Samedi
Décembre
Le réveil fut particulièrement tôt pour moi ce matin... En effet, maman était venue me réveiller pour m'annoncer qu'on partait à la plage ! J'entendis mon père à côté expliquer la même chose à mon frère. Nos parents nous demandèrent de vite, faire nos valises, pour qu'on puisse arriver à l'hôtel rapidement. Je sortis de mon lit à toute vitesse et commençais l'horrible tâche : faire mes valises ! Une fois, cela fait, je me consacrais à mon sac le plus important.
Écouteurs, chargeur, livres, crème solaire, lunette de soleil, serviette de plage, papiers d'identité, portefeuille... énumérais-je rapidement. L'essentiel est là ! Pensais-je en remontant la fermeture éclair à fond. Je partis ensuite me préparer dans la salle de bain, puis allais m'habiller : d'un crop top blanc, un short court et d'une veste en jean beige.
Papa : Aller tout le monde ! Cria-t-il depuis le salon. C'est l'heure ! Tout le monde est prêt ?
Mike : J'suis prêt ! Lança-t-il en descendant les escaliers.
Moi : Prête ! M'exclamais-je en souriant.
J'attrapais mes sacs et ma valise, descendis dans le salon, où tout le monde avait posé ses affaires. Mon frère me regarda amusé, en me voyant arriver :
Mike : T'es sûr que t'as emmené assez de trucs ? Dit-il en éclatant de rire.
Moi : Bah oui... Dis-je en regardant ma valise, mon sac à dos et mon sac à main. C'est que mes peluches et mes livres prennent de la place, dis-je pour me justifier.
Maman : Ma chérie, on ne part que pour cinq jours, dit-elle en rigolant avant de se tourner vers mon frère : Tu es certain que tu veux conduire mon chéri, c'est loin... Dit-elle un peu inquiète.
Mike : Mais oui m'man, la rassura-t-il en souriant. Et puis, il faut bien que ma voiture roule !
Mon frère avait eu le permis à vingt ans et on pouvait dire qu'il se la péter pas mal avec sa voiture. J'entendis la porte d'entrée s'ouvrir pour y laisser apparaître mon père :
Papa : Je viens de t'enregistrer l'adresse au cas où ! Et, puis au pire des cas, vous nous appellerez.
Mike : Ok p'pa !
Papa : C'est bon, on peut y aller ? Demanda-t-il en empoignant nos valises. Je charge ça dans la voiture, et on est parti ! Dit-il en sortant de la maison.
Tandis que je réfléchissais, à ce que j'avais emmené dans mes différents bagages, je regardais mes pieds et me suis exclamée avec horreur :
Moi : Au putain mes chaussures !
Effectivement, j'étais en chaussette ! Je courrais dans les escaliers jusqu'à ma chambre trouver mes converses ! Je cherchais pendant plusieurs minutes ces maudites chaussures, quand enfin, je l'ai trouvé planqué sous mon lit. J'allais commencer à les mettre quand la porte de ma chambre s'ouvrit avec violence :
Mike : Si tu te ramènes pas dans la minute qui suit, je pars sans toi Aria ! Dit-il en rentrant dans ma chambre. Je te préviens, cette fois-ci, je rigole pas ! Papa et Maman sont déjà partis ! S'énerva-t-il en fronçant les sourcils.
Il était convenu qu'on parte avec deux voitures, l'équipe une composée de papa et maman, et l'équipe deux composées de Mike et moi :
Moi : Oui, oui ! Je mets mes chaussures et je suis là dans la seconde ! Dis-je tandis que j'en enfilais une.
Mike : Il te manque toujours quelque chose de toute façon... S'énerva-t-il en soupirant.
Moi : Non mais ça va, on sera pas en retard, hein... ! Dis-je en fronçant les sourcils. Je te trouve bien pressé ! Ça ne te ressemble tellement pas ! Lui fis-je remarquer, en enfilant ma deuxième paire.
Mike : C'est les vacances, je te rappelle ! S'exclama-t-il en souriant. Eh qui dit « plage », dit « meuf super canon »... Je veux pas rater ça ! Me dit-il, comme pour se justifier.
Je soupirais en levant les yeux au ciel. Il s'arrête jamais... Pensais-je en me remettant debout. Constamment à l'affût d'une nouvelle fille. Et dire que c'est mon frère ! Il y en a toujours une pour tomber dans le panneau... C'est vrai qu'il faut reconnaître qu'il est plutôt beau gosse cet imbécile !
Moi : C'est bon ! Dis-je en levant mes pieds pour qu'il voie, en souriant.
