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1 - Chapitre 1 : Un nouveau lycée
2 - Chapitre 2 : Découverte des clubs du lycée
3 - Chapitre 3 : Urgence, chien perdu !
4 - Chapitre 4 : Mauvaise nouvelle
5 - Chapitre 5 : Le fantôme du lycée (partie 1)
6 - Chapitre 6 : Le fantôme du lycée (partie 2)
7 - Chapitre 7 : Les débuts d'Aria Holmes
8 - Chapitre 8 : Soirée dansante
9 - Chapitre 9 : Pyjama Party (partie 1)
10 - Chapitre 10 : Pyjama Party (partie 2)
11 - Chapitre 11 : La course aux révisions
12 - Chapitre 12 : Les pieds dans l'eau
13 - Chapitre 13 : Retour de vacances mouvementées (partie 1)
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Aria-Novella214
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Chapitre 3 : Urgence, chien perdu !

Mardi, 

Septembre, 

Je sortis de mon lit à toute vitesse : Je ne me suis pas réveillé !!! Je me dirigeai précipitamment vers ma salle de bain me doucher. Après mètre lavé, je sortais de la douche pour me préparer. Dans le miroir, je vis alors, sur ma joue gauche, une tache bleue. J'essayais alors de la faire disparaître à l'aide de mon fond de teint, mais sans succès... Je sortis de la salle de bain, pour me diriger vers mon dressing.

Je m'habillais aujourd'hui d'un t-shirt bleu avec un chat, d'un short noir et d'un perfecto noir. Suivis de boucles d'oreilles bleues ; d'une bague noire sur le majeur gauche et d'une bague bleue sur l'index gauche. Je pris mon sac et descendis déjeuner. Arrivé dans la cuisine, je pris une pomme que je mangerais sur la route et une barre de céréales que je rangeais automatiquement dans mon sac.

Je bus un verre d'eau et sortis de la cuisine. À l'entrée je mis mes petites bottines brunes et parties en direction du lycée en mangeant ma pomme. Arrivée au lycée, je jetai mon trognon de pomme à la poubelle et rentrai dans le bâtiment principal. Aujourd'hui, je commençais avec philosophie. J'étais ravie j'adorais cette matière !

Hum ce ne serait pas plutôt pour le prof ? Dit moi ?

Non, conscience pour la matière ! Je me suis dirigée vers ma salle de classe, en entrant dans celle-ci je pouvais remarquer que pas mal de monde étaient déjà installés. Ken me fit un sourire en me voyant, que je lui rendis immédiatement, en m'asseyant à ses côtés. On n’eût pas vraiment le temps de discuter puisque Monsieur Evans fit son apparition dans la pièce.

Le cours se passa rapidement, si bien que je fus surprise d'entendre la sonnerie retentit. Décidément ce professeur sait capter son auditoire, pensais-je en rangeant mes affaires dans mon sac. Je sortis de la salle avec Ken à mes côtés. On décida d'aller se poser sur un banc dans la cour, étant le moment de la pause :

Ken : Je n’ai pas eu le temps de te le dire ce matin, mais ça va ta joue ? Me demanda-t-il inquiet. Tu as mal ?

Moi : Un peu, dis-je en grimaçant. Mais t'as vu, un peu de fond de teint et on n'y voit que du feu, dis-je en lui souriant.

Ken : En tout cas, tu m'as fait peur, dit-il en fronçant les sourcils. La minute d'avant t'étais à côté de moi et la minute d'après : tu étais dressé entre eux en mode intouchable. Genre « Noooon ! Ne vous entre-tuez pas ! La violence c'est maaaaal ! ».

Il gesticula de manière grotesque, essayant surement de me mimer, bras tendus sur les côtés, la bouche en cœur... Je ressemble vraiment à ça ? Pensais-je amusée.

Moi : Qu'est-ce que tu veux ? C'est mon côté Wonder Woman, j'y peux rien, dis-je en rigolant.

Ken : Hum, tu ferais mieux de faire comme moi et te la jouer profil bas... Dit-il en soupirant.

On se fit interrompre par la sonnerie qui annonçait la reprise des cours :

Moi : On a quoi là ? Lui demandais-je en me levant du banc.

Ken : Science... Me répondit-il en se levant également. J'ai entendu des filles de la classe dire qu'apparemment il était très strict...

Moi : Oooooh noooon... M'exclamais-je en soupirant. Je suis une quiche en science moi...

