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1 - Prologue : À l'aube d'une guerre ...
2 - Chapitre 1 : La fin d'une vie paisible (I)
3 - Chapitre 1 : La fin d'une vie paisible (II)
4 - Chapitre 2 : Désastre (I)
5 - Chapitre 2 : Désastre (II)
6 - Chapitre 3 : Pour ne plus perdre
7 - Chapitre 4 : Conséquence
8 - Chapitre 5 : Survie et départ (I)
9 - Chapitre 5 : Survie et départ (II)
10 - Chapitre 6 (I) : Début de l'aventure et révélation
11 - Chapitre 6 (II) : Début de l'aventure et révélations
12 - Chapitre 7 : Hameau et rencontres fortuites
13 - Chapitre 8 : Un ivrogne et une question d'argent
14 - Chapitre 9 (I) : Droit vers les ruines !
15 - Chapitre 9 (II) : Droit vers les ruines !
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Chapitre 6 (I) : Début de l'aventure et révélation

Quatre jours, c’était le temps qui s’était écoulé depuis que Mylon, Marlène et Adamantine avaient quittés le village en suivant le chemin qui menait à ForteMarbre. Ayant parcourut de longues plaines d’herbes jonchées de bois par un temps ensoleillé, nos héros ne trouvèrent aucun signe de civilisation humaine à par le chemin qu’ils suivaient. Leur voyage était plutôt paisible pour le moment. En effet, ils n’avaient pas vraiment croisés de monstres sur leur route, le seul problème restait la chasse puisqu’ils n’avaient pas de vivres ni de moyens d’en transporter. Mylon se levait donc plus tôt chaque matin pour chasser et ce, pendant que Marlène et Adamantine continuaient de dormir dans un abri qu’il construisait à chaque fois grâce à de la magie de pierre. C’était cette fois-ci et comme toutes les fois, un abri modeste et discret afin de ne pas attirer l’attention de potentiel monstres. Il l’avait donc installé hier soir dans une petite zone boisée non loin d’une rivière afin de pouvoir se procurer de l’eau sans avoir à utiliser de mana.

Le matin pointait donc le bout de son nez. Marlène et Adamantine dormaient toujours tandis que Mylon s’était levé une fois de plus avant eux pour trouver de la nourriture pour la journée. À côté de l’abri, assit sur un rocher et en position de méditation, ses cheveux blancs flottaient avec la brise du matin et le soleil se levant, l’illuminait, lui qui était toujours habillé de sa chemise grise et de son pantalon noir puisqu’il n’eut pas le temps de prendre d’affaires de rechange avant de partir. Cette pose de méditation lui servait en fait de moyen d’augmenter la porté de sa nouvelle compétence qu’il apprit sur le tas face aux marcheurs blancs et qu’il décida de nommer « Search ». Son but et l’utilité de cette technique étaient donc de lui permettre de trouver des animaux et des plantes comestibles en détectant leur mana. Il avait remarqué que le mana des créatures vivantes lui apparaissait violet lorsque c’étaient des monstres, rouge pour les animaux et vert pour les plantes. Mais lorsque les plantes n’étaient pas comestibles, une certaine teinte violette apparaissait dans leur couleur verte ce qui était vraiment utile pour la survit. Il se dit ainsi :

Et mince… Il n’y a aucun animal dans les environs à part de petits oiseaux… Même si j’étends la porté du sort je ne trouve rien, quoique… J’aperçois des tâches rouges qui remonte rapidement la rivière, ce serait peut-être des poissons ?

Il se leva et alla dans un premier temps cueillir des fruits qu’il avait aussi détecté grâce à son sort, puis il créa grâce à la magie et en face de l’abri, une table de pierre où il les déposa.

Bien, plus qu’à trouver des poissons pour ce midi !

Il se dirigea ensuite vers la rivière et utilisa une fois de plus son sort « Search » pour discerner s’il y avait toujours des poissons.

Là ! Je perçoit un énorme mana rouge dans l’eau... Il va tellement vite !!

Il enleva rapidement sa chemise et ses chaussures avant de sauter dans l’eau et ouvrit les yeux pour apercevoir une énorme carpe rouge. Il se dépêcha de nager vers celle-ci en se propulsant grâce à un sort de flammeau bout de ses pieds. Il attrapa ainsi dans l’eau la queue de la carpe mais elle se débattu vivement et commença à nager dans le sens du courant.

Par Stella ! Tu vas arrêter de te débattre oui ?!!

