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Chapitre 9

L'odeur du sang et de la poudre flottait encore dans l'air tout le monde faisait comme ci y avait rien eu, mon coeur battant à tout rompre, j'essayais de reprend mon souffle dans un coin sombre du Red Moon, je dois continuer à travailler, faire comme si de rien était, faire semblant

Ma nouvelle tache c'était de servir l'espace VIP, l'endroit réservé aux plus puissants, aux plus dangereux

Je traverse les couloirs tamisés, j'avance lourdement sur le sol en velours, la lumière rouge baignait tout, donnant au lieux une aura infernale

En entrant  dans une petite plus isolée, je me figea ,je pousse  doucement la porte et passe ma tête pour voir

Un homme grand, à la carrure impressionnante vêtu d'un pull sombre qui moulait ses muscles puissants, sur sa tête, une cagoule noir ses yeux est d'un gris hypnotisant, profond, glacé

Il me regardais pas. Non. Il se tenait devant un miroir observant son propre reflet comme si il cherchait à lire quelques chose dans ses yeux, une arme était négligemment posé négligemment sur la table à côté de lui

Son dos large et puissant donnait l'impression qu'il pouvait porter le poids du monde, sur son cou s'échappaient les premiers traits d'un tatouage... une rose qui est chargée d'épine on pourrais même dire qu'elles étaient là exprès pour empoissonner les gens

Je reste pétrifié j'arrivais pas à croire ce que je voyais, je restais cachée derrière la porte entrouverte , je n'osais plus bouger, je me sentais ridicule avec ma petite robe noires et mes talons, fragile  face à ce prédateur silencieux, mais en même temps je ne pouvais pas détourner le regard

Je remarque le nom graver sur son cou "Ivanov" , je connaissais se nom mais pourquoi lui? Les mafieux jeunes existait alors ? C'est quoi ce bordel . J'imaginais qu'ils étaient tous des vieux mais là...

Je retiens mon souffle priant pour ne pas être vue,mais alors que je pensais pouvoir reculer discrètement, sa voix fendit l'air; grave et glacial

- tu compte restée cacher encore longtemps ? Disait il calmement sans se retourner

Mon coeur rata un battement, il savait que j'étais là.... Depuis le début il as senti ma présence

Je reste paralysée, incapable de choisir entre fuir ou avancer, il tourne lentement la tête de côté, juste assez pour que ses yeux glacial croisent enfin les miens dans le reflet du miroir

Un frissonne glacé me parcourut l'échine

Dans son regard il y'avait ni colère ni douceur... juste quelques chose de plus sombre, de plus dangereux, son regard froid à travers le miroir, je sentis mon souffle se bloquer dans ma gorge

Terrifiée, je recula doucement d'un pas, suivis d'un autre, priant pour disparaître de sa vue, mon cœur battait à tout rompre contre ma poitrine, mes jambes tremble

Puis, sans réfléchir davantage, je dis volte-face et partit en courant hors de l'espace de VIP, mon souffle est court, mes talons claquait au sol

Je traverse les couloirs rouge  du Red Moon, bousculant au passages  quelques personne qui était trop proche, tout ce que je voulais a ce moment là c'était de partir loin de cet homme, de ses yeux gris métallique qui semblaient sonder mon âme

Je déboucha dans le couloir principal, je m'arrête essoufflée et aperçut le bar, je me précipite vers le barman, il me lance un regard surpris en me voyant dans cet état

- j-j-je suis désolé...j-je je dois partir.... Je me sens pas bien dis-je d'une voix pressé et tremblante

Le barman fronce les sourcils il hésite en jetant un coup d'œil rapide autour de lui, il me semble que dans ce club rien n'était  jamais aussi simple que "partir"

Il me regarde et en voyant sûrement la panique sincère dans mes yeux, il hocha discrètement la tête

- vas t'en vite....avant qu'ils posent des questions dit-il à voix basse

Sans attendre une seconde de plus, je me faufile en direction de la porte mon coeur tambourinait toujours dans mes oreilles