On rentra dans le bâtiment principal et montâmes au deuxième étage. Alors qu'on essayait de trouver des gens de la classe, je reconnus Iris. Nous nous sommes avancé vers elle aussitôt :

Iris : Coucou vous deux, nous salua-t-elle en souriant. Vous vous habituez au lycée ?

Moi : Oui oui, merci, lui répondis-je en lui rendant son sourire.

Soudain, elle sembla me scruter le visage puis s'exclama horrifiée :

Iris : Aria ! Qu'est-il arrivé à ta joue ?

Moi : Oh, c’est rien, ne t'en fais pas... Répondis-je gênée.

Ken : regarde Iris  Tu le connais bien, le prof ? Lui demanda-t-il.

Je savais qu'il avait fait ça pour qu'on change de sujet. Je lui adressais un regard discret l'air de dire « Merci ».

Iris : Eh bien moi je ne le connais pas plus que ça, dit-elle en nous souriant. Mais j'ai une amie qui l'a eu l'année dernière.

Ken : Et alors ?

Iris : Eh bien, il lui faisait peur, dit-elle en rigolant.

Elle n'eut pas le temps d'en dire plus que le professeur fit son apparition et nous invita à entrer dans la salle. Le professeur était un homme au visage dure. Ses cours cheveux bruns étaient parfaitement coiffé et ses yeux noirs semblaient percé tous ceux qui oser le regarder. Tu m'étonnes qu'il fasse peur... Pensais-je en regardant Ken.

Ken : chuchote  C'est quand la dernière fois que ce mec a souris ? Me demanda-t-il avec des yeux ronds.

Notre professeur plaqua ses mains sur le bureau et commença à prendre la parole :

Professeur : Erik Hemsworth, se présenta-t-il froidement. Scientifique mécontent et votre professeur de science jusqu'à la fin de l'année. Je suis là parce que Madame Shermansky me l'a demandé, fin de l'histoire ! Au revoir et merci ! Des questions ?

Un silence se fit entendre, personne ne voulait ou n'osait poser la moindre question à cet homme. Il se racla la gorge, sortit un feutre de sa blouse et se retourna pour écrire au tableau. Alors qu'il nous écrivait les grandes lignes de notre programme, celui-ci s'est mit à monter le son de sa voix :

M.Hemsworth : Il faut que vous trouviez un endroit pour votre chewing-gum autre que le dessous de votre table, Mademoiselle Lawrence !

Nous nous sommes tous retournés vers celle-ci qui allait effectivement collé son chewing-gum en dessous de la table. Celle-ci était rouge de honte et le colla sur un morceau de papier :

Ambre : chuchote  Oh, c’est pas vrai ! Ce vieux bougre peut voir derrière son dos ! S'exclama-t-elle en regardant ses copines.

Soudain, il se retourna et jeta son feutre en direction d'Ambre, qui l'évita de justesse :

M.Hemsworth: Et entendre à l'autre bout de la classe !

Ensuite, le cours continua dans un silence de mort. Les seuls moments où on n’entendait pas les mouches volées étaient quand il parlait où interroger un élève. Entendre la sonnerie fut une délivrance pour moi et à en croire la tête de Ken, lui aussi avait hâte que le cours se termine ! Nous rangeâmes nos affaires rapidement et sommes sortis de la salle à toute allure. Une fois qu'on fut assez éloigné, mon ami explosa :

Ken : Mais qu'est-ce qu'il leur prend, d'embaucher un type pareil dans une école ! S'exclama-t-il horrifié.

Moi : C'est clair, j'ai peur pour mon futur bulletin... Dis-je en grimaçant.

Nous avons rangé nos sacs dans nos casiers respectifs et nous nous sommes dirigés vers le réfectoire. Une fois que nous fûmes assis à une table, nous nous sommes mis à discuter de la matinée qui s'était déroulé. Quand on finassa de manger, on rangea nos plateaux et sommes sortis du réfectoire. Étant la fin des cours pour nous, on décida d'aller se poser au parc. Je pris mon sac dans mon casier et attendit Ken qui partit aux toilettes.

Tandis, que je l'attendais, j'attrapais mon téléphone et ouvris l'application Insta. Au bout d'un moment, j'aperçus du coin de l'œil, un petit chien qui traversa le couloir en courant. Qu'est-ce que peut bien faire ce chien ici...?!! Pensais-je étonnée.

