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Sarah-Maude
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IV

✿Musique/Chanson: Pyramids - Frank Ocean ~ The Walls - Chase Atlantic ~ 4am - girl in red ~ Insomniac - Memo Boy, Chakra Efendi ~ Afraid - The Neighbourhood✿

Ce que j'ai le plus aimée écouter en écrivant ce chapitre. Vous pouvez les écouter en lisant, sinon il y a toujours la playlist Délivrance disponible sur Spotify. Vous allez trouver toutes les chansons et musiques dedans.

Prenez attention à ce que vous lisez dans ce chapitre! 

Chapitre IV

Premier Jour De Cours, Ennemi? Ennemi, Insomnie Et Futur Invitation.

11h03 Cours De Langues.

Lyana

Toujours accompagnée de Sophia, nous traversons un couloir, dont j'essaie de mémoriser le chemin, mais impossible. 

Je finis toujours par me perdre. Tous les murs, tous les couloirs, tous les fenêtres se ressemblent comme deux gouttes d'eau. 

C'est vraiment perturbant. 

Quand nous arrivons devant une porte, Sophia et moi nous stoppons. La porte de la salle de cours de langue, est entrouverte et on peut y remarquer tout le reste de la classe. J'ai à peine socialisée avec le reste de mon groupe. 

Et ça se comprend. 

Mais j'ai tout de même fait la connaissance de Laura et Yanniza. Elles sont très gentille, mais j'espère qu'elle le resterons avec moi. 

Je n'ai pas la force de vivre encore une année en me fessant harceler, car mes cheveux sont roux; ce qui fait de moi une sorcière. Ou parce que je n'ai aucune forme. Pas de cul et encore moins de poitrine. Un petit bonnet B pour ce qui me sert de poitrine, ce n'est pas beaucoup. Alors je souhaite remercier mes géniteurs, d'avoir fait un effort de faire apparaître de petites bosses juste en haut de mon buste, mais bon... Je n'ai aussi aucune force de me faire juger par les autres à cause des marques que me fait subir ma mère, depuis maintenant plusieurs années. 

Hier quand j'ai dû me soigner seule, jamais je n'aurais pensée que cela aurait été aussi difficile. 

Encore merci papa d'avoir pensé à me prendre des pansements résistant à l'eau. J'ai pu prendre une merveilleuse douche chaude et refaire un nouveau pansement, qui jusqu'à l'heure d'aujourd'hui tient super bien. Je n'ai plus vraiment mal, mais je prends des médicaments plutôt... Comment dire... Ayant un goût affreux. Mais, je ne vais pas trop m'en plaindre, car sans eux je serais en train de souffrir plus que je souffre en ce moment. 

Je sais déjà que ma blessure va former une cicatrice, qui va rester à vie sur mon corps. Mais j'ai finis par l'accepter en pleurant en silence dans la douche, hier.

-Sophia, Lyana! Venez! 

Je lève le regard et voit Laura nous fait un signe de main, signifiant de venir vers elle. Autour d'elle, il y a un groupe de fille comprenant Tiana, Yanniza, Laura et Alexea. Je remarque que presque tous nos noms finissent par un a. Et ça devient mélangeant. Un peu trop même. 

Nous nous avançons tranquillement, alors que le prof rentre dans la classe. 

-On vous a gardez des places, dit Yanniza en pointant deux bureaux proche.

Je lui souris gentiment, pour signifier ma reconnaissance. 

Je ne suis pas assis au fond, mais bien à l'avant dernière rangée. Derrière moi, il y a Zayan; puis à ma diagonale, il y a Adam. Je pose mon regard quelques secondes sur lui; puis finis par détourner mes yeux pour les posés sur l'enseignant qui prend place sur son bureau, avec son ordinateur dans les mains. 

-Alors, bonjour groupe 332, nous salue l'enseignant. 

-Bonjour, répond à l'unisson la classe, sauf moi qui reste muette. 

Les yeux du professeur s'arrêtent sur moi, puis dit:

-Je vois qu'il y a une nouvelle. Bienvenue à l'Académie Anderson, mademoiselle Roy. 

Je sens mes joues brûler, ce qui veut dire que je suis sûrement écarlate, en ce moment même. Pourtant, personne ne semble vraiment s'être concentré sur moi. Tout le monde regarde l'enseignant, en attendant qu'il donne des directives. 

Monsieur Briar, prend la parole en disant:

-Bidh sinn ag ionnsachadh Gàidhlig na h-Alba chun an t-Samhain. Thoir a-mach na leabhraichean teacsa agad agus innis dhomh na faclan a thuig thu leis an eadar-theangachadh.

Beaucoup semblent perdu, alors que d'autres semblent avoir reconnu quelques mots. Pourtant moi, j'ai tout compris. Mes origines écossaises ont le don de me mettre dans des situations embarrassantes, comme celle-ci. Après que plusieurs élèves est levés la main en prononçant les mots en gaélique écossaise avec quelques difficultés; je finis par lever à mon tour la main. 

-As do dhèidh, Miss Roy. (Après vous, mademoiselle Roy.)

Je prends une respiration et traduit:

-Vous nous avez demandé et je cite: Nous allons apprendre le Gaélique écossais jusqu'à novembre. Sortez vos manuel et dite moi les mots que vous avez compris avec la traduction.

Le prof' affiche un sourire. 

-C'est exacte! Félicitation, mademoiselle Roy. 

Mon visage se déforme par un sourie crispé.  Définitivement mal à l'aise d'être le centre de l'attention. 

......

Je n'ai pas reparlée de l'heure, trop occupée à être mal à l'aise, à cause des regards de mes camarades et à dessiner des fleurs sur les hauts, les bas et les marges des pages de mon manuel.

