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AlexandraEndersen
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IV. Mercredi 1er juillet

— IV —

Mercredi 1er juillet

La chanson « 2 Minutes To Midnight » d'Iron Maiden déchira le silence oppressant de la pièce, tirant Briana d'un sommeil trouble. Elle ouvrit lentement les yeux, son esprit encore engourdi par une lourdeur inexplicable. Une énergie pesante semblait imprégner l'air autour d'elle. En émergeant de son sommeil, elle se rendit compte qu'elle était allongée dans un lit inconnu, enveloppée dans une couette d'un mauve profond.

Une migraine lancinante réapparut immédiatement, et elle porta une main tremblante à son front, lâchant un gémissement de douleur. Briana soupira bruyamment, rassemblant ses forces pour se redresser tant bien que mal. Son regard se posa sur une table de nuit à ses côtés, où un vieux radio-réveil crachait les dernières notes de la chanson. Elle tendit la main et appuya sur un bouton, mettant fin à la musique qui emplissait la pièce. L'écran affichait 7h15.

En scrutant son environnement, son cœur s'emballa. Elle n'était pas dans sa chambre. Un frisson glacé parcourut son échine tandis qu'une vague de panique la submergeait.

Où suis-je ?

Briana laissa son regard glisser sur les murs de couleur crème, décorés de posters de groupes de métal. Certains noms lui étaient familiers, mais d'autres lui échappaient complètement.

Face au lit se trouvait une commode en bois, usée par le temps, et sur sa droite, un bureau encombré où du maquillage, des feuilles froissées et divers objets étaient éparpillés dans un désordre apparent. Tout dans cette pièce respirait une présence étrangère, et pourtant, un sentiment diffus de déjà-vu l'effleura.

Soudain, une sonnerie stridente fendit l'air, rompant l'étrange torpeur dans laquelle elle était plongée. Le bruit semblait provenir d'un téléphone quelque part dans la maison. Le son, brutal et inattendu, la fit sursauter. Son instinct prit le dessus. Elle repoussa les couvertures d'un geste brusque et se leva lentement, pieds nus sur le sol froid.

Il fallait qu'elle s'arme. La pensée s'imposa à elle, viscérale. Ses yeux balayèrent la pièce, cherchant frénétiquement un objet qui pourrait servir de protection. Elle s'approcha du bureau et fouilla dans un tiroir. Ses doigts tombèrent sur une paire de ciseaux.

Qu'elle originalité...

Briana ne s'attarda pas davantage sur l'arme qu'elle avait choisie. Ces ciseaux, objets anodins à première vue, portaient désormais un double rôle sombre : une protection contre des dangers inconnus et une solution, désespérée mais toujours en suspens, contre sa propre douleur. Elle les glissa rapidement dans la poche ventrale de son sweat qu'elle n'avait pas quitté depuis la veille, et inspira profondément. Le cœur battant, elle ouvrit la porte de la chambre aussi silencieusement que possible, retenant son souffle. Elle se retrouva dans un couloir lumineux, les murs couverts d'un papier peint floral, qui évoquait immédiatement des souvenirs flous de la maison de ses grands-parents. Cette impression de familiarité, pourtant étrangère, lui donna un léger vertige. Mais avant qu'elle ne puisse y réfléchir davantage, une odeur de gaufres chaudes flotta jusqu'à elle depuis l'étage inférieur, faisant alors gargouiller son estomac bruyamment dans le silence oppressant.

À pas de chat, Briana descendit les marches où la lumière du matin traversait les fenêtres aux rideaux légèrement entrouverts, projetant des motifs dorés sur le mur. Arrivée à mi-chemin, elle s'immobilisa un instant, écarquillant les yeux devant la vue qui s'offrait à elle. À travers les carreaux, elle distinguait un paysage bucolique, loin des rues grises et animées auxquelles elle était habituée. Des champs verdoyants s'étendaient à perte de vue, baignés dans une lumière paisible. Ce décor semblait tout droit sorti d'un tableau idyllique, mais il ne faisait qu'accentuer le sentiment d'irréalité qui pesait sur elle.

