— III —
Off to the void
↟
Le documentaire que Kristian avait fait visionner à Briana, lui avait beaucoup appris sur le groupe. Assis sur le vieux canapé de son salon, entourés par le bruit lointain de la circulation nocturne, lui et Briana avaient regardé avec attention les images sombres et souvent choquantes du biopic sur le groupe Helvete. Kristian, entre deux bouchées de chips, se permettait des remarques sur certains passages clés.
— Tu vois, cette scène-là, expliqua-t-il en pointant l'écran du doigt, c'est une référence directe à la destruction qu'ils voulaient créer. Ils étaient contre tout et voulait créer le chaos avec leur musique.
Mais ses propos allaient souvent plus loin que de simples observations. Parfois, ses commentaires avaient un ton glaçant, presque admiratif devant la violence, ce qui mettait Briana mal à l'aise. Elle ne disait rien, mais une tension sourde s'était installée en elle.
Le moment le plus difficile était arrivé vers la fin du documentaire. Les images montraient la reconstitution de la mort de Søren, connu sous le pseudonyme de Dead. Son corps gisait sur un matelas sale, le sang coagulé formant une mare sombre autour de lui. Briana sentit une boule se former dans son estomac. La scène était brutale, crue, et dévoilée sans aucune retenue. Elle passa rapidement par une gamme d'émotions : l'horreur d'abord, le dégoût ensuite, puis une tristesse inattendue et profonde. Son malaise était palpable, et Kristian, remarquant sa détresse, lui avait pris la main avec une surprenante douceur.
— Désolé, murmura-t-il. C'est dur à regarder.
Ce contact avait brièvement apaisé Briana, mais le malaise persistait.
Plus tard, lorsqu'elle était rentrée chez elle, elle avait senti le besoin impérieux de creuser davantage sur ce groupe. Une partie d'elle était fascinée par ce qu'elle avait vu, tandis qu'une autre voulait comprendre ce qui pouvait pousser des individus à vivre et à mourir ainsi. Dès qu'elle entra dans sa chambre, elle posa son sac à main sur le sol et s'installa à son bureau. Allumant son ordinateur, elle plongea dans des recherches frénétiques.
Elle regarda des interviews sur YouTube, puis des vidéos d'archives prises lors des concerts du groupe. Les images étaient granuleuses, souvent tremblantes, mais elles révélaient une énergie brute et un chaos presque palpable. Elle étudia ensuite les rapports de police, disponibles sur des forums obscurs. Celui concernant la mort de Søren la glaça.
— Il s'est ouvert les veines... avant de se tirer une balle dans la tête, lut-elle à voix basse.
Elle s'arrêta un instant, ses mains tremblantes sur la souris. La description était clinique, dépourvue d'émotion, mais les mots faisaient résonner une scène atroce dans son esprit. Elle tenta de respirer profondément, mais son souffle se coinça dans sa gorge. Elle continua tout de même. Le rapport mentionnait Bjørn, le guitariste surnommé Heist, qui avait découvert le corps sans vie. Imaginer ce moment, le choc qu'il avait dû ressentir, était insupportable. Briana sentit une nausée monter en elle. Elle se précipita vers les toilettes, où elle vomit, avant de s'effondrer en larmes. Chaque information qu'elle lisait semblait la rapprocher un peu plus de l'abîme dans lequel ces musiciens avaient sombré.
Pourtant, après un moment de repos, elle retourna à son bureau. Quelque chose en elle refusait d'abandonner. Elle enchaîna avec des vidéos amateurs où le groupe répétait dans une cave mal éclairée. Elle étudia les lettres de Søren, des écrits tourmentés remplis de métaphores macabres et de réflexions sur la vie et la mort. Plus elle s'immergeait dans leur monde, plus elle avait l'impression de les connaître intimement. Elle commençait à ressentir leurs douleurs, leurs doutes, et surtout l'état d'esprit qui avait précédé le suicide de Søren.
Briana s'étonnait de cette connexion émotionnelle qu'elle développait. C'était comme si elle était devenue une extension de lui, capable de saisir l'essence même de son mal-être. Cette nuit-là, lorsqu'elle se glissa enfin dans son lit, le visage de Søren hanta ses pensées.