La sonnerie de la cloche nous informe que le cours est finit et qu'on a une heure et demi pour manger. Je me lève de ma chaise en prenant mes cahiers, tout en poussant ma chaise d'un coup de bassin. 

-Je ne savais pas que tu étais Écossaise, Lyana. 

Je me retourne pour voir Sophia et Adam et leurs fais un sourire crispé. 

-Je pensais que Lyam, vous l'avais dit. Désolée. 

-Pas d'excuses , Lyana! Tu le sais. 

Je relève mon regard vers Sophia et hoche la tête. Elle ne veut pas que je m'excuse, alors je vais me la fermer pour de bon. Mon regard s'attarde sur Adam, qui nous regarde intrigué. 

Sophia passe son bras sur mes épaules, qui se crispe et elle me fait avancer. Elle me susurre à l'oreille:

-Il semble te trouver jolie... 

Je tourne lentement la tête vers elle, un sourcil haussé. 

-T'es tombé sur la tête quand t'étais enfant? 

-Ouais! Et j'ai faillit mourir. 

Je regarde Sophia exaspérée et lui dit:

-C'est une expression, Sophia. 

La brune hausse les épaules, comme pour me faire savoir qu'elle n'en a rien à foutre, tout en continuant de marcher. J'entends et je sens toujours Adam qui marche derrière nous. Il n'a pas parlé de tout le cours, lui non plus. À vrai dire, ça ne m'étonne pas. 

Arrivés dans le couloir du dortoir, Adam nous annonce qu'il va partir au Nocturne. 

Nocturne? 

C'est quoi ça? 

-C'est quoi le Nocturne? demandée-je à l'autre. 

Il affiche son regard ennuyé en regardant dans ma direction, puis me répond nonchalamment:

-Je sais que tu es nouvelle, mais fait attention, car je ne suis pas sûr que tu vas aimer cette endroit. Et c'est là où tu vas trouver tous les connards comme Jasper et Dante. 

Je roule les yeux au ciel, exaspérée par sa réponse qui n'est pas celle que j'attendais. 

-Adam, gronde Sophia. 

Pour réponse à la brune, il donne un coup de tête dans sa direction. 

-Explique lui avec gentillesse. 

Adam souffle et finit tout de même par céder. 

-Le Nocturne est un club pour les gens de notre âge, qui est dominé par notre groupe de gars. Ton frère en fait parti. 

Mon frère... 

Il faut que j'aille une conversation avec, un de ces jours...

Et au plus vite. 

Sophia le félicite pour l'effort de m'avoir répondu avec ''gentillesse'', pendant que je rentre dans notre chambre. 

Je pose mes manuels sur mon bureau et me tourne pour marcher vers ma table de chevet, à côté de mon lit.  J'ouvre le premier tiroir, pour y sortir  mon pot de médoc' pour mon mal de ventre, causé par la blessure que ma infligée ma mère. 

-T'as mal? 

Je sursaute légèrement, en voyant Sophia me détailler avec inquiétude.

-Oui, juste un petit mal de tête, rien de plus, je mens en ouvrant le pot, puis en sortant deux capsules. 

-T'es sûr? 

-Oui. 

Elle hoche la tête et m'informe:

-On part dans deux minutes, je vais texter Édouard pour savoir ils sont où. 

-Très bien, dis-je en ouvrant une bouteille d'eau qui traine depuis hier, sur ma table de chevet. 

Je laisse l'eau couler sur ma langue, puis mets les anti-douleurs dans ma bouche, avant d'avaler. Ils devraient faire effet dans une quinzaine de minutes. 

......

13h01 Cours De Manipulation/Torture Psychologique. 

Je rentre dans une pièce gigantesque. Les murs sont tous de la même couleur: blanc. Il y a vingt tables disposés, au milieu de la pièce. Ils ont tous un écart d'un mètre et plus et chaque table à deux chaises placés de part et d'autre, de celle-ci. Tout se ressemble. Vraiment tout. 

Ce qui m'étonne encore plus est qu'on soit deux dans la salle. Il y a bien évidemment moi, mais il y a également une autre personne. Cette personne s'appelle Adam. Adam Hamdy. Non, Anderson? Orhh, je sais plus...

Dans tous les cas, il y a un autre individu que moi, dans cette pièce. Il est assis dos à moi. Il ne semble pas m'avoir entendu. Il est penché vers l'avant, sûrement sur son téléphone. 

Je suis presque sûr, qu'il n'y a que des filles à moitié nue sur son portable. 

À tout moment, ce n'est pas ça, mais on va laisser mon cerveau dire ce qui a envie de penser. 

J'avance dans la salle. Le silence embaume la pièce. C'est apaisant... Mieux que les cris de ma mère. 

Je m'assois sur une chaise, qui appartient à une table du fond. Adam est à deux tables de moi, sur ma gauche. 

Je peux maintenant voir son visage. Il semble absorbé par son portable. Il n'a pas relevé le regard vers moi, une seule fois. Soit il ne m'a pas entendu, soit il tente de m'ignorer. Je sors à mon tour mon portable pour regarder l'heure. 

13h04

-Tu ne t'es pas perdue? 

Je relève le regard de mon téléphone, avec précipitation. 

Mon regard croise le sien qui est maintenant devant moi. 

Je secoue la tête de droite à gauche. 

-Non. 

Il réprime un sourire qui fait paraitre deux fossettes, une sur chacune de ses joues. 

C'est mignon. 

Moi j'en ai jamais eue. Pourtant mon frère, lui, si. Sur sa joue droite. 

-Les autres arrivent quand? je demande. 