Les doigts serrés autour des ciseaux dans sa poche, Briana continua sa descente, son esprit oscillant entre méfiance et fascination. Au bas des marches, elle entra dans une pièce qu'elle identifia rapidement comme la cuisine. L'endroit respirait une simplicité chaleureuse : des meubles en bois patiné, des rideaux à motifs vichy, et une table familiale encombrée de bols et de couverts.

Au centre de la pièce, une femme blonde, vêtue d'un peignoir rose et de pantoufles, lui tournait le dos. Elle était penchée sur un grille-pain, glissant méthodiquement des tranches de pain à l'intérieur. À la table, une fillette d'environ dix ans aux cheveux d'or, était plongée dans l'observation méticuleuse d'une boîte de céréales colorée. La marque ne disait rien à Briana, renforçant son impression d'être dans un monde totalement différent du sien.

Ni la femme ni l'enfant ne semblèrent remarquer sa présence lorsque Briana passa prudemment le seuil de la cuisine. Son instinct lui dicta immédiatement de se diriger vers la porte latérale, légèrement entrebâillée, qui se trouvait juste en face de la table. Une échappatoire, à portée de main. Mais à l'instant où elle esquissa un pas rapide dans sa direction, la femme se retourna soudainement. Le souffle de Briana se suspendit, ses muscles se raidissant. Son esprit passa en alerte maximale, prêt à une confrontation. Mais au lieu de l'agression ou de la surprise qu'elle redoutait, elle fut accueillie par un sourire chaleureux.

Hei[1] Briana comment te sens-tu ? demanda la femme en posant une assiette garnie sur la table avec un sourire bienveillant..

La surprise fut telle que Briana recula brusquement jusqu'à heurter le mur derrière elle, cherchant instinctivement à mettre de la distance entre elle et cette scène irréelle. Ses yeux fixèrent la femme, puis se posèrent sur la fillette qui, sans quitter sa boîte de céréales des yeux, inclina légèrement la tête, l'observant d'un air curieux.

L'atmosphère paisible fut soudainement troublée par le bruit de pas dans l'escalier. Briana tourna la tête juste à temps pour voir un homme descendre, arrangeant rapidement sa cravate tout en tenant une paire de chaussures à la main.

— Je rentrerai tôt ce soir, dit-il en direction de la femme avant de déposer un baiser sur sa joue. Il tourna ensuite son regard vers la fillette et Briana, un sourire furtif sur les lèvres. Je vous vois plus tard, ajouta-t-il avant de franchir la porte d'entrée et de disparaître.

Briana resta figée, abasourdie. Tout le monde semblait agir avec une désinvolture insensée, comme si rien d'anormal ne se déroulait. Ils étaient les kidnappeurs les plus étranges. Comment pouvaient-il préparer le petits-déjeuners et parler de leur journée, alors que leur victime se tenait-là devant eux ?

La femme s'éloigna tranquillement, traversant la cuisine pour entrer dans une pièce adjacente, laissant Briana seule face à la fillette.

— Hé, tu peux me dire ce qui se passe ? lança Briana, la voix tremblante d'angoisse. Sa respiration s'accélérait, et son cœur semblait vouloir éclater de sa poitrine.

Briana était persuadée que tout était liée aux pilules qu'elle avait ingurgité la veille. Elle en avait trop pris et maintenant elle était en plein bad trip. Elle était persuadé qu'elle était en train de délirer, incapable de distinguer le réel de l'imaginaire.

— Ils te gardent ici aussi ? Sais-tu comment je suis arrivée là ? ajouta-t-elle, le ton empreint d'une urgence presque désespérée.

Ses mains tremblaient légèrement, toujours cachées dans les poches de son sweat. Les ciseaux lui semblaient inutiles face à l'étrangeté de la situation, mais elle ne pouvait se résoudre à les lâcher.

La fillette tourna lentement la tête vers le couloir où la femme était partie, ses cheveux dorés en bataille et des mèches tombant sur son front. Sa bouche pleine de céréales, elle déglutit bruyamment, la cuillère encore serrée dans sa main.

— Maman ! Elle me fait peur !

C'est moi qui suis censée avoir peur !

