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1 - Chapitre 1 : Un nouveau lycée
2 - Chapitre 2 : Découverte des clubs du lycée
3 - Chapitre 3 : Urgence, chien perdu !
4 - Chapitre 4 : Mauvaise nouvelle
5 - Chapitre 5 : Le fantôme du lycée (partie 1)
6 - Chapitre 6 : Le fantôme du lycée (partie 2)
7 - Chapitre 7 : Les débuts d'Aria Holmes
8 - Chapitre 8 : Soirée dansante
9 - Chapitre 9 : Pyjama Party (partie 1)
10 - Chapitre 10 : Pyjama Party (partie 2)
11 - Chapitre 11 : La course aux révisions
12 - Chapitre 12 : Les pieds dans l'eau
13 - Chapitre 13 : Retour de vacances mouvementées (partie 1)
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Chapitre 5 : Le fantôme du lycée (partie 1)

Jeudi

Septembre

Le lendemain, je me levai péniblement de mon lit... Je n'avais aucunement envie d'aller au lycée sans Ken... Je m'avançais à mon dressing pour m'habiller : d'une longue robe bleue que j'accompagnais avec des sandales noires. Ensuite j'allais dans ma salle de bain me préparer. Une fois cela fait, je pris mon sac de cour et descendis les escaliers, pour préparer mon petit déjeuner.

Quand se fut finis, je fis ma vaisselle et la rangeais dans le placard. À la fin, je pris mon sac de cour sur l'épaule et sortis de la maison. Je fermais la porte d'entrée à clef, ainsi que le portail et marchais vers le lycée, écouteur dans les oreilles. Arrivée au bahut, j'allais passer le portail du lycée quand une voix m'interpella :

??? : C'est toi Aria Jones ?

J'éteignis ma musique, rangeais mes écouteurs dans mon sac puis me suis retournée par la mystérieuse personne. C'était un garçon plutôt grand, les cheveux bruns plaqués en arrière, les yeux sombres. Il faisait style bad boy.

Houlà... Qu'est-ce qu'il se passe ? Une comète grande comme dix soleils fonce en direction de la Terre et va s'écraser justement sur le lycée ?

Le mec : Peter et Clément m'ont dit que tu voulais me voir...

J'essayais de me rappeler qui étaient ses gens quand un éclair de lucidité me frappa ! Je me rappelais la conversation d'hier en espagnol. Alors c'est lui le fameux « Marcus » pensais-je en le détaillant de la tête au pied.

Moi : Euh oui, euuuuh j'aimerais me venger de quelqu'un et on m'a dit que tu avais peut-être ce que je cherchais... Répondis-je timidement.

Marcus me regarda sérieusement, semblant réfléchir à qui je pouvais bien en vouloir. Je décidais de le couper dans sa réflexion :

Moi : Cherche pas, je ne te dirais pas qui sait, dis-je en lui souriant. Alors tu m'aides ou pas ? Lui demandais-je en croisant mes bras sur ma poitrine.

Marcus : Suis-moi, dit-il en passant le portail du lycée.

Je le suivis alors intriguée. On rentra dans le bâtiment principal, marcha jusqu'à la cage d'escalier puis nous montâmes les escaliers jusqu'aux deuxièmes étages pour nous arrêter devant une porte fermée à clef. Marcus sortit une clef de sa poche et ouvris la porte. À l'intérieur se trouvait des étagères remplit de cartons par tout !

Par curiosité, je me penchais vers un carton situé sur la troisième étagère et pouvais y voir des outils de science (pipettes, plaque à godets, papier filtre, flacon laveur etc...). Il y avait également une vingtaine de chaises repliées contre le mur.

Marcus : Bon dis-moi, de quoi as-tu besoin ? Me demanda-t-il en regardant autour de nous.

Moi : Eh bien... Dis-je en réfléchissant. J'aurais aimé avoir une bombe de peinture ainsi que des araignées en plastiques... Répondis-je en lui souriant.

Il me fit un sourire amusé et prit un carton dans lequel il trouva ce que je lui avais demandé. Je le remerciais et approchais ma main pour prendre mon dû quand il me tendit à la place sa main, je le regardais hébéter :

Marcus : Tu croyais quand même pas que ce serait gratuit, s'exclama-t-il en rigolant. Ça fera 10 dollars, dit-il en me souriant.

Moi : T'es sérieux ? Même dans un commerce, c’est beaucoup moins chère ! Dis-je en rouspétant.

