déjà la trouille à tous les moins de 50 ans, dis-je en rigolant.
Mélody : C'est pas vrai, ce que tu dis ! S'exclama-t-elle en me regardant, avant de regarder Iris et Kim. Je fous la trouille ?
Iris/Kim : Un peu ouais, ont-elles répondu en chœur.
On s'est toute mise à rigoler, avant que les filles ne reprennent leur révision intensive. Pour ma part, je traînais sur mes différents réseaux sociaux. Au bout d'un moment, n'arrivant pas à me concentrer, notamment à cause du bruit environnemental de la salle d'étude, je saluais les filles et quittais la pièce. Je marchais vers la salle des délégués où je trouvais Nathaniel en train de trier des papiers :
Moi : Hey, tu vas bien ? Lui demandais-je en souriant. Qu'est-ce que tu fais ?
Il releva la tête vers moi, en me souriant :
Nathaniel : Oh c'est toi. Je viens de finir d'imprimer les papiers d'inscriptions, dit-il en soupirant.
Moi : Pour la course d'orientation ? Lui demandais-je curieuse.
Nathaniel : J'imagine que c'est Peggy qui te l'a dit ? Dit-il en me regardant exténuer. C'était censé être une surprise... La directrice ainsi que les professeurs avaient demandé à tous les délégués de garder ça pour nous.
Moi : Aaaaaah je vois, souriais-je gênée. En tout cas, c'est sympa, ça change de d'habitude !
Nathaniel : Content que ça te plaise, dit-il en me souriant. Les votes étaient serrés lorsque nous avons dû faire un choix, mais c'est la course qui l'a emporté.
Moi : En tout cas, c'est original !
Nathaniel : Oui, c'est sûr, peut-être un peu trop original, dit-il avec une petite moue. Quelque chose d'un peu plus classique m'aurait plus convenu, dit-il en y repensant.
Ça, ça ne m'étonne pas de lui ! Pourquoi tu dis sa conscience ? Baaah classique et Nathaniel sont deux mots qui vont ensemble ! Roooooh conscience...
Moi : Ah ouais ? Moi ça va, j'aime bien, dis-je en levant les épaules.
Nathaniel : C'est cool, autre chose ? Me demanda-t-il. Parce que là, j'allais réviser...
Moi : Eh bien, puisque tu en parles... Commençais-je timidement. Tu crois que tu pourrais me ré-expliqué le chapitre 3 ? Je n'ai pas très bien compris ce chapitre-là... Lui expliquais-je un peu gênée.
Nathaniel : Oui je comprends, il n'est pas très simple, celui-là, dit-il en me souriant.
Nous sommes restés dans la salle des délégués et nous avons commencer à travailler. Comme je pouvais m'y attendre, Nathaniel était vraiment un bon professeur, grâce à lui, j'avais compris la totalité du chapitre en peu de temps.
Nathaniel : Hé voilà, je vois que tu as tout compris ! Me lança-t-il fièrement. Si tu continues comme ça, tu vas passer cet examen sans problème !
Moi : Oh ben merci ! Avec un prof comme toi, c'est obliger ! Encore, merci Nathaniel, le remerciais-je en souriant.
Nathaniel : Mais de rien, dit-il en me souriant avant de me faire un clin d'œil. Au fait appel moi Nath !
Moi : D'accord Nath ! Dis-je en rangeant mon cahier dans mon sac. Bon, je te laisse réviser la suite, je t'ai pris assez de temps comme ça.
Nathaniel : Ok, si tu as un oubli ou une question, tu sais où me trouvais, m'informa-t-il en rigolant.
Je mis mon sac sur une épaule, sortis de la salle des délégués. Je vais chercher un endroit au calme pour réviser maintenant, pensais-je en montant au premier étage et marchais vers le CDI. C'était pas que je voulais pas réviser avec lui, mais je n'arrive pas à me concentrer quand il y a des gens autour de moi...
Quand j'ouvris la porte de la bibliothèque, aucune chaise n'était libre ! Le CDI était blindé ! Je refermai la porte et redescendis au rez-de-chaussée pour voir en salle d'étude. Peut-être que des gens étaient partis entre-temps, pensais-je en ouvrant la porte en même temps. Au secours ! C'était pas beaucoup mieux ! Tout le monde était entassé entre eux, je refermais la porte de la salle d'étude.
