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1 - (Arc 1 ) Chapitre 1 : Coup de foudre 
2 - (Arc 1 ) Chapitre 2 : Malentendu
3 - (Arc 1) Chapitre 3 : Menaces de mort
4 - (Arc 1) Chapitre 4 : La bonne décision
5 - (Arc 1 ) Chapitre 5 : Le plan
6 - ( Arc1 ) Chapitre 6 : Préparatifs
7 - (Arc 1) Chapitre 7 : Course poursuite
8 - (Arc 1) Chapitre 8 : Nouvelle rencontre
9 - (Arc 1) Chapitre 9 : Proche du but
10 - (Arc 1) Chapitre 10 : Le calme avant la tempête
11 - (Arc 1) Chapitre 11 : Moment de vérité
12 - (Arc 1) Chapitre 12 : Lioren
13 - (Arc 1) Chapitre 13 : Aveux
14 - (Arc 1) Chapitre 14 : Informations troublantes
15 - (Arc 1) Chapitre 15 : Passer un cap
16 - (Arc 1) Bonus 1 : Sentiments en pagaille
17 - (Arc 1) Bonus 2 : Le dragon et le renard
18 - (Arc 2) Chapitre 1 : Le goût de l’excitation
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(Arc 1) Chapitre 13 : Aveux

(Arc 1 : Le corbeau et le dragon)

Une fois rentré chez lui, Gwenval envoya la majeure partie des preuves photos qu’il possédait à son frère, puis alla prendre une douche. Kaelan, qui allait passer la nuit chez lui, avait plongé sa tête dans la douce fourrure d’Eika.

Après s’être habillé, le musicien informa son ami qu’il pouvait utiliser la salle de bain, s'il le souhaitait, puis se dirigea vers la cuisine pour se préparer du thé. Il se rendit ensuite vers la grande baie vitrée de son appartement pour observer la ville. Bien qu’il ait encore des questions, il se sentait bien plus détendu vis-à-vis de toute la situation.

Plus tard, son téléphone se mit à vibrer. C’était Ashlay qui l’appelait.

— Allô ? commença Gwenval.

— Tu es bien rentré ?

— Mhmm…Et à l’hôtel, comment ça se passe ?

— Plus de peur que de mal. Les invités auront droit à des réductions et à des avantages spéciaux dans l’un de nos hôtels au choix. Globalement, l’événement a été apprécié. La réputation du Turquoise n’est pas ternie.

— C'est une bonne nouvelle à entendre.

— Gwen Gwen…

— Oui ?

Ashlay marqua un temps de pause. Comme s’il voulait demander quelque chose, mais qu’il n’osait pas.

— Demain, je viens te chercher pour aller témoigner ?

— Ce n’est pas la peine. Je m’y rendrai avec Kaelan… Tu pourras toutefois me raccompagner si tu le souhaites. Kae doit retourner à l’hôtel pour régler certaines choses concernant ses œuvres. Il a aussi des documents à signer.

Yes ! s’exclama Ashlay, tout excité.

À l’autre bout du fil, on entendit la voix du secrétaire Shin qui interpellait Ashlay.

— Je vais devoir te laisser… À demain, Gwen Gwen.

— À demain, Ashlay.

Gwenval raccrocha et continua à regarder par la fenêtre en buvant son thé.

— « À demain, Ashlay ». imita mielleusement Kaelan.

Le pianiste se tourna subitement vers son ami, les joues légèrement rouges.

— Kae, ne commence pas.

— Je vois que ça avances bien avec sir Nienrao. Vous avez déjà choisi le restaurant pour votre premier date ?

Kaelan vint s’asseoir sur un fauteuil proche de Gwenval.

— Ce n’est pas un…

Gwenval s’arrêta de parler pour réfléchir à la suite de sa réponse et se rendit compte de quelque chose.

—  Oui, c'en est un…Je le laisse décider… Et avec Bai ? Tu as pu lui parler ?