??? : Mademoiselle Jones !!!

Je me retournai pour faire face à la directrice rouge de colère, mon dieu qu'elle fait peur à voir ! Elle, qui d'habitude, abordait une attitude chic, propre sur elle. Avait maintenant quelques épis dans son chignon. Super Saiyan version maison de l'horreur ! Pensais-je en la voyant de rapprocher dangereusement de moi.

Directrice : Pourquoi n'avez-vous rien fait pour l'attraper !!! Peut-être par ce que je n'ai pas eu le temps ! Mon petit Kiki !!! S'il se sauve, ce sera votre faute ! Vous en subirez les conséquences !!!

Moi : Quoi ?! Mais je n'ai rien fait moi, répondis-je en tentant de me défendre. J'étais là et il est passé-

Directrice : Taisez-vous ! Retrouvez Kiki un point c'est tout !

Sur ce, elle s'en alla vers son bureau. Waouh... Moi qui trouvais qu'elle avait l'air sympa et normal comme directrice... Ne jamais ce fier aux apparences !

Quelle sale caractère !

Alors que je tentais de comprendre ce qui venait de m'arriver, Ken sortit des toilettes et me regarda dans l'incompréhension :

Ken : Euuuh c'est pas la directrice qui vient de hurler comme ça ? Me demanda-t-il en regardant vers le fond du couloir. Elle hurlait tellement fort que je croyais qu'elle était avec moi aux toilettes, dit-il en rigolant.

Moi : Pfff t'es bête ! Dis-je en rigolant également. Bon bah, j'ai plus qu'à me mettre à sa recherche, lançais-je en soupirant. Tant pis pour l'après midi au parc...

Ken : Allez à deux ça ira plus vite, dit-il en me souriant.

Moi : Moooooh merciiiii, le remerciais-je en l'embrassant sur la joue.

Nous nous sommes mis à chercher le chien dans les salles de classes vide. Au bout d'un moment, Nathaniel s'accouda à la porte de la salle de math et me regarda visiblement gêné :

Nathaniel : Salut Aria, comment vas t'as joue ? Me demanda-t-il inquiet.

Je tournai légèrement pour qu'il puisse voir, par lui-même :

Moi : Ça va mieux, j'ai juste un petit bleu de rien du tout... Et sinon... Commençais-je timidement. C'est réglé cette histoire de mot d'absence ?

Nathaniel : Oui, c'est réglé même s'il a séché des cours, il ne sera pas viré. Pas pour cette fois du moins.

Moi : C'est super, nan ? Dis-je en souriant.

Il a haussé les épaules, l'air indifférent :

Nathaniel : En tout cas, je suis désolé de t'avoir mêlé à cette histoire, je n'aurais pas dû te demander un tel service et de te mettre dans une telle situation. Par contre, on pourrait parler d'autre chose que de Castiel. Qu'est-ce que vous faites ? Demanda-t-il en arquant un sourcil.

Nathaniel était en train de regarder Ken qui s'était mis à quatre pattes :

Ken : On cherche un chien... Répondit-il en se relevant.

Nathaniel : Le chien de la directrice ? Dit-il étonné. Il s'est encore échappé ?

Moi : Aaaah parce que ce n’est pas la première fois ?! Elle exagère quand même, c'est son chien. Ça m'étonnerait que nous on est le droit de ramener des animaux ici ! Dis-je en croisant les bras sur ma poitrine.

Il m'esquissa un sourire :

Nathaniel : On va dire que c'est son seul abus de pouvoir en tant que directrice. Cela dit, si elle vous a chargé de retrouver son chien, je vous conseille de le faire si vous ne voulez pas te retrouver en colle ou autre chose.

Ken : En fait, moi elle m'a rien demandé, se défendit-il en souriant. Je fais juste ça par solidarité.

Moi : Pff... Dis-je en souriant.

Nathaniel : Bon courage ! Nous lança-t-il en souriant.

Ken : Viens allons dans la cour, dit-il en quittant la salle de math.

J'allais faire de même quand Nathaniel m'attrapa le poignet, je le regardais hébéter :

Nathaniel : Attend Aria... Ce poing que tu as pris, il m'était destiné, je suis sincèrement désolé.

Moi : Tu n'as pas à t'excuser, si je l'ai fait, c’est uniquement pour protégé un ami.

Il lâcha mon poignet surpris de ma réponse et j'en profitais pour m'éclipser hors de la salle.