Ses yeux se plantent dans les miens et il me répond:

-Habituellement maintenant. 

Je hoche lentement la tête. 

Il y a un moment de silence, assez malaisant, pendant lequel monsieur décide de s'assoir sur la chaise en face de moi. J'arque un sourcil, perdue. 

-Tu es obligé de t'assir ici? 

Un rictus moqueur soulève le coin de sa lèvre. 

-Ça te pose un problème? 

Je fronce les sourcils. 

Il est vraiment venu me faire chier? Il veut pas aller retrouver ses amis violents, à la place de rester devant moi? 

-Tu sais que tu n'es pas obligé de me regarder? finis-je par murmurer. 

Son regard encré dans le mien, il répond à ma question par une autre:

-T'es nouvelle, non? 

Un sourire se forme sur mes lèvres. 

Il veut jouer? Alors on va jouer! 

-Tu connais déjà la réponse.

-Oui, mais j'aime bien entendre les gens le confirmer, dit-il en haussant un sourcil.

Un soupir m'échappe. J'ai déjà compris qu'il aime jouer avec les nerfs des autres.

-Pourquoi y a personne d'autre ? je demande, changeant de sujet.

Il se redresse et jette un coup d'œil à la porte, toujours fermée.

-Parce qu'ils ne viendront pas.

Je le fixe, intriguée.

-Que veux-tu dire par là?

Il se penche légèrement en avant, réduisant la distance entre nous.

-Parce qu'ils préfèrent les sécher, plutôt que souffrir. 

-Souffrir? je demande un sourcil haussé.

Un sourire en coin étire ses lèvres, mais cette fois, il n'a rien d'amusé.

-Parce qu'ici, t'as deux choix, Lyana. Être la proie. Ou être le chasseur.

Un frisson me parcourt. 

-Et je présume que tu es le chasseur. 

Il me regarde avec intensité avant de répondre, d'une voix douce, mais tranchante :

-Bonne réponse. 

Un silence pesant s'installe entre nous. Mais avant que je ne puisse répondre, la porte s'ouvre brutalement.

Un homme entre dans la salle, vêtu d'un costume noir impeccable. Son regard sombre balaie la pièce avant de s'arrêter sur nous.

-Intéressant, murmure-t-il en refermant la porte derrière lui.

Adam se redresse tranquillement et m'adresse un dernier regard.

-Bienvenue en enfer, chuchote-t-il en allant s'assoir sur la chaise de toute à l'heure. 

Quelques personnes de ma classe, rentrent dans le local, mais je remarque bien vite, qu'il manque plusieurs personnes. 

-Bonjour, je vois que nous avons une nouvelle. Lyana Roy? me demande l'homme au costume noir. 

Je hoche la tête. 

-Bien, je suis monsieur Hudson. 

Il se tourne vers les personnes qui se déplacent dans l'énorme pièce. 

-Tout le monde, assis! 

Il n'en faut pas plus pour que son ordre soit exécuté. 

-On reprend ce qu'on fessait le dernier cours. Groupe de deux, une feuille par équipe et je vous souhaite, bonne chance! 

Je regarde autour de moi les groupes se former. Je reste là, à chercher Sophia du regard, mais quand Adam parlait que des personnes séchaient ce cours; Sophia en fessait partie. 

Merde! 

Ça m'apprendra à ne pas socialiser! 

Et c'est là que mon regard décide de croiser une nouvelle fois le sien. 

Non! Non, il est hors de question que je me mette en équipe avec lui! 

Hors de question! 

Je cherche désespérément une autre personne et j'en trouve une. 

Sauf que cette personne s'appelle Darwen. 

Ouais, non. 

On va éviter! 

Mon regard retrouve celui du jeune brun foncé. 

Je réprime l'envie de vomir et m'avance dans sa direction. 

-Alors comme ça, on revient vers moi, dit-il d'une voix presque sensuelle. 

Je grimace, face au commentaire d' Adam. 

-Si tu penses que ça me fait plaisir..., murmurais-je. 

Je l'entends légèrement rire. Je relève la tête dans sa direction et m'installe sur la chaise en face de lui. Je regarde la feuille posé sur la table et la prend. 

______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

En équipe de deux, vous devez vous posez des questions intimes ou malaisantes auxquelles vous allez être soumis sous détecteur de mensonge le mercredi 10 septembre. Le but de ce travaille est de mentir ou non (comme vous le voulez), mais qu’en aucun cas la machine se déclenche, car à cahque fois que cela se fait vous perdez un point. 

Chaque personne de l’équipe doit poser dix questions à son coéquipier. 

Je vous fait le rappelle que c’est un travail qui compte dans le bulletin. La note de passage est de douze sur vingt.

Prenez ce travaille au sérieux. 

Monsieur Hudson. 

______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

-Pourquoi, le travail est sur vingt points, si on est évalué sur le fait de savoir mentir ou d'être honnête; il est écrit que nous perdons un point à chaque fois qu'on fait sonner la machine. Et qu'on juste dix questions à demander. 

Adam me regarde un moment surprit, mais finit tout de même par me répondre:

-Car pour tes autres dix points, tu es évalué sur les questions que tu poses à ton coéquipier. 

Je grimace légèrement en acquiesçant d'un mouvement de tête. 

-On commence? 

-Tu veux pas garder tes questions pour toi, jusqu'à mercredi? Une petite surprise? 

Il me regarde amusé. 

-Toi? 

-Quoi, moi? 

-Toi et le mot surprise, ça va pas ensemble. 

Je rigole en disant:

-Sache que tu devrais rouler ta langue sept fois, avant de dire quelque chose sur moi. Surtout quand tu ne me connais pas, Adam. 