Elle était profondément troublée de constater à quel point son esprit s'était laissé happer par ce groupe qu'elle ignorait encore totalement la veille. L'intensité de son obsession, aussi soudaine qu'inattendue, la saisissait d'effroi. En l'espace de quelques jours seulement, cette fascination dévorante avait bouleversé ses habitudes, transformant insidieusement son comportement et ses priorités.
Ce qu'elle prenait d'abord pour un simple intérêt passager s'était métamorphosé en une véritable fixation, absorbant presque chaque instant de ses pensées. Briana, d'ordinaire équilibrée et méthodique, s'étonna de ce besoin irrésistible de plonger toujours plus profondément dans l'univers du groupe, comme si chaque détail, chaque anecdote, chaque morceau d'histoire portait une clé mystérieuse qu'elle se devait de découvrir. Il ne s'agissait plus seulement d'une curiosité, mais d'une emprise qui semblait dicter le rythme de ses journées. En moins de deux semaines, ce nouvel engouement s'était infiltré dans chaque recoin de sa vie, la transformant presque en une personne qu'elle ne reconnaissait plus.
Dès qu'elle franchissait le seuil de la maison après les cours, Briana se précipitait dans sa chambre de son appartement, où elle s'isolait sans un mot. Elle refermait soigneusement la porte, comme pour se couper du monde extérieur, et s'installait en tailleur sur son lit, son ordinateur portable reposant sur ses genoux. Les heures défilaient à une vitesse vertigineuse alors qu'elle explorait inlassablement l'histoire du groupe. Elle plongeait dans les récits de leurs débuts, décortiquait les événements marquants de leur carrière et revenait sans cesse sur les circonstances tragiques entourant la mort de Dead et Heist. Ces histoires, empreintes de mystère et de drame, exerçaient sur elle une fascination hypnotique.
Briana voulait tout savoir, absolument tout. Aucun détail ne devait lui échapper, comme si combler son ignorance était devenu une quête personnelle. Durant la première semaine, elle inondait Kristian de messages, souvent envoyés à des heures improbables, cherchant à tirer de lui le moindre indice ou la moindre ressource sur le groupe. Kristian, non habitué à une telle insistance de sa part, répondait parfois avec détachement, parfois avec amusement, lui fournissant des liens vers des articles obscurs ou des forums spécialisés. Mais pour Briana, cela ne suffisait jamais. Plus elle apprenait, plus elle avait soif de savoir.
Helvete n'était plus seulement un sujet de recherche pour un devoir de classe. Cela devenait une obsession. Elle mangeait Helvete. Dormait Helvete. Respirait Helvete. Toute son existence semblait désormais tourner autour de ce groupe, comme si leur musique et leur histoire étaient devenues indispensables à sa propre survie.
Cette obsession croissante eut rapidement des répercussions sur ses relations. Briana, autrefois chaleureuse et sociable, se renferma peu à peu. À l'université, elle changea radicalement d'attitude. Elle s'installa sans explication au fond de la classe, à l'écart de ses deux meilleures amies, Jessica et Brandi. Ses salutations matinales, autrefois pleines d'entrain, se réduisirent à un simple hochement de tête accompagné d'un sourire distrait. Pendant les pauses déjeuner, elle s'isolait avec son téléphone ou son ordinateur, absorbée par la lecture d'articles, ignorant les conversations qui l'entouraient.
Son comportement étrange ne passa pas inaperçu. Jessica et Brandi, d'abord perplexes, s'inquiétèrent rapidement. Lorsqu'elles lui proposèrent de venir à une soirée organisée chez Jessica ce vendredi, Briana refusa sans détour, invoquant une fatigue passagère. Elle alla même jusqu'à annuler une sortie au restaurant prévue de longue date pour le mercredi suivant.
Face à cette attitude inhabituel, ses amies décidèrent de la confronter. Lors d'une pause déjeuner, elles abordèrent le sujet avec précaution, espérant obtenir des réponses claires. Mais Briana, d'un ton sec et détaché, écarta leurs inquiétudes d'un revers de main :
— Ça va, je suis juste fatiguée par les cours. Et puis avec Kristian qui me colle aux basques pour ce devoir de Culture Musicale, ça me gave !