Je marchais vers mon casier, vérifié que j'avais ramené tous mes cours quand j'aperçus Lysandre marchait vers moi. Je refermais la porte de mon casier quand il se trouva à ma gauche :
Lysandre : Salut, Aria, me salua-t-il poliment. Dit est-ce que tu sais pourquoi notre classe à l'air agiter ? Me demande-t-il curieux.
Moi : Hum... Commençais-je en réfléchissant. J'imagine que c'est à cause de l'examen de cette après-midi, dis-je l'air indifférente. Où de la course d'orientation peut-être ? Je sais pas du tout, dis-je en haussant les épaules.
Lysandre : Vraiment ? Je ne savais pas qu'il y avait une course d'orientation prévue...
Peut-être que je ne suis pas la seule à ne pas aller sur le site du lycée, pensais-je en le regardant.
Moi : Peggy a fait un article sur le site du lycée, c'est pour récolter des fonds, lui annonçais-je en souriant.
Lysandre : C'est une bonne idée. Et puis ce serait l'occasion de nous voir dans un autre contexte, me dit-il en souriant.
Ne m'attendant pas à cette réponse, je ne pus que lui sourire, un peu gênée. Mon cerveau ne put réfléchir correctement... « Une erreur à était détecter...» était tout ce qui tournait dans ma tête, ainsi que ma charmante conscience.
Moi : Eh bien... Commençais-je timidement.
Soudain, le portable de Lysandre se mit à sonner, nous interrompant :
Lysandre : Excuse-moi, c'est Rosa, m'annonça-t-il en décrochant. Oui Rosa ? Quoi...? Maintenant ? C'est-à-dire que je... Commença-t-il en me regardant. Bon d'accord... J'arrive... Ok à toute ! Finissa-t-il en raccrochant. Désolé Aria, je dois aller rejoindre Rosa... S'excusa-t-il un peu gêné.
Moi : Pas de soucis, elle va bien ? Demandais-je un peu inquiète.
Lysandre : Oui oui je dois l'aider à réviser... Elle ne comprend rien à sa prise de note... D'ailleurs, est-ce que tu as compris le chapitre 3 du cours de Monsieur Faraize ?
Moi : Heu oui, je peux vous l'expliquer si tu veux ? Lui répondis-je en souriant.
Lysandre : Je veux bien, si ça ne te dérange pas, dit-il en me souriant. Bon allez, Rosa nous attend au Yerba Buena Gardens.
Moi : En avant ! M'exclamais-je en l'accompagnant dans la cour.
Nous sommes descendus au parc, situé à 3 minutes du lycée. Nous marchions tranquillement, tout en apprenant à nous connaître un peu mieux. J'appris que Lysandre avait rencontré Castiel en seconde, quand celui-ci rendit le carnet à Lysandre. Les deux ayant appris leur passion commune pour la musique, commencèrent à trainer ensemble, jusqu'à devenir meilleurs amis. Situé juste en face du musée d'art moderne de San Francisco, Lysandre repéra Rosalya assise sur le rebord de la fontaine, la tête plongée dans ses feuilles d'histoire.
La fontaine faisait dos, au mémorial de Martin Luther King. Nous nous sommes installés à ses côtés. J'ai sortis mon cahier ainsi que Lysandre et je commençais à leur expliquer le chapitre en question. Je dois dire que la séance avec Nath m'a bien aidée, pensais-je en rangeant mon cahier, une fois que je finissais l'explication. Après ça nous discutâmes, puis nous fûmes interrompus par la sonnerie du téléphone de Rosalya :
Rosalya : Oh c'est Leigh ! S'exclama-t-elle ravie en décrochant. Coucou mon amour ! Hum hum... Dit-elle en hochant la tête puis regarda Lysandre : Leigh nous invite au resto, tu viens ? Lui demanda-t-elle en souriant.