Mike : C'est pas trop tôt... Lança-t-il exaspérer. Je te jure que j'allais partir sans toi !
Moi : Merci, de m'avoir attendue alors, lui lançais-je en l'embrassant sur la joue.
Il marmonna dans sa barbe et sortit de ma chambre en fermant la porte un peu trop violemment à mon goût. Grrr, fichu caractère ! Je sortis de ma chambre et descendis les escaliers. Mes affaires n'étaient plus dans le salon, quand je regardais. Mike a dû les mettre dans la voiture, pensais-je en fermant la porte d'entrée. Je montais dans la voiture, m'installant côté passager. Au moment de refermer la portière, je mis ma main dans ma poche et me suis m'exclamée en panique :
Moi : Ahhhh ! J'ai oublié mon téléphone ! Je ne peux pas partir sans ! Regardais-je mon frère désemparé.
Mike : Non, mais t'abuses vraiment Aria ! Grogna-t-il furieux.
Je sortis en vitesse de la voiture et remontai dans ma chambre. Je vais me faire tuer par Mike, pensais-je tandis que je regardais par terre. Bon, il est où ce téléphone... Vite, vite, vite ! Trouvé ! Je sortis de la maison en courant. Pfiooooou ! Ce n'est pas possible d'être autant essoufflé quand je cours à la voiture... Je manque cruellement de sport ! Je remontais dans la voiture, attachais ma ceinture et me tournais vers mon frère :
Moi : Pardon, pardon, pardon, pardooooooon ! L'implorais-je en baissant la tête.
Mike : C'est bon là ?! Tu n'as rien oublié ?! Bouge, on y va ! C'est la dernière fois que tu me fais ce coup-là ! S'exclamait-il en tournant la clef de la voiture pour la démarrer.
Je préférai détourner les yeux et de ne pas relever. Il est en mode « cocotte minute »... Pensais-je en le regardant du coin de l'œil. N'excitons pas davantage Monsieur le chauffeur... J'envoyais un message à ma mère lui disant qu'on partait, puis mes yeux se portèrent sur un CD de Linkin Park.
Je le pris doucement et constatais que la boîte était vide... J'espère que le disque est déjà dans l'autoradio, pensais-je tandis que j'appuyais sur le bouton « play ». C'est Linkin Park ! Sauvée ! Pensais-je soulagée. J'ai l'impression que le visage de Mike se détend d'un seul coup grâce à la voix de Chester, remarquais-je en souriant. Ouf ! Je me mets à chanter à tue-tête en guise de réponse :
Mike : Mouais... Chante, t'as raison ! Tu t'en tires bien, hein ? Me lança-t-il en souriant.
Il me rejoignit instantanément. Au moins, sur ce sujet-là, c'était l'entente parfaite entre nous deux ! Ça nous permettait de nous détendre pendant le trajet.
Mike : Je suis vert, qu'on n'ait pas réussi à avoir des places de leurs concerts l'année dernière... S'exclama-t-il en soupirant.
Moi : C'est clair, dis-je en roulant des yeux déçus. On s'y est pris comme des manches !
Mike : J'te l'fais pas dire !!! On a râté le concert du siècle ! Dit-il en soupirant.
Moi : Raaaaah ! C'est pas la peine de remuer le couteau dans la plaie ! M'exclamais-je en fronçant les sourcils.
Et nous voilà en route pour la mer ! Pensais-je excitée. Cinq heures trente-neuf de voitures à s'ennuyer... Pour nous rendre à Venise Beach à Los Angeles ! J'étais impatiente d'arriver !
Moi : On est bientôt arrivé ? Demandais-je à mon frère excité.
Mike : Non, me répondit-il concentré sur la route.
Une heure plus tard, je redemandais à mon frère en souriant :
Moi : On est bientôt arrivé ?
Mike : Pas presque... Me répondit-il en souriant.
Encore un moment après, je ne tenais plus en place :
Moi : Et là on est presque arrivé ?
Mike : Oui ! Me répondit-il en levant les yeux au ciel.
Moi : C'est vrai ! M'écriais-je ravie.
Mike : Non ! S'écria-t-il agacé.
Vers midi, on s'arrêta à la station-service « Chevron » pour prendre à manger et faire le plein. Tandis que Mike se chargea de la deuxième tâche, je pris mon portefeuille et partis nous chercher des sandwiches et des boissons à la supérette « Prince Palace ». Une fois cela payer, je remontais dans la voiture et nous mangeâmes rapidement, afin de continuer la route.
