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1 - Chapitre 1 : Un nouveau lycée
2 - Chapitre 2 : Découverte des clubs du lycée
3 - Chapitre 3 : Urgence, chien perdu !
4 - Chapitre 4 : Mauvaise nouvelle
5 - Chapitre 5 : Le fantôme du lycée (partie 1)
6 - Chapitre 6 : Le fantôme du lycée (partie 2)
7 - Chapitre 7 : Les débuts d'Aria Holmes
8 - Chapitre 8 : Soirée dansante
9 - Chapitre 9 : Pyjama Party (partie 1)
10 - Chapitre 10 : Pyjama Party (partie 2)
11 - Chapitre 11 : La course aux révisions
12 - Chapitre 12 : Les pieds dans l'eau
13 - Chapitre 13 : Retour de vacances mouvementées (partie 1)
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Chapitre 6 : Le fantôme du lycée (partie 2)

Vendredi

Septembre 

Le lendemain matin, je m'habillais d'une robe violette, d'un collant opaque noir et pris mon petit déjeuner en compagnie de ma mère puis mis mes bottines violettes et montais au lycée.Voilà une nouvelle journée qui commence... Pensais-je en rentrant dans le bâtiment principal. Je ne pus marcher que de quelques mètres pour me retrouver nez à nez à Ambre, Li et Charlotte. Génial... Pensais-je en les voyant s'approcher de moi :

Ambre : Alors comme ça, on a peur des fantômes ! Ahahah ! Li nous a raconté que vous avez entendu un bruit et que t'es partie en courant comme une fillette ? La honte !

Moi : Moi, « partir en courant comme une fillette », répétais-je en faisant des guillemets avec mes mains. Je regardais Li droit dans les yeux. Je suppose que tu ne leur as pas dit que tu avais crié et flippé, hein ?

Ambre et Charlotte regardèrent Li en fronçant les sourcils, celle-ci les regardait quelque peut embarrasser :

Li : Pff... N'importe quoi... Comme si le lycée était hanté... Essaya-t-elle de se justifier, en levant les yeux au ciel.

Sur ça, elles s'en allèrent sans demander leur reste. C'est tellement plus facile d'inverser les rôles, pensais-je en les regardant s'éloigner vers la salle d'étude. Ayant cours qu'à 10 heures et m'étant levé beaucoup trop tôt, je décidais d'aller faire un tour dans la cage d'escalier, voire si je trouverais quelque chose concernant l'ombre de la veille. Peut-être y trouverais-je des indices qui sait, pensais-je à moi-même. Ne voyant rien d'inhabituel dans les couloirs, je décidais de descendre au sous-sol.

J'allumais sur l'interrupteur de la lumière, situé à gauche et descendis les escaliers où j'y découvris une salle en bordel. Il y avait des cartons, une échelle et des fils qui trainait par terre : un vrai dépotoir ! 

Des toiles d'araignées par tout... De la poussière... La femme de ménage est nulle ! 

Au milieu de tout ça, j'y trouvais des traces noires par terre, comme si on avait écrasé plusieurs cigarettes sur le sol, ainsi qu'un petit carnet vert foncé. Je feuilletais rapidement le carnet voyant que des mots étaient écrit, je ne préférais pas lire le contenu. Je regardais juste la première page, voire s'il appartenait à quelqu'un du lycée, mais malheureusement rien, pas la moindre trace de prénom.

À côté du carnet se trouvait un machin triangulaire, il me semblait que c'était un truc pour les guitares, mais je ne me souvenais plus du nom. Je les ramassais et rangeais le machin triangulaire dans ma poche tandis que je fourrais le carnet dans mon sac et suis sortis du sous sol. Dans le couloir, je croisais Castiel à son casier qui semblait y chercher quelque chose avec frénésie. Malgré que je savais qu'il allait me rembarrer vu son humeur, je décidais quand même de le saluer.

Je m'approchais de lui et posai ma main sur son épaule, il se retourna vers moi, regardant ma main sur son épaule. Je l'enlevais aussi rapidement qu'il ne fallait à un ours pour manger un pot de miel :

Moi : Salut, il s'est passé un truc incroyable hier soir ! Lui lançais-je en souriant.

Castiel : T'as enfin retrouvé Kiki ? Me lança-t-il avec un sourire amusé.

Moi : Mais quel humour ! T'as un chapitre de retard ! Répondis-je en rigolant.

Castiel : Alors c'est quoi ta grande nouvelle ? Me demanda-t-il en arquant un sourcil, intrigué.

Moi : Il y avait quelqu'un dans le lycée hier soir.

Castiel : Ahahah, t'en as d'autres des comme ça ? Dit-il en rigolant.