Mais n'importe quoi, toi ! Si ça se trouve, il te considère juste comme une p'tite nouvelle. Rooooh ça y est je dis « p'tite », ça, c’est la faute à Castiel !

Tiens d'ailleurs en parlant de celui-là ! Il doit être dans la cour j'imagine, pensais-je alors qu'on sortait du bâtiment principal. J'allais dire à Ken qu'il valait mieux qu'on se sépare, mais celui-ci s'éloigna, son téléphone à l'oreille. Tandis que je le regardais disparaître dans un coin, j'aperçus Castiel assit tout seul sur un banc. Je me suis avancée vers lui en souriant :

Moi : Salut, Nathaniel m'a dit pour le mot d'absence... Dis-je en me triturant les doigts nerveusement.

Castiel : Ha, il t'a dit qu'il ne pouvait pas me faire virer comme ça, dit-il en me souriant. Et puis... Il s'arrêta soudain et sembla regarder quelque chose derrière-moi. Hé, ce n’est pas un chien qui vient de passer en courant derrière toi, là ?

Je me suis immédiatement retournée :

Moi : Ah ! Il était là ?! La directrice a pété un câble et m'oblige à le retrouver pour elle !

Castiel : Ahah, rien d'étonnant venant de la vielle avec son roquet, dit-il en levant les yeux au ciel. Bon courage pour rattraper cette sale bête, mais bon si tu ne le fais pas à part te coller une heure ou deux, elle ne pourra pas te faire grand-chose de plus, dit-il en me faisant un clin d'œil.

Moi : Je préfère quand même ne pas me la mettre à dos...

Castiel : Mouais, c'est le petit chien à sa mémère après tout, dit-il en levant les yeux au ciel. Mais arrêtons de parler de ce clébard, comment tu vas ?

Je compris immédiatement qui faisait référence à hier :

Moi : Ben comme tu peux le voir, j'ai juste un petit bleu, dis-je un peu gênée.

Castiel n'ajouta rien de plus si ce n'est qu'un bon courage, ce que je le remerciai en lui souriant. J'aperçus Ken encore au téléphone, du coup, j’en profitais pour me balader du côté du club de jardinage, mais pas de trace de chien à l'horizon... Je rentrais dans le bâtiment principal où j'aperçus Nathaniel parlait avec la fille que j'avais vu hier. Quand il m'aperçût, il se mit à me lancer un sourire discret. La fille sembla le remarquer et s'approcha de moi en souriant également :

La fille : On n’a pas encore été présenté, me fit-elle remarquer. Je m'appelle Olivia Larsen, je suis en terminal littéraire B.

Moi : Oh enchanté, moi, c’est Aria Jones, la saluais-je en souriant.

Olivia : Ravie de te rencontrer, elle se mit à regarder Nathaniel. On se voit plus tard, j'ai promis à Mélody de la rejoindre au CDI, dit-elle en partant vers le fond du couloir.

Nathaniel : La recherche du chien avance ? Me demanda-t-il.

Moi : Pas du tout, dis-je abattue. Mais je ne perds pas espoir, dis-je convaincue. Au fait, je suis sûre que tu as un chat ! Lui lançais-je amusée.

Nathaniel : Non mais en effet j'aimerais bien, mais ma mère est allergique.

Moi : Ho dommage, surtout que c'est mignon les chats, dis-je en lui souriant.

Nathaniel : Ce n’est pas grave, je profite de ceux de mes voisins ou de ceux que je croise dans la rue régulièrement, me répondit-il en haussant les épaules.

Je lui souriais et partis en direction de la cage d'escalier. Je cherchai depuis plusieurs minutes, très concentré quand une main se posa sur mon épaule :

Moi : Hyaaaaa ! M'écriais-je en sursaut.

Je fis un espèce de bon et vu que Castiel me regardait avec de grands yeux ronds :

Castiel : Je te fais peur à ce point ?! Me dit-il en rigolant.

Moi : Je n'ai pas eu peur, j'ai sursauté, c’est tout, dis-je en croisant les bras sur ma poitrine.

Castiel souriait face à ma remarque et me regarda du genre « Ouais ouais, c’est ça ».

Castiel : Alors, la recherche du toutou donne quelque chose ? Me demanda-t-il en souriant.

Moi : Nooooon, pas la moindre trace de ce maudit chien... Je parie que t'as un chien toi.

