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Sarah-Maude
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Prologue

Prologue

Quotidien Et Mommy issus

Lyana

Je sors de l'école épuisée comme jamais. Il est précisément 14h47, Marilyne et moi partons vers notre arrêt d'autobus. Nous voilà, à la fin de la première semaine d'école. Je suis crevée et j'en peux déjà plus...

J'ai toujours détestée l'école, en fait je déteste le système scolaire. Je trouve qu'il est vraiment mal fait, même très mal fait. Et les profs... soit ils sont trop gentils et se laisse marcher dessus par les autres, soit ils sont d'une sévérité méconnue. Au final je n'aime tout simplement pas l'école.

Je vois du coins de l'œil, Marilyne galoper comme une enfant de cinq ans. Marilyne a toujours eue plus d'énergie que moi. Je ne sais pas comment elle fait, mais pour moi je traîne avec une boule d'hyperactivité, à la place d'une meilleure amie. Et je suis presque certaine qu'elle a prit un café ce matin.

Dire que j'ai commencée en cours de langue; après j'ai eue mathématique; ensuite art plastique; et pour finir un bon cours d'éducation physique. Je peux dire que je suis belle et bien morte. La seule chose que j'ai aimée dans ma journée a été art plastique. Je finis ma petite sculpture en forme de fleur de lys ce cours ci. Je l'ai fait en même pas trois heures et demie; ce qui équivaut à deux cours. En ce moment, elle est dans mon sac entourée d'une couche de papier bulle.

-Alors comme je te le disais, il y a un mec avec qui j'ai commencée à parler. Devine qui c'est! me dit Marilyne avec un sourire rayonnant sur les lèvres.

Marilyne est une jolie fille, qui a tout tout pour être aimée. Elle a une beauté à couper le souffle. Sa peaux lisse d'une magnifique couleur café, ne fait accentuer sa beauté. Son afro qui enveloppe son visage rond, lui donne un air d'enfant. Ses beaux yeux en forme d'amande et de couleur brun foncé, sont toujours entouré d'un trais d'eyeliner fin et souvent de différente couleurs, qui vont matcher avec sa tenue. Sans parler de sa grandeur; elle doit faire environ 1m78, alors qu'elle n'a que 16 ans. Comment ne pas tomber sous son charme?

Puis il y a moi... J'ai tout pour être rejetée et rien pour être aimée. Du moins selon ma mère, parce que pour Marilyne c'est tout l'inverse. Elle cesse de me dire que je suis sublime et magnifique; et il faudrait juste que j'apprenne à avoir confiance en moi, pour voir la vérité en face. Sauf que j'en suis incapable. Je me contente de savoir ce que les autres pensent de moi.

-Alors, me demande Marilyne me sortant de mes pensées.

-Euh, non dis-moi.

Elle lève les yeux au ciel, comprenant que je ne l'écoutais qu'à moitié.

-C'est Enzo. Tu sais lui dont je suis folle amoureuse, me dit-elle les yeux brillant d'amour.

Le mot amour pour moi, ne fait pas parti de mon vocabulaire. Du moins pas l'amour de la façons: un sentiment d'affection et d'attirance envers une personne. Dont tu vas chercher à tout prit à être avec ou peut importe. Non. Pour moi l'amour est un sentiment qui va te faire espérer et rêver, pour ensuite te faire souffrir jusqu'à t'en faire pleurer...

Voici ma vision de l'amour et c'est peut-être également pour ça que je ne crois pas en ceci.

-Hum et vous vous êtes dit quoi? dis-je exaspérée.

-Et bien, nous n'avons pas parlés de grand chose. On avait parlés des cours, mais rien de plus, m'informe-t-elle en fessant la moue.

Je vois au loin l'autobus arriver.

-Merde l'autobus s'en vient, dis-je à Marilyne en la tirant par le bras.

-Ahh, mais attends, me crie-t-elle.

-Pas le temps! répliquai-je

Pile arrivées devant l'arrêt, l'autobus ouvre ses portes, laissant plusieurs personnes en sortir. Marilyne et moi finissons par pénétrer à l'intérieur du véhicule. Ma meilleure amie nous trouve deux bancs côte à côte et me tire vers ceux-ci. Je m'affale sur le siège et prends une longue bouffée d'oxygène. Marilyne s'assoit à mes côtés et dépose son sac sur ses cuisses. Je fais de même en l'écoutant parler de son fantastique Enzo.

Je n'ai jamais aimée parler, j'ai toujours préférée écouter.

......