En plus il se fout de ma gueule !

Moi : Je suis sérieuse ! Dis-je en fronçant les sourcils.

Il me regarda sérieusement et ferma la porte de son casier :

Castiel : Aaaaaah mais c'est vrai qu'hier tu étais dans la cage d'escalier, j'avais oublié... Dit-il en me faisant un sourire moqueur.

Moi : Tu as déjà vu des trucs bizarres là-bas ? Demandais-je curieusement.

Castiel : Maintenant que tu le dis... Il se rapprocha de moi et me regarda droit dans les yeux. Je me souviens d'une rumeur comme quoi, il y a quelques années un prof est mort en glissant dans les escaliers et depuis il hante les lieux...

Je lui tapais l'épaule en rigolant :

Moi : Pff t'es con ! Je te jure qu'il y avait quelqu'un je les vu de mes propres yeux !

Castiel : Ta rêvé, c’est tout, laisse tomber maintenant, me lança-t-il en fronçant les sourcils.

Moi : Mais non je n’ai pas rêvé ! Fis-je en soupirant. Je viens du sous-sol et il y a des mégots de cigarettes qui on était écrasés, ça prouve bien qu'il y avait quelqu'un hier soir.

Castiel : Waouh ! T'as raison tout s'explique maintenant... ! S'exclama-t-il faussement joyeux.

Moi : Serais-ce du sarcasme ? Dis-je en croisant les bras sur ma poitrine.

Castiel : Du sarcasme, moi ? Jamais ! Je ne sais même pas ce que c'est, me répondit-il en rigolant.

Je roulais les yeux, agacée :

Moi : Enfin pour dire que ça n'y était pas hier soir.

Castiel : Et alors ? Casper fume, c'est quoi le problème ? Dit-il en croisant les bras sur son torse.

Tout à coup, l'idée de Casper le petit fantôme fumant une cigarette, me terrorisa !

Moi : T'as fini de te moquer de moi ?! Lançais-je énervée.

Castiel : Désolé, je ne peux pas m'en n'empêcher, me dit-il en me souriant avant de reprendre son sérieux. Non mais sérieusement, arrête la drogue ça ne te réussit pas, dit-il en rigolant.

Moi : Pfff... Soupirais-je amusée. Je vais attendre ce soir, je verrais si quelque chose se reproduit ! Lançais-je convaincue.

Castiel : Laisse tombée je te dis ! Tu t'es fait flipper toute seule, c’est tout, dit-il en s'énervant. Ou alors ne vient pas te plaindre après si tu te fais bouffer par Casper, me lança-t-il en fronçant les sourcils.

Si je me fais bouffer par un fantôme, il n'y a aucune chance que je vienne me plaindre... du moins normalement...

Moi : Casper n'a rien à voir là-dedans, regarde ce que j'ai trouvé ! M'exclamais-je en lui montrant l'objet dans ma poche.

Castiel : Hé mais c'est mon médiator ! S'écria-t-il surpris.

Moi : Ton quoi ??? Demandais-je surprise.

Castiel : Tu ne sais pas ce que c'est ? Me demanda-t-il étonné.

Moi : Bah, c’est un truc pour les guitares, mais je ne savais pas que ça s'appelait comme ça.

Castiel : Ok, allez rends-le-moi.

Il essaya d'attraper son médiator dans ma main, mais je m'écartais en passant l'objet dans mon autre main et la leva en l'air :

Moi : Attend ! Je l'ai trouvé dans le sous-sol tout à l'heure ! Lui expliquais-je. C'est toi qui squattes le lycée le soir ?

Castiel : Mais bien sûr que non, j'ai dû le perdre ce matin.

Je ne suis pas très convaincue...

Moi : Mouais...

Je lui rendis son médiator et il s'en alla vers la cour. 

Et un « merci », c'est trop demandé ?! 

Je voulus lui dire, mais il était déjà sorti... Pff... Soupirais-je intérieurement. La sonnerie annonçant la pause sonna et je me dirigeais vers la salle des délégués pour aller trouver Nathaniel. À peine entré dans la pièce que je lui lançai :

Moi : Nathaniel ! Il m'est arrivé un truc trop bizarre hier soir !

Nathaniel : Hier soir ? Répéta-t-il étonné.

Moi : Oui, quand je nettoyais les tags après les cours, lui rappelais-je en grimaçant.

Nathaniel : Aaaaah, c'est vrai que tu étais ici après les cours... Dit-il gêner. Et qu'est-ce que tu as vu alors ? Me demanda-t-il en fuyant mon regard.

Il a l'air embarrassé où c'est moi ? Me demandais-je à moi-même. Il se retourna vers la commode et se mit à entasser des feuilles :

Moi : Ça ne va pas ? T'as l'air bizarre, demandais-je un peu inquiète.