Lysandre : Oui bien sûr, il veut qu'on y aille maintenant ? Lui demanda-t-il en rangeant ses affaires dans son sac. Aria, tu veux venir avec nous ? Proposa-t-il en me souriant.
Moi : Oh non, profitez bien ensemble, les remerciais-je en souriant. Bon je me sauve, à tout à l'heure !
Je me suis levée et ai quitté le parc rapidement. Je remontais la côte jusqu'au lycée ou je passais le portail pour aller dans la cours. Dehors, je regardais les gens : certains étaient en train de discuter entre eux, d'autres révisaient à même dans l'herbe, où même certain était en train d'écouter de la musique. Parmi eux, se trouvait Violette, assise toute seule dans son coin. Je décidais de m'avancer vers elle :
Moi : Salut Violette ! M'exclamais-je en souriant.
Celle-ci releva la tête vers moi en me souriant également :
Violette : Salut Aria !
Moi : Qu'est-ce que tu fais, tu dessines ? Lui demandais-je en regardant son cahier.
Violette : Non, je révise... Dit-elle gênée.
Dit-elle alors qu'elle était en train de dessiner un mignon petit lapin, pensais-je en regardant son crayon.
Moi : Pourtant, tu es en train de dessiner là... Lui fis-je remarquer en rigolant.
Violette : J'essaie de me rappeler ce que je dessinais en cours lorsque le professeur parlait.
Je me suis mise à rigoler à ce qu'elle venait de dire. Je crois qu'elle n'est pas la seule à dessiner pendant que le prof parle, mais delà à chercher à se rappeler ce qu'elle dessinait, pensais-je en souriant. Elle me fait rire !
Violette : J'ai beaucoup de mal à me concentrer, me dit-elle comme pour se justifier.
Moi : Oh t'inquiètes, moi aussi, je gribouille pendant certains cours, dis-je en rigolant.
Tandis que j'allais m'asseoir, je repérais au fond de la cours, Castiel adossé contre un arbre, comme à son habitude.
Moi : Je reviens, annonçais-je à Violette.
Je me suis approchée de Castiel en souriant :
Moi : Hellooooo, le saluais-je amicalement. Au fait, t'es au courant de la nouvelle ?
Il leva la tête vers moi en souriant :
Castiel : Hey ! Euh non quoi ? Dit-il en soulevant le sourcil droit.
Moi : Le lycée organise une course d'orientation, dis-je en m'installant à côté de lui.
Castiel : Ah ouais ? Tu n'essaieras pas de te perdre, je n'ai pas envie de devoir aller te chercher, me lança-t-il en rigolant.
Moi : Parle pour toi, d'abord ! Lui répondis-je en souriant.
Castiel : Moi ? Répéta-t-il surpris. Je n'ai aucun souci à me faire, je n'irais, peut-être, même pas à cette course idiote, me dit-il en croisant les bras sur son torse.
Moi : Ah bon ? Pourquoi, tu ne veux pas, lui demandais-je curieuse. Je suis sûr que ça sera amusant, tentais-je de le convaincre en souriant
Castiel : J'ai dit « peut-être », répéta-t-il en insistant. Je verrai une fois le moment venu...
J'espère qu'il viendra, pensais-je tristement. Je suis sûr qu'il mettra de l'ambiance !
Castiel : Sinon miss, prête pour cette après-midi ?
Moi : Ouais, plus ou moins... Dis-je en soupirant.
Plus l'heure se rapprochait plus je commençais à stresser... Celui-ci me tapota l'épaule gentiment :
Castiel : Respire, ce n'est qu'un exam de fin de trimestre. Si tu te plantes, ce n'est pas la fin du monde, dit-il en me faisant un sourire réconfortant.
Moi : me dégageant de son emprise Chuuuut ! Parle-moi le moins possible, il faut que je me concentre sur ce que j'ai écouté en cours ! M'exclamais-je en rigolant, en me bouchant les oreilles.
Castiel : Ahah ! T'es vraiment marrante comme fille, me lança-t-il en rigolant avant de me sourire : Stresse pas à ce point, ça va bien se passer...
Moi : Tu ne révises pas ? Lui demandais-je curieusement.