Castiel : Ouais bien vu, je n’aime pas les chats, c’est trop ingrat comme bestiole. Mais c'est pas ingrat un chat, c'est mignon et gentil. Et j'ai un chien en effet, mais un gros, pas un petit roquet comme celui de la directrice, dit-il fièrement.

Moi : Et il s'appelle Kiki, lui aussi, dis-je en plaisantant.

Castiel : Ahah, bien sûr que non. Il s'appelle « Démon » mais ça se prononce « Daimone ».

Moi : Démon ? Sympa ! J'imagine qu'il doit faire peur avec un nom pareil.

Castiel : C'est le but, mais il n'est vraiment pas méchant.

Moi : Et c'est quoi comme race, ton chien ?

Castiel : Un Beauceron.

Moi : Oh, je ne connais pas.

Castiel : Tu le verras peut-être un jour.

Sur ce, il me fit un clin d'œil et monta les escaliers. Ça ne m'étonnerait même pas qu'il aille sur le toit, pensais-je en le regardant partir. Je reçus un message de Ken qui m'expliquait qu'il avait dû rentrer chez lui d'urgence et qu'il m'expliquerait demain. Je rangeais mon téléphone dans ma poche et continuai mes recherches en approfondissant le plus possible : je regardais sous les casiers, je regardais dans les coins de murs, etc...

Soudain, Kiki était là devant moi, je t'entai de l'approcher, mais il s'en alla à toute allure en courant vers la cour. Comment vais-je faire pour l'attraper ! Pensais-je en soupirant. Je me mis à la poursuite de Kiki immédiatement. Tandis que je slalomais entre les différents élèves, je perdis la trace du chien. 

Putain !

Arrivée à la porte du bâtiment principal, je vis Nathaniel se dirigeait vers moi :

Nathaniel : Aria, j'ai vu le chien passer en courant il y a un instant ! J'ai essayé de le retenir mais, il s'est échappé avant que je ne puisse tenter quoi que ce soit, dit-il visiblement gêné.

Moooooh, c'est trop mignon, il a essayé de l'attraper pour nous !

Je soupirai alors démunit :

Moi : Il n’a pas l'air de vouloir se laisser attraper...

Nathaniel : Tu as déjà essayé de l'appâter ? Me fit-il remarquer.

Moi : L'appâter ? Mais avec quoi ?

Nathaniel : De la viande ou quelque chose de ce genre, c'est ce que les chiens aiment en général, nan ?

Moi : Mais oui, bien sûr ! M'exclamais-je ayant une idée en tête. Je vais essayer de trouver ça, merci !

Il n'eut même pas le temps de me répondre que j'étais déjà partis, il faut absolument que je retrouve Castiel, pensais-je en montant les escaliers rapidement. J'arrivais devant la porte menant au toit, mais celle-ci ne s'ouvrit pas... Il a dû aller dans la cour, pensais-je en refaisant le même chemin. Je me dirigeais dans la cour, où je le trouvais tout au fond de celle-ci. Je courrais vers lui et dès qu'il me vit, il se mit à me sourire de manière malicieuse :

Castiel : J'ai vu le roquet passer plusieurs fois déjà. Tu en mets du temps à l'attraper !

Moi : Hé bien sur, tu n'as pas essayé de l'attraper ? M'exclamais-je en croisant les bras sur ma poitrine.

Castiel : Bien sûr que non, ce n’est pas mon problème, dit-il en me souriant.

Moi : Mais t'es sérieux alors que tu c'est que je galère à le récupérer ! M'énervais-je après lui.

Castiel : Ahahah mais c'est que ce chien te fait perdre ton sang froid, fillette ! Me lança-t-il en rigolant. Essaie de l'appâter avec de la bouffe, c'est qu'un chien après tout.

Moi : Bah en fait, c’est pour ça que je te cherchais, je ne sais pas quoi lui donner...

Castiel : Ben écoute, je t'ai dit que j'ai un chien, non ? 

Oui, c'est pour ça qu’on te cherchais, tu écoutes quand elle parle ?! 

Castiel : Viens avec moi, je vais te donner des biscuits, dit-il en se lavant du banc.

Moi : Super ! Merci, c'est sympa, le remerciais-je en souriant.