Nathaniel : Non non, tout vas bien... Dit-il en se retournant vers moi un faux sourire sur le visage. Qu'est-ce que tu as vu alors ?

Moi : Une personne !

Il se mit à tousser brusquement :

Nathaniel : D-De quoi ? Qu'est-ce que tu dis ? Articula-t-il avec incompréhension.

Moi : Li et moi, on a vu une personne hier soir dans le couloir, lui expliquais-je.

Nathaniel : Vous avez dû vous faire des idées à mon avis, dit-il en rangeant son tas de feuilles dans un casier derrière lui.

Moi : Toutes les deux ? En même temps ? Lançais-je en croisant les bras sur ma poitrine. J'en doute fort, mais je vais mener ma petite enquête, dis-je en souriant.

Nathaniel : Pourquoi, tu veux mener une enquête là-dessus ? Demanda-t-il en me regardant. Tu crois vraiment aux fantômes ?

Moi : Non pas spécialement, mais en tout cas, il y avait bien quelque chose hier soir. Ce matin, je suis descendu au sous-sol et j'y ai trouvé des traces de mégots de cigarettes écrasées.

Nathaniel : Ça ne prouve absolument rien, dit-il en fronçant les sourcils.

Moi : Si, ça prouve qu'il y avait bien quelqu'un, lui fis-je remarquer.

Nathaniel : Mais ça peut être n'importe qui ! En tout cas ce « n'importe qui » s'est permis de fumer dans l'établissement alors que c'est strictement interdit.

Moi : On n'a qu'à faire équipe, toi Watson et moi Sherlock Holmes ? Dis-je en souriant.

Nathaniel : Laisse tomber Aria... Dit-il en soupirant.

Moi : S'il y a bien une chose que tu dois savoir sur moi, c'est que je n'abandonne jamais ! Lui lançais-je avec un grand sourire.

Nathaniel : Comme tu veux...

Il attrapa son sac qu'il mit sur son épaule et quitta la salle des délégués. Il n'a pas l'air très à l'aise, on dirait qu'il me cache quelque chose... Pensais-je intriguée. Non je dois me faire des idées... La sonnerie annonçant la reprise des cours sonna. Je sortis de la salle des délégués et marchais jusqu'à la cage d'escalier où je montais les marches jusqu'au premier étage vers la salle 114 pour mon cours d'histoire-géo.

Je pris place à ma place et attendit que Monsieur Faraize fasse son entrée pour sortir de mes affaires. Une fois que tout le monde fut installé, notre professeur fit son entré et effectua l'appel. Pendant qu'il faisait ça, je voyais bien que quelque chose clocher au niveau de mes camarades.

Pas que ce soit inhabituel que la classe n'écoute pas Monsieur Faraize mais je sentais que les conversations avaient tous les mêmes sujets. Me sentant un peu exclu, je tapotais timidement l'épaule d'Iris, assise devant moi, pour lui faire part de mes interrogations :

Moi : chuchote  Je vois que tout le monde à l'air perturber, qu'est-ce qu'il se passe ? Lui demandais-je curieuse.

Iris : chuchote  Mélody a dit à Allan, qui a appris par Olivia que la Directrice avait surpris deux élèves dans le lycée hier soir par les caméras.

Moi : chuchote  Et on sait qui c'est ? Demandais-je curieusement.

Iris : chuchote  Non, me répondit-elle en secouant la tête. Mélody m'a dit que les personnes portaient des sweats à capuches noires et qu'on ne voyait pas leurs visages.

Pour ma part, je n'ai aperçue qu'une personne... Pensais-je en réfléchissant à l'ombre d'hier soir. J'avais beau essayer de me souvenir d'un détail ou n'importe quoi, qui aurait pu me donner le sexe de la personne, mais rien.

Moi : chuchote  D'accord merci, la remerciais-je en souriant.

Elle me rendit mon sourire et se retourna pour continuer de discuter avec la personne à côté d'elle. Le reste du cours passa tranquillement puis ce fut l'heure d'aller manger. Je rangeais mes affaires et suis sortis de la salle rapidement. Je déposais mon sac dans mon casier avant de me mettre en marche vers le réfectoire.

Une fois mon plateau en main, je pris de quoi constituer mon repas et tentais tant bien que mal de trouver une place. Puis j'aperçus au loin Peter me faire signe de la main. C'est donc timidement, mais rapidement que je m'installais à leur table en souriant :

Moi : Merci, c'est toujours une angoisse pour moi de trouver une place ici... Dis-je nerveusement.

Peter : Je peux comprendre, dit-il en me souriant. Sinon tu vas bien ?