Lorsque vient le temps que Marilyne parte, elle me fait un baiser qui me laisse une trace de son gloss, qu'elle s'empresse d'effacer en vitesse. Elle prend tout ses affaires et quitte l'autobus, me laissant dorénavant seule. Maintenant que personne n'est là pour me parler ou encore m'écouter; je sors mon téléphone et un boitier où se trouve mes écouteurs sans fil, de ma poche. J'allume mon portable en pressant mon doigt à l'arrière du téléphone. Mon empreinte digitale finit par ouvrir mon téléphone. Je presse à nouveau sur l'application Spotify. Je connecte mes écouteurs à mon portable et les mets. Je laisse glisser mon doigt sur l'écran qui affiche ❁ et je fais play.

Je laisse le son de la musique faire taire toutes mes pensées et me bercer.

Je dois l'avouer: ma seule issue est la musique.

Quoi que la lecture pourrait se mettre en compétition; mais elle gagnerait toujours la deuxième place.

Je ferme les yeux, profitant du bruit que propulse mes écouteurs dans mes oreilles.

Daddy Issues - The Neighbourhood

Qu'est ce que j'aime cette chanson...

Maman a reçue mes notes en français, me souffle une voix que j'aurai voulue enfouir le plus loin possible, pour éviter d'en prendre conscience.

Et connaissant maman, je suis sûre qu'elle est bourrée.

Super! C'est parti pour une scène traumatisante, comme elle le fait si bien...

......

Les minutes passent, et il est maintenant temps pour moi de descendre de l'autobus pour retrouver ma maison. Et bien évidemment me coltiner la présence bourrée de ma merveilleuse mère.

Quel plaisir!

L'autobus s'arrête à mon arrêt, je me lève, prends tous mes effets et je finie par descendre.

Je replace la sangle de mon sac sur mon épaule, tout en chantonnant les paroles de:

I was all over her - Salvia Path.

Je me demande si je ne devrais pas appeler Lyam et papa. Au pire demain j'irai les voir. Il faut aussi que j'aille voir Marilyne demain. Sinon j'aurais qu'à l'appeler tantôt. Bon, je me déciderai plus tard.

Je regarde autour de moi, ces routes que j'emprunte à chaque jour. Dire qu'avec maman, on a déménagées ici, il y a maintenant trois ans. Juste après le divorce de mes parents. La première année Lyam était avec nous, mais papa a réussi à avoir la garde complète de mon jumeau. Ce que fait que j'ai due endurer maman seule. Papa s'était trouvé un travail qui payait bien, alors que du côté de maman , ce n'étais pas la même chose... Elle a finie pas sombrer dans l'alcool, en oubliant ses deux enfants. Elle est ensuite devenue agressive, et ça c'est empiré lorsque Lyam est parti. Elle a commencée à me battre pour le simple plaisir de me voir souffrir et aussi pour pouvoir décompresser. Du moins je le vois de cette façon.

Lorsque je remarque qu'il me reste plus qu'un coin de rue à tourner, je souffle. J'arrive à ma maison et je monte les quatre marches et finie par arriver sur le perron de celle-ci. Je prends une grande inspiration et laisse l'air quitter mes poumons. Je prends ma clef, l'insert dans la serrure prévu à cet effet. Je pose ma paume sur la poignée et la fait tourner. J'entre dans l'endroit que je déteste au plus haut point. Je referme la porte derrière moi et enlève mes chaussures. Je pose mon sac sur le sol et l'ouvre à la recherche de ma boîte d'écouteurs. Lorsque j'ai la main dessus, j'enlève ceux-ci et les mets dans le petit boîtier, puis mets la petite boîte dans ma poche avant de mon jeans, avec mon portable.

Un bruit que je connais que trop bien, m'alerte. Je tourne la tête et tombe nez à nez avec mon pire cauchemar. Ma mère tente de se lever du canapé sur lequel elle était évachée. Ma mère maintenant debout me regarde. Je commence à marcher comme si de rien n'était, alors qu'au fond je sais que je ne pourrais pas y échapper.

Derrière moi, j'entends ma mère se déplacer. Je regarde par dessus mon épaule, le cœur battant à la chamade. Les trais de son visage témoigne de sa colère.

Tu n'y échapperas jamais, me souffle une voix.

Je sais, mais j'espère au plus profond de mon âme de ne pas subira ça. Pas une nouvelle fois...

-Tu peux me dire, c'est quoi ces notes catastrophiques? me demande ma merveilleuse mère, d'une forte voix.

Je pourrais presque dire qu'elle crie, mais je sais qu'elle n'est pas rendue à ce stade.

Je n'ai pas envie d'avoir cette conversation...

Si je parle elle me battra et si je ne parle pas la situation va finir de la même manière. Pour elle, il n'y a qu'une seule solution. En fin de conte, il n'y a pas d'échappatoire. Je détourne le regard en me retournant. Je commence à monter les escaliers. J'entends la voix de ma mère me crier:

-Je te parle.