Son nom dans ma bouche est quelque chose de nouveau. Et ce n'est rien d'agréable. 

-Dois-je te faire le même discourt? 

Je grimace en disant:

-Pas nécessaire. 

______

15h02 Cours De Combat | Arène.

Adam

Si il y a bien un cours que j'affection plus que les autre, c'est bien celui-là. 

Cours de combat avec Arène. Pour l'instant on ne va pas sur l'Arène, mais bientôt nous y irons pour voir nos compétences et surtout notre niveau. 

C'est sûrement le cours que je préfère, car c'est à ces moments que je peux me défouler. 

Sans aucune gêne. Juste me libérer. 

Je ne dis pas que j'aime faire du mal aux autres. C'est tout le contraire, à vrai dire. Mais des fois, je me sens tellement mieux après. 

J'ai déjà demandé à mon père, si je pouvais avoir des cours de boxe et etc. Mais la réponse restait la même, encore et encore... Il disait sans cesse, qu'il fallait juste que j'attende de rentrer à l'Académie, parce que là-bas il y avait le programme. Je m'y suis inscris la première année, mais les cours de boxe n'était pas très... comment dire... mouvementé, intéressant, pas comme je l'imaginais. C'était moins amusant, plus ennuyeux. Alors je suis partis. 

La boxe reste toujours quelque chose que j'aime. Mais plus quand ça devient illégale; comme les combats clandestins. J'en ai fais quelques uns dans ma vie. J'ai arrêté il y a peu, pour être plus précis, il y a trois mois. Depuis, je manque de temps pour me défouler. Et ça, ça peut m'amener à ma perte. Quand j'ai frappé Jasper, je voyais rouge. Si Lyana, ne m'avait pas arrêté, je l'aurais très probablement tué de mes propres mains.

-Salut Ad'. 

Je secoue la tête, en revenant sur Terre. Je regarde Zayan me scruter doucement. 

-Ça a recommencé? 

Je secoue vivement la tête. 

-Non. Non, mais il se pourrait que ça recommence bientôt. Je vais prendre mes cachets et tout va bien allez. 

Il acquiesce lentement et change de sujet en disant:

-Toujours pas tes lunettes? 

-Non. 

-Tu devrais les mettre, tu sais? 

Je grimace. 

-Moi? Mettre des lunettes en publique? Non, merci. On va éviter. 

Zayan me dévisage sévèrement en posant sa main sur sa hanche.

-Tu es super beau avec tes lunettes! 

C'est maintenant à mon tour de le dévisager, avec dégoût. 

-Les mots, moi, lunette et beau; ne vont pas ensemble. 

Zayan lève les bras en l'aire, exaspéré. 

-Qu'est-ce que je dois faire pour te faire comprendre que tu es d'une beauté à couper le souffle! Et ça, même avec tes lunettes! Il faut que la fille que tu trouves la plus belle, te le dises d'elle-même pour te redonner confiance? 

-Ne fais rien, je dis simplement. 

......

-Frappe plus fort! Non! Replace toi comme je te l'ai montré. Frappe! Bien! 

Je regarde avec amusement Lyana frapper dans le sac de frappe. Elle a de la volonté, ça, je ne peux pas le nier. Mais sa posture est encore hésitante. Ses coups manquent de puissance. Elle croit frapper fort, mais son équilibre est mauvais, et je le vois tout de suite.

Le professeure, monsieur Marshall, essais comme il peut de montrer à Lyana les bonne technique et etc. Mais je dois l'avouer que ça fait plus pitié, qu'autre chose. 

Tout le monde est contraint de faire des exercices précis que monsieur Marshall, nous a montrés, au début de la période. Mais moi, je commence sérieusement à m'ennuyer, alors pour faire passer le temps, je ris de Lyana. 

-On fait une pause, Lyana, déclare le professeure. 

Lyana tente un nouveau coup, mais le sac de frappe bouge à peine. Je l'entends geindre de douleur en se tenant le poignet. Un sourire se forme sur mon visage. Elle part s'assoir sur un band proche et ouvre une bouteille en plastique pour y boire quelques gorgées. 

J'entends de mon oreille valide, des pas derrière moi. Je tourne la tête par dessus mon épaule et voit monsieur Marshall. 

-Oui? 

-Tu pense pouvoir aider Lyana à s'entrainer? 

Monsieur Marshall, ne passe jamais vers dix mille chemins; mais sa question me prend quand même de court. 

-Quoi? Moi? 

Il hoche la tête. 

-Mais sinon, je peux aussi trouver quelqu'un d'autre. C'est juste que tu es la meilleure personne à qui, je peux demander ces services-là. 

-Non, c'est bon, je vais le faire. 

......

16h48 Entrainement De Lyana.

Je m'approche et attrape son poignet au vol, arrêtant son prochain coup.

-Stop.

Elle relève les yeux vers moi, essoufflée, une mèche collée à son front par la sueur.

-Quoi ? Je fais quoi de mal encore ? grogne-t-elle.

Je me retiens de sourire.

-Beaucoup de choses.

Elle roule des yeux, mais attend que je continue. Je me place derrière elle et pose mes mains sur ses épaules. Je sens son corps se raidir sous mon contact.

-Détends-toi. Si t'es crispée, t'as déjà perdu.

Je descends mes mains sur ses bras, puis sa taille, ajustant légèrement son équilibre.

-Tes appuis, Lyana. Tout part de là. Si t'es mal positionnée, ton coup ne fera jamais assez de dégâts.

Je me redresse et lui fais signe de recommencer. Cette fois, elle frappe. Son poing heurte le sac avec plus d'impact. Je vois Lyana sourire, pour la première fois depuis le début de l'entrainement. 