Moi : Ça va bien merci et vous ? Demandais-je en les regardant tous les deux.

Clément : Je crois que la vraie question, c’est : Tu penses que c'est qui les gars qui sont restés la nuit au lycée ? Dit-il en me regardant, rigolant.

Peter : On sait même pas si ce sont des gars, rectifia-t-il en mangeant.

Clément : Ça me paraît évident, dit-il en haussant des épaules.

Moi : Qui nous dit que ce n'est pas des agents d'entretiens ? Ils me regardèrent surpris. Bah quoi c'est vrai, personne ne les a vu les cassettes vidéos des caméras.

Peter : En tout cas, je déteste déjà le lycée de jour alors y aller la nuit, non merci, dit-il en levant les yeux au ciel.

Nous avons continué à discuter tous les trois en rigolant. J'y appris que Peter et Clément se connaissaient depuis la troisième, qu'ils aimaient lire des comics ainsi que jouaient au Lego. Mais également que Peter avait hésité à faire une terminale scientifique, mais frapper par le choix du cœur, il avait décidé de rester en littéraire pour rester avec son ami, mais cela ne l'empêcher pas d'avoir pris physique en option.

Après manger, on rangea nos plateaux et nous sortîmes du réfectoire. Chacun partit chercher son sac et nous décidâmes de profiter de la chaleur du midi pour aller dans la cour, nous asseoir sur l'herbe. Alors que les garçons discuter de superhéros, j'en profitais pour ouvrir mon sac et sortir le carnet trouvé ce matin.

Voyons... Pensais-je en le regardant en détaille. Bon, je peux dire avec la conscience tranquille que ce n'est pas un fantôme qui a écrit dedans. Mais alors qui peut bien squatter le lycée le soir...?

C'est bizarre cette histoire...

Je rangeais le carnet dans mon sac et observais la cour. Tiens tiens Nathaniel et Castiel sont en train de discuter tous les deux, remarquais-je. Les deux garçons se tenaient près du portail. Ils n'ont pas l'air de se disputaient, c'est louche... Pensais-je en les regardant au loin. Ils sont trop loin pour que j'entende quoi que ce soit... Avant même que je n'eus le temps de me lever, Nathaniel re-partit vers le bâtiment principal, tandis que Castiel continua de fumer sa clope tranquillement.

Bon ce n’est pas tout ça mais : tu découvres qui sont les personnes qui restent au lycée la nuit et après tu feras quoi ? 

Je n'en n'ai aucune idée conscience...

Ah bah quel super plan !

Je te remercie pour tes commentaires conscience ça m'aide énormément !

Peter : Aria, tu nous écoutes ?

Soudain sortis de ma rêverie je me retournais vers les deux garçons qui me regardaient avec un air bizarre sur le visage :

Moi : Hein ? Demandais-je un peu perdue. Pardons vous disiez ?

Clément : On voulait savoir qui était ton superhéros préféré ? Peter, c’est Spider-Man, moi, c’est Docteur Strange et toi ? Me demanda-t-il en souriant, excité.

Moi : Euh j'aime bien Iron Man, dis-je en souriant.

Au même moment, je reçus un message de ma mère.

- Coucou ma chérie ! Ton père et moi rentrerons tard ce soir. Il y a une soirée pour la promotion de la palette « Carnival IV The Antidote » de BPerfect en collaboration avec Stacey Marie. Je suis désolée, je sais que d’habitude tu viens tous le temps, mais là je ne sais pas si ton père aura le temps de venir te chercher ce soir… 

- Ooooh mais c’est génial ça !!! Nan nan, t’inquiète et puis pour le coup ça m’arrange ! J’ai un exposé à faire avec une copine donc je comptais rester un peu au lycée. Bon je dois te laisser, je ne vais pas tarder à reprendre les cours. Bonne soirée à vous deux, à ce soir !

Elle me répondit qu'elle n'aimait pas trop l'idée de me savoir rentrer dehors toute seule la nuit. Je lui répondis que je savais me défendre, que je ne voulais pas qu'elle s'inquiète pour moi et qu'elle profite de cette soirée avec papa. Je n'aimais pas mentir à mes parents, mais pour le coup, je ne faisais que prédire une vérité. 

Ensuite la sonnerie annonçant la reprise des cours sonna et je saluais les garçons pour rentrer dans le bâtiment principal. Je marchais vers la salle 008 où je pris place à une table et attendit que mon professeur de philosophie fasse son arrivée. Quand ce fut le cas, celui-ci fit rapidement l'appel puis il nous regarda sérieusement :

M. Evans: Je prends quelques minutes sur le cours pour faire l'élection de délégués. Il y a-t-il des candidats ? Demanda-t-il en balayant la salle du regard.