Je regardais sur Google Map et aperçus qu'il ne nous restait plus qu'une heure et quarante-sept minutes avant d'arriver. Au bout d'un moment, je me suis endormi la tête collée contre la vitre. Quand je commençais à émerger, le paysage avait totalement changé ! Nous avions enfin quitté cette route interminable et désertique de « West Side », nous étions maintenant à Los Angeles !
Moi : Ça y est ! M'exclamais-je ravie en regardant par la fenêtre. La mer !!!
Mike : Enfin ! S'exclama-t-il également. On va pouvoir enfin se défouler les jambes dans le sable !
Mon frère gara la voiture sur le parking et j'appelais ma mère pour lui dire que nous étions arrivés ! Je regardais l'heure sur mon téléphone, il était à peine quatorze heures. Ma mère m'indiqua où se situé l'hôtel. Mon frère et moi prîmes nos bagages et marchions vers celui-ci. À l'accueil, nous nous présentâmes et la dame nous indiqua gentiment le numéro de notre chambre.
Nous prîmes l'ascenseur et attendîmes en discutant. Quand les portes se sont ouvertes, nous avons longés le couloir pour trouver notre numéro de chambre. J'ouvris la porte et observais à quel point notre chambre était magnifique ! Je posais mes affaires près de mon lit et partis observer la vu qu'on avait ! Soudain, nous entendions quelqu'un toquer :
Mike : Ouais ? Demanda-t-il en se tournant vers la porte.
Celle-ci s'ouvrit pour y laisser entrer mes parents, qui nous regarder en souriant :
Maman : Vous avez fait bonne route ? Demanda-t-elle à mon frère.
Mike : Oh oui, s'exclama-t-il sarcastiquement. Une fois que Madame, insista-t-il en me regardant. A eu enfin le temp de mettre ses chaussures, on a pu partir !
Moi : Rooooh ça va hein ! Grognais-je en m'asseyant sur le lit. J'ai dit que j'étais désolée...
Papa : Bon je vais aller me reposer, nous annonça-t-il en baillant, tout en quittant la chambre.
Moi : Vous êtes situé où vous ? Demandais-je à ma mère.
Maman : Juste à côté, me signifia-t-elle en souriant. Bon je vais rejoindre votre père, qu'est-ce que vous conter faire tous les deux ? Nous demanda-t-elle en regardant mon frère puis moi.
Mike : Je comptais me balader sur la plage, lui répondit-il en souriant.
Moi : Pareil ! Ajoutais-je en souriant.
Maman : D'accord pas de soucis, à ce soir ! Nous salua-t-elle en quittant la chambre.
Mon frère et moi, rangeâmes nos affaires dans l'armoire à disposition. Je pris mon sac de plage et vérifié que j'avais bien tout. Écouteur, crème solaire, serviette, mon livre, oui, je pense que j'ai tout, pensais-je en tenant mon sac par le bras. Je me suis dirigée vers la salle de bain pour me changer en maillot de bain. Me sentant un peu nue, j'enfilais mon cardigan Harry Potter, gardais mon short et troquais mes converses contre mes sandales de plage.
Mike fit également la même chose puis nous sortîmes de la chambre. On sortit de l'hôtel et marchait vers la plage qui se trouvait en face. Pratique ! Pensais-je en souriant. J'étais assez surprise de ne pas y apercevoir tant de monde que ça. Il y en avait, bien sûr, mais moins que je ne me l'étais imaginé ! Nous avons posé nos sacs sur le sable tandis que nous étalions nos serviettes sur celui-ci. J'enlevais mon short, mon cardigan et décidais d'aller dans l'eau suivie par mon frère.
Étants de nature frileuse, j'avançais à l'allure d'un escargot tandis que mon frère sauta sans vergogne dans l'eau ! Les vagues déferlaient sur moi en me repoussant, ce qui faisait énormément rire Mike. Alors pour me venger, j'attendis qu'il se retourne, pour lui sauter sur le dos et le faire tomber dans l'eau.
Mais j'aurais dû m'attendre à sa contre-attaque et malheureusement pour moi, il avait plus de force que moi, c'était trop simple pour lui de me noyer ! Il bloqua mes bras avec les siens et me souleva pour me jeter plus loin. On continua à jouer comme des gamins en s'aspergeant et à rire pendant encore une heure. Puis on décida de sortir et d'aller bronzer sur nos serviettes. Nous restâmes comme ça quelques instants, en silence, chacun profitant de la sensation du soleil, chaud, sur notre peau. Au bout d'un moment, je vis Mike s'agiter. Il levait la tête dans tous les sens comme s'il cherchait quelqu'un du regard :
Moi : Qu'est-ce qu'il y a ? Lui demandais-je amusée.
Mike : Je crois que j'ai reconnu quelqu'un...