On rentrait dans le bâtiment principal, je suivis Castiel jusqu'à son casier. Je me demandais pourquoi il avait des biscuits pour chien dans son casier, mais décidais de pas lui demander et en plus ça m'arranger ! Il l'ouvrit et me tendis des biscuits pour chien :

Castiel : Tiens, j'espère que tu vas réussir à l'attraper avec ça.

Mais j'espère bien aussi, parce que là ça commence sérieusement à me gonfler le système cette histoire. J'en ai râ la croquette !

Moi : Oui j'espère aussi, encore merci, c'est super gentil. Je tournais la tête et vu que Kiki était tout près de nous. Ah ! Il est là ! Je te laisse, je vais l'attraper !

Il se dirigea vers le fond du couloir, avec moi sur ces talons. Arrivée à la cage d'escalier, il s'arrêta. Aller c'est ma chance !

Moi : Allez, regarde les bons biscuits que j'ai pour toi, lui lançais-je en les agitants de la main.

Je mettais les biscuits par terre, les éloignant les un des autres et reculai de quelques centimètres, pour ne pas l'effrayer. Kiki, d'abord en retrait, commença à s'avancer légèrement en reniflant les biscuits puis il commença à les manger. Je m'approchais à pas de loup et le pris dans mes bras en prenant soin de ne pas lui faire de mal. Ça y est ! Je n'ai plus qu'à le rendre à la directrice maintenant...

Ha tient en parlant du loup, là voilà justement !

Celle-ci était en train de sortir de son bureau :

Moi : Madame ! L'appelais-je.

Elle se retourna et Kiki sauta de mes bras pour rejoindre ceux de la directrice :

Directrice : Kiki !!! Elle le serra fort dans ses bras Merci beaucoup mademoiselle Jones, l'idée de perdre mon petit Kiki me stresse énormément. Maintenant que j'ai pu le récupérer, qu’ ON L’A  récupéré, vous pouvez reprendre vos activités normalement.

Moi : De rien madame, je préfère le voir dans vos bras que dans les couloirs lui confiais-je en souriant.

La directrice posa Kiki au sol, sortit un collier et une laisse de sa poche de robe. Elle lui mit le collier autour du cou et accrocha la laisse à celui-ci, Kiki ne bougea pas d'un poil. Une fois cela fait la directrice partit en direction, de la salle des professeurs, accompagnée de son fidèle compagnons. « Retourner à mes activités... » ? Repensais-je en réfléchissant. Je vais aller faire un tour au gymnase voir si je peux aider le club de basket.

Je sortis de la cour et me dirigeais vers le bâtiment sur ma droite comme quand j'y suis allé avec Castiel. J'ouvris les portes du gymnase, un groupe de garçons étaient en train de jouer au basket regarder de près par quelque supporteurs et beaucoup de supportrices. Je reconnus sans difficulté Brad qui venait de mettre le ballon dans le filet. Je m'assis dans les gradins à mon tour et regardai l'entraînement, faut dire que les joueurs du club de basket sont tous de beaux sportifs. Après plusieurs échanges et de marquage de panier, le coach siffla :

Coach : Pause ! Allez boire et ne vous dispersez pas !

Certains garçons allèrent dans les vestiaires, d'autres allèrent faire leur kéké devant leurs supportrices. Je soupirais et commençais à descendre les marches, je n'aurais qu'à repasser plus tard, pensais-je en marchant vers la sortie. Un garçon alors resté sur le terrain tourna le regard vers moi et trottina vers moi.

Oulà qu'est-ce qu'il nous veut celui-là ?

Il avait les cheveux noir attaché en une couette, la peau mate, il me semble qu'il avait un tatouage dans le cou, et sur son maillot on pouvait y lire le numéro dix.

Le garçon : Hey, salut ! Tu viens voir quelqu'un ? Me demanda-t-il en souriant.

Moi : Pas vraiment... Répondis-je timidement. Je venais simplement voir si le club de basket avait besoin d'aide.

Le garçon : Ooooh... Tu aimes bien le basket ? S'exclama-t-il en souriant de plus belle.

Moi : Heu ouais, ça va et toi ?

Le garçon : Le basket, c’est trop cool ! S'exclama-t-il. Moi, c’est Dajan Caine, se présenta-t-il. Je suis en terminal S.

Oh mon dieu, un matheu ! 

Il me tendit la main que je serrai :

Moi : Moi, c'est Aria Jones, me présentais-je.

Dajan : Enchanté, il lâcha ma main. C'est un peu gênant mais tu voudrais bien me rendre un service, s'il te plaît ? Dit-il en se grattant la nuque.