Plusieurs mains se levèrent en même temps. Celle de Nathaniel, Ambre et une fille que je ne connaissais pas.

M. Evans : Monsieur Lawrence, Mademoiselle Lawrence et Mademoiselle Perry, dit-il en écrivant leurs noms au tableau. Et qui sont vos suppléants ? Leur demanda-t-il.

Iris leva la main timidement :

Iris : Je serais la suppléante de Mélody, dit-elle en souriant à cette dernière.

Li : Et moi pour Ambre ! S'écria-t-elle fièrement.

Nathaniel sembla chercher quelqu'un dans la salle, puis son regard s'arrêta sur moi. Je traduisis immédiatement son regard comme « Tu veux bien être ma suppléante s'il te plait ». Je soupirais intérieurement et levais la main :

Moi : Je veux bien être la suppléante de Nathaniel.

Tandis que Monsieur Evans ajouta les noms des suppléants en face des titulaires, je sentais le regard de Castiel me fusillé dans le dos. Notre professeur de philosophie nous distribua des papiers et chacun marqua la personne qu'il voulait voir élu. Il demanda que deux personnes viennent au tableau, une pour noter le nombre de voie et une pour lire les bulletins.

M. Evans : Mesdemoiselles Owen et Wilson s'il vous plait.

Rosalya et une jeune fille se levèrent de leur chaise et allèrent au tableau. La plus petite lue les bulletins timidement tandis que Rosalya nota le nombre de voie. À la fin le résultat était sans appel. 5 voies en faveur de Nathaniel et Mélody, contre seulement 4 pour Ambre. 

M.Evans : Bien nous avons nos deux délégués à savoir : Monsieur Lawrence et Mademoiselle Perry, annonça-t-il en souriant.

Ambre : Ce n’est pas juste ! S'énerva-t-elle. Je voulais être déléguée moi !

Moi : C'est ballot hein, dis-je en lui souriant.

Ambre : Tais-toi donc ! Me lança-t-elle en fronçant les sourcils. Et alors, ton cher Ken brille par son absence ? Me fit-elle avec un sourire malicieux.

Je serrais les poings énervés. Cette petite peste !

Castiel : Comme ton cerveau, y a longtemps qu'il a disparu ! Dit-il en lui souriant.

Toute la classe se mit à rire et Ambre détourna le regard rouge de honte.

M. Evans : Ça suffit Mademoiselle Lawrence, lança-t-il sévèrement à cette dernière. Bien, on va reprendre le cours où on en était.

Je fis un rapide signe de tête à Castiel, l'air de dire « merci » puis me suis retournée face au tableau. Le cours continua ainsi jusqu'à ce que la sonnerie coupe notre professeur de philosophie. Je rangeais mes affaires et quittais la salle pour me diriger vers l'escalier le plus proche, pour me dirigeais au premier étage assister à mon cours d'espagnol. En rentrant dans la salle, je pris place à ma table et attendit que tout le monde arrive pour sortir mes affaires. Nathaniel entra dans la pièce à son tour et s'essaya à mes côtés :

Nathaniel : Désolé pour tout à l'heure, je n'avais pas pensé à cette histoire de suppléant... Dit-il timidement, en attrapant son cahier.

Moi : C'est vrai que cela m'a un peu surpris, mais bon, c’est pas grave, dis-je en lui souriant.

Peter : Ooooh vous aussi, vous avez fait votre élection de délégués ? S'exclama-t-il en souriant.

Nathaniel et moi nous sommes retournés vers nos deux camarades :

Nathaniel : En effet, répondit-il en souriant. Alors qui sont les heureux élus ? Demanda-t-il curieux.

Clément : Eïleen avec Scott et Olivia avec Allan, répondit-il en souriant.

Nathaniel : C'est bien !

Madame Maury rentra dans la salle au même moment, Nathaniel et moi nous sommes immédiatement retourné vers le tableau. Le temps qu'elle effectua l'appel, je sortis mes affaires et demandais à voisin de table :

Moi : chuchote  Je vous ai vu Castiel et toi en train de discuter dans la cour ce midi, vous parliez de quoi tous les deux ?

Nathaniel : chuchote  Pas grand-chose, me répondit-il nerveusement. On parlait comme ça... Pourquoi qu'est-ce qu'il y a ? Demanda-t-il en voyant mon expression.

Moi : chuchote  Allô la terre ? Dis-je en secouant la main. Toi et Castiel il n’y a pas un truc qui te dérange ? À la rentrée vous vous tapez dessus et aujourd'hui vous parler comme si de rien n'était, avoue que c'est bizarre quand même ?