Je suivis son regard et croisais une jeune fille, de son âge, un peu plus loin, allonger sur le ventre sur sa serviette.
Mike : Je reviens ! Me lança-t-il en se levant.
Il partit en direction de cette même fille avec un sourire charmeur sur le visage. Je remis mon short ainsi que mon cardigan et décidais d'aller me balader un peu sur la plage. Je marchais les pieds dans l'eau, le long de la plage tout en observant le magnifique paysage qui s'ouvrait devant mes yeux. J'avais ma musique tellement à fond que je n'entendais plus le bruit des vagues, du vent, le cri des mouettes ni le klaxon des voitures... Au bout d'un moment, je décidais de faire demi-tour quand je sentis une pression sur mon épaule. Je me suis retournée surprise :
??? : Marmonne quelque chose
J'éteignis ma musique et rangeais mes écouteurs dans ma poche arrière. C'était un garçon, peut-être du même âge que mon frère. Il était blond, les yeux bleus/verts, des tatouages polynésiens sur les bras gauches, et je remarquais qu'il tenait sous son bras une planche de surf.
Moi : Quoi ? Pardon, tu disais ?
Mec : Je te demandais si t'étais toute seule ?
Moi : Oh... Heu non, je suis venue avec ma famille, là je vais rejoindre mon frère... Dis-je en le contournant.
Mais qu'est-ce qu'il me veut ?! Pensais-je un peu mal à l'aise.
Mec Relou : Laisse tomber ta famille ! Dit-il en se positionnant devant moi, avec un grand sourire : Viens plutôt avec moi !
Moi : Non merci, ça ne me tente vraiment pas... Répondis-je poliment, mais fermement.
Mec Relou : Allez, fais pas ta timide ! Je ne vais pas te manger... Enfin, pas tout de suite, me lança-t-il en me faisant un clin d'œil.
Moi : Non, vrai- Héééééé ! Me suis-je exclamée.
Il m'avait prise par le bras et me forçait à le suivre. J'essayais de résister en enfonçant mes pieds dans le sable, mais rien n'y faisait... Je cherchais quelqu'un du regard, pour me venir en aide, mais personne n'avait l'air vraiment disponible pour moi... On continua à marcher tous les deux en silence, quand : enfin, le mystérieux homme de la plage, se décida à rompre le silence pour me faire son numéro de dragueur des cocotiers... :
Mec Relou : Je savais pas qu'ils y avaient des filles aussi mignonnes ici... Dit-il en me regardant sérieusement.
Moi : C'est un compliment ça ? Répondis-je en fronçant les sourcils.
Ma stratégie, c'était de passer pour la meuf froide et désinterressée... Peut-être qu'il me laissera tranquille comme ça... Pensais-je convaincue.
Mec Relou : La prochaine fois, je serais moins subtile, dit-il en me souriant.
Haaa, mais il n'y aura pas de « prochaine fois » ! Tout à fait d'accord conscience !
Moi : J'étais ironique, répondis-je froidement.
Mec Relou : J'avais compris... Et comment tu t'appelles ? Me demanda-t-il curieux.
Je peux au moins lui dire, comment je m'appelle... Pensais-je en réfléchissant.
Moi : Aria... Répondis-je naturellement.
Mec Relou : C'est aussi mignon que toi ! S'exclama-t-il en me souriant. Moi c'est Dakota, mais tout le monde m'appelle Dake, dit-il fièrement. Tu viens souvent ici ? Me demanda-t-il curieusement.
Moi : Non, c'est la première fois, répondis-je en secouant la tête. J'habite à San Francisco.
Dake : Ah ouais ? Moi non plus, je ne suis pas de la région, je viens d'Australie, dit-il en souriant. Je suis venu voir de la famille. J'étais content de venir quand j'ai su qu'il y avait une plage pas loin, mais il n'y a pas de vagues, j'ai emmené ma planche pour rien, dit-il en me la montrant du coin de l'œil.
C'est ça, tu ne veux pas aller dire « Coucou » aux poissons sérieux ! Pensais-je en roulant des yeux.
Dake : C'est quoi le nom de ton lycée que je m'y inscrive tout de suite ?
Ah, bah, il semblerait qu'on ait le même âge en fait... Concluais-je dans ma tête. Il fait plus âgée...
Moi : Euh c'est Sweet Amoris... Répondis-je un peu gênée.
Mais pourquoi tu lui as dit ! Nan mais ça va pas mieux là-haut hein !!! Pardooooooon conscience...
Dake : Eeeeh mais je connais ! S'écria-t-il surpris. Mon oncle travaille là-bas, tu le connais peut-être, il est prof de sport ! Il s'appelle Bowers !