— On a discuté…le visage de Kaelan redevenait rouge rien que d’y repenser.

Le musicien remarqua la drôle d’expression de son ami.

— Il a refusé tes excuses ?

— Non, ce n’est pas ça…déclara le peintre en secouant la tête. Il a accepté de me pardonner. Il est juste plus imprévisible que je ne la pensais.

—  « Imprévisible » ?

Soudain, une notification de mail s’afficha sur le portable de Gwenval. Le musicien ouvrit le message et commença à le lire. Kaelan se rapprocha de son ami.

— Qu'est-ce que c'est ? demanda Kaelan.

Gwenval lui montra le message.

— Oh ! C’est vrai. C’est le début du mois. Tu comptes y aller ?

Gwenval hocha la tête.

— Je n’ai pas pu m’y rendre le mois dernier. Ça me permettra de relâcher la pression.

— Tu as dû manquer à beaucoup de gens aussi.

— Peut-être…

Il finit de lire le message puis verrouilla son portable. Il alla ensuite déposer sa tasse de thé dans l’évier de la cuisine.

— Et si on allait manger dehors ce soir. Tu as une idée ?

— Du thaï ? proposa sournoisement Kaelan.

— Kae…

Le peintre éclata de rire.


Il était déjà environ dix-huit heures trente. Park Dae Jung était assis, menotté, seul dans une salle d’interrogatoire. Il se comportait bien plus calmement que plus tôt, mais il semblait toujours aussi désorienté. Lioren, l'inspecteur Kang et quelques autres officiers l’observaient depuis la pièce de l’autre côté du miroir sans tain.

Un agent entra et remit des documents à Lioren et à l'inspecteur Kang. Il commença à lire des informations à voix haute :

— Park Dae Jung, quarante-six ans. C’est un pianiste célèbre dans le monde de la musique classique coréenne. Il a commencé sa carrière il y a vingt-quatre ans. Il s’est déjà produit un peu partout en Asie et dans le reste du monde. Il n’a pas de casier judiciaire et n’a jamais fait parler de lui de manière négative. Il donne des cours de piano dans le plus grand conservatoire de Séoul depuis dix ans. Après vérification, il n’a aucun lien avec le musicien Altaha Gwenval, si ce n'est d'avoir été conviés en même temps à certains événements. Compte tenu de son état, il est fort possible que Park Dea Jung ait consommé des substances illicites. Des prélèvements ont été effectués et sont actuellement en cours d’analyse. C’est aussi le cas pour le contenu de la seringue retrouvée dans la chambre.

—  A-t-il fait appel à un avocat ? demanda Lioren.

— Non, pas encore. Il n’a rien dit depuis qu’on l’a emmené ici.

Lioren gardait son regard sur Park Dae Jung. Il essayait de trouver le mobile. Si cet homme n’avait aucun lien avec son frère, qu’est-ce qui l’avait poussé à commettre un acte aussi extrême ?

— Je vais l’interroger. Procureur Altaha, tu restes ici. indiqua l’inspecteur Kang.

— Je veux aussi participer à l’interrogatoire. s’opposa Lioren.

— Sûrement pas. Quand il s’agit de ton frère, tu perds rapidement ton calme. Comme cela concerne l’un des membres de ta famille, tu ne devrais même pas être là. Tu le sais très bien. Reste ici et observe, s’il te plaît.

Lioren soupira, puis fit un geste à l’inspecteur Kang pour lui indiquer qu’il avait compris et qu’il pouvait y aller. Il croisa ensuite les bras et continua à observer Park Dae Jung.

L’inspecteur Kang adressa un léger sourire au procureur, puis se rendit dans la salle où se trouvait Park Dae Jung. Une fois entré, il alla directement s’asseoir sur la chaise en face du criminel et ouvrit l’ordinateur portable déjà présent sur la table.

— Bonsoir, monsieur Park. Je suis l’inspecteur Kang Atlas. Je suis chargé de votre affaire. D’après les informations dont nous disposons, vous menez une vie plutôt disciplinée. Je voudrais comprendre ce qui vous a motivé.