-Mieux, j'admets. Mais pas encore assez.

Elle souffle de frustration.

-T'es toujours aussi exigeant ?

Je hausse un sourcil, un sourire en coin.

-T'as pas idée.

Elle croise mon regard et, pendant une seconde, j'y lis un éclat de défi.

-Alors montre-moi. Apprends-moi à frapper vraiment.

Un silence s'installe. J'analyse son expression, cherchant à voir si elle est prête pour ça.

Puis je tends la main vers elle.

-D'accord. Mais si on fait ça... prépare-toi à encaisser.

La petite rousse, relève les épaules et me regarde en penchant la tête vers l'arrière. La queue de cheval, qu'avait fait Lyana ne tient plus vraiment. De nombreuse mèches s'échappe de celle-ci. Elle est trempée d'eau et de sueur; parce que oui, je lui ai jeté de l'eau au visage, après qu'elle m'est dit qu'elle avait chaud. Elle n'a pas vraiment aimée, mais ça se voit que ça lui a fait du bien. 

-Pourquoi, il faut que j'apprenne à me battre, comme une sauvage? 

Je la regarde un moment et finis par lui dire:

-Penses-tu vraiment que ton frère pourra te protéger de toute les menaces que comporte notre monde? 

Elle hésite et je répond pour elle:

-Non. 

-Il fera de son mieux, rectifie-t-elle. 

Je secoue ma tête, lentement. Ce n'est pas ce qu'on doit répondre pour les questions de ce genre.

-Ce n'est pas suffisant, ici. 

Je l'entends souffler et je la vois baisser la tête, alors que la porte de salle de combat s'ouvre. Je tourne le regard pour y découvrir Ryan

Il semble gêné de nous voir et dit:

-Désoler, je ne voulais pas déchanger votre séance d'entrainement. 

Je hausse les épaules. 

-C'est bon, j'en ai marre, soupire Lyana en ramassant son sac de linge de rechange sur le sol. 

Je la regarde partir, en me disant que j'aurai pu lui jeter l'eau qui restait dans ma bouteille. 

-On te cherchait et je me suis dis que tu étais probablement ici. Et j'ai raison!

-Pourquoi, vous me cherchiez? 

-Pour aller manger. Et je peux savoir ce que tu fessais à entrainer la sœur de Lyam? 

Je souffle. Je n'ai pas très envie de parler d'elle. En plus d'être vraiment, mais vraiment nul pour la boxe et etc. ; tout le monde cherche à tout savoir sur elle.

Et ça commence à me faire chier.

-Monsieur Marshall m'a demandé de l'entrainer, car elle est nul, je dis simplement.

Il hoche la tête, mais parait tout de même pas très convaincu de mes dires. À vrai dire, je n'en ai plus rien à faire de ce qu'il pense.

Je me penche et prends mon sac de linge de rechange, noir. Je prends également ma bouteille presque vide, alors que Ryan commence un monologue de question. Je ne l'écoute tout simplement pas et marche jusqu'à la sortie.

-Non, mais elle a pourtant mis par terre Darwen, alors pourquoi me dis-tu qu'elle aurait besoins de cours de surplus ?

Je me tourne vers lui, alors que mon sang commence à bouillir dans mes veines.

-Penses-tu vraiment que je sais tout d'elle ? Parce que je te le dis maintenant et je ne me répète pas : Le prof' m'a demandé de l'aider et de lui apprendre toutes les premières techniques efficaces pour se battre. Vu comment je suis avancé dans ça, il me l'a demandé. C'est tout ! Rien de plus simple !

Je continue à avancer, toujours les nerfs à vif. J'entends Ryan marmonner de mon seul oreille valide :

-C'est bon je ne voulais pas te mettre en colère, non plus...

La culpabilité m'assaille, je me stoppe et me retourne pour lui faire face. Je m'approche de lui et lui dis, la gorge en feu :

-Je m'excuse. Je ne voulais pas être ferme comme ça, désoler...

Ryan qui avait les yeux sur le sol, les relèvent dans ma direction et les plantent dans les miens.

Il me fait un faible sourire et me tend les bras.

Je grimace légèrement, mais le prends néanmoins dans mes bras. Mon corps est crispé et tendu, mais je ne me défais pas de notre éteindre. Je sais ; je le connais : il a besoins d'être rassuré. Il a peut-être une allure de dure, mais ce qui se cache derrière est doux et enfantin. Sûrement le fait de ne pas avoir eu de parent, lorsqu'il en avait le plus de besoin.

-Je vais passer dans ma chambre pour m'habiller et- enfaite pour me changer.

Toujours collé à moi, il acquiesce.

-Je te texte quand j'aurai fini, d'accord ?

Ryan hoche une seconde fois la tête.

Je me détache et lui fais un faible sourire, avant de partir en direction de ma chambre.

Je me change pour mettre un jogging de couleur gris et une chemise blanche. Les deux ne vont pas nécessairement pas ensemble, mais ça fait beau sur moi. Du moins ça passe. Ce n'est pas dégueu.

Je texte Ryan, comme je lui avais dit avant de partir. Je prends ma bouteille sur ma table de chevet, placé juste à côté de mes lunettes. Je regarde pendant un moment ce qui me sert de yeux, lorsque je suis dans ma chambre.

Est-ce qu'il faudrait que je l'aie ?

Je repense aux mots de Zayan.

«Tu es super beau avec tes lunettes ! »

Ça doit être ça. Super beau, hein ?