Moi : Oui quoi donc ? Lui demandais-je surprise.

Dajan : J'étais en retard ce matin, alors j'ai pris mon sac en vitesse, du coup, j’ai oublié de prendre un truc à manger. Tu pourrais m'acheter un truc s'il te plaît ? Je te rembourserais après la fin de l'entraînement.

Moi : Pas besoin, tient ! J'ouvris mon sac et en sortis une barre de céréale. Moi aussi je prends toujours de quoi grignoter, lui lançais-je avec un clin d'œil amusé.

Dajan : Cool, c'est super gentil, dit-il en commençant à manger.

Moi : Mais de rien !

On se dirigea sur un banc, là où tous les joueurs avait posé leurs affaires personnelles : serviette et bouteille d'eau. Arrivé à sa serviette, Dajan changea rapidement d'expression passant du gars joyeux à super inquiet :

Moi : Ça ne va pas ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Dajan : Je ne vois pas mon pendentif ! Je l'avais posé sur ma serviette là et il a disparu ! S'écria-t-il horrifié.

Il commença à déplier sa serviette, à la secouer dans tous les sens, mais aucun signe de son collier :

Moi : Tu veux que je t'aide à le retrouver ?

Dajan : Ce serais fantastique !

Moi : C'est quand que tu l'avais pour la dernière fois ? Lui demandais-je.

Le coach siffla dans son sifflet s'exclamant que la pause était terminé et que tous les garçons devaient revenir sur le terrain. Dajan me regarda totalement paniqué, je le rassurais en lui disant d'y retourner. Tandis que moi pendant ce temps-là, j'allais le chercher. Il me remercia et retourna sur le terrain. Je sortis du gymnase et rentrais dans le bâtiment principal pour me diriger aux toilettes. Tandis que je faisais mes petites affaires, j'entendis les voix du trio de pestes :

Ambre : Alors Li c'est quoi ton fameux scoop ? Demanda-t-elle visiblement impatiente.

Li : Pas ici, chuchota-t-elle. Venez allons en étude.

Une fois qu'elles furent sortis, je tirais la chasse d'eau, me lava les mains et sortis des toilettes pour me diriger en salle d'étude. Je ne savais pas pourquoi, mais mon sixième sens me prévenez que je ne devais pas les laisser filer.

Mouais, ce ne serait pas plutôt parce que tu ne peux pas les piffer ?

Oui bon un peu ! Conscience tu es de quel côté ?! Elles s'installèrent au fond de la salle, je m'installai à une table non loin d'elles, de sorte qu’elles ne voient que mon dos et écoutai attentivement :

Li : Vous avez vu le nouveau mec qui vient d'arriver en S, le sportif ? Trop mignon !

Serait-elle en train de parler de Dajan... ?

Charlotte : Ouais et alors ? Lâcha-t-elle indifférente.

Li : Hé ben j'ai pris un petit souvenir pendant qu'il était en train de s'entraîner, dit-il avec un petit rire.

Un souvenir ? Est-ce qu'elle parlerait de son pendentif ?

Ambre : Et qu'as-tu pris ? Lui demanda-t-elle curieusement.

Li : Un collier.

Ambre : Et ou l'as-tu mis ?

Li se mit à baisser le ton de sa voix, mais pas assez pour que je n'entende plus :

Li : chuchote  Hihihi, je l'ai caché dans mon casier discrètement, je n'ai pas eu le temps de le fermer à clé, il faudra que je me dépêche de le faire, dit-elle en rigolant.

J'en ais assez entendu, je me levai tout doucement de ma chaise et partis de la salle d'étude. Je regardais les casiers en détaille, lequel pourrais être celui de Li ? Pensais-je en les observant. Ha je crois que j'ai trouvé ! Sur un casier entrouvert une chaîne pendait, je m'approchai de celui-ci discrètement, l'ouvris et effectivement, c’était bien le casier de Li !

Des photos du groupe de peste, datant de différents moments, étaient accroché dans la portière du casier, je pris le pendentif, refermai le casier et me sauvai à toute allure. C'était une chaîne en argent avec comme pendentif un ballon de basket dans un panier. Je retournai au gymnase, les garçons étaient éparpillés un peu partout et vis Dajan assis sur un banc l'air déprimé. Je m'avançai vers lui, il releva la tête vers moi une lueur d'espoir dans ses yeux :

Dajan : Alors tu l'as retrouvés ?