Nathaniel : chuchote  A une époque cela n'aurait pas été bizarre... Dit-il en détournant le regard.

Je voyais bien que quelque chose le tracasser et puis cette phrase qu'il venait de prononcer avec amertume, me titillais pas mal. À l'heure actuel, ils avaient l'air de se détester au plus au point, mais avec ce que Nathaniel venait de laisser entendre... Ce pourrait-il qu'à une époque ces deux là étaient ami ? Pensais-je en prenant note de ce qui était marqué au tableau. Qu'est-ce qui a bien pu se passer pour qu'ils adviennent à se détester comme ça ?

Mme. Maury : Hier nous avions vu la définition des mots « mythes » et « héros » mais un « héros » peut également caractérisé une personne qui grâce à un acte héroïque permet de sauver des vies de secourir ou de soigner. Qui par exemple ? Demanda-t-elle en balayant la salle du regard. Mademoiselle Lawrence ?

Ambre : Bah les pompiers, dit-elle en levant les yeux au ciel.

Mme Maury : Bien sûr, lui souria-t-elle avant de regarder Charlotte. Mademoiselle Blaze une autre idée ?

Charlotte : Les médecins.

Mme Maury : Tout à fait, Mademoiselle Ishiyama un dernier exemple ?

Li : Euh bah les policiers ?

Mme Maury : Exactement, ainsi que les militaires etc. Un « héros » existe par le regard que la société et /ou les individus portent sur lui. Aujourd’hui nous allons parler d'un exemple de « héros » engagée : Las madres y abuelas de la plaza de Mayo. Quelqu'un sait qui sont-elles ? Demanda-t-elle en regardant la classe mais personne ne répondit. L’ONG « Las Abuelas de Plaza de Mayo », en français « Grand-mères de la Place de Mai », fut fondée en 1977 en réponse au coup d’État de mars 1976. Elle a pour objectif de retrouver les enfants volés par la instaurée de 1976 à 1983 et durant laquelle des centaines d’enfants furent volés aux opposants politiques.

Elle prit un paquet de feuilles sur son bureau et nous les distribua. Quand elle revint à son bureau, elle nous expliqua les consignes :

Mme Maury : Vous pouvez travailler à deux si vous voulez, tant que vous ne dépasser par un certain volume sonore et d'ici, une trentaine de minute, nous passerons à la correction. Si vous avez la moindre question, vous levez la main et je passerais dans les rangs vous aider. Vous pouvez y aller, dit-elle en s'asseyant à son bureau.

Au bout de trente minutes, la professeur nous fit signe qu'on devait s'arrêter et nous passâmes à la correction. Quand se fut fait Madame Maury prit un feutre et commença la rédaction de la trace écrite :

Mme Maury : Porté au pouvoir à la suite d’un coup d’État en mars 1976, le général Jorge Videla instaura un régime militaire dictatorial, organisant méticuleusement la disparition de 30 000 opposants. Pour la plupart âgées de 18 à 20 ans, ces victimes étaient étudiant(e)s, idéalistes ou encore syndicalistes. Les mères de ces disparus décidèrent alors de se retrouver chaque jeudi sur la place de Mai, qui s’étale face à la « Casa Rosada », le siège de l’exécutif argentin à Buenos Aires. Et pour marquer leur appartenance au mouvement de protestation, elles se couvrent la tête d’un foulard blanc, ce qui aidera à médiatiser leur action.

La sonnerie sonna achevant la fin du cours, toujours aussi intéressant. Je rangeais mes affaires et sortis de la salle où je suivis mes camarades jusqu'à la salle 012 pour mon dernier cours de la journée : littérature ! Je m'asseyais à ma place quand je fus rejoint par Charlie. On discuta un peu jusqu'à ce que Monsieur Manzanerra fasse son apparition. Une fois le vieil homme là, il effectua rapidement l'appel et commença le cours aussitôt :

M.Manzanerra : L'œuvre au programme est « La Princesse de Montpensier », sous ses deux formes littéraire et cinématographique. La nouvelle de Madame de Lafayette a été écrite au XVIIe siècle. Le film de Bertrand Tavernier a été tourné en 2009 et il est sorti en 2010. Il existe une relation tout à fait particulière entre littérature et cinéma, la fiction romanesque inspirant souvent des adaptations. C'est cette relation qui sera analysée. La relation entre les deux œuvres est plutôt de l'ordre de l'adaptation, de la transposition. Le réalisateur offre sa vision de la nouvelle. Il transpose de la littérature en cinéma. Il s'agit donc de réfléchir aux rapprochements entre le langage de la nouvelle classique et précieuse et le langage du cinéma. Dans sa très courte nouvelle, Madame de Lafayette s'intéresse à la façon dont une jeune femme vertueuse et les hommes qui l'entourent sont troublés et perdus par la passion amoureuse, alors que Bertrand Tavernier raconte plus particulièrement comment Marie prend en main son destin dans un film assez long. Le film est donc une transposition, plutôt qu'une adaptation fidèle de la nouvelle. Le cinéaste choisit de développer longuement des scènes qui sont à peine évoquées dans la nouvelle.