Je soupire et finis par quitter ma chambre fatiguée, de mes pensées ; Ou juste de ma voix intérieure. Celle qui me dit tout le temps que je ne fais pas bien quelque chose ou que je n'agis pas de la bonne façon.

Mais je devrais être habitué, non ?

......

-C'est vrai que tu entraines, Lyana ?

Je tourne la tête vers Lyam et acquiesce.

-Monsieur Marshall, m'a demandé de lui apprendre certaines techniques et etc.

Il hoche la tête.

-Tu es gentil avec elle ?

Je regarde son visage inquiet.

Pourquoi est-il inquiet ?

-C'est plus tôt l'inverse que tu devrais dire.

Malgré mon commentaire, son visage ne change pas d'un mini mètre.

-Non, j'ai été gentil, je lui réponds.

-T'es sûr ?

-Hum, hum.

Son visage s'adoucit et il recommence à manger. Je fais de même, mais lorsque je vois une petite femme, à la chevelure de feu avancer vers nous ; je m'arrête de mâcher.

-Elle nous veut quoi ? me demande Ryan assis de l'autre côté de moi.

J'avale les aliments qui restaient dans ma bouche et répond nonchalamment :

-Son frère.

Lyana arrive à notre hauteur, son regard s'attarde sur son frère et lui dit :

-Discussion et maintenant.

Je hausse un sourcil, alors que Lyam se lève tranquillement comme s'il savait déjà de quoi ils vont discuter.

Lyam ne prend pas la peine de nous regarder, mais il nous dit seulement ces quelques mots avant de partir :

-Débarrasser mon plateau, s'il vous plaît.

Je les regarde partir et me lève ensuite, pour débarrasser mon plateau, car la faim m'a quitté bien vite et lui de Lyam.

Je sais déjà que Lyam ne voudra pas en parler, mais j'ai bien envie de savoir pourquoi mademoiselle Lyana a-t-elle besoin de parler avec son frère maintenant ?

De plus ça semblait sérieux.

Peut-être une nouvelle question pour mercredi ?

......

20h42 Terrain De Basket.

Adam

Parfois, il m'arrive de vouloir me défouler tard le soir, mais la salle de combat est fermée. Alors je me retrouve dehors à courir ou faire du jogging.

Je marche, cours, jogge ou m'arrête. Je répète ce cycle plusieurs fois et finis par prendre de l'eau.

Je respire difficilement en buvant des goulées d'eau. Je m'assois sur l'estrade qui fait face sur le terrain.

Ce que j'aime le plus est le fait qu'on soit dehors. Le vent souffle et me refroidis tranquillement. Bientôt les températures vont être beaucoup plus froide, alors mes petites escapades nocturnes vont se terminer ; et il faudra que je trouve un moyen de me défouler d'une autre manière.

J'en ai essayé plusieurs, mais aucune n'était assez efficace pour me soulager.

À part me promener dehors en écoutant le son que fait la nature.

Je connais la forêt comme ma poche. J'ai trouvé plusieurs raccourcies, lors de mes escapades et putain que ça l'aidait lorsque j'en pouvais plus.

Quelques fois j'amène un ballon de basket, mais ça c'est quand j'en ai vraiment envie. La plupart du temps, je fais une dizaine de fois le tour du terrain. Une en marchant, l'autre en courant, la dernière en joggant, puis je me stoppe et je prends une pause de cinq minutes gros max'.

Après une heure, je me sens assez vide pour retourner à l'académie.

Mais aujourd'hui j'ai bien envie de rester une demi-heure de plus. Juste question de bien me sentir vide. De ne plus penser à rien jusqu'à ce que mon oreille se pose sur mon oreiller et que je sombre dans mes cauchemars répétitifs.

Je me relève en posant ma gourde sur l'estrade et commence à marcher. J'entends mes pas, mais également les pas d'une autre personne qui n'ai pas censée être là en ce moment.

Je fronce les sourcils ne comprenant pas pourquoi une personne serait dehors à cette heure et surtout pourquoi au même endroit que moi.

Je regarde au-dessus de mon épaule pour découvrir une personne vêtue de noir avec sweat à capuche de la même couleur. Elle ou il est assis sur l'estrade, proche de ma bouteille. Elle ne bouge pas pendant un moment, jusqu'à ce que je voie sa tête se relever.

Ces trais fins et ces yeux de couleur vert regarde dans ma direction. Mon cœur qui commençait à battre à la chamade se calme et je m'avance dans sa direction.

-Qu'est-ce que tu fais dehors à cette heure ?

Ma tête se penche sur le côté et je la regarde ennuyer.

-Je te retourne la question, mademoiselle Roy.

-Sûrement pour les mêmes raisons que toi...

Je ris sans une once de joie dans la voix.

-Les mêmes raisons que moi ? T'es sérieuse ? Je ne pense pas que t'aies la moindre idée de ce que je fais ici, gamine.

Lyana serre les poings, et je vois la colère passer brièvement dans ses yeux avant qu'elle ne la refoule. Elle me fixe, le menton haut. Je sais qu'elle ne baissera pas la tête.

-T'as raison, réplique-t-elle. Je comprends pas pourquoi tu t'acharnes autant sur moi alors que j'essaie juste de m'adapter à cet endroit de merde.

Je roule des yeux, agacé par ce discours de victime.

-Adapte-toi plus vite, alors. Parce que pour l'instant, t'es juste un poids mort qu'on traîne par obligation. Si ton frère n'était pas là, personne ne te calculerait.

Elle serre les dents, et je peux presque sentir sa volonté de ne pas craquer devant moi. J'espère sincèrement qu'elle ne le ferait pas parce que je n'ai pas la force de gérer sa petite crise.