Castiel : Non, ça se voit pas ? Me demanda-t-il en souriant.
Ah ah ah... Pensais-je sarcastiquement.
Moi : Tu devrais t'y mettre quand même...
Castiel : Pas besoin de réviser, dit-il en haussant les épaules. Par contre, je pensais qu'à cette heure-là, toi, tu serais le nez dans tes bouquins, dit-il en me souriant.
Moi : J'aimerais bien mais, pas moyen de trouver un endroit calme, m'exclamais-je en faisant la moue, exaspérée.
Castiel : Oh mademoiselle perd son sang-froid ! Souria-t-il malicieusement. Va au club de jardinage, c'est tellement paumé que personne ne doit réviser là-bas.
Moi : Ha pas bête, j'y cours tout de suite alors !
Je me suis levée et partis en direction de la droite vers le club de jardinage pas très loin. Malheureusement pour moi, d'autre avait eu l'idée avant moi... Je repartis vers l'arbre où Castiel était allongé dans l'herbe. Je me suis rassise à ses côtés en soufflant, les deux mains posées sur mon visage :
Moi : Pfff... Décidément, il y a toujours quelqu'un où que j'aille !
Ses cheveux bruns se retournèrent vers moi, puis avec son sourire amusé, il me répliqua :
Castiel : Moi aussi, je suis content de te revoir, c'est un réel plaisir ! Dit-il en rigolant. T'es jamais contente, hein ?
Moi : Mais siiiiii, répondis-je rapidement. Mais là, j'aimerais bien pouvoir me poser et réviser au calme !
Castiel : Bah ici, c'est pas la peine, dit-il en fronçant les sourcils.
Moi : Roooooh tu ne veut pas me faire une petite place ? Le suppliais-je avec mes yeux de Chat Botté.
Castiel : Non, j'aime bien te voir galérer, t'es marrante, me dit-il visiblement insensible à mon regard.
Moi : Moooooh, t'es pas gentil, m'exclamais-je en croisant mes bras sur ma poitrine, vexée.
Celui-ci soupira en souriant :
Castiel : Allez, tu me fais de la peine... T'as qu'à rester ici, par contre, je ne bougerais pas ! Me dit-il sérieusement.
Moi : Sérieusement ? Merciiii ! Le remerciais-je en souriant. Oui, oui pas de problème ! Lui répondis-je en sortant mon cahier de mon sac.
Castiel : Pfff... Tu te prends vraiment la tête pour rien... Dit-il en commençant à mettre ses écouteurs dans ses oreilles.
Alors, voyons voir ce cours... Pensais-je en commençant à relire mon dernier chapitre. Plusieurs minutes s'écoulèrent tandis que je relisais mes cours en long, en large et en travers... Au bout d'un moment, je me suis mise à regarder Castiel. Il s'était allongé sur l'herbe, les mains derrière la tête, celle-ci posait sur son sac. Il avait les yeux fermé et semblait paisible. Je m'en voulais de le réveiller pour ça, mais je lui tapotais le bras tout doucement. Il ouvrit les yeux un peu surpris et se redressa. Il enleva ses écouteurs et me regarda intensément. Je me suis mise à rougir avant de lui demander timidement :
Moi : Même si ce n'est pas ton truc, tu ne voudrais pas m'aider à réviser...?
Castiel : Tu as répondu à ta question toute seule, dit-il en fronçant les sourcils. Les révisions, très peu pour moi...
Moi : Ok... Lâchais-je un peu déçue.
Je remis le nez dans mon cahier, encore plusieurs minutes quand soudain, je lâchais un bâillement d'épuisement. Castiel répliqua aussitôt :
Castiel : Laisse tomber, t'as fait que ça toute la matinée. T'as pas envie de te changer un peu les idées ? Demanda-t-il en me regardant.
Moi : Non, c'est gentil de proposer, mais je préfère encore réviser un peu, lui répondis-je timidement.
Et une fois de plus, je me suis remise à réciter le cours dans ma tête.
Castiel : Comme tu veux... Lâcha-t-il en soupirant.
