Ce chapitre contient une scène à caractère sexuelle.

Zéphyr. 21 heure 52. Vancouver, Colombie-Britannique.

Je sens ses lèvres sur les miennes. J'ai déjà enlevé mon t-shirt, je n'ai pas tellement envie d'y aller doucement. Je fais glisser sa robe jusqu'au sol, elle ne porte pas de soutien-gorge, elle se retrouve donc qu'en culotte. On est chez elle parce que dans ma nouvelle famille, je n'ai pas le droit d'amener des filles, mais je dois avouer que ça m'arrange, je n'aime pas que les gens saches où j'habite ni avec qui.

Je pose ma bouche sur son sein, elle lâche un gémissement. Je glisse ma main dans son sous-vêtement, je titille son clitoris avec mon pouce. Je finis par mettre deux doigts dans sa chatte. Elle est tellement mouillée. J'entame des petits va et vient, elle déboutonne mon jeans en gémissant. Sa main plonge dedans et attrape mon membre, un couinement de plaisir sort de ma bouche. Je la sens au bord de la jouissance alors, je retire ma main d'elle avant de la pousser sur son lit. Je retire mon pantalon et mon caleçon pendant qu'elle, elle fait la même chose avec le seul tissu qu'il lui reste. J'enfile ensuite un préservatif. Je me mets au-dessus d'elle et la pénètre d'un seul coup, je ne bouge pas pour lui laisser le temps de s'habituer à ma présence. Après quelques secondes, je commence mes va et vient.

Nos respirations s'accélèrent, des gémissements remplis la pièce. Nos chairs cognent ensemble.

- Putain, Amara !

Je me stoppe et j'écarquille les yeux, Amara...

Je me retire d'elle et me couche sur l'autre côté du lit.

J'ai vraiment dit Amara ?

Je passe ma main dans mes cheveux.

- Je voulais dire Sarah.

- Sauf que je m'appelle Maria, maintenant dégage de chez moi.

Je soupire avant de me lever, j'enfile mes habits qui étaient sur le sol.

C'est clair, j'ai une attirance sexuelle pour Amara...

*******

J'arrive chez moi rapidement, ça m'a pris sept minutes. Je n'arrive pas à croire que j'ai dit le prénom d'Amara alors que j'approchais l'orgasme. C'est évident que j'ai envie d'elle, je m'en rends compte maintenant, mais si je la baise, c'est sûr que Dorian ne me pardonnera jamais.

Je prends une grande inspiration avant de descendre de ma voiture, je passe la porte d'entrée en essayant de ne pas faire de bruit, il est 22 heures 30, les vieux dorment à cette heure-là.

- Zéphyr, on a mis un couvre-feu, tu te souviens, 22 heures, tu as 30 minutes de retard. Ça commence mal, ça ne fait même pas une semaine que tu habites ici. Donne-moi ton téléphone, je te le confisque.

- Non, tu n'es pas ma mère, tu n'as pas d'ordre à me donner. Tu devrais t'occuper de ta vraie fille, au lieu de me parler.

Ça sert à quoi d'être aimable ? De toute façon, elle finira par me jeter dehors comme toute les autres, alors je suis mieux d'être distant pour ne pas m'attacher.

- Elle a trois ans, elle dort à cette heure-ci, elle, au moins, elle m'écoute.

Je lève les yeux au ciel en me dirigeant vers ma chambre.

- Elle t'écoute parce que c'est une enfant et que c'est la tienne.

Je claque la porte de ma chambre avant de me jeter sur mon lit. Je regarde le plafond, je suis vraiment dans la merde...

Dorian

J'ai invité Amara à venir chez moi, elle n'a pas envie d'être seule. Elle est assise à côté de moi, elle joue sur son téléphone pendant que moi, je fais une partie de Call of Duty.

- Je n'ai jamais réussi à jouer à ce jeu, je ne comprends pas trop comment faire.

- Je vais t'apprendre si tu veux.

Elle hoche la tête en souriant. Son sourire est ma faiblesse.

Je lui explique un peu le jeu et elle apprend vite. En réalité, elle est plutôt douée. Elle finit par tuer un ennemi, sur le coup de l'excitation, elle me saute dans les bras. Elle me fait un câlin, Amara me fait un câlin...

Elle se recule, gênée, je le vois à ces joues rouges. Elle recommence sa partie. On est tellement proche l'un de l'autre que nos épaules se touchent. Je suis captivé par cette proximité, je n'ai jamais été aussi proche d'elle. Mon cœur bat super vite. Elle se tourne vers moi, je sens son souffle sur mes lèvres, mon regard se porte sur les siennes. J'approche ma bouche de la sienne et elle ne s'éloigne pas.

- Salut mon chéri, je ne savais pas que tu étais rentré à la maison, oh, je suis désolé si je vous dérange.

Je soupire en m'éloignant d'Amara.

- Tu ne nous déranges pas, maman.

Enfin, si.

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Chapitre 8 enfin là !

Il est plus court que d'habitude, mais ne vous inquiétez pas, ça va revenir.

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

Bisou 💋