Dehors, l'air de la nuit me frappa en plein fouet, j'inspire a grandes bouffés , comme ci je viens de m'échapper d'un incendie

Au fond de moi je le savais.... Les mafieux existait...pas que des vieux mais des jeunes aussi, je lisais juste des livres sur la mafia ou peut importe mais jamais je pensais que....non c'est peut être pas un mafieux, mais le nom tatouer sur son cou prouve le contraire

Je cours jusqu'à ma voiture sans même sentir mes jambes,je tremble en sortant les clés dans mon sac, mes mains sont moites , maladroites, je regarde nerveusement autour de moi avant de n'engouffrer dans l'habitacle

Je verrouille les portes dès que je suis à l'intérieur, enfin un semblant de sécurité, mais je n'arrive pas à calmer ma respiration

Je démarre les pneus crissent un peu sur l'asphalte quand je quitte le parking du Nebula club,je roule vite, trop vite peut être, mais je m'en fiche, je veux juste mettre un maximum de distance avec moi et ce club...entre moi et cet homme

Je n'arrive pas à sortir son regard de ma tête. Ses yeux gris, si froids, si perçant, comme si il avait vue à travers moi, jusqu'à mes peurs les plus profonde

Mes doigts se crispent sur le volant, je sens mes pensées dériver, mes émotions m'envahir

Pourquoi il me regardais comme ça ?pourquoi j'ai eu la sensation que je n'étais plus libre à partir du moment où nos regard se sont croisés ?

Je secoue la tête essayant de me concentrer sur la route, les lumières de la ville défilent sur moi, floues, presque irréel

Après une éternité j'aperçois enfin ma maison, mon petit cocon familial, si modeste, mais si rassurant

Je me gare devant sans couper tout de suite le moteur je reste là quelques seconde, Dans l'obscurité , les mains serrés sur le volant, je me demande si je peux simplement reprendre ma vie normal, faire comme ci se soir n'avait jamais existé

J'inspire profondément, rassemblé tout mon courage et sors de la voiture

La nuit est fraîche, je traverse rapidement le petit jardin , monte les marches du perron et entre

La maison est silencieuse, seule une lampe de salon éclaire timidement l'entrée, je retire mes chaussures et monte dans ma chambre, je dépose mon sac sur le lit

J'ai l'impression de flotter, de ne plus vraiment être là

Je sais que je devrais aller dormir, en plus demain je dois aller à l'université, je dois me reposer et oublier tout ce qui viens de passer

Tout était calme dans la maison, ma petite sœur dors déjà et ma mère aussi,j'allume ma veilleuse, une lumière douce éclate mon petit univers, le bureau où j'ai installée mes cahier et mes livres que je touchait plus vraiment, et mon lit que j'attendais comme refuge

Je prend juste un tee shirt large et un Short pour dormir, mon reflet dans le miroir semble perdu, je détourne les yeux

Je me glisse sous les sous les drap froide, ils m'enveloppe, me cachent, me protègent, un peu du monde extérieur, je m'enfouis sous les couvertures comme si je pouvais fuir le regard gris, intense de cet homme, son ombre me hantait déjà

Je ferme les yeux et respire. Une fois. Deux fois,je me lève rapidement ouvre l'un des tiroir et prend rapidement mes médicaments je prend la bouteille d'eau et bois

- c'est fini, je suis rentré...je suis chez moi je chuchote pour moi même

Je me recouche, je ne sais pas quoi penser, les médicaments commence rapidement à faire effet, le sommeil finit par me prendre

Le sommeil ne me berce pas, il m'engloutit

Je suis dans une rue d'Haïti, je reconnais le béton fissuré sous mes pieds nus, les murs peint à moitié, il fait nuit....mais tout est éclairée par des flammes lointaines et des cris étouffés, des coups de feu éclatent dans le silence comme des tambours

Je cours, je ne sais pas où aller, je cours je cherche quelqu'un

Et soudain il est là

Papa ....