Maintenant, qu'il le disait, c'était vrai qu'il ressemblait à une version beaucoup plus jeune de mon professeur de sport. Les muscles en moins par contre !
Moi : Oui je le connais, dis-je en souriant. Après, tu sais... Commençais-je timidement. C'est un lycée comme les autres, je pense qu'il y nettement mieux ailleurs...
Dake : Un lycée où il y a une aussi jolie fille que toi, qu'il soit bien ou pourri, ça vaudra toujours le coup, crois-moi, m'informa-t-il avec un clin d'œil.
Sans le vouloir, je me suis senti rougir... Faut dire que c'était sympa ce genre de remarque, même si le mec était un gros relou des plages !
Moi : A combien de filles as-tu répété cette phrase ? Lui demandais-je en rigolant.
Dake : Aucune ! Me répondit-il fièrement. Il n'y a que toi qui me fais cet effet ! Dit-il en me souriant, tout en se rapprochant de moi un peu plus.
Moi : Il faut vraiment que j'aille retrouver mon frère maintenant, dis-je en m'écartant de lui. Ça fait un moment qu'on s'est séparé, il doit sûrement être inquiet...
Dake : Eeeeh relax, t'es une grande fille, laisse tomber tout ça ! Il y a des choses plus importantes à faire, dit-il en me souriant. D'autant plus que tu es une si charmante compagnie, me dit-il en se rapprochant dangereusement de moi.
Mais au secours, pitié...! Qu'un requin sorte de l'eau pour lui bouffer ses jambes à ce dragueur relou des plages ! Pensais-je en lançant un rapide coup d'œil vers la mer. Je ne sus quoi répondre, qu'il en profita pour me reprendre le bras et commençait à m'entraîner une nouvelle fois vers lui, mais cette fois-ci, je ne me laisserais pas faire :
Moi : Mais arrête ! Lâche-moi ! M'exclamais-je en fronçant les sourcils.
Je tentais de dégager mon bras de sa main, mais il avait beaucoup trop de force... Une marque rougeâtre commençait à faire son apparition. Je me suis mise à regarder autour de nous, mais personne n'était présent près de nous. Personne ne viendra me sauver... Pensais-je apeurée. Je sentais, alors, la panique qui commençait à monter en moi... Je bombais la poitrine et commençais à lever la main quand une voix ferme nous interrompis :
??? : Je crois qu'elle t'a demandé de la lâcher !
Moi : Mike ! M'exclamais-je, trop contente de le voir.
Mon frère se tenait à côté de nous, le visage fermé et en colère :
Dake : me lâchant le bras Eh du calme... Dit-il en avançant ses mains en protestation. Je ne faisais rien de mal...
Il tourna la tête vers moi, un peu gêné. Faut dire que mon frère le dépasse de plusieurs têtes ! Et qu'il en impose mine de rien :
Dake : Fallait me le dire si tu ne voulais pas que je reste avec toi Aria... Me lança-t-il en me regardant penaud.
Moi : Pardon ?! Me suis-je exclamé surprise.
J'ai fais quoi depuis tout à l'heure ?! Je vais lui éclater la gueule ! Je t'aiderais avec plaisir conscience !
Mike : Laisse-le c'est qu'un crétin !
Il pointa du doigt Dake en le regardant droit dans les yeux :
Mike : Touches-là encore une fois et je vais te faire regretter d'être venu au monde, pigé ?!
Il n'attendit pas que Dake réponde, pour m'attraper doucement la main et nous éloigner sans adresser un regard à celui-ci. Nous marchâmes jusqu'à nos affaires et nous sommes assis sur nos serviettes. Il ne disait rien, mais je sentais qu'il était en colère :
Moi : Mike ? L'appelais-je un peu inquiète.
Il ne me regardait même pas, je décidais de baisser le ton de ma voix :
Moi : Merci d'être intervenu... Le remerciais-je timidement.
Mike : D'ailleurs, t'allais faire quoi ? Me demanda-t-il en fronçant les sourcils. T'allais lui en coller une ?
Je baissais les yeux honteuse... Je ne sais pas vraiment ce que je m'apprêtais à faire... Repensais-je confuse. Quelque chose de stupide assurément...
Mike : T'aurais pas fait le poids, dit-il en tournant son visage vers le mien : Va falloir que t'apprennes à réfléchir un peu frangine. Ce mec... Ce mec !
Il fulminait... Il est en colère, remarquais-je.
Mike : Les mecs comme ça, ça me dégoûte ! S'énerva-t-il.