Le silence. Pendant de longues secondes, Park Dae Jung resta silencieux et garda la tête baissée.

— Qu’est-ce que vous reprochez au musicien Altaha Gwenval ?

— TOUT ?! C’est sa faute ! C’est sa faute ! C’est sa faute ! répéta le criminel en boucle bruyamment.

Tout le monde fut très surpris. Lioren se tourna vers l'un de ses collègues.

— Quand aurons-nous le résultat des analyses ?

— Au plus tôt, demain matin.

— Trouver un moyen d’accéder à son dossier médical aussi. Je voudrais savoir s’il suit un traitement actuellement et depuis quand.

— Oui, monsieur !

Le jeune officier à qui Lioren s'adressait sortit rapidement pour mettre à exécution sa demande.

Dans la salle d’interrogatoire, Park Dae Jung continuait de s’agiter de façon anormale. Il se tenait fortement les cheveux sur le haut de sa tête. L’inspecteur Kang l’observait sans rien dire.

— Qu’est-ce qu’il vous a fait pour que vous en arriviez là ? demanda-t-il à nouveau.

— … S'il n’avait pas été là… S'il n’avait pas été là, j'aurais pu continuer à vivre normalement… Il est partout…

L’inspecteur Kang plissa les yeux.

— Qu’est-ce que vous voulez dire ?

— Il est partout ! s’exclame-t-il de nouveau. Depuis qu’il est apparu, tout le monde ne parle que de lui. Tout le monde dit qu’il est un prodige. Un prodige !? Et puis quoi encore ? C’est ce qu’ils croient ! Je voulais leur montrer. Je voulais leur montrer que leur « prodige » pouvait disparaître à tout moment. C’est pour ça que j’ai commencé à lui faire peur. Pour qu’ils le voient trembler. Mais savez-vous ce qu’a fait ce petit arrogant ? Il m’a ignoré ! Il a fait comme si je n’existais pas ! Tout ce que je faisais était insignifiant à ses yeux ! Pour qui se prend-il ?! Il fallait que je passe à la vitesse supérieure. Vous n’êtes pas d’accord avec moi, inspecteur ?

Les officiers présents avec Lioren se tournèrent instinctivement vers lui. Bien que ce dernier paraissait calme, il serrait les poings et son regard était très froid tandis qu’il gardait son regard fixé sur le criminel. Personne n’osa faire de remarque au procureur.

Quelques minutes plus tard, Lioren reçut un e-mail. Gwenval lui avait envoyé un lien permettant d’accéder à un drive contenant toutes les preuves nécessaires. Le procureur partagea ce lien avec un membre de son équipe et continua à suivre l’interrogatoire.

— Vous trouviez ça injuste qu'un nouveau ait autant de visibilité. C'est pour cela que vous vouliez tuer monsieur Altaha?

— Non. Park Dea Jung secoua rapidement la tête. Non, je voulais qu’il tombe de son piédestal. Si je l’avais tué, ça me serait retombé dessus et tout le monde l’aurait considéré comme un martyre. Non. Non. Pour le faire disparaître, il fallait changer son image.

L’inspecteur avait déjà formé ses propres hypothèses quant aux agissements et au mobile de Park Dae Jung envers Gwenval. Certaines de ses suppositions semblaient se confirmer.

L’air devint également très lourd autour de Lioren.

— Qu’y avait-il dans la seringue ?

Park Dae Jung se tut subitement et détourna le regard.

— Je…Je…Je ne sais pas...  Je voulais le tuer… Je voulais le voir mort… Quoi qu’il en coûte, quelque soit la façon,  il doit mourir.

— Monsieur Park, qu’y avait-il dans la seringue ? demanda à nouveau l’inspecteur Kang.

— Je ne sais pas… Il devait disparaître… Il devait mourir…

— Monsieur Park !