Sans s’en rendre compte Mylon fut emporté plus bas et à une grande distance du camps avant de réussir à remonter la carpe hors de l’eau. Il la remonta jusqu’à la rive sans trop de difficulté et put ainsi mieux l’observer. Elle était énorme et faisait quasiment la taille de son torse.

Il la déposa ensuite au sol avant de s’asseoir pour reprendre son souffle.

— Et beh, enfin ! souffla t-il. C’est que tu avais de la vigueur… Tu me diras, tout être vivant cherche à échapper à la mort…

Le fait qu’il pouvait comprendre les animaux le dérangeait, surtout avant leur mort. Comme son père lui avait dit, les démons pouvaient comprendre les créatures lorsque celles-ci le souhaitaient ou lorsqu’il y avait un rapport de force entre les deux. Avant leur mort, il pouvait donc comprendre leurs cris d’agonies et de détresses, ce qui le dégoûtait un peu de les tuer pour sa survie… Il secoua néanmoins sa tête avant de se claquer faiblement le visage et de se dire :

Bon reprend toi ! Il faut que tu retournes au campement maintenant !

Il se leva et reprit la carpe puis regarda ses alentours et le sens du courant afin de pouvoir retourner au campement mais il était arrivé dans une plaine.

— Oulah, j’ai dû vraiment dériver loin. Je n’ai pas vu à quel point j’allais vite. Bon bah plus qu’à remonter le courant maintenant.

Il remonta le remonta tout en portant la carpe…

Un peut avant, au moment où Mylon sauta dans la rivière, le bruit de l’eau réveilla Marlène et Adamantine qui se trouvaient dans l’abri de terre. Marlène se dressa tout en baillant et se frottant les yeux. Elle n’avait pas l’habitude de dormir sur la terre même et avait donc passée une mauvaise nuit. Ses longs cheveux rouges foncés étaient tout ébouriffé et sa modeste robe grise était couverte de terre ce qui n’était pas non plut confortable. Pendant qu’elle avait du mal à se lever, Adamantine était déjà à l’entré de l’abri en train d’enfiler ses chaussures. Elle portait toujours sa combinaison en tissue noir après la destruction de son armure. Mais puisqu’il faisait bon, elle sorti de l’abri sans le manteau que lui avait donné Mylon. Elle vu directement la table avec les fruits et se dit à voix basse :

— Je m’en doutais, il s’est encore levé en premier pour nous ravitailler… Il faut vraiment que je réussisse à récupérer entièrement afin de pouvoir l’aider.

Marlène s’était enfin levé et se tenait à l’entrée en se frottant les yeux.

— Ah !! s’écria t-elle. Grand-frère Mylon est encore partit chercher de la nourriture ?!! Il en fait toujours trop à tout prendre sur lui… Il faudrait qu’il s’ouvre plus à nous en nous laissant l’aider. On peut aussi participer ! C’est que ça doit être fatigant de tout faire tout seul…

Adamantine répondit à Marlène en lui souriant :

— Je ne pourrais pas dire mieux ! La prochaine fois, ce sera nous qui se lèverons les premières et on lui fera la surprise, d’accord ?

— Oui !! Mais je doute qu’on y arrive, il se réveil très facilement.

— C’est... vrai. Bon on verra bien, que dirais tu de t’entraîner comme hier ?

Marlène fut aussitôt réveillé par la proposition d’Adamantine, et son excitation habituelle revînt.

— Vraiment ?!! Génial !! Attends, je vais chercher nos épées !

Elle se précipita dans l’abri pour attraper deux épées en bois qui avaient l’air d’être neuves. Elle sortit et tendut l’une à Adamantine qui lui intima alors :

— Bien, on va donc reprendre les bases comme hier, suit moi.

Elle alla à côté de deux arbres suivie de Marlène avant de continuer :

— Bien, recopie mes mouvements maintenant. Il faut que tu tiennes aussi fermement ton épée et que tu restes solide sur tes appuies.

— Je vais essayer !

Adamantine donna des coups d’épées dans le vide d’une telle force qu’elle créa des lames d’air sans même utiliser de magie. Marlène répéta plusieurs fois les mêmes mouvement à plusieurs reprise.

— Bien, continua Adamantine. Maintenant essaye de réaliser les même coups contre cet arbre à ta droite.

— D’accord !