-C'est ça que tu penses ? Que je suis juste là par charité ? crache-t-elle. T'es même pas foutu de comprendre ce que c'est d'essayer de survivre dans un endroit où tout le monde te regarde comme si t'étais un problème.

Je hausse un sourcil, provocateur.

-Peut-être que si t'étais moins nulle, on ne te verrait pas comme un problème. T'as réussi à foutre Darwen à terre, mais t'es toujours aussi pathétique sur un ring.

Ses yeux lancent des éclairs, et elle s'approche de moi, refusant de reculer malgré la tension qui s'installe entre nous. Ses yeux sont larmoyants de larmes, qu'elle s'efforce de retenir.

-Pourquoi ça te met autant les nerfs que je sois là ? demande-t-elle, la voix vibrante de colère. C'est quoi ton putain de problème avec moi ?

Je m'avance à mon tour, réduisant la distance entre nous jusqu'à ce que je puisse sentir sa respiration contre mon visage. Je la regarde yeux dans les yeux. Elle veut faire ses preuves, alors que je fasse les miennes.

-Mon problème, c'est que t'as débarqué ici en foutant tout en l'air, alors que personne ne t'a rien demandé. T'es juste un poids de plus à gérer.

Elle recule d'un pas, piquée par mes mots, mais garde la tête haute. Je regarde une larme se préparer à couler. Elle est faible.

-Si t'es tellement emmerdé par ma présence, va te plaindre au directeur. Mais je ne compte pas partir, que ça te plaise ou non.

Je laisse échapper un sourire sarcastique. Aller négocier avec mon père ? Non merci !

-Ouais, c'est ça, reste. Continue à t'accrocher comme une sangsue et à te rendre ridicule. Ça doit être tellement gratifiant de te faire protéger par ton frère en permanence.

Ses yeux se plissent, et cette fois, je sens que j'ai touché un point sensible. Surtout lorsque je vois sa larme couler le long de sa joue.

-Au moins lui, il m'accepte comme je suis, murmure-t-elle, le regard plein de défi. Et je ne peux pas dire ça de toi.

Je serre les dents, la mâchoire crispée, et me force à détourner le regard avant de dire ou faire quelque chose que je regretterais. Mes poings se tendent avec force. Je les plis et les déplies.

-Crois-moi, si je pouvais t'ignorer, je le ferais. Mais tant que t'es là, tâche au moins de pas faire honte à Lyam.

Elle me regarde comme un monstre, blessée par mes mots. Elle me lance un dernier regard chargé de ressentiment avant de tourner les talons et de s'éloigner. Je la regarde partir, le cœur battant. Comme submergé par cette haine irrationnelle qui brûle dans mes veines. Pourquoi elle me met autant en colère ? Sûrement ses aires de supériorités ? De toute façon qui suis-je pour parler ?

Je frappe du pied contre l'estrade, frustré, et reprends ma course pour tenter de calmer cette rage incompréhensible qui me ronge.

Elle a voulu jouer à devenir mon ennemi et bien elle l'est devenue. Et je conte lui faire vivre un enfer.

______

Lyana

Je suis rentrée dans ma chambre rouge de colère. J'ai été contente de voir de Sophia dormait comme un bébé. Elle n'a pas eu besoins de gérer ma crise de nerfs. Mais moi si.

Je respirais comme une dégénérée et fessais les cents pas dans la chambre. Je fessais le moins de bruit possible. J'ai fini par prendre une douche froide pour me calmer. Je n'ai toujours pas réussi à dormir.

Il est rendu 0h19 et mes yeux ne veulent en aucun cas se fermer. Il en ait de même pour mes pensées. Elles sont toujours là à travailler mon esprit. Puis je repense à ses paroles crues...

<<Adapte-toi plus vite, alors. Parce que pour l'instant, t'es juste un poids mort qu'on traîne par obligation. Si ton frère n'était pas là, personne ne te calculerait.>>

C'est vrai que je suis un poids pour tout le monde ?

Et puis sans parler des autres paroles qu'il m'a lancé sans aucune pitié :

«Peut-être que si t'étais moins nulle, on ne te verrait pas comme un problème. T'as réussi à foutre Darwen à terre, mais t'es toujours aussi pathétique sur un ring.»

Je suis pathétique.

Pathétique,

Pathétique,

Pathétique.

Tellement pathétique...

Il a raison, je suis juste un putain de poids pour toutes les personnes qui m'entoure.

Un putain de poids !

Tout aurait été tellement mieux, si je m'étais laissé mourir sur le sol de mon ancienne chambre...

Ne plus rien ressentir...

Ne plus rien voir ou entendre...

Le vide, finalement...

Oui le vide. J'aimerais ressentir le vide...

À tout jamais...

Une larme coule, puis une deuxième sur mon oreiller, ensuite une troisième la rejoint pour, finalement laisser la dernière couler. Je ferme les yeux et me laisse emporter par la douleur fulgurante qu'est la vie.  

......

Le réveil a été plus facile que devoir trouver le sommeil. Pourtant je l'ai trouvé, juste un peu tard. Mes pensées ont fini par se taire vers 2h37. J'ai en tout, dormi seulement quatre heures. Comment vous dire que les poches sous mes yeux sont bien voyantes. Mais j'en n'ai plus rien à foutre. Je ressemble peut-être une dégénérée, mais pas grave.

J'ai parlé à mon père hier, juste avant de sortir dehors pour rejoindre le terrain de basket et d'avoir une merveilleuse conversation avec le plus gros des cons qu'a conçu la Terre.

Putain que je le déteste pour les paroles qu'il m'a balancé !

Je le déteste à en mourir !