Marcus : Si tu n'es pas contente, tu peux toujours aller en acheter en bas de la rue, il y a un bazar qui vent plein de choses.

Je me suis mise à soupirer en ouvrant mon sac pour sortir de mon porte-monnaie un billet et lui tendis :

Moi : Tiens !

Il me remercia et glissa son butin dans la poche de son jean :

Moi : T'es qui toi ? Demandais-je amusée. Le genre de mec qu'on appelle et qui te trouve ce qu'il faut ? Dis-je en mettant les affaires dans mon sac.

Marcus : met ses mains dans les poches  Ouais, c’est un peu ça Blanche-Neige...

La sonnerie annonçant le commencement des cours sonna, nous interrompant :

Marcus : Bon aller ouste ! J'ai cours là...

Nous sortîmes de la salle et celui-ci referma la porte à clef puis je redescendis les escaliers jusqu'au premier étage pour me dirigeais vers la salle 114. Aujourd'hui je commençais la journée par Histoire-Géo avec notre nouveau professeur fraîchement arrivé. Je pris place à une table du fond près de la fenêtre. Ensuite notre professeur fit son apparition, posa sa sacoche sur le bureau et se plaça bien droit devant le tableau.

Ça crève les yeux qu'il n'est pas très à l'aise !

Conscience s'il te plait ! Moi aussi je te rappelle que je ne suis pas à l'aise à l'oral...

Oui mais toi, c’est toi, lui, c’est lui...

M. Faraize : Bonjour à tous ! Je suis Monsieur Faraize votre nouveau professeur d'Histoire-Géo, se présenta-t-il d'une voix mal assurée. Veuillez m’excuser pour mon absence du début de semaine... Du coup... Euuuuh... Nous allons voir plusieurs thèmes cette année, car n'oubliez pas que votre Bac ne va pas se passer tout seul !

Il fit un sourire crispé et un gros blanc fit son apparition dans la classe. Le malaise... Pensais-je en commençant à faire des petits dessins sur le coin de ma page.

M. Faraize : Bon très bien, aujourd'hui on va commencer par le thème 1 à savoir : « Les mémoires dans la Seconde Guerre Mondiale ».

Le cours continua dans l’ennui et le brouhaha le plus total... Personne n'écoutait vraiment notre professeur, les gens préférant parler entre eux plutôt que d'écouter celui-ci. Quand la sonnerie se mit à sonner pour signaler la fin de ce merveilleux dialogue entre Monsieur Faraize et son tableau, je rangeais mes affaires et sortis de la salle de classe abattue.

Si tous les cours avec lui se passe comme ça, je peux dire adieu à ma note d'Histoire pour le Bac... ! Il va falloir sérieusement que je complète mes cours avec internet... Pensais-je en soupirant. Soudain, je sentis qu'on me bouscula sur le côté gauche :

Moi : Aïe ! M'exclamais-je en sortant de ma rêverie.

Mais qu'est-ce que... C'était une fille qui sortait de la salle d'histoire. Elle avait de longs cheveux blancs et des yeux de couleurs bleus.

La fille : Dis donc, fais attention quand tu t'arrêtes en plein milieux du couloir, dit-elle en fronçant les sourcils.

Moi : Désolée... Répondis-je timidement.

La fille : C'est pas grave, dit-elle en me souriant. En fait je vais voir mon petit ami, je suis un peu pressée...

Moi : Oh, c'est quelqu'un d'ici ? Lui demandais-je curieusement en souriant.

La fille : Non, il n'est pas dans ce lycée, dit-elle en secouant la tête. Au fait, moi, c’est Rosalya Wilson, on est dans la même classe, me lança-t-elle en souriant. Encore désolée pour la bousculade, à plus tard !

Moi : Moi c'est Aria Jones, à plus tard ! La saluais-je de la main.

Elle me salua également et fila à toute allure dans les escaliers. Je fis également la même chose à mon rythme et sortis dans la cours m'installais par terre contre un arbre. Profitant de la pause, j'ouvris mon sac et en sortis mon cahier de littérature pour relire le cour. À la fin de celle-ci, je rangeais mon cahier dans mon sac et rentrais dans le bâtiment principal pour marcher vers la salle 012.

Je pris place à ma place habituelle et regardais les yeux dans le vide la place à côté de moi, là où aurait dû résider Ken aujourd'hui... Soudain la chaise à côté de moi se décala et je fus surprise d'y voir une fille s'asseoir à côté de moi. Voyant ma tête surprise, celle-ci m'afficha un grand sourire :

La fille : J'ai appris que le mec à côté de toi ne sera plus là... Et comme je n'aime pas voir les gens seul, j'ai décidée de m'asseoir avec toi ! Ça ne te dérange pas ?