Elle se mit donc à frapper l’arbre avec un coup droit, un coup en diagonale et un coup gauche. Elle répéta ces gestes plusieurs fois jusqu’à épuisement avant de s’asseoir au sol. Adamantine regarda l’arbre dont l’écorce avait été arrachée par les coups.

— C’est plutôt bien ! s’exclama t-elle. Bien que tu restes une jeune fille, c’est prometteur !! Je suis sûr que tu feras une très bonne aventurière.

Marlène répondu en haletant :

— Vraiment ? Merci !! Bien je vais continuer un peu alors !

Elle continua un peu de son côté tandis qu’Adamantine attrapa l’un des fruits sur la table et commença à le manger.

Hmm, c’est plutôt bon, se dit-elle. Mais en y repensant, il est où Mylon ?

Elle s’approcha de la rivière et vit la chemise grise de Mylon au bord, elle la ramassa alors.

Il a dût plonger, j’imagine au vu du bruit de ce matin. Mais vu qu’il n’est pas toujours revenu, devrais-je aller voir ? Au vu des monstres qu’il a déjà affronté, je pense qu’il dva s’en sortir mais quand mêmre...

Marlène curieuse s’était rapprocher d’Adamantine et lui demanda :

— Grande-sœur Ada, tu crois qu’il a prit un bain ?

— Qui sait ?

Elle regarda Marlène qui était toute sale à cause du voyage et se regarda aussi avant de continuer :

— Peut être que nous aussi on aurait bien besoin d’un bain ? Qu’en dis tu ?

Marlène prit une mèche de ses cheveux dans sa main droite et regarda sa robe. Elle s’exclama alors :

— C’est vrai que je suis toute sale… La dernière à l’eau est une poule mouillée alors !

Elle se déshabilla rapidement et sauta dans la rivière ce qui surprit la chevaleresse. Ada se déshabilla aussi mais ramassa les affaires de Marlène et les siennes avant d’entrer dans l’eau. Elle marmonna en les regardants :

— Nos habits ont eux aussi besoin d’un bon lavage !

Elle commença à laver ses longs cheveux roses argentés dans l’eau alors que Marlène cherchait des poissons tout en s’amusant. Toutefois, elle aperçue à un moment en ouvrant les yeux sous l’eau la poitrine d’Adamantine ce qui lui fit avaler la tasse.

Ils sont bien trop gros… J’espère ne jamais en avoir de si gros, ça doit faire mal au dos… Mais par contre ces abdos ! Je me demande combien de temps je devrais m’entraîner pour avoir les mêmes.

Adamantine lava ensuite son corps et leurs vêtements avant de ressortir.

— Tu sors déjà ?! demanda Marlène d’un ton surprit.

— Oui, imagine si Mylon revenait maintenant et qu’il nous voyait ? Je vais vite sécher nos vêtement avec de la magie de vent avant qu’il revienne.

Le vent frais du matin soufflant sur la peau humide d’Adamantine lui donna des frissons. Elle se dépêcha donc d’utiliser de la magie de vent pour se sécher leurs affaires. Marlène, elle, continuait de barboter dans l’eau bien qu’elle restait près du bord pour éviter de se faire emporter par le courant de la rivière. La jeune fille s’entraînait aussi à nager à contre-courant, cela l’amusait et elle considérait cela comme un bon moyen d’entraîner ses petits muscles.

Cependant, alors qu’Adamantine n’avait eu le temps que de remettre le bas de sa combinaison en tissus, un bruit de fracas résonna à travers la forêt. Elle put voir un arbre tomber au loin ce qui la surpris ainsi que Marlène. Sans réfléchir, Adamantine attrapa rapidement son épée en bois avant de crier à Marlène :

— Va te cacher dans l’abri et ne ressort que quand je serais de retour !!!

On pouvait entendre une série fracas continue, comme si un combat de grande ampleur avait lieu dans la petite forêt. Marlène acquiesça et sortit de l’eau pendant qu’Adamantine se précipita vers l’origine des bruits. Elle se glissa à travers les arbres et arriva finalement à l’endroit qui se trouvait à une centaine de mètre plus loin dans une clairière.

— Mais qu’est-ce que ... ?!

Elle vut une horde de gobelins gisant morts au sol et dont le sang recouvrait l’herbe de la clairière. Ces créatures étaient des êtres barbares qui pillent et attaquent les humains sans distinctions. Ils ressemblaient à des humains de petite taille à la peau verte difforme avec de longues oreilles pointus, et aux dents longues et acérées.