Le criminel se tut encore une fois. Après quelques minutes, il s’adossa à sa chaise.

— Je veux voir mon avocat.

L’inspecteur Kang hocha la tête et éteignit l’ordinateur. Il était clair qu’il avait touché un point sensible et qu’il n’obtiendrait rien de plus.

— Bien sûr. acquiesça-t-il en se levant.

Il se tourna vers le miroir sans tain pendant quelques secondes, puis sortit de la pièce. De retour dans la salle d’observation, il indiqua à ses collègues d’emmener Park Dae Jung dans une cellule de détention. Il se retrouva alors seul avec Lioren.

— Qu’en penses-tu, Altaha ?

— Que tu as bien fait de ne pas me laisser entrer pour l’interroger. répondit Lioren qui n’avait toujours pas desserré les poings. Musicien respecté ou pas, cela m'est égal. Il a voulu ruiner la vie de Gwen juste parce que, selon lui, mon frère prenait trop de place sous les feux des projecteurs ?! C’est une plaisanterie, j’espère ?

L’inspecteur Kang se rapprocha de Lioren et posa une main sur l’épaule du procureur. Presque instantanément, Lioren se calma.

— Je n’ai pas l’impression qu’il fasse semblant d’être fou. Je ne sais pas ce qu’il lui est arrivé pour qu’il décide de prendre ton frère pour cible, mais ce qui est sûr, c’est que des stupéfiants sont impliqués dans cette affaire. Reste à savoir le ou lesquels. conclu l’inspecteur Kang.

— Vu son état, il doit être sous emprise depuis longtemps.

Pourquoi viser Gwenval en particulier? Il n’a pas peur d’affirmer qu'il voulait le tuer, mais refuse de parler de la seringue. C’est logique ? se demanda Lioren.

Une fois ce premier interrogatoire terminé, Lioren et Kang Atlas réunirent leur équipe pour parler de l’affaire. Une heure plus tard, le procureur et l’inspecteur partirent rendre visite à des proches de Park Dae Jung afin d'en apprendre davantage sur lui.

Durant le reste de la soirée, différentes personnes furent interrogées au sujet de leur relation avec le coupable, tandis que l’on fouillait dans son passé et son présent.

Ashlay et Hao Ming avaient pu remettre rapidement l’hôtel en ordre. Le hall avait été presque entièrement nettoyé, comme si rien ne s'était passé.

Il fut annoncé que la peinture réalisée par Kaelan durant sa représentation allait être vendue aux enchères. Quelques-uns de ses tableaux allaient aussi être offerts à l'hôtel Turquoise.

Finalement, il avait été convenu que l’espace où étaient exposées les œuvres de Kaelan resterait ouvert et accessible à tous les clients de l’hôtel pendant un certain temps.

La mère d’Ashlay avait fait pression sur les médias pour que ni le nom de Gwenval, ni celui de Park Dae Jung ne soient pas divulgués, afin de ne pas entraver l’enquête.

Heureusement, aucun objet dangereux, comme des explosifs ou autres, n’avait été retrouvé dans l’hôtel. Tout cela n'était qu'un bluff pour empêcher Gwenval de se défendre.

Le lendemain matin, comme promis, Gwenval et Kaelan se présentèrent au commissariat. Ashlay et Hao Ming arrivèrent quelques minutes après eux. Le secrétaire Shin s’occupait de la gestion de l’hôtel en l’absence d’Ashlay.

Gwenval avait avec lui la pile de lettres de menaces qu’on lui avait envoyées, ainsi que les clés USB contenant toutes les vidéos de surveillance de son studio d’enregistrement et celle du Séoul Arts Center. Ashlay fournit également les vidéos enregistrées au Turquoise durant toute la semaine qui venait de s’écouler.

Tout le monde voulait en finir avec cette histoire.


Note de l'auteur

Bonsoir !

Vous avez aimez ce chapitre ? Dites le moi en commentaire ^^

Prochain chapitre :Samedi 29 mars 2025 à 18h (France)

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