Je le regardais en silence, en attendant qu'il s'apaisait tout seul. Je savais que je ne pouvais rien faire dans ses moments-là...
Mike : Bref ! Dit-il en soupirant. Tu vas bien ? Il ne t'a pas trop fait mal ? Me demande-t-il un peu inquiet.
Moi : Non tout va bien, lui répondis-je en secouant la tête. Tout va parfaitement bien, maintenant que tu es là, dis-je en esquissant un sourire.
Mike : Fait plus attention à toi, me lança-t-il sérieusement. Ce n'est pas parce que t'as une belle gueule que tous les mecs vont t'épargner...
La seule réponse que je pouvais faire était de hocher la tête. Il y avait un petit silence entre nous, où j'en profitais pour me rappeler le moment, où je l'avais quitté :
Moi : Au fait ! M'exclamais-je en souriant. La personne que tu croyais connaître, ça a donner quoi ?
Mike : Eh bien, je la connaissais oui... Dit-il un peu mal à l'aise.
Moi : Et aloooooors ? Demandais-je impatiente.
Mike : Raaaah m'en parle pas, râla-t-il en roulant des yeux. C'était Noémie !
Moi : Qui ? Demandais-je, ne voyant pas qui c'était.
Mike : Noémie ! Je lui avais mis un de ces râteaux au lycée ! Fallait voir la gueule qu'elle avait aussi... Dit-il pour se justifier. Des boutons plein la figure ! Et puis elle savait pas s'habiller !
Moi : Et donc ? Demandais-je malicieusement.
Mike : Ben... Commença-t-il timidement.
Moi : Ouiiiiiiii ?
Mike : Le canon que c'est devenu maintenant ! Dit-il en soupirant.
Je me suis mise à rire moqueuse :
Moi : T'es allé lui parler ? Demandais-je en souriant.
Mike : Un peu que je lui ai parlé ! S'exclama-t-il. J'ai même sortie le grand jeu !
Moi : Hum... Et elle t'a rembarré, c'est ça ? Concluais-je en souriant.
Mike : Tsss... Dit-il en levant les yeux au ciel. Elle m'a regardé de haut... Elle m'a dit que j'avais eu ma chance autrefois, mais que j'en avais fait des confettis, même pas bons pour de la litière de chat !
Je me suis remise à rire de plus belle :
Mike : C'est bon, n'en rajoute pas non plus, hein... Lança-t-il exaspéré.
Moi : Faut dire que tu l'as bien mérité nan ? Lui fis-je remarquer en souriant. Avoue qu'il y a qu'à toi que ça arrive, ce genre de plan ! Dis-je en rigolant.
Soudain, une jolie fille passa alors devant nous, et je sentis mon frère se redresser et lui sourire. La fille lui retourna son sourire, charmé, bien entendu. C'est qu'il sait y faire l'imbécile ! Pensais-je en les regardant tous les deux.
Mike : Je reviens ! Me lança-t-il un grand sourire aux lèvres.
Moi : Mais je t'en prie, lui lançais-je en rigolant.
Je le vis donc aller rejoindre la demoiselle et lui faire son petit jeu. Quel dragueur...! Pensais-je en le regardant faire. Rare étaient les filles qui lui résistaient... Il se montrait drôle, gentil, attentionné. Mike était respectueux et galant, ainsi, avec sa belle gueule, c'était le combo gagnant ! Après quelques minutes, il revient avec son numéro de téléphone. Sa colère l'ayant absolument quitté :
Mike : Elle est canon hein ? Dit-il visiblement heureux.
Moi : Oui Mike ! Elle est très belle ! Répondis-je amusée.
Je soupirais en rigolant :
Moi : Il faudrait que tu arrives à garder une copine plus de quelques semaines maintenant !
Mike : Bof... Dit-il en haussant les épaules. Nan... C'est juste que... Commença-t-il timidement. Elles finissent toujours par me décevoir... Ajouta-t-il tristement.
Moi : Je te trouve bien exigeant ! Lui lançais-je en rigolant.
Mike : Il le faut bien ! Dit-il en hochant la tête, fièrement. Un bon parti tel que moi se doit d'avoir le meilleur !
Moi : C'qu'il faut pas entendre ! Secouais-je la tête, amusée. Un jour, tu vas tomber sur une femme qui va te rendre fou ! Alors, j'espère qu'à ce moment-là, ce sera elle qui sera exigeante !
Il se mit à rire aussitôt :
Mike : C'est pas demain la veille ça ! Et puis, les bisous, les calinous et tout ça... Brrr... S'exclama-t-il dégoûté.