Jessica et Brandi échangèrent un regard inquiet. Elles savaient que Briana mentait. Bien qu'elle ait mentionné Kristian, il était de notoriété publique qu'il était loin d'être collant ou même présent. Sa tendance à disparaître pendant des jours, voire des semaines, était connue de tous. Ce prétexte ne faisait que renforcer leur malaise.
Elles avaient simplement hoché la tête en guise de réponse, mais leurs regards en disaient long. Elles savaient pertinemment que Briana mentait. Certes, le devoir de Culture Musicale était bien à rendre pour la semaine suivante, mais prétendre que Kristian « lui collait aux basques » relevait de l'exagération. Si quelque chose le définissait, c'était justement son absence chronique. Il apparaissait et disparaissait avec une telle irrégularité que ses présences à l'université étaient presque devenues des événements. Ses camarades, habitués à ses absences prolongées, le considéraient davantage comme une ombre qu'une véritable constante dans leur quotidien.
Le comportement de Briana, quant à lui, était bien plus préoccupant. Jusqu'à présent, malgré son obsession naissante pour Helvete, elle avait maintenu une cordialité distante avec ses amies. Mais en l'espace d'un week-end, ce semblant de normalité s'effondra. Elle cessa complètement de leur adresser la parole, ignorant leurs tentatives de communication. Les messages qu'elles lui envoyaient restaient sans réponse, créant un mur de silence de plus en plus pesant.
Inquiètes, Jessica et Brandi décidèrent d'agir. Après plusieurs jours d'absence de leur amie, elles prirent l'initiative d'appeler la mère de Briana. Cette dernière, visiblement désemparée, confirma leurs soupçons : quelque chose n'allait pas.
Briana, autrefois toujours soignée et coquette, semblait s'abandonner à une négligence inquiétante. Ses cheveux, habituellement lissés ou coiffés avec soin, étaient désormais en bataille, parfois emmêlés, comme si elle avait à peine pris le temps de les brosser. Elle se présentait en cours vêtue de joggings usés et informes, bien loin de son style habituel, qui témoignait autrefois de son goût pour la mode. Le maquillage, qui avant était une routine quotidienne, avait complètement disparu de son visage, révélant une peau pâle et fatiguée. Son apparence n'était pas la seule à susciter l'inquiétude. Les cernes violacés sous ses yeux trahissaient des nuits de sommeil écourtées, tandis que ses joues, autrefois pleines, s'étaient quelque peu creusées, témoignant d'un appétit qui semblait s'être évaporé. Sa mère confirma que Briana mangeait à peine, souvent prétextant un manque de faim ou sautant purement et simplement les repas.
Cette transformation brutale alarma profondément sa mère, qui confronta sa fille dès qu'elle en eut l'occasion. Avec une inquiétude mêlée de fermeté, elle exigea des explications :
— Briana, qu'est-ce qui se passe ? Tu n'es plus toi-même, regarde-toi...
Mais Briana, le regard vide et les épaules affaissées, n'avait pas de réponse. Elle ne savait pas ce qui lui arrivait. C'était comme si une présence étrangère avait infiltré son esprit, s'imposant dans ses pensées et ses émotions, les prenant en otage. Elle avait l'impression d'être envahie par quelque chose qu'elle ne pouvait ni nommer ni comprendre. Les sentiments de tristesse et de désespoir, omniprésents, la submergeaient sans prévenir.
Même Kristian, avec qui elle partageait cette étrange fascination pour Helvete, avait disparu de son univers. Leur lien, aussi fragile soit-il, s'était rompu. Il ne répondait plus à ses messages et avait cessé de venir en cours. Si elle avait pu considérer leur étrange relation comme une échappatoire, ce dernier point d'ancrage lui manquait désormais cruellement.