Nous passâmes le reste du cours à écrire ce que nous dicter le prof. La fin de l'heure sonna comme une délivrance pour moi. Je rangeais mes affaires à la hâte et suis sortis rapidement de la salle. À 17 heures, tout le monde sortaient de cour. Ne sachant pas quoi faire en attendant que tous les élèves sortent du lycée, je décidais d'aller me planquer dans les toilettes.

Au bout d'un moment, quand je n'entendis plus aucun bruit, je sortis des toilettes et montais au premier étage faire le tour du couloir, voire si quelqu'un était encore là, mais visiblement j'étais toute seule. Les lumières étant éteintes l'endroit faisait quelque peu flippé. Je descendis l'escalier jusqu'à la cage d'escalier quand soudain je tombais nez à nez avec la silhouette d'hier soir.

Prise de panique et ne réfléchissant pas, je courrais vers la porte menant à la cour suivie de près par mon agresseur. Je tentai d'ouvrir la porte, mais celle-ci refusa de s'ouvrir alors que je sentais mon heure arriver, j'ouvris mon sac et vaporisa le visage de mon agresseur qui se mit aussitôt à hurler de douleur :

??? : Aaaaaah !!! Bordel !!!

La silhouette plaqua ses mains sur ses yeux faisant tomber sa capuche et je pus aussitôt reconnaître la personne en face de moi :

Moi : Castiel ?! Mais qu'est-ce que tu fais là ? Lui demandais-je incrédule en rangeant ma bombe dans mon sac.

??? : Castiel qu'est-ce qui se passe ???

Un garçon arriva en trombe visiblement inquiet. Il avait les cheveux couleurs blancs/argentés, les yeux bleus/gris et il portait parfaitement un long manteau style victorien. Je savais qu'il était dans ma classe, c’était le fameux étudiant absent lors de la rentrée et qui traîner toujours avec Castiel ou Rosalya.

Castiel : Tout va bien Lys, ce n'est qu'Aria... Lui expliqua-t-il en grimaçant.

Moi : Salut... Le saluais-je timidement.

Génial... Il n’y a pas mieux comme première rencontre... Pensais-je mal à l'aise.

Lysandre : Bonjour, ravi de te rencontrer, je m'appelle Lysandre Hasting, se présenta-t-il en souriant.

Moi : Moi de même, je m'appelle Aria Jones.

On marcha jusqu'aux toilettes des hommes pour que Castiel puisse se rincer les yeux. Tandis qu'il faisait ça, Lysandre et moi sommes restés à l'extérieur pour discuter :

Lysandre : Toutes mes excuses aussi, je crois bien que c'est moi qui vous ai fait peur avec ton amie, hier soir, me lança-t-il visiblement gêné.

Moi : Oh, pas de problème et puis ce n’est pas vraiment mon amie, lui expliquais-je en souriant. Et puis maintenant je sais qu'elle a une trouille bleue des fantômes, ça me servira peut-être à l'occasion, dis-je avec un sourire de démon.

Au même moment Castiel ouvra la porte et nous rejoignis :

Lysandre : Comment vas ton œil ? Ça va mieux ? Lui demanda-t-il inquiet.

Castiel : Nan ça brule encore, dit-il en plaquant un mouchoir mouillé sur son œil rouge. T'aurais pu me rendre aveugle ! Dit-il en me fusillant du regard.

Moi : Nan c'est de la laque pour les cheveux, elle est très légère en plus... Répondis-je nerveusement. Qu'est-ce que vous faites au bahut ? Demandais-je en les regardant tour à tour.

Castiel : On t'a jamais dit que la curiosité est un vilain défaut, dit-il en fronçant les sourcils.

Moi : Agresse-moi encore une fois et je t'en remets une dose ! Dis-je en m'énervant également.

Lysandre : On se calme tous les deux, dit-il en nous regardant tour à tour. Venez on va aller en bas.

Nous l'avons suivi jusqu'à la cage d'escalier puis nous sommes descendus jusqu'au sous-sol après que Lysandre ai allumé la lumière. On s'est assit par terre et nous avons continué à discuter :

Moi : Du coup pourquoi vous rester la nuit au lycée ? Leur demandais-je curieusement.