Il me tourne le dos, il parle à quelqu'un d'autre, il a l'air heureux

- papa...attend moi....papa

Il ne se tourne pas, je crie, je pleure, il s'éloigne ses pas résonnent comme des coups de tonnerre. Il monte dans sa voiture et claque la portière

Je cours, je veux l'atteindre, le retenir, peut être il voudra de moi, mais mes jambes devinent molles

La voiture démarre, je crie plus fort, je tombe à genoux, je pleurais , je hurle comme ci on m'arrachais le coeur

-PAPA PAPA R-REVIENS POUR MOI

Et là tout se déforme je tombe dans un vide noir, profond

Je me réveille en hurlant

Ma gorge est sèche, mon corps tremper de sueur, je ne respire presque plus, mon cœur cogne dans ma poitrine comme si il allait sortir

Je ne sais où je suis, je sais pas si je suis encore entrain de rêver, je me redresse brusquement mais la pièce tourne autour de moi, je pousse un cri de panique

- non NON! Je veux pas!! Laisse MOI TRANQUILLE

Ma respiration deviens sifflante je n'arrive plus à la contrôler

Soudain la porte s'ouvre à la volée

- AVA !

Maman....

Elle accourt, allume la lumière, me prend dans ses bras, mais je me retire rapidement

- chérie...regarde moi...regarde moi....respire je t'en prie....cherie dit elle doucement en me berçant

-  NON NE M'approche PAS NE ME TOUCHE PAS je hurle

Je secoue la tête violemment, comme pour chasser des choses invisible, elle tend la main doucement vers moi, calmement mais ça m'effraie encore plus

- Ava regarde moi....cest maman...tu est entrain de faire une crise aller respire, je vais te donner tes médicaments d'accord ?

Elle sors la petite boîte blanche du tiroir, je la vois avec les pilules, le verre d'eau, quelques chose en moi explose

- NON JE VEUX PAS DE ÇA!! TU VEUX M'endormir !! TU VEUX M'EFFACER COMME LUI... tu veux m'oublier aussi....

Je crie la voix brisée, déformée par la panique, des larmes, ruissellent déjà sur mes joues

Elle pose calmement le verre sur la table de chevet,elle s'approche lentement

- ma chérie tu n'es pas en danger, tu es à la maison, avec moi et Nina tu dois respirer tu sais que tu n'es pas seule, je ne t'abandonnerais jamais tu m'entend ?

Sa voix me transperce me ramenant doucement à la réalité, je ferme mes yeux un instant ma gorge se serre, elle me donne les médicaments je les avales doucement, je pleurais toujours elle me serre dans ses bras et là enfin mon corps cède, je pleure dans ses bras comme une petite fille dans un monde trop grand...

Je reste blotti contre, ma mère,comme ci sa chaleur pouvais effacer ma douleur,ses bras m'enveloppe, elle me murmure des choses que j'entends pas vraiment, mais le ton suffit à m'apaiser

Je sens mes paupières devenir lourdes, je lutte un peu, par instinct, mais je suis épuisée

- reste avec moi...maman....sil te plaît dors ici....dis-je en murmurant presque sans voix

- bien sur ma fille, je reste avec toi dit elle en m'embrassant

Elle s'allonge à côté de moi, sur le bord du lit, elle me garde contre elle, comme quand j'étais petite et que les cauchemars me hantait déjà

Avant que le sommeil m'emporte complètement, jentend un grincement

Mes yeux s'ouvre à peine, mais je la vois...non...Nina...elle était cachée derrière l'entre bâillement de la porte, son petit visage rond à moitié éclairé par peu de lumière, elle serre sa peluche contre elle

Ses yeux sont rempli d'inquiétude, elle ne bouge pas, elle nous observait,comme si elle avait peur que je parte ou quelques chose comme ça.

Je veux lui dire quelques chose... la rassurer...mais je n'ai plus de force à cause des médicaments, alors je ferme les yeux, une larme coule coule doucement de mes yeux

Et cette fois je dors vraiment

Bon 1990 mots 🌙✨

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