L'irritabilité de Briana atteignait des sommets inédits, transformant chaque interaction familiale en une source de tension explosive. Ses réponses, souvent cinglantes, s'accompagnaient d'une froideur inhabituelle, et les disputes éclataient à la moindre remarque. Sa mère, en particulier, était devenue la cible principale de ses sautes d'humeur. Le simple fait de lui demander si elle allait bien déclenchait des accès de colère disproportionnés, laissant la maison dans un état de nervosité constante. Mais derrière cette agressivité se cachait une tristesse insondable. Briana pleurait fréquemment et de manière inattendue, comme si un poids invisible l'écrasait à chaque instant. Ces crises de larmes étaient souvent provoquées après sa lecture des lettres de Søren. Ses mots, empreints de désespoir et de pensées suicidaires, résonnaient en elle avec une intensité terrifiante. C'était comme si, à travers ces lignes, elle partageait sa douleur, l'absorbait, et se laissait consumer par ce mal-être.
En seulement deux semaines, Briana, autrefois une élève modèle, voyait son monde s'effondrer. Ses notes chutaient vertigineusement : les A qu'elle collectionnait avec fierté avaient laissé place à des C, parfois même des D. Les retards en cours se multipliaient, et il lui arrivait désormais de ne même plus se présenter, préférant rester chez elle, enfermée dans sa chambre, persuadée qu'elle avait « mieux à faire ».
Le seul cours qu'elle continuait à suivre avec assiduité était celui de Culture Musicale. Mais son intérêt ne résidait plus dans la matière elle-même, mais plutôt dans l'espoir d'y croiser Kristian. Pourtant, celui-ci brillait par son absence, comme à son habitude, ajoutant une dose supplémentaire de frustration à l'esprit déjà tourmenté de Briana.
Malgré cela, elle ne s'arrêta pas. Sa quête d'informations sur Helvete était devenue une obsession à part entière. Elle passait des heures à visionner des documentaires, à analyser des images, à lire des articles. Plus elle creusait, plus elle se sentait tiraillée entre fascination et agitation. Chaque mention des prénoms de Søren ou Bjørn déclenchait en elle une montée d'émotions incontrôlables : son cœur s'emballait, ses mains tremblaient, et des larmes jaillissaient sans prévenir.
Cette immersion constante commença à altérer sa perception de la réalité. Søren et le groupe Helvete s'insinuaient dans ses rêves, où elle se voyait transportée en Norvège en 1987, tentant désespérément de les sauver de leurs propres démons. Puis, ils envahirent son quotidien. Elle croyait les voir partout : dans la rue, dans les couloirs de l'université, à travers les fenêtres. Leurs visages apparaissaient même à la télévision, dans des reflets, dans l'ombre des arbres. Bien qu'elle sache que ce n'était qu'une illusion, ces visions la terrifiaient.
Une nuit, alors qu'elle se brossait les cheveux, elle crut entendre Søren murmurer son prénom. La peur qu'elle ressentit fut si intense qu'elle hurla, déclenchant une violente crise d'angoisse. Essoufflée, tremblante, elle s'effondra sur le sol de sa salle de bain, envahie par une terreur qu'elle ne pouvait nommer.
Petit à petit, un sentiment de dépression profonde s'installa. Tout ce qui l'entourait semblait terne, dénué de sens. Plus rien ne l'intéressait, à l'exception de ses recherches sur Helvete. C'était comme si ce groupe était devenu sa seule raison de continuer.
Malgré tout, la musique restait son échappatoire. Elle passait des heures à écouter des morceaux de black metal, augmentant le volume jusqu'à ce que les murs de sa chambre vibrent. Ce chaos sonore, loin de l'écraser, semblait au contraire lui apporter un étrange réconfort. Chaque riff dissonant, chaque hurlement guttural l'aidait à canaliser sa douleur, à l'extérioriser.
— Pas étonnant qu'ils aient aimé ça... murmura-t-elle un soir.
Mais sa mère voyait dans ce comportement une demande d'aide déguisée. Un jour, lorsque Briana était aller dîner chez ses parents, elle aborda le sujet de front.
— Briana, je ne sais pas ce qui se passe avec toi, mais ça ne peut plus continuer comme ça.