Moi : Euuuh non non, va s'y... Répondis-je surprise en sortant mes affaires.

La fille : Cool ! S'exclama-t-elle en sortant également sa trousse et son classeur. Au fait moi, c’est Charlie Payne ! Se présenta-t-elle me souriant.

Moi : Aria Jones, lui répondis-je en souriant.

Charlie était de la même taille que moi, des longs cheveux noirs, les yeux bruns et un style très décontractés. Soudain, je m'attendais à voir Monsieur Manzanera rentré, mais à la place, ce fut une femme qui rentra dans la salle, s'excusant de son léger retard dont personne n'avait remarqué. Celle-ci était de petite taille, de courts cheveux blonds et des yeux bleus magnifique. Je sentais au premier abord que j'allais beaucoup l'apprécier, à voir si je ne me trompais pas... Celle-ci se plaça à son bureau et commença à prendre la parole :

??? : Bonjour à tous, je me présente : je suis Madame Summers, se présenta-t-elle en nous souriant. Monsieur Manzanera a peut-être oublié de vous dire que les cours de littérature seront partagé par nous deux. Monsieur Manzanera se concentrera plus sur la partie « programme » tandis que moi, je me consacrerais plus sur la partie « méthodologie ». Oui Monsieur Della Robia ?

Un garçon avait levé la main. Il était assez grand et athlétique, les cheveux courts blonds foncés, les yeux marron.

Le garçon : Demain en dernière heure, c'est vous qu'on aura où Monsieur Manzanerra ?

Mme. Summers : Vous ne m'aurez que le jeudi, lui répondit-elle poliment. D'autres questions ? Demanda-t-elle en balayant la pièce du regard. Bien aujourd'hui petit contrôle pour évaluer vos compétences sur l'argumentation. Pas de panique, dit-elle en rigolant. Ne voyez pas cela comme une évaluation, mais plutôt comme un entraînement noté. Elle prit un feutre dans sa trousse et marqua quelque chose au tableau : Votre sujet sera : « Êtes-vous pour ou contre la peine de mort ? ». Vous avez les deux heures pour le faire, nous expliqua-t-elle. Sortaient une copie double et je ne veux plus entendre le moindre bruit à partir de maintenant.

Je pris une copie double ainsi qu'une feuille simple pour pouvoir écrire mon brouillon. Je pris une grande inspiration et commençais la rédaction de mon argumentation. Au bout dès deux heures, la sonnerie annonçant la fin de ce calvaire sonna. J'avais mal à la main, mais j'étais assez fière de mon rendu. Madame Summers tapa dans ses mains pour annoncer que l'évaluation était terminé et que nous devions lui rendre les copies sur son bureau.

Je rangeais mes affaires, pris mon sac sur l'épaule et emmenais mon contrôle jusqu'à celle-ci où je le déposais sur le tas qu'avait fait mes camarades puis je sortis de la salle de classe. Vu qu'il était l'heure de manger, je marchais vers mon casier y déposer mon sac. Une fois cela fait, je refermais mon casier à clef et partis en direction du self. C'est alors que seule, je pris un plateau et que j'attendis patiemment dans la queue de la cantine d'arriver jusqu'au cantinier.

Une fois mon repas constitué, je fus surprise par le nombre de personnes présente. Heureusement pour moi, un groupe de personne étaient en train de quitter une table. Sans perdre de temps, je me suis avancé vers cette dite table et me suis installé en bout de celle-ci. N'attendant pas que mon repas refroidisse, je commençais à manger en rêvassant. Après manger, je déposais mon plateau et sortis de la cantine. Je décidais d'appliquer la phase 2 de mon plan intitulé « La Vengeance d'Aria ».

Original...

Rooooh ça va conscience ! Je repris mon sac et me suis mise à marcher jusqu'à la salle des délégués pour demander à Nathaniel le numéro de casier d'Ambre ainsi que son code. Quand celui-ci m'indiqua le chiffre de la cible, je ne lui laissai pas le temps d'expliquer quoi que ce soit d'autre que je filais déjà. Devant son casier, je regardai aux alentours, il n'y avait personne à l'horizon... Hé hé hé ! J'ouvris le casier de poupée Barbie et lui collais les araignées à l'intérieur.