Là au milieu de la clairière se trouvait Mylon combattant leur chef, un gobelin grand de 3 mètres habillé uniquement d’un pagne et d’un collier fait de cranes humains. Celui-ci était armé d’une massue en bois et essayait désespérément de porter un coup à Mylon qui lui se battait à main nu et esquivait donc ses multiples coups de justesse. Les fracas de tout à l’heure provenaient en fait des coups loupés de cet Hogobelin.

— Je ne peux pas rester là à le regarder ! s’écria Adamantine. J’en ai marre d’être celle qui se fait protéger, je suis une chevaleresse voyons !

Elle ne réfléchit point une seconde de plus et se jeta aussi dans la bataille en se trouvant derrière le dos de la créature.

Mylon fut surprit lorsqu’il la vit arriver, non pas par le fait qu’elle soit là pour l’aider mais le fait qu’elle ne portait pas de haut le surprit et le fit détourner le regard de sa direction. Cependant l’Hogobelin profita de cette seconde de distraction pour enfin frapper le avec sa géante massue et de toute ses forces, l’envoyant voltiger à travers un arbre.

— Mylon, non ! cria t-elle.

L’instant d’après avant même que l’Hogobelin puisse s’en rendre compte, Adamantine était passé de derrière à devant lui en un instant. Il put remarquer qu’elle n’était pas tourné vers lui mais dans une position accroupi, tenant sa lame en bois enduit de glace sur son côté droit, la pointant derrière elle. Elle récita alors :

— Frost Slash : Burning Hell…

Après avoir prononcée ces mots, l’Hogobelin fut coupé en deux de haut en bas. Il n’eut pas le temps de réagir face à l’extrême vitesse d’Adamantine.

Elle se leva et fit un coup vif dans le vide avec son épée pour enlever le sang qui coulait sur sa lame de glace. Or elle revint à la situation en entendant Mylon grogner de douleur.

— Mylon !!

Elle se précipita dans sa direction. Lui était là, torse nue, assit au sol contre un arbre. Du sang coulait de sa bouche alors qu’il essayait de se soigner grâce à de la magie de soin.

Adamantine s’accroupit et demanda paniquée :

— Ca va Mylon ? Que s’est-il passé ?! Tu esquivais bien ses coups jusqu’au moment où j’arrive…

Elle commença elle aussi à utiliser de la magie de soin en posant ses mains sur le torse de Mylon. Une lumière verte claire en sortais et venait donc régénérer les blessures. Mylon, lui, rougit alors et regarda en l’air pour éviter de regarder Adamantine ou plutôt sa poitrine puisqu’elle ne portait pas de haut. Il répondit d’embarra :

— Ce-ce n’est rien, tu devrais plutôt te couvrir… Tu vas attraper froids comme ça…

Il n’était pas habitué à une telle proximité avec la gente féminine, à vrai dire c’était sa première fois qu’il voyait le haut d’une femme découvert. Enfin, à part la fois lors de l’attaque du village mais sa colère l’aveuglait à ce moment là.

“Mais de quoi tu par.. ?! ” allait questionner Adamantine quand elle remarqua qu’elle avait oubliée dans son empressement de remettre son haut. Elle devint alors toute rouge et utilisa une de ses mains pour se cacher tandis que l’autre se trouvais toujours sur le torse de Mylon pour continuer le sort de soin.

Une fois terminée, Adamantine se releva et se retourna pour éviter de croiser son regard et entama la discussion :

— E-e-est-ce que tu peux te lever maintenant ?

Mylon se leva avec un peu de mal mais répondu :

— Oui tout va bien … Arrgh, c’est que je ne les avais pas vu venir ceux là. Je revenais du bas de la rivière après avoir attrapé une énorme carpe et ils m’ont surpris à m’attaquer de nul part. Malheureusement l’un d’eux s’est jeté sur celle-ci. Fait chier !!

Il frappa faiblement l’arbre qui se trouvait derrière. Adamantine toujours dos tourné à lui, tourna cependant sa tête dans sa direction, le visage encore rouge d’embrassement. Elle continua :

— Je vois, tant que tout va bien maintenant, c’est le principal. On devrait retourner au campement. Marlène nous attends et nos affaires aussi, j’étais en train de les laver lorsque j’ai entendu le bruit de fracas. Je me suis tellement précipitée que j’en ai oubliée de mettre mon... haut…

Mylon rougit de nouveau et détourna le regard.