La conversation dégénéra rapidement. Les voix montèrent, les reproches fusèrent.
— Je vais bien, arrête de toujours me harceler ! rétorqua Briana, les yeux flamboyants de colère.
— Tu ne vas pas bien ! Regarde-toi, Briana. Regarde ce que tu es devenue !
La tension était telle que son petit frère, Jackson, quitta la maison, enfourchant son vélo pour échapper aux cris. Son père, quant à lui, défendait Briana.
— Laisse-la tranquille ! Elle traverse une phase, ça va passer.
Mais sa mère, au bord des larmes, lança une dernière tentative désespérée :
— Si tu ne te réveilles pas, Briana, je ne pourrai plus t'aider.
Briana ne répondit rien. Elle monta à l'étage, claqua la porte de sa chambre et la verrouilla. Dans l'obscurité, elle s'effondra sur son lit, sanglotant à chaudes larmes. Elle mit ses écouteurs, lança sa playlist et sélectionna « Mareritt [1] » d'Helvete.
La mélodie déchirante résonna dans ses oreilles, amplifiant une douleur qu'elle ne savait plus gérer.
— J'ai compris, Søren, murmura-t-elle en pleurant. Je ressens ta peine.
Son regard se posa sur les feuilles éparpillées sur son bureau, contenant les détails macabres de la fin tragique de Dead et Heist.
— Qu'est-ce que vous m'avez fait ?
Sa voix, tremblante, se perdit dans le crescendo de la musique. La pièce semblait tourner autour d'elle. Étouffée par le poids de ses émotions, Briana se leva, attrapa une paire de ciseaux et traça une ligne verticale écarlate le long de son poignet. Mais la douleur physique ne suffisait pas à apaiser celle de son âme.
Elle se leva alors de nouveau, sans se soucier du sang qui coulait sur la moquette de sa chambre, et attrapa de sur son bureau un flacon de somnifère prescrit par son médecin, une semaine plutôt pour l'aider à dormir, avant de remonter sur son lit et de se caler confortablement contre ses peluches. Elle ne se souvint pas exactement du nombre de comprimés qu'elle avait pris, mais elle sentit rapidement ses yeux se fermer et elle s'endormit peu de temps après.
C'était le noir complet. Un sommeil sans rêves et sans cauchemars. Profond. Vide. Elle cru un court instant que cela avait marché et qu'elle s'était suicidé.
Mais elle avait tort.
Terriblement tort.
___________________
Note de l'auteure :
Merci d’avoir tenu jusqu’ici dans ce chapitre plus sombre et intense — clairement, on est loin des bretzels sans gluten et des profs chelous. Briana vient de mettre les deux pieds dans un univers qui ne laisse personne indemne… et on ne va pas se mentir : elle n’est pas prête. 😵💫
Entre les chips, les images crues du docu, et les commentaires limite flippants de Kristian, l’ambiance a pris un virage à 180°. Ce qui n’était qu’un devoir banal commence à ressembler à une descente aux enfers, et on sent que quelque chose, là, s’est enclenché. Un engrenage. Un point de non-retour. 🕳️
Vous aussi, vous l’avez senti, ce shift ? Ce moment où la curiosité devient obsession, où l’écran ne suffit plus et où les recherches prennent le pas sur tout le reste ? 😶🌫️
Briana commence à changer. Et clairement, c’est pas juste les effets secondaires d’un trop plein de YouTube à 3h du mat. Elle s’éloigne. Elle s’enfonce. Et cette histoire qu’elle découvre… pourrait bien la happer pour de bon.
Alors, dites-moi tout : qu’est-ce que vous avez pensé de cette bascule ? Est-ce que vous avez eu des frissons ? Est-ce que Kristian vous met un peu mal à l’aise ou… c’est juste moi ? 👀
Balancez vos ressentis, vos théories ou vos propres moments où une passion vous a un peu trop consommé (on juge pas 👇). Je vous lis avec le cœur qui bat fort, et la suite arrive très bientôt. Spoiler alert : on n’a encore rien vu. 🌑🔥
Point vocabulaire :
[1] : « mareritt » se traduit par «cauchemar » en français.