Je le regardais alors, se lever, prendre son sac sur son épaule et marchais en direction du portail sans se retourner. J'espère qu'il ne l'a pas mal pris... Pensais-je tristement. Au bout d'un moment, toujours en train de lire, j'entendis des pas s'approcher et s'arrêtais à mes pieds :
??? : Eh, lève la tête !
Moi : Hein ?
Je relevais la tête, pour voir Castiel se tenir devant moi, avec des sandwiches dans les mains :
Castiel : Réviser le ventre vide, c'est mauvais, me lança-t-il avec un clin d'œil.
Oooooh il a pris un sandwich pour moi, pensais-je émue en le regardant s'asseoir à côté de moi. Ça y est on là perdue... Roooh ça va conscience !
Moi : M-Merci... Le remerciais-je en rougissant timidement.
Je pris mon téléphone et constatais qu'il était plus de midi et que je n'avais rien manger. Je pris le sandwich qu'il me tendait et nous avons mangé tranquillement bercé par le bruit de la brise fraîche. Après manger, je m'essuyais les mains avec un mouchoir, puis je rangeais mon cahier d'histoire-géo dans mon sac :
Castiel : C'est bon, t'as enfin finis ? Me demanda-t-il en souriant.
Moi : Oui ! M'exclamais-je contente. Si je révise trop, je vais tout oublier et ce serait trop bête !
Castiel : Ouais, ça c'est clair ! Dit-il en rigolant, avant de reprendre son sérieux : Mais bon, vu la manière dont tu as bûché aujourd'hui, je doute que tu foires.
Moi : C'est gentil, le remerciais-je en souriant.
Au bout d'un moment, on décida de rentrer dans le bâtiment principal, car les professeurs nous ayant prévenu de se présenter à notre salle d'examen trente minutes à l'avance. Le tableau à côté de la salle des délégués avait été placardés de feuilles pour les salles d'examen. Notre classe passait l'épreuve dans la salle 114, notre salle d'histoire-géo habituelle. On monta au premier étage et marchait vers notre salle. À quelques centimètres de rentrer, Castiel m'arrêta d'une main sur mon épaule, je le regardais surprise :
Castiel : Prête ? Me demanda-t-il sérieusement.
Moi : Oui ! Répondis-je confiante.
Castiel : Tu es une fille intelligente, je suis sûre que tout se passera bien, dit-il en me souriant.
Je me suis mis à rougir indirectement et tournai la tête pour tenter de le cacher. Celui-ci n'ajouta rien et rentra dans la salle, avec moi sur ses talons. Quand on rentra dans la salle, Monsieur Faraize était assis à son bureau ainsi que Nathaniel, Mélody et Iris.
M.Faraize : Bonjour jeunes gens, c'est pas ordre alphabétique, nous prévint-il en souriant.
Castiel soupira et s'installa à sa place, qui était au premier rang en face du bureau de Monsieur Faraize. Pour ma part j'étais juste derrière Iris. Petit à petit, la salle se remplissait des élèves de la classe. Une fois que tout le monde fut installé, Monsieur Faraize alla chercher Madame Shermansky. Il n'eut pas longtemps à revenir avec celle-ci qui rentra en souriant à tout le monde. Nous nous sommes tous levés en même temps :
Directrice : Bonjour, à tous ! Nous salua-t-elle. Veuillez poser vos sacs derrière le bureau de votre professeur, ainsi que vos portables éteints et ne prenez que le strict minimum.
Elle nous souhaita bonne chance et partit faire passer l'information aux autres groupes. J'éteignis mon portable et le rangeai dans la poche arrière de mon sac. Je posais celui-ci avec les sacs des autres puis retournais à ma place. Pendant que l'on faisait ça, notre professeur vérifiait les cartes d'identité et nos convocations. Quand le silence se fit, Monsieur Faraize prit la parole :
M.Faraize : Ne retournez les sujets que lorsque je vous le dirais.
Notre professeur nous distribua les sujets face retournée sur les tables, ainsi que les feuilles de brouillon puis écrivit le nom de l'épreuve au tableau ainsi que la durée de celle-ci :
M.Faraize : Tout le monde à son sujet ? Très bien, vous pouvez commencer, bonne chance !