Je refermais la porte de celui-ci, sortis la bombe de peinture et commençais à dessiner ce que son intelligence m'évoquait à savoir : un trou noir ! Je mettais super bien appliqué en plus, quand soudain une voix criarde me sortit de mes pensées :

??? : Hé ! Qu'est-ce que tu fais ?!

Je me suis arrêté instantanément, me retournant en panique. C'est Li !

Li : Tu tagues le casier d'Ambre ?! Quand je vais lui dire ça, elle va être furieuse !

Celle-ci essaya de m'arracher la bombe des mains, mais je ne me laissai pas faire, je dois bien avouer qu'elle avait une sacrée force quand même !

??? : Qu'est-ce qui ce passe ici ?!

Li et moi nous sommes retournées d'un seul coup, laissant tomber la bombe de peinture par terre dans un grand fracas. La directrice, le visage rougi de colère, lançait des regards en simultanée entre Li et moi et quand son regard s'arrêta sur la bombe de peinture gisant par terre, là elle s'écria :

Directrice : Non mais je rêve ?! Dégradation des biens de l'école ?! Vous allez être punies toutes les deux jeunes filles ! Venez dans mon bureau tout de suite !

Li et moi nous nous sommes regardé, elle rouge de colère et moi je me suis plutôt senti pâlir. Nous suivîmes la directrice jusque dans son bureau, où celle-ci s'installa sur son fauteuil.

Directrice : C'est vous qui avez tagué la cage d'escalier aussi ?! Vous serez de corvée toute les deux après les cours pour nettoyer toute ça ! Et vous aurez intérêt à le faire !

Je voulais lui dire que pour la cage d'escalier, je n'avais rien fais, mais je n'ai pas pu en plaçais une... Li non plus d'ailleurs... La directrice nous annonça qu'elle allait appeler nos parents pour les mettre au courant. Je priais pour qu'elle n'arrive à contacté ni ma mère ni mon père, mais c'était peine perdue... Après ça nous avons pu disposer. Une fois que je fermais la porte du bureau de la directrice, Li se retourna vers moi rouge de colère :

Li : Non mais j'hallucine comment la directrice m'a punie avec toi alors que j'ai rien fait ! J'avoue qu'elle n'a pas tort. Ne sois pas en retard à la fin des cours, et je te préviens, ce n’est pas moi qui vais frotter, dit-elle en partant vers la salle d'étude.

Non, mais elle a cru que  qu’était Cendrillon et elle Lady Trémaine ou quoi !?

Je ramassai la bombe de peinture toujours par terre et me dirigeais vers la cour pour la jeter à la poubelle. Je vis Castiel me lançait des regards en alternant moi et la poubelle et vu la tête que je tirai, il avait sûrement compris la conclusion de cette affaire. Afin de couper court à ses moqueries, je me suis m'approchée de lui :

Moi : Aller va s'y moque-toi de moi, je sais que tu en meurs d'envie, lui lançais-je en levant les yeux au ciel.

Castiel : Comment ça ? Me lança-t-il en rigolant.

Moi : Je me suis fait prendre... Répondis-je en soupirant.

Castiel : Mais t'as fait ça en plein après-midi ? T'es bête ou quoi ? Dit-il en fronçant les sourcils.

Bon, j'avoue que sur ce coup-là, j'ai manqué d'intelligence et de réflexion, pensais-je en baissant la tête honteuse.

Moi : faisant une moue boudeuse de petite fille Mais eeeeuh...

Castiel : J'imagine que tu as été punie, dit-il en me regardant.

Moi : Moui... Je dois nettoyer mon dessin ainsi que des tags qui ne sont pas à moi ! Répondis-je en m'énervant.

Castiel : Ahah « des tags qui ne sont pas à toi » ? Répéta-t-il amusé.

Moi : Oui, je te jure !

À mon grand étonnement Castiel mit sa main sur ma tête avec son petit sourire sadique en coin :

Castiel : C'est le métier qui rentre. Je lui rendis son sourire, qu'il me rendit également avant de le perdre automatiquement. Bon j'y vais, moins je le vois mieux je me porte....

Il enleva sa main de ma tête puis s'en alla vers le fond de la cour. Ne comprenant pas son changement d'attitude, je me suis retournée pour apercevoir Nathaniel sortir du bâtiment principal, et se dirigeait vers moi :

Nathaniel : Aria ! La directrice vient de passer m'informer que tu es punie, car elle t'a vu en train de taguer un casier avec Li ?!

Moi : Avec Li ?! Répétais-je surprise. Non, non j'ai été surprise PAR Li qui s'est retrouvé mêlée à ça... Du coup, nous sommes punies toutes les deux...