J'ai dit que je voulais lui parler en face et non à travers un appareil, car je veux avoir des réponses à mes questions.

Il n'a pas semblé étonné de mes paroles et moi je n'ai pas été étonnée des siennes. On s'est fixé une journée où l'on va pouvoir parler seul à seul.

Il y a aussi eu ma conversation avec mon frère. Elle s'est assez bien déroulée, mise à part quelques cries qui ont embaumé notre discussion par-ci, par-là. On a tout de même réussi à bien s'expliquer et s'exprimer.

J'entre dans le local d'histoire. Monsieur Spencer, qui ne doit pas avoir bien plus de 30 ans, nous attend sagement assied sur sa chaise de bureau. Il relève la tête dans ma direction me salue. Je l'ai croisé hier, voilà pourquoi il ne semble pas étonné de voir une nouvelle arrivante. Il est gentil, du moins à première vue.

Je m'installe sur une chaise au fond de la classe à droite et pose mes affaires sur le bureau. Je sors mon téléphone pour regarder l'heure et remarque qu'il n'est que 9h32. Je ne suis pas la seule dans la salle. Il y a bien évidemment l'enseignant, mais également Darwen. Il est assis à l'opposé de moi et surtout il est dans la rangée des premiers bureaux.

Il a à peine relevé les yeux, lorsque je suis entrée dans la classe et pour être honnête, je me suis sentie normal. Presque bien. Bien de pouvoir me dire qu'il me prend comme une personne à part entière. Qui n'est pas rejeté par la population pour ses cheveux roux, par exemple. Ou encore, par les taches de rousseurs qui couvrent son corps en entier ; ou par des ecchymoses et autres blessures.

Pour la toute première fois, depuis trois jours, je me sentais enfin comme une personne normale !

Jusqu'à temps que mademoiselle Arlène ne passe la porte. Hier, dans le cours de Résistance et Survie, elle m'a fait remarquer que je fessais tache dans le groupe ; et bien plus encore...

Ses paroles étaient encore plus crues que celle d'Adam. Bien plus. Elle n'avait aucune pitié à me rabaisser. Je vois encore son sourire de victoire, lorsqu'elle a vu mes yeux se remplir d'eau.

Et j'ai compris qu'elle n'allait pas me laisser d'aussitôt.

Son regard croise le mien et elle me sourit innocemment en s'avançant vers moi.

-T'as bien dormi ?

Je la regarde en silence. Ne bouge pas et n'ouvre pas la bouche pour lui répondre. Je la regarde simplement. Et mon attitude comme à l'énerver, en tout cas elle semble commencée à s'énerver ; rien que par sa mâchoire qui se crispe ou encore par ses poings qui se sert.

-Tu pourrais au moins répondre, quand je te parle, dit-elle en donnant un léger coup sur la table.

Je ne bouge pas d'un centimètre, pourtant mon regard est concentré sur son poing fermé sur la table. Ma respiration se fait de plus en plus rare. Je respire à peine et mes yeux ne sont incapable de se détacher da sa main. N'importe quand, n'importe où, elle peut décider de me frapper et putain que je commence à flipper. Elle me fait penser à Kassie, mon ancienne harceleuse qui ne se gênait pas pour me battre devant tout le monde.

Et si Arlène devenait Kassie ?

Et si elle aussi commencerait à me battre devant tout le monde ?

Et si elle auss-

-Maintenant que tout le monde est présent, vous pouvez vous assoir.

La forte voix de l'enseignant enveloppe la salle. Tout le monde exécute son ordre, sans broncher. Je sors de mes pensées en voyant Arlène partir. Je remarque que Sophia vient s'assir au bureau à côté du mien. Elle me fait un grand sourire que je lui redonne, juste avec beaucoup moins d'enthousiasme.

Le cours commence calmement et au bout de même pas dix minutes, je reçois un bout de papier en boule. Je l'ouvre et je distingue l'écriture parfaite de Sophia. Je lui lance un petit regard, mais celle-ci reste concentré sur monsieur Spencer ; alors je commence à lire.

Il y a une soirée au Nocturne vendredi, tu veux m'accompagner ?

Je sais que tu n'es pas très fan de ça, mais ça pourrait te faire du bien.

En tout cas, tient moi au courant !

Sophia, la meilleure des colocs' :0

Une invitation ? Pour une soirée ?

Je relis une deuxième fois le bout de papier.

Oui, une invitation. Pour moi...  

Salut, salut! 🦋

J'espère que vous allez bien et que vous avez aimé ce chapitre!

Moi je l'aime bien. Le chapitre il m'a pris deux semaines à écrire et en vrai je suis super contente du résultat. Surtout lorsque je vois que j'ai fait plus de 6900 mots presque 7000. J'ai enlevé une partie que j'ai décidée d'ajouter dans le prochain chapitre. 

Dans deux chapitres vous savez dans quoi ça va se passer! Une petite soirée! Qu'est ce que je vais aimer écrire ce chapitre! 

Il y a plusieurs informations importantes, mais vraiment!  Ce chapitre il est long pour que vous ayez vu toutes les petites informations qui vont être importantes pour les prochains chapitres et etc. 

Alors  je tiens à vous dire que le ennemi il va commencé, moi je vous dis!

J'espère que vous avez vu toute les fautes qui ont été enlevé, sinon pas grave. 

Le prochain chapitre arrive d'ici une semaine. 

🌼J'aimerai avoir vos théories et impression sur ce chapitre!!! 🍁

N'hésitez pas à faire des remarques,

Bien sûr avec bienveillance,

S'il vous plaît.

IG: sarah_maude.12

Tiktok: sarah_maudeg12

Désoler pour les fautes.

S-M✿

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