Je retournais mon sujet et commençais à lire les consignes, il y avait en première partie une composition à faire entre deux sujets au choix. Quand à la deuxième partie, c'était une étude de document. Je commençais la rédaction de mon brouillon en balançant toutes mes connaissances sur le papier. Puis quand ce fut fait, j'entrepris l'écriture de ma composition sur ma copie, en vaillant à bien m'appliquer sur la présentation.
Si je pouvais gagner des points facilement, c'était sur la propreté de la copie. À la fin de la troisième heures, je commençais enfin à m'attaquer à l'étude de document. À la fin de l'heure, Monsieur Faraize nous demanda de poser les stylos, car l'examen était terminé. Il ramassa les copies de tout le monde puis nous souhaita de bien profitez de nos vacances et de revenir en forme à la rentrée.
Le speech habituel quoi ! Pensais-je en récupérant mon sac. Je lui souhaitai également de bonnes vacances et quittais la salle de classe. Je souhaitais de bonnes vacances à ceux qui étaient encore là, puis descendis au rez-de-chaussé pour sortir du bâtiment principal. Je sortis du lycée et descendis la côte pour rentrer chez moi. Tandis que je marchais, je pensais à mes vacances, me demandant ce que je pourrais bien faire.
Arrivée à la maison, j'ouvris la porte, déchaussai mes chaussures, criai que j'étais rentrée et montais dans ma chambre. Je jetais mon sac sur le côté et m'écroulais sur mon lit épuisée ! Haaaa les vacances, pensais-je ravie. Se coucher tôt pour se lever tard, lire tous mes livres de ma pile à lire, les journées shopping à n'en plus finir. Je me relevais et pris mon ordi pour regarder, de nouveaux vêtements, sur EMP. Tandis que j'étais concentrée sur cette tâche, j'entendis quelqu'un toquait à ma porte :
Moi : Oui ? Répondis-je de manière détachée. Entrée !
Je continuais de regarder les vêtements défilés sur les pages, ne prêtant pas attention à qui venait de rentrer dans ma chambre :
??? : Alors cette journée ? Ça a été ?
J'écarquillais les yeux de surprise, à l'entente de cette voix si familière. Je poussais mon ordinateur sur le côté et sautai dans les bras de la personne qui venait de rentrer dans ma chambre, à savoir mon grand frère !
Moi : Miiiiiiike ! Criais-je tellement, j'étais heureuse de le voir. C'est dingue, t'es rentré quand ? Dis-je en le prenant dans mes bras. Et ton BTS ? Lui demandais-je inquiète.
Mike : Ce midi, me dit-il en m'entourant de ses bras musclés, en souriant. Et pour le BTS j'ai arrêté, ça m'a saoulé ! Dit-il en levant les yeux au ciel.
Mike est mon grand-frère, nous avons six ans d'écart, mais cela ne nous empêche pas d'être inséparables. Monsieur avait tout pour entamer une carrière de mannequin, il fallait le dire ! Il était grand, les yeux marron, les cheveux bruns courts et musclés. Je pouvais remarquer qu'un peu de moustache avait poussé depuis la dernière fois.
Mike était resté à New-York, dans son appartement, le temps de finir son BTS Management en Hôtellerie. Mon frère avait toujours voulu travailler dans le domaine de la cuisine et ceux depuis que j'étais toute petite. Je me suis mise à repenser à un matin où on s'était levés très tôt pour offrir à nos parents un petit-déjeuner surprise. Mike avait dix ans, tandis que moi, j'avais six ans.
Cependant, mon frère avait laissé brûler le pain et nos parents, sentant la fumée, avaient descendue les marches quatre à quatre prêts à appeler les pompiers. Mais à la vue de mon frère et moi, tout penauds, devant notre pain charbonneux, ils avaient éclaté de rire. L'épisode s'était achevé autour d'une grande platée de crêpes. Une fois notre échange finis, on s'asseyait sur mon lit. Mon frère m'observa quelques instants avant de s'exclama avec stupeur :
Mike : Qu'est-ce qui est arrivé à tes cheveux ? Dit-il en touchant une mèche.