Quelques instants plus tard, la femme réapparut dans la cuisine, un sourire doux sur le visage. Elle s'approcha sans hésiter et déposa un baiser léger sur le sommet de la tête de Briana, qui sursauta comme si on l'avait électrocutée. Le geste, empli de tendresse, ne faisait qu'ajouter à sa confusion. Elle ne comprenait pas se qu'il se passait et en encore moins l'attitude très maternelle de cette femme qu'elle ne connaissait pas.

— Tu veux une gaufre ? Je viens d'en faire deux, dit-elle en sortant les pâtisseries fumantes du grille-pain.

— Non, je ne veux pas de gaufres ! lança Briana, sa voix s'élevant sous l'effet de la panique. Qui êtes-vous ? D'où venez-vous ? Où sont mes parents ?

Sa voix tremblait maintenant, chaque mot trahissant sa nervosité croissante. La femme s'immobilisa un instant, son regard se chargeant d'une ombre d'inquiétude.

— Tu ne t'en souviens pas ? demanda-t-elle en la regardant d'un air inquiet.

— Me souvenir de quoi ? répliqua Briana, son cœur battant à tout rompre.

Un frisson d'angoisse lui parcourut l'échine. La femme et la fillette échangèrent un regard lourd de tristesse, une sorte de complicité silencieuse qui fit monter l'adrénaline de Briana d'un cran. Son sang cognait dans ses veines et elle avait chaud.

— Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ?! s'écria-t-elle, les paumes moites contre ses jambes.

— Tu as été très malade... commença la femme en s'approchant d'elle.

— Hein ? Mais je n'ai pas été malade. Tout ce que j'ai fait, c'est...

Briana marqua une pause. Elle ne pouvait pas dire qu'elle avait pris des pilules et entaillé son poignet. Ça ne ferait qu'empirer les choses.

— Briana, assieds-toi s'il te plait, invita la femme en tirant doucement une chaise près de la table, face à la fillette.

Briana hésita, sondant chaque mot, chaque mouvement. Rien dans cette situation ne ressemblait à un enlèvement. L'atmosphère, bien que troublante, ne lui donnait pas l'impression que sa vie était en danger. Après une courte hésitation, elle s'avança prudemment vers la chaise, vérifiant instinctivement qu'il n'y avait ni cordes ni pièges. Enfin, à contrecœur, elle s'assit, le dos raide, prête à bondir au moindre signe suspect.

— Commençons doucement, murmura la femme en effleurant doucement le front de Briana du dos de sa main, glaciale. Voici Anja, ta cousine, ajouta-t-elle en désignant d'un signe de tête la fillette qui continuait de mâcher ses céréales, le regard baissé. Et moi, je suis Hilda, ta tante, la sœur de ton père.

Briana fronça les sourcils, la confusion et la panique s'entremêlant sur son visage. Hilda sembla remarquer son expression troublée, car elle posa une main réconfortante sur son épaule, exerçant une légère pression.

— Ça a été très dur pour nous tous, mais c'est pour toi que ça a été le plus difficile, continua Hilda d'une voix douce. Briana... Tes parents sont morts dans un accident de voiture.

La jeune femme sentit son cœur s'arrêter un instant, avant de repartir à un rythme frénétique

— Quoi ?! Non, ils ne sont pas morts. C'est pas possible. Je les ai vus hier...

— Non, Briana, dit Hilda en secouant doucement la tête, le regard empli de tristesse. Tu es ici avec nous depuis plus d'un mois maintenant. Peu de temps après ton arrivée, tu es tombée malade et tu es restée dans ta chambre pendant des semaines. C'est la première fois qu'on te vois depuis. C'est un miracle que tu te sentes mieux.

— Et mon petit frère, Jackson ? Où est-il ?

Un silence s'abattit brutalement sur la pièce. Hilda hésita, avant de reprendre ses gestes réconfortants en frottant doucement le dos de Briana.

— Il était lui aussi dans la voiture, finit-elle par murmurer, sa voix empreinte d'une douleur palpable. Mais... Ils sont dans un endroit meilleur maintenant.