Nathaniel : Je t'avais dit que c'était quand même une mauvaise idée, me lança-t-il en grimaçant.

Oui bon ça va !

Moi : Saurais put être drôle... Tentais-je en souriant. J'ai juste pas eu de chance...

Nathaniel : C'est pas grave, tu es punie en quoi au juste ?

Moi : Je dois nettoyer des tags dans la cage d'escalier après les cours, d'ailleurs où est-ce que je trouve ça d'abord ? Lui demandais-je intrigant.

Nathaniel : Je vais m'occuper de ça, je les laisserais en salle des délégués pour que tu puisses les récupérer quand ce sera prêt, d'accord ?

Moi : D'accord merci beaucoup, le remerciais-je en souriant.

La sonnerie annonçant la reprise des cours sonna. Je rentrais dans le bâtiment principal accompagné de Nathaniel et montâmes les escaliers jusqu'au premier étage pour nous dirigeâmes vers la salle 120. Je pris place à côté de Nathaniel et commençais à sortir mes affaires. Madame Maury fit son entrée et effectua l'appel rapidement. Tandis que notre professeur faisait sa tâche, je sentais une petite sensation répétitif sur mon épaule. Je me retournais en fronçant les sourcils, quand je croisais le regard de Peter sur moi :

Peter : chuchote Salut, alors tu as pu voir Marcus ? Me demanda-t-il curieusement.

Moi : chuchote  Ouais, c’est bon merci beaucoup, le remerciais-je en souriant.

Je me retournais vers le tableau pour suivre le cours tranquillement :

Mme. Maury : Mythes et Héros ! S'exclama-t-elle fièrement. Un « mythe » peut être un récit légendaire, merveilleux, qui se situe hors du temps, et qui met en scène des personnages imaginaires, à caractère divin ou héroïque. Il peut traiter de l'origine du monde, ou encore de grands événements de l'humanité. Un « mythe » peut aussi représenter une personne ou une chose à laquelle on attribue des qualités qu'elle n'a pas, et dont la représentation est amplifiée et déformée par l'imaginaire collectif. Avez-vous des exemples ? Demanda-t-elle en nous regardant.

La main de mon binôme se leva immédiatement :

Mme. Maury : Monsieur Lawrence ?

Nathaniel : Don Quijote, répondit-il en souriant.

Mme. Maury : Personnage principal de El ingenioso hidalgo Don Quijote de la Mancha, écrit par Miguel de Cervantes en 1605 et 1615, qui démystifie dans cette œuvre la tradition des romans de chevalerie en utilisant l'humour. Le mythe de Don Quijote se centre sur une longue série de rencontres que ce chevalier errant fait lorsqu'il part retrouver sa dulcinée, Dulcinea del Toboso, accompagné de son compagnon Sancho Panza et de son cheval Rocinante. L'épisode le plus connu est celui des moulins à vent, contre lesquels il essaie de se battre et qu'il tente de tuer, pensant que ce sont des géants. Ce roman, qui met en avant la folie, le rêve et la passion, est le roman le plus publié et traduit de l'histoire. Quelqu'un d'autre ? Demanda-t-elle en balayant la salle du regard. Mademoiselle Johnson ?

??? : Don Juan ? S'exclama-t-elle peu sûr d'elle.

Je me suis retournée pour voir qui c'était. C'était une très belle jeune fille, les cheveux longs blonds avec des yeux verts perçants. Elle était assise à côté du garçon qui avait pris la parole tout à l'heure.

Mme Maury : Bien sûr, lui souria-t-elle. Ce personnage apparaît pour la première fois dans l'œuvre de Tirso de Molina, El Burlador de Sevilla, de 1630, mais sera repris dans de nombreuses pièces de théâtre, romans, films ou encore en opéra. Don Juan est donc devenu un véritable mythe. Il apparaît avant tout comme un séducteur, un « homme à femmes » sans scrupules. Il vit dans le plaisir et la jouissance du moment présent, en s'opposant aux règles sociales, morales et religieuses. Il est cynique et égoïste et ses mauvaises actions lui importent peu. Un « héros » peut être une personne connue pour ses prouesses ou ses vertus, et qui fait preuve d'un grand courage. Il peut être comparé à un demi-dieu et se distingue par ses actions héroïques, vaillantes. Un « héros » peut aussi être le personnage principal d'une histoire (d'un poème, d'un film, d'un livre, d'une pièce de théâtre), notamment à caractère épique. En connaissez-vous ?