Lysandre regarda son ami comme pour lui annoncer que c'était à lui de me le dire :

Castiel : Ok je vais te le dire, dit-il en soufflant avant de m'afficher un sourire diabolique. Mais après je devrais me débarrasser de toi, tu sais.

Moi : Pfff t'es con, allez raconte ! M'exclamais-je en rigolant, impatiente.

Castiel : En fait, on vient ici avec Lysandre pour répéter nos musiques.

Moi : C'est génial ça ! M'exclamais-je heureuse pour eux. Maintenant je comprends mieux... Mais il y a bien un club de musique dans le lycée nan ?

Lysandre : Oui, c’est vrai, dit-il en me souriant. Mais disons que Castiel et moi somme mieux à deux, tu vois ?

Castiel : Ouais ! Et de toute façon est-ce que j'ai une gueule à faire partie d'un club ?

Je me suis mise à lui sourire quand il me coupa avant même que je puisse dire un mot :

Castiel : Je t'interdis d'y répondre, dit-il en levant les yeux au ciel.

Moi : Nathaniel est avec vous ? Demandais-je curieuse. Parce qu'il était bizarre aujourd'hui...

Lysandre : En effet, dit-il en hochant la tête. Nathaniel est au courant depuis qu'il s'est rendu compte que Castiel lui avais volé ses clés, dit-il en fronçant les sourcils.

Encore ! Pensais-je en me souvenant que Castiel lui avait aussi piqué les clefs pour aller sur le toit.

Castiel : Il garde le secret, car si la directrice a le malheur de l'apprendre. On aura de gros ennuis tous les trois, dit-il en regardant Lysandre puis moi.

Moi : Je comprends mieux... Sauf que la directrice sans est rendus compte, dis-je en grimaçant. C'est de ça que vous discutiez dans la cour ce midi ? Lui demandais-je.

Castiel : Ouais, on a été imprudent, dit-il en soupirant. Nathaniel est venu me voir ce midi pour me demander d'arrêter nos séances musicales ici. Avec la Directrice qui nous avaient grillé et toi qui n'arrêtais pas de lui poser des questions, Monsieur a flippé...

Moi : Ce qui explique pourquoi il était bizarre en espagnol, lançais-je songeuse.

Castiel : Surement... Donc, je compte sur toi pour ne rien dire à personne, me lança-t-il sérieusement.

J'hochais la tête en signe de confirmation :

Moi : Promis ! Jurais-je en lui souriant.

Nous avons continué à discuter tous les trois. C'est comme ça que j'appris que les traces de mégots de cigarette, était de Castiel qui fumait de temps en temps. Pour finir le carnet était à Lysandre, il m'expliqua qu'il écrivait dessus ses idées pour ses chansons. J'ouvris mon sac et lui rendit en souriant. Je suis assez contente d'avoir enfin fait la lumière sur toute cette affaire, pensais-je ravie. Même si je n'en parlerais à personne... Tandis que les garçons discuter entre eux, j'attrapais mon téléphone pour vérifier l'heure qu'il était.

Bon ce n’est pas tout ça, mais il se fait assez tard, je sais que j'ai prévenu ma mère, mais il ne faut pas que j'abuse de sa clémence ! Pensais-je en commençant à me lever. Je pris mon sac sur mes épaules et saluais les garçons. Je commençais à monter les marches, quand Castiel me prit doucement le poignet :

Castiel : Attends, je vais te raccompagner, dit-il en fronçant les sourcils. Il fait nuit déjà et vu comme t'es douée, tu pourrais bien te perdre.

Moi : O-Ok, merci... Répondis-je timidement.

Je voulais lui expliquer que j'étais assez grande pour rentrer chez moi, mais il avait ce regard si sérieux et sur de lui, que je ne préférais ne rien dire. Nous sommes sortis du lycée tous les trois. Lysandre partit de son côté tandis que Castiel m'attrapa la main un peu rudement, je dois dire, et nous sommes descendus jusqu'à chez moi.

Pendant tout le trajet, il ne m'avait pas lâché la main et n'avait pas dit un mot. J'aurais pensé que ce silence entre nous était malaisant mais il n'en fut rien ! En effet, ce silence était plutôt agréable... Arrivé devant chez moi, je le remerciais de m'avoir raccompagné en lui faisant un bisou sur la joue. Je lui annonçais un « bon week-end » en souriant et ouvris ma porte d'entrée puis m'engouffrais dans le pas de ma porte.

Je ne vis personne dans le salon, ni dans la cuisine. Je regardais mon téléphone, il était à peine 19 heures. J'imaginais que mes parents étaient encore à leur soirée. Je mangeais rapidement quelque chose puis remontais dans ma chambre, me mettre en pyjama et me suis couchée dans mon lit en ayant une drôle de sensation dans l'estomac.

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