Moi : Oui tient, lui souriais-je.

Je lui tendis le collier, son visage s'illumina en un rien de temps :

Dajan : Oh merci, je te dois une fière chandelle ! Me remercia-t-il. C'est un cadeau de ma petite amie.

Moi : Ce n'est rien ! Lui répondais-je en souriant.

Dajan : J'ai encore une heure d'entraînement ici. Ça te dit de me regarder jouer ? Me demanda-t-il.

Moi : Oui, pourquoi pas, dis-je en haussant les épaules.

Dajan : Super ! D'ailleurs, tu as des joueurs préférés ? C'est qui ?

Moi : Hé ben j'aime bien le basket, mais pas au point d'avoir des joueurs préférés. Et toi ?

Dajan : Ah, je vois, et ben moi je rêve d'être aussi douer que Michael Jordan.

Moi : Je suis sûr que tu vas y arriver ! Dis-je en lui souriant convaincue.

Dajan : Je l'espère !

Le coach demanda aux joueurs de revenir sur le terrain, il allait faire un match :

Dajan : Bon je dois retourner à l'entraînement, assis-toi là au premier rang, me dit-il en faisant un clin d'œil.

Moi : Ça marche ! Lui répondis-je en souriant.

Je m'assis là où il me l'avait conseillé et le regardais jouer. Il est vraiment super douer ! Il a toutes ses chances de finir en tant que professionnel et de réaliser son rêve. Après le match, il me salua puis partit dans les vestiaires se changer. J'en profitai pour m'éclipser moi aussi. Dans la cour, je regardai mon téléphone, il était 17 heures. Il était temps de rentrer chez moi !

??? : Aria !

Je me suis retourné pour voir qui c'était :

Moi : Hum... ? Oh Castiel ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Castiel : Puisque tu as l'air de bien aimée les chiens, je vais promener le mien. Tu veux venir avec moi ?

Moi : m'exclamant comme une petite fille Oooooh, c’est vrai je peux ?

Castiel : Puisque je te le demande, on y va alors, dit-il en me souriant.

Moi : Oui !

Je suivis Castiel jusqu'à chez lui récupéré Démon qui était un énorme Beauceron. J'envoyais un message à ma mère lui disant que j'allais au parc avec un ami. Nous sommes allés au parc et nous avons joué tous les trois pendants une heure. Au retour, j'ai décidé de faire ma maligne et voulus promener moi-même son chien. Seulement, celui-ci tira sur la laisse un peu trop brutalement à mon goût, que j'en tombai sur le goudron en m'écorchant le genou par la même occasion...

Oh le boulet...! Pensais-je honteusement. Castiel m'a aidée à me relever, il avait l'air inquiet, me demandant si j'allais bien. Finalement, il reprit la laisse et on finassa la ballade tranquillement. Il commençait à ce faire tard, je remerciais Castiel pour cette ballade avec lui et je lui annonçais que pour la prochaine, j'étais partante. Finalement je l'ai eu mon moment au parc, pensais-je ravie. Nous nous saluâmes et je rentrai chez moi. 

Arrivé à la maison, je montai dans ma chambre, posai mon sac sur mon lit et allais dans la salle de bain, désinfecter mon genou et y plaçais un pansement sur celui-ci. Quand j'eus finis, j'enlevais ma veste, descendis les escaliers me dirigeant vers la cuisine et demandai à ma mère si le repas était prêt. Elle me répondit « presque » du coup pendant ce temps, je partis m'installais dans le canapé regarder Pretty Little Liars à la télé. Au bout d'un moment, la porte s'ouvrit, j'éteignis la télé et me précipitai vers l'entrée :

Moi : Papaaaaa !!! M'exclamais-je.

Je lui fis un énorme câlin, qu'il me rendit aussitôt. Il se déchaussa, posa son sac sur le porte manteau et maman nous appela pour venir manger :

Moi : On arrive !

Nous nous lavâmes les mains et on mangea dans la bonne humeur, chacun notre tour on raconta ce qu'on avait fait aujourd'hui. Après manger, je les aidai à débarrasser la table et suis montée dans ma chambre. J'envoyais un message à Ken lui demandant si tout aller bien mais ne reçu aucune réponse de celui-ci... J'enfilais mon pyjama, me glissais dans mes draps, lu un petit peu avant de plonger dans le monde des rêves.

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