Je levais la main timidement :

Mme Maury : Mademoiselle Jones ?

Moi : Zorro...

Mme. Maury : Excellent, me souria-t-elle. Il s'agit d'un personnage de fiction latino-américain, créé en 1919. El Zorro, de son vrai nom Don Diego de la Vega, est un jeune noble mexicain, vêtu d'un chapeau, d'un masque et d'une cape noirs. Son objectif est de lutter contre les injustices commises par les autorités, c'est pourquoi on le considère comme un justicier et un héros. Il doit son nom à son caractère rusé, zorro signifiant « le renard ». Les livres, les bandes dessinées, les œuvres de théâtre, les films et les séries de télévision produits à son effigie font d’El Zorro un personnage mythique.

Ensuite, la professeure prit un feutre et commença à écrire la leçon ainsi que le vocabulaire. Le cours continua de manière dynamique grâce à Madame Maury, qui donnait vraiment l'impression d'aimer ce qu'elle disait. N'hésitant pas à nous faire rire par la même occasion ! Quand la sonnerie se mit à sonner, je me suis mise à soupirer intérieurement. J'aurais aimé que le cours dure encore un peu plus longtemps...

En plus ma dernière heure de cours étaient du sport, et je n'avais aucune envie d'y aller... Je rangeais mes affaires et suis sortis de la salle en même temps que tout le monde. Je descendis les escaliers au rez-de-chaussé, puis marchais vers mon casier pour effectuer un échange de sac. Je pris mon sac de sport avec dépit... 

Je ne veux pas y aller... !

Moi non plus conscience... En plus j'ai déjà loupé mercredi...

??? : Aria !

Je fermais la porte de mon casier et me suis retournée vers la personne qui m'avait appelée. Je fus surprise de voir que c'était la fille rencontrée ce matin :

Moi : Oui... ? Répondis-je avec appréhension. Excuse-moi je n’ai pas retenue ton prénom...

La fille : Ah ah c'est rien, je m'appelle Rosalya, dit-elle en me souriant. J'ai été absente aussi au dernier cours de sport, on se met ensemble ?

Moi : Ouais si tu veux, répondis-je en hochant la tête.

Rosalya : Cool ! S'écria-t-elle en me prenant par le bras. Allez vient, la pause est pratiquement terminée et on ne sait pas encore changé.

Je suivis Rosalya dans la cour puis nous nous dirigeâmes donc vers le gymnase pour deux heures de sports. Courage après je rentre... Enfin quand j'aurais finis mes corvées... Le sport n'ayant même pas commencé les vestiaires sentaient déjà la sueur mélangée à une odeur de déodorant et de parfum. Adieu mes petits poumons ! Pensais-je en commençant à me changer.

Dix minutes plus tard nous sortions, sans hâte pour ma part. Les garçons étaient déjà prêts en train d'installer le matériel, à savoir des filets, puis certains rassembler les raquettes vers le bureau du prof ainsi qu'avec les boîtes de volants.

Moi : On fait quoi comme sport ?

Rosalya : Badminton, je crois... Me répondit-elle en resserrant sa queue de cheval.

Cool ! Pensais-je ravie. J'aimais beaucoup ce sport étant assez bonne dans cette discipline ! Je pris une raquette bleue et attendit notre professeur. Au même moment, celui-ci fit son apparition : c'était un homme grand, fort et musclé, de courts cheveux blonds plaqués sur le côté gauche, des yeux bleus glacés, ainsi qu'une barbe qui lui recouvrait la partie inférieure du visage.

Son aspect me faisait penser à un gars dans la série « Viking », le genre de mec qui prend ton bras et qui le casse en deux ! Il demanda à tout le monde de se rassembler pour donner les consignes. Il y avait 7 terrains partant du plus nulle au plus fort.

Nous allions faire des matchs individuels puis en équipe. À la fin en additionnant les scores l'équipe qui gagne va au second terrain tandis que celle qui perd descend d'un terrain et ainsi de suite. Quand les équipes furent faites tout le monde se positionna où il voulait et malheureusement pour moi, la seule place qui restait était avec Ambre et Li... La poisse... Pensais-je en trainant des pieds.

Ambre : Li m'a dit pour mon casier, dit-elle en fronçant les sourcils. C'est ballot hein, me souria-t-elle victorieuse. Non seulement tu t'es fait prendre, mais en plus tu dois nettoyer ! Dit-elle en se plaçant en face de moi.