Je prends une grande respiration et continue malgré tout à monter les marches. Mon pas s'accélère tout comme les battements frénétique de mon cœur, lorsque j'entends ma mère me suivre.

Je sais que tu sais, que nous savons tous comment ça va se terminer...

Quand je suis presque arrivée à ma chambre, je sens la chaleur d'un membre me toucher le bras. Les yeux écarquillés, je regarde la main de ma mère tenir mon bras.

-Laisse-moi, dis-je d'une voix à peine audible.

La prise qu'exerce la main de la femme qui ma donnée la vie, se sert. Ses ongles se plantent dans mon avant-bras. Je peux sentir le pression devenir de plus en plus forte à travers mon pull. Je me détache d'un geste brusque et me dépêche de m'enfermer dans ma chambre. Je barre la porte et m'éloigne le plus loin possible de ma porte de chambre. Une genre de pression se forme sur ma poitrine. Ma gorge se noue comme une écharpe que tu ne cesses de tirer pour ne plus donner accès à l'air. Je me sens puni de tout geste, par peur que cela s'empire. Mes yeux s'embuent de larmes, que j'essaie tant bien que mal de ravaler.

Je prends une respiration tremblotante. Mon cœur rate un battement, en entendant les coups que mon pire cauchemar assène à ma porte. Sans m'en empêcher, je laisse des larmes inonder mes joues.

-Laisse-moi! Je t'en supplie... sangloter-je à bout de force.

Mon corps commence à trembler, je n'ai plus aucune force pour me tenir encore debout, alors je me laisse tomber contre le mur derrière moi.

-Je te rappel que tu es sous toit et que je suis ta mère. Plus jamais. JE DIS BIEN PLUS JAMAIS ; TU ME RAMÈNES DES NOTES COMME CELLE-CI. T'AS SOIT DISANT PHOBIE SCOLAIRE. J'EN AI RIEN À FOUTRE! ET SANS PARLER DE TES HISTOIRES D'INTIMIDATION-

-LAISSE-MOI, PUTAIN! criai-je. APRÈS TU T'ÉTONNES QUE JE VEUX ALLER VIVRE AVEC PAPA ET LYAM!

Mes yeux s'écarquillent, lorsque je me rends conte de ce que je viens de dire. J'étouffe un sanglot avec la paume de ma main.

-PARDON? cris ma mère. Je te demande pardon.

Dans une autre situation, j'aurai dis: oui j'accepte tes excuses, mais pas dans celle-ci et sûr tout pas avec elle.

-Après tout ce que j'ai fais s'est comme ça que tu me remercies! crie-t-elle d'une voix forte.

Je pense que je l'ai offensée... Même un peu trop.

Les paroles qu'elle vient de me balancer ne font qu'un tour, car je réplique d'une voix forte:

-Après avoir fait quoi? Après t'avoir droguée jusqu'à en perde conscience, alors que t'avait deux putains d'enfants!

Le monstre qui me sert de mère, assène de nouveau un coups dans la porte, ce qui me fait sursauter. Mes larmes sont toujours présentent sur mes joues. Elles ne cessent de se multiplier. Je vois la porte trembler sous les coups de ma mère.

-Tu vas voir, je vais te donner une bonne raison d'hausser le ton sur ta mère! me crache-t-elle.

Un sanglot me fait trembler, alors que je vois une fissure se former sur le bois de la porte. Je me fige et éclate en sanglot, une nouvelle fois.

-ARRÊTE MERDE! ARRÊTE! JE T'EN SUPPLIE, T'ES BOURRÉE!

Malgré mes supplications la porte fini par céder sous mes yeux, me laissant voir le monstre qui se tenait derrière...

Bonjour,

J'espère que vous avez aimé ce chapitre.

Le chapitre n'est pas très long, mais pour une réécriture qui fessait au départ 800 mots et qui fait maintenant 2200 mots, je peux dire que c'est très bien!

Vous voici dans un autre univers, que je dois l'avouer, j'aime un peu plus que Floarea Mea. Cela ne veut pas dire que je vais mettre un terme à FM. Je vais continuer FM, mais je vais aussi écrire en parallèle sur Délivrance.

Ça risque d'être compliqué mais on va essayer et si c'est trop compliqué, je vais vous faire choisir une des deux histoires et c'est celle-là que je vais continuer et etc...

Je ne sais pas exactement quand le prochain chapitre sortira, je vous tiendrez informé.

🌼J'aimerai avoir vos théories et impressions sur ce chapitre!!!🍁

N'hésitez pas à faire des remarques,
Bien sûr avec bienveillance.
S'il vous plaît.

Désoler pour les fautes.

S-M 🌼🍁

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