Briana resta pétrifiée, incapable de trouver ses mots. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux, mais elles refusaient de couler, comme si son esprit s'accrochait désespérément à un déni protecteur. Anja avait cessé de mâcher ses céréales à l'aspect fade et observait la blonde avec des yeux empreints de tristesse et de compassion.

— Non, je rêve, balbutia Briana, sa voix brisée par l'émotion. C'est un cauchemar. Je dois me réveiller. C'est à cause de ces putains de pilules. J'en ai trop pris la nuit dernière. Ma famille est toujours en vie ! Laissez moi retourner chez moi à Denver.

Hilda plissa les yeux, son visage se marquant d'une incompréhension soudaine.

— À Denver ? répéta-t-elle, perplexe.

— Oui, chez moi, à Denver, insista Briana, sa voix montant d'un cran, chargée d'agitation et de désespoir. J'habite dans le Colorado !

Hilda échangea un regard troublé avec Anja, avant de poser ses yeux sur Briana avec une profonde inquiétude.

— Briana... Tu viens d'Helsinki, en Finlande. Et là, tu es avec nous à Oslo, en Norvège.

Je suis dans un autre pays ? Suis-je entrée dans un univers parallèle ?

Briana sentit la panique bouillonner en elle, mais elle força son esprit à ralentir. Paniquer et inciter sur le fait qu'elles aient tord ne l'aiderait pas. Briana capitula et décida de changer de tactique. Elle inspira profondément, ajustant sa stratégie. Si elle voulait comprendre ce qui se passait et, surtout, trouver un moyen de rentrer chez elle, elle devait rester calme, jouer le jeu et observer. Cela lui permettrait de trouver plus facilement un plan d'attaque.

— Hum... Tu sais quoi ? Tout me revient, mentit-elle en hochant doucement la tête, un sourire incertain étirant ses lèvres. Wow, j'ai du vraiment te faire peur. Je suis désolée pour ça...

Hilda, semblant soulagée, lui adressa un sourire bienveillant.

— Pas besoin d'être désolée. Tu es en bonne santé, tu es réveillée, c'est une belle journée d'été, et c'est tout ce qui compte, répondit-elle avec douceur.

Briana fit de son mieux pour conserver une expression neutre, mais une question qu'elle n'avait pas encore pris le temps d'examiner surgit soudainement dans son esprit.

— Au fait... on est quel jour aujourd'hui ? demanda-t-elle, tentant une plaisanterie pour masquer son trouble. J'ai l'impression d'être entrée dans une autre dimension.

— Oh, rien de tel, rit Hilda en secouant légèrement la tête. Nous sommes le mercredi 1er juillet.

Briana acquiesça, mais une autre interrogation la tiraillait, et elle n'arriva pas à la retenir plus longtemps.

— Ok, mais... De quelle année ?

Hilda regarda avec un drôle d'air la jeune femme qui se tenait face à elle avec un visage confus et vêtu de son sweat trois fois trop grand pour elle.

— 1987. Pourquoi tu as peur de vieillir ? T'inquiète ce n'est que vingt-et-un ans que tu vas avoir dans deux mois, pas quarante, plaisanta-t-elle.

1987 ?!

Le souffle de Briana se coupa un instant. Elle s'efforça de ne pas réagir, mais ses pensées tournaient à toute vitesse. Si ce qu'elle venait d'entendre était vrai, quelque chose de bien plus étrange que ce qu'elle aurait pu imaginer était en train de se produire. Elle se laissa tomber dans le siège, son esprit bourdonnant de questions sans réponses.

Hilda, cependant, semblait imperméable à son trouble et brisa le silence en se tournant vers la fillette.

— Anja, va te préparer pour l'école, ma chérie, dit-elle avec un sourire doux.

Briana, toujours enfoncée dans ses pensées, regarda la petite fille quitter la pièce en trottinant. Elle était seule avec ses doutes, mais une chose était claire : elle allait devoir compter sur elle-même pour comprendre ce qui se passait réellement.

— Au fait Briana, quand tu es arrivée ici, tu voulais travailler dans un magasin de musique qui venait d'ouvrir dans le nord d'Oslo, peut-être pourrais-tu essayer d'y postuler aujourd'hui ?