Je décidais de ne rien répondre et m'approchais du filet pour effectuer le tirage pour savoir qui engagerait la partie. Le volant tombant de mon côté, je le ramassais et me suis placée sur le côté de droit du terrain pour effectuer mon service. Quand d'un coup, un hurlement aigus me sortis de mes pensées. Ambre venait de se manger mon volant dans la figure.

Ambre : Je suis sûr que tu as fait exprès de viser ma tête ! S'exclama-t-elle furieuse en ramassant le volant.

Moi : Et qui te dit que ce n’est pas le contraire ? Que ce n’est pas ta tête qui a visé mon volant ? Répondis-je amusée.

Sans surprise Ambre s'avéra être une piètre adversaire et c'est sans difficulté que je gagnais le match. Quand ce fut autour de Rosalya, je me suis assise par terre et attendit qu'on passe au match en équipe. Après une victoire écrasante de Rosalya nous effectuâmes notre match et ce fut sans surprise que nous gagnâmes.

Quand l'heure de sport fut finis, nous rangeâmes le matériel puis trottinâmes jusqu'aux vestiaires. Je pris rapidement une douche, me r-habillais puis suis sortis du gymnase. Je rentrais dans le bâtiment principal et passais rapidement à mon casier récupérer mon sac de cour. La sonnerie annonçant la fin des cours sonna et je fus envahi par des millions d'élèves voulant quitter le lycée le plus rapidement possible.

Je slalomais les élèves pour pouvoir me diriger vers la salle des délégués récupérée ce qu'il fallait pour nettoyer les tags. Je n'ai plus qu'à attendre Li pour aller les nettoyer, pensais-je en m'appuyant contre la porte de la salle des délégués. J'en profitais pour saluer les personnes que je connaissais :

Moi : A demain Iris ! La saluais-je en souriant.

Iris : A demain Aria ! Me salua-t-elle avec un grand sourire.

Je repérais Castiel se dirigeait vers son casier récupérer son sac de cour. Quand il me regarda, il me lança de sa légendaire subtilité :

Castiel : Hé ! Frotte bien et ne pars pas trop tard, si tu ne veux pas rester coincée ici pour la nuit, me lança-t-il en rigolant.

Moi : Ahah, très drôle, lançais-je en levant les yeux au ciel en souriant.

Il me salua et partit en direction de la cour, je saluai également Nathaniel :

Nathaniel : Aria, bon courage, j'espère que tu ne rentreras pas trop tard chez toi.

Moi : Je l'espère bien aussi et puis à deux, on devrait aller plus vite.

C'est ça ! Comme si « la chinoise » allait salir ses magnifiques ongles pour nettoyer avec toi, tu rêves ma fille !

J'adore quand tu me soutiens conscience...

De rien gamine ça fait toujours plaisir !

J'entendis un rire... Ambre...Argh, non pas elle... Pensais-je en la voyant passer devant moi. Elle me lança un sourire narquois quand elle se dirigea vers son casier suivit de près par Charlotte. Ambre ouvrit son casier et poussa un cri de terreur en voyant les fausses araignées dans son casier, ce qui me fis esquissais un petit sourire de victoire.

Après que Charlotte les ait enlevé, elles partirent toutes les deux. Bon c'était bien marrant, mais je ne vois pas Li... Pensais-je en regardant le couloir vide. J'attendis encore un peu... 

Elle va  nous faire attendre encore longtemps celle-là ?!

Je suis sûr qu'elle est partie en douce... En même temps techniquement elle n'a rien fait donc-

??? : Dis donc, mais qu'est-ce que tu fais ?!

Ah ben, elle est là ! En effet celle-ci se tenait là, les bras croisés sur sa poitrine :

Li : Je t'attends dans la cage d'escalier depuis tout à l'heure. Tu pensais partir peut-être ? S'énerva-t-elle contre moi.

Moi : Mais pas du tout, je t'attendais ici moi ! Répondis-je en fronçant les sourcils.

Li : Bon, tu as de quoi nettoyer ? S'impatienta-t-elle.

Je ne répondis rien et je lui montrai le seau rempli d'eau, on pouvait apercevoir deux éponges à la surface et dans ma main droite se trouvait la bouteille de nettoyage. Li les regarda et me lança un « suis-moi ». Arrivée à la cage d'escalier, je posais mes sacs dans un coin et celle-ci s'essaya sur les marches, je restai planté là en la regardant ne bougeant pas. Voyant que je restais planté là, Li s'exclama en sortant une lime à ongle :

Li : Ne compte pas sur moi pour nettoyer, hein, je te laisse faire... Me lança-t-elle en frottant ses ongles.