C'est vrai qu'il ne m'a pas vu depuis qu'on a déménagé ici, repensais-je alors en souriant. J'avais troqué ma belle chevelure brune pour un mélange de bleu, vert, turquoise pétant !
Moi : Je me suis fait une coloration, répondis-je fièrement.
Mike : En bleu ? Me demande-t-il ironiquement.
Mais il est bigleux ou quoi ?!
Moi : Non, en vert kaki, mais là avec l'éclairage, on ne perçoit pas bien les nuances, ais-je rétorqué sarcastique.
Nous nous sommes regardés, puis avons explosé de rire. Oui, ça m'avait vraiment manqué cette complicité qu'on a, pensais-je en essuyant une larme de mon œil. Nous nous sommes mis en œuvre pour raconter tout ce que nous avions manqué l'un et l'autre. Si bien qu'on rigoler encore, quand la porte d'entrée s'ouvrit et qu'on entendit les voix de nos parents, nous demandant de bien vouloir descendre.
Avec mon frère, nous nous sommes regardés avec un air de défi ! J'avais beau aller sur mes 18 ans et lui avec ses 24 ans, on s'est mis à courir comme des Mongoles pour savoir qui serait le premier en bas. Non mais j'en peux plus de nous !!! Pensais-je en rigolant. Mes parents avaient commandé Mcdo pour le retour de Mike, faisant sauter de joie ce dernier.
Une fois que mes parents rangèrent leurs matériels, nous pûmes nous laver les mains pour pouvoir passer à table. On discuta de nos journées respectives même si on était tous d'accord pour dire que l'invité du soir, c'était mon frère ! Il nous raconta ses derniers mois passés loin de nous, dans les moindres détails. Tandis que je l'écoutais attentivement des étoiles dans les yeux.
J'appris par la même occasion que c'étaient mes parents qui étaient venus chercher Mike à l'aéroport. Celui-ci avait pris un vol à 6h00 (ce qui correspondait à 9h00 chez nous) et passa 6 heures 10 dans l'avion et atterissa sur les coups de midi. Voilà pourquoi mes parents étaient là ce matin ! Repensais-je en comprenant enfin.
Maman : On voulait te faire la surprise, dit-elle en me souriant. Tu es contente ?
Moi : Évidemment ! M'exclamais-je heureuse.
Quand le repas fut terminé, mon frère et moi aidions à débarrasser, puis celui-ci m'expliqua qu'il avait un cadeau pour moi. Tel l'enfant que j'étais, je sautai immédiatement à son cou, lui demandant ce que c'était, sur-excitée. Il me répondit de patienter quelques secondes ici et de monter quand il m'appellerait. Je patientais à table tandis que mon frère montait à l'étage.
Je n'eu pas longtemps à attendre avant qu'il ne m'appelle. Telle Flèche dans les Indestructibles, je montais les escaliers à toute vitesse. Mike se trouvait devant la porte de ma chambre, fermée. Avant de rentrer, celui-ci me demanda de fermer les yeux, ce que je fis, ayant confiance en lui. Cette simple instruction, fit monter l'excitation en moi. Il ouvrit la porte de ma chambre et me souffla que je pouvais ouvrir les yeux.
Enfin, avec un peu d'appréhension, j'ouvris mes yeux et pu voir sur mon lit, trois peluches Disney : Toulouse des « Aristochats », Winnie de « Winnie l'ourson » et enfin la Bête dans « La Belle et la Bête ». Je serrais mon frère dans mes bras, le remerciant d'être le plus chouette de tous les grand-frère. Il rigola et m'ébouriffa les cheveux comme à son habitude.
La soirée se passa extrêmement bien, puis alors qu'on jouait à la console dans la chambre de Mike, mes parents toquèrent à la porte. Ils nous expliquèrent qu'il fallait qu'on aille se coucher maintenant, car demain, nous partions quelque part et qu'il fallait se lever tôt. On salua nos parents et je partis dans ma chambre, me changer en pyjama et me couchais dans mon lit, en serrant mes nouvelles peluches. J'ai hâte d'être à demain ! Pensais-je avant que la fatigue ne me rattrape et que je plonge dans les bras de Morphée.