Briana hocha positivement la tête et se traîna tel un zombie derrière Anja. Son esprit, embrouillé, tentait désespérément de démêler ce qui lui arrivait.

Quand elle dit travailler dans un magasin de musique, rassurez moi elle n'insinue pas celui ou le propriétaire n'est autre le guitariste d'Helvete ?

Une fois dans la salle de bain, Briana se débarrassa de ses vêtements tout en réfléchissant à sa situation. L'idée s'imposait de plus en plus clairement : soit ces gens étaient complètement dingue, soit c'est elle qui l'était.

Elle ouvrit la garde-robe et en sortit un legging en vinyle noir, résolument années 80, et un crop top à l'effigie de Pantera. Elle resta un instant immobile, examinant la tenue.

Wow ! C'est le plus métal que je me suis jamais habillée.

Elle sourit inconsciemment en repensant au fait que Brandi la taquinait toujours parce qu'elle ne ressemblait pas du tout à une metalhead. Et elle avait raison. Pour une fan de métal, elle n'en n'avait absolument pas l'apparence. À croire que la Briana des années 80/90 était plus en accord avec sa musique que celle des années 2010.

En se regardant dans le miroir, Briana retint un gémissement d'horreur. Son reflet lui renvoyait l'image d'une naufragée. Ses longs cheveux blonds étaient un désordre chaotique, son visage était blanchâtre, elle avait des poches sous les yeux et pour couronner le tout, son mascara et eyeliner avaient coulés de partout la faisant littéralement ressembler à un panda sous acide.

Avec une grimace, elle entreprit de se recoiffer rapidement et de limiter les dégâts avec du maquillage. Une fois prête, elle descendit les escaliers, son esprit encore embrumé. En saisissant la poignée de la porte d'entrée, son regard glissa instinctivement vers son poignet. L'entaille qu'elle avait faite était toujours visible, mais désormais transformée en une cicatrice fine et blanchâtre.

Un soupir s'échappa de ses lèvres, lourd de regrets et de fatigue. Elle se détourna, remontant dans sa chambre pour attraper une veste en cuir. Le vêtement, avec sa coupe ajustée et ses épaules renforcées, lui donnait l'air plus solide qu'elle ne se sentait réellement. Mais surtout, il couvrait cette cicatrice, permettant de cacher le résultat de sa plus grosse ânerie.

Et de mon atterrissage à Oslo en 87...

_____________________

Note de l'auteur :

Merci d’avoir lu ce chapitre un peu… déroutant. 😵‍💫
Parce que là, on est clairement passé à un autre niveau : exit les devoirs chiants, bonjour la couette violette, les posters vintage et la fillette chelou qui bouffe ses céréales comme si de rien n’était.

Briana est paumée, flippée, armée de ciseaux (toujours un bon move dans les films d’horreur, on valide 🔪), et complètement perdue dans un monde où les gaufres sentent trop bon pour être honnêtes. Et vous, vous avez senti le malaise monter ? Ce petit truc qui cloche, là, sous les sourires parfaits et les peignoirs roses ? 👁️

Alors… rêve ? bad trip ? Non, non, juste en vrai retour dans le passé ! Ce chapitre marque un vrai tournant dans l'histoire.
La réalité s’effrite. Et on n’a pas fini de se poser des questions.

Briana pensait qu’elle s’était juste foirée sur un dosage de cachets. Mais non, tout ça est vraiment en train d’arriver !

Balancez vos théories à venir, vos ressentis, ou juste vos pires réveils chelous (genre un jour vous vous êtes réveillés avec « Barbie Girl » à fond dans une chambre qui n’était pas la vôtre ?) en commentaire, je veux tout savoir. 😵‍💫💬
Et surtout : gardez les yeux ouverts. Parce que certains détails n’ont pas été placés là par hasard. Vous verrez. 😏

À très vite pour la suite (et non, les gaufres ne sont pas un piège… enfin je crois 🍽️🧇)

Point vocabulaire : 

[1] « Hei » (prononcé hey) se traduit par « bonjour » en français.

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