Moi : Oh non pas question ! Dis-je en m'énervant.

Je versais le liquide dans le seau, pris une des éponges et lui lança. Ne s'attendant pas à ça, Li ne put la rattraper et l'éponge lui mouilla le t-shirt avant de tomber par terre :

Li : Oooooh mon t-shirt !!! S'exclama-t-elle horrifiée.

Moi : Ça va ce n'est que de l'eau, ça va sécher, dis-je exaspérée. Je fais ce côté-ci, tu fais celui-là, lui lançais-je en regardant le côté droit.

Je pris la deuxième éponge et commençai à nettoyer. Ça me prit pas mal de temps, mais qu'est-ce qu'ils foutent dans leur bombe sérieux ?! Pensais-je en frottant de toutes mes forces. Au bout d'un moment, alors que j'avais presque finis. Je remarquais que le côté de Li n'avait pas avancé d'un poil :

Moi : Rooooh j'en ai marre vivement que ça se termine ! On irait tellement plus vite si quelqu'un pouvait m'aider ! On s'était mis d'accord tu devais faire ce côté-ci !

Li : Tu t'es mis d'accord ! Rectifia-t-elle. Tu veux que je me casse un ongle ?!

Moi : Tu n'as pas besoin d'utilisé tes ongles, on a des éponges pour nettoyer !

Li : Je vais avoir des ampoules ! S'écria-t-elle horrifiée.

Moi : Tu n'as qu'à mettre des gants !

Li : Je suis allergique au caoutchouc !

Après lui avoir fait mon regard le plus meurtrier qui soit, celle-ci se décida ENFIN à utiliser ses mains pour nettoyer. Quand Li termina enfin sa tâche, celle-ci s'écroula épuisée sur le sol :

Li : Oooooh j'ai des courbatures partout ! Je ne savais pas qu'il y avait autant de muscles dans le corps ! J'te jure, même cligner des yeux est un véritable supplice !

Moi : Arrête un peu de te plaindre !

Tandis que je versais l'eau du sceau dans les toilettes, j'entendis Li s'exclamait :

Li : Nan mais t'as vu l'heure qu'il est ?

Je sortis mon téléphone de ma poche, il était dix-neuf heures quarante. Je remis les éponges et la bouteille dans le seau puis suis sortis des toilettes.

Moi : Ouais bah on serait peut-être allées plus vite si tu t'étais décidé à m'aider plus vite hein, je dis ça je dis rien... ! Dis-je en levant les yeux au ciel.

Je récupérais mes deux sacs et avec Li on marcha jusqu'à la salle des délégués reposée nos affaires. En sortant de la salle, je refermais la porte, quand on entendit un bruit. Li et moi nous nous sommes arrêté net et nous nous sommes regardé avec de gros yeux :

Li : chuchote C'était quoi ça ???

Moi : Oh bah, c’est surement un zombi ou un vampire... Répondis-je amusée. Oh zuuut je n’ai pas pris de gousse d'ail avec moi, dis-je en faisant mine de chercher dans mes poches.

Li : C'est encore une de tes blagues, c’est ça ?! S'énerva-t-elle flippée. Tu crois vraiment que-

Soudain elle s'arrêta net, elle s'était retourné vers le fond du couloir, je me suis retournée également pour voir une ombre au loin... L'ombre s'avança vers nous :

Li : AAAH ! UN FANTÔME !!! Cria-t-elle apeurée.

On courra à toute vitesse en direction de la cour et je suis rentré chez moi à la vitesse de la lumière ! Arrivé à la maison ma mère me passa un sale savon sur « l'heure de colle » que je venais d'effectuer. Je lui expliquais alors ma version des faits, ce qui la calma quelque peu. Je m'excusais d'être rentré si tard, il était maintenant vingt heures.

Elle me souriait en me disant qu'elle ne voulait pas que ça se reproduise et me signala qu'elle m'avait préparé une assiette dans le microonde avant de monter les escaliers pour aller se coucher. Je la remerciai, posai mon sac au pied des escaliers et filai manger, seule dans la cuisine en trainant sur mon téléphone. Une fois cela fait, je pris mon sac et suis montée dans les escaliers souhaiter une bonne nuit à mes parents. Ensuite, je rentrais dans ma chambre me mettre en pyjama. Je me couchai immédiatement dans mon lit et je repensai à ce qui s'était passé avec Li... Est-ce que c'était vraiment un fantôme ? Pensais-je en m'endormant aussitôt.

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