Moi : Mon dieu... Dis-je en levant les yeux au ciel, en souriant. Et dire que c'est mon frère...
Mike : Quelle chance tu as ! Dit-il en rigolant. Veinarde !!!
Nous nous sommes mis à rire immédiatement. Nous avons discuté de tout et de rien, soudain Mike regarda l'heure sur son téléphone et s'exclama :
Mike : Bon j'ai la dalle ! Tu veux une glace ? Me proposa-t-il en souriant.
Moi : Comme quand on était petit ? Répondis-je super emballée.
Mike : Exactement ! Dit-il en souriant. Profite tant que je suis de bonne humeur !
Moi : Carrément ! Dis-je avec un grand sourire.
Mike : Une double chocolat avec des noisettes caramélisées et du coulis au chocolat au lait, je suppose ?
Moi : Waoh, quel mémoire ! Lui lançais-je impressionnée.
Mike : Attend-moi-là ! Vu le monde qu'il y a... Je vais en avoir pour un petit moment... Me dit-il en regardant vers le marchand de glaces.
Effectivement, une sacrée queue y était agencée. Il se leva et partit, attendre son tour dans la file. Pendant ce temps, je me suis rehaussée sur ma serviette puis sortis mon livre de mon sac. J'en profitais pour le lire un peu. Je réalisais alors à quel point on était bien dans ce genre de moment... Je n'avais aucunement envie de quitter cet endroit paradisiaque ! Au bout d'un moment, Mike revient accompagner de nos glaces :
Mike : Tiens, prends ta glace, c'est en train de fondre ! Me fait-il remarquer en souriant. Quand t'étais gamine, tu m'étais tellement de temps à la manger, que t'avais du chocolat fondu tout le long de ta main et de ton bras, dit-il en rigolant. Papa était fou, car après, tu mettais tes mains partout sur la voiture !
Je pris la glace qu'il me tendait et me suis mise à rire :
Moi : Oui... Je m'en souviens bien... Dis-je un peu gênée.
Le reste de la fin d'après-midi poursuivit son cour. Au bout d'un moment, je regardais l'heure sur mon téléphone. C'est incroyable ! Pensais-je en rangeant mon portable dans mon sac. Il n'est que 17 heures et je suis complètement crevée ! C'est fou comment le pouvoir du vent, du sable, du sel et de l'eau pouvaient me fatiguer. Le soleil commençait à tomber sur l'horizon. Je regardais avec admiration ce ciel, se tintant d'un mélange d'orange, pourpres et de rosés.
C'est trois couleurs se marièrent dans une parfaite symphonie, semblant vouloir illuminer le monde une dernière fois avant la grande noirceur. Nous décidâmes de rentrer à l'hôtel avec mon frère. Nous prîmes nos affaires et quittâmes la plage rapidement. En attendant le passage au vert, du feu, j'observais les gens qui m'entouraient, tout en fixant le petit bonhomme rouge en attendant que celui-ci laisse sa place à son frère vert.
Je levais la tête et admirais la lune qui venait d'apparaître. Un joli croissant blanc, bien délimité, était visible dans un joli mélange de ciel qui commençait à se teinter de bleu. Une fois, le feu passait au vert, mon frère et moi avons traversés et marchâmes vers l'hôtel en face. On rentra dans l'ascenseur et attendit que celui-ci monte à notre étage. Quand les portes se sont ouvertes, nous avons marchés jusqu'à la chambre de nos parents. Mon père était affalé sur le lit en train de regarder la télé :
Moi : Tu viens en vacances pour regarder la télé ? Lui lançais-je en rigolant.
Maman : A vrai dire, nous vous attendions pour aller au bar de l'hôtel, dit-elle en nous regardants en souriant. Allez prendre une douche, je viendrais vous voir quand on partira.
Je rentrais dans notre chambre et mon frère partit en premier se doucher. Pour ma part, je préparais ma tenue pour ce soir en la posant sur le lit. Quand il sortit de la douche, je pris sa place en emportant mes affaires avec moi. Quelques minutes plus tard, une fois que je fus sèche, je me suis habillée : d'une robe bleue, de mes sandales et pour accompagner le tout, un collier avec un coquillage.
Je me suis maquillée et en profitais pour me faire les ongles. Je me suis regardée une dernière fois dans le miroir. Parfait ! Pensais-je en sortant de la salle de bain. Quand tout le monde fut prêt, nous sommes tous descendus au rez-de-chaussée et avons marchés vers le bar. Il y avait beaucoup de monde, de la musique et des gens qui dansaient sur le côté. Je me suis installée au comptoir et un homme me demanda ce que je voulais.
Je lui commandais un cocktail à la noix de coco/banane/ananas et n'avais rien à payer vu que c'était compris avec le séjour. Trooooop bien !!! Je sirotais tranquillement mon verre quand quelqu'un s'asseya à côté de moi :
??? : Hey ! Si je m'attendais à te voir ici !
Je tournais la tête pour y apercevoir Nathaniel qui me souriait. Il était habillé d'un t-shirt blanc simple, un short en jean bleu et des baskets blanches.
Moi : Hey ! Le saluais-je en souriant également. Eh bah je t'avoue que moi aussi, lui répondis-je en rigolant.
Nathaniel : Tu es à l'hôtel depuis longtemps ? Me demanda-t-il.
Moi : Non, je suis arrivée, il y a même pas quelques heures et toi ? Lui demandais-je curieusement.
Nathaniel : Depuis hier soir et je repars demain... Dit-il en soupirant.
Moi : T'es venue tout seul ?
Nathaniel : Non ma sœur est là aussi, avec mes parents. En tout cas, je suis content de t'avoir vu ! S'exclama-t-il en me souriant.
Moi : Oui moi aussi, lui répondis-je en souriant. Je ne pensais pas tomber sur quelqu'un que je connaisse !
Nathaniel : Tu viens souvent ici ? Me demanda-t-il en sirotant sa boisson.
Moi : Nan c'est la première fois, répondis-je en secouant la tête. Et toi ? Tu étais déjà venue ? Lui demandais-je curieusement.
Soudain j'aperçus Ambre sortir de la piste de danse et venir vers nous, probablement à l'entente de ma voix :
Ambre : Ah t'es là toi ! Dit-elle en fronçant les sourcils. Je ne peux pas passer des vacances tranquilles sans voir ta sale tronche ! S'énerva-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine.
Elle était habillée d'une robe noire avec un grand décolletée mais pas vulgaire, des sandales à talons. Celle-ci portait également des créoles à ses oreilles.
Moi : Je te retourne le compliment, dis-je en grimaçant.
Ambre : Je suis venue en vaccances avec ma famille, alors t'a pas intérêt de venir squatter avec nous, me prévient-elle sérieusement.
Moi : Comme si j'avais envie de supporter tes gloussements pendant mes vacances... T'es drôle dit donc, répondis-je moqueuse.
Ambre : Nath j'ai mal aux pieds, on peut rentrer ? Dit-elle en se plaignant.
Nathaniel : Ambre, je discute... Trouves-toi une autre occupation et fous-moi la paix quelques minutes, s'il te plaît ! Insita-t-il sur les derniers mots.
Ambre : Je le dirais à Papa et Maman si tu ne veux pas qu'on rentre, le prévient-elle en fronçant les sourcils. Je suis fatiguée !
Moi : Quel drôle de petite cervelle vous avez, vous devez beaucoup vous ennuyer, lui lançais-je agacée par son comportement.
Ambre : Pfff, c'est ça moques-toi ! Tu verras à la rentrée quand j'aurais eu 100 aux examens et pas toi ! Dit-elle en me souriant victorieuse.
Moi : Tu peux toujours courir, lui souriais-je également.
Nathaniel : Bon ok on y va, souffla-t-il en regardant sa sœur avant de me regarder à nouveau : Désolée Aria, s'excusa-t-il. On se voit à la rentrée !
Moi : Pas de soucis, bonne soirée et bon retour demain ! Lui lançais-je en souriant.
Je les regardai sans aller, finissais mon verre et tenter de retrouver ma famille, où je trouvais ma mère en train d'encourager mon père et mon frère qui faisaient une partie de billard. Nous avons passé une bonne heure à rigoler et grignoter puis nous sommes tous retournés à nos chambres. Le temps que je me démaquille, mon frère était couché dans le lit et semblait dormir profondément.
Je me changeais en pyjama et pris place dans le lit à ses côtés. Je me suis endormie instantanément ! La semaine était passé beaucoup trop vite pour moi. Nous avions fait tout un tas d'activité fort sympathiques et nous avions pris assez de photo chacun pour remplir tout un album souvenir. Le jour du départ, nous avons bouclé nos valises et les avons descendus jusqu'aux voitures. Pour le retour, je montais avec ma mère, tandis que mon frère et mon père montèrent ensemble.
La fatigue et la musique avaient eu raison de moi, ce qui faisait que je n'avais rien suivis de tout le trajet. Je m'étais endormie contre la vitre en serrant ma peluche. Pendant que je dormais, je me suis mise à repenser à cette semaine magique passée avec ma famille. Ces vacances avaient été épuisantes mais tellement amusantes !