— A-ah d’accord, merci beaucoup et oui rentrons. Elle doit s’inquiéter.

Ils se dépêchèrent tous deux de revenir. Adamantine menait la marche alors qu’il restait derrière, regardant dans une autre direction. Sur les quelques mètres qui les séparaient du village il fut alors perdu dans ses pensées.

Reprend toi Mylon ! Ce n’est pas toi ça... Tu as réussis à surmonter tant d’épreuve pour survivre jusqu’ici et être distrait par une telle chose, voyons ! Cela ne devrait pas m’arriver ce genre de chose. Et puis à la fin du voyage chacun prendra ça propre route alors ne te fait pas d’illusion…

Il secoua sa tête en même temps qu’ils arrivaient au campement près de l’abri de pierre. Marlène qui entendut du bruit sorti sa tête à travers la porte de l’abri pour regarder furtivement les alentours. Elle les vit au niveau de la table de pierre et se précipita dehors pour aller les voir. Elle s’était entre temps rhabillée de sa robe grise.

— Ah vous êtes enfin de retour ! s’écria t-elle. Tout va bien ?!

Adamantine attrapa rapidement le haut de sa combinaison en tissue noir et l’enfila pour ensuite répondre à Marlène :

— Tout va bien, il y a eu plus de peur que de mal !

— Mais c’était quoi alors tout ce bruit, et grand-frère Mylon pourquoi tu es couvert de sang ? demanda t-elle inquiète.

Il s’assit sur l’un des bancs entourant la table avant de lui répondre en se tournant vers elle :

— Ce n’est rien, je suis juste tombé sur une horde de gobelin après avoir péché un poisson, c’est leur sang. Malheureusement ils l’ont déchiqueter. Il faudra se contenter des fruits…

— Oh je vois ! Mais c’est pour ça que tu empeste tant… Beurk !

Adamantine encore toute rouge ajouta :

— C’est vraie que je ne te l’ai pas dit dans le feu de l’action mais tu aurais vraiment toi aussi besoin d’un bain.

Marlène se pinça le nez et Mylon qui ne sentait rien au départ regarda si ce qu’elles disaient était vrai. Après s’être reniflé, il sentit alors ce dont elles parlaient : une odeur putride s’émanant de ce sang de gobelin. Adamantine se pinça à son tour le nez et attrapa un fruit jaune avant de le lancer à Mylon.

— Tiens, lui intima t-elle. Tu devrais utiliser son jus mixé à de l’eau après t’être rincé, cela devrait enlever l’odeur.

Mylon rougit aussi, gêné par la situation. Il attrapa le fruit avant de se lever rapidement.

— B-bien vous avez raison, je serais vite de retour !

— Ok ! répondit Marlène.

Il se dirigea rapidement vers la rivière, plus haut en amont pour ne pas qu’elles le voient. Marlène s’était retournée vers Ada et vit comment celle-ci était rouge et perdu dans ses pensées.

— Ca va aller grande-soeur?! T’as l’air bizarre …

La chevaleresse en fut surprise et regarda à droite puis à gauche de façon gênée.

— O-oui, ne t’inquiète pas ! J’ai juste besoin de cinq minutes de repos, tu peux faire ce que tu veux en attendant.

Marlène répondit avec enthousiasme :

— D’accord, si c’est ça je vais encore m’entraîner à l’épée ! Je ne peux pas me reposer sur mes lauriers. Je dois faire en sorte de faire perpétuer leur rêve et devenir une aventurière !

Elle attrapa l’épée en bois qu’elle avait laissée par terre avant de se diriger quelque mètres plus loin pendant qu’Adamantine, elle, resta assise sur le banc près de la table. Elle y posa ses deux coudes, lia ses deux mains posant sa tête dessus, prenant ainsi une pose réflexive.

Mais à quoi penses-tu reprends toi ! On dirait une gamine, tu es une fière chevaleresse voyons ! Ce n’est pas un incident comme ça qui vas te tuer … Mais grand-mère disait toujours qu’une femme issue de la noblesse ne devrait montrer son corps qu’à son époux. J’ai toujours fais attention depuis en mettant ce masque de femme froide, digne et infaillible pour éviter d’être enchaînée à quelconque engagement. Cela voudrait dire que je devrais l’épouser maintenant ?! Non, non, voyons !! Je ne le connais pas tant que ça en plus, enfin de ce que j’ai vu il a l’air d’avoir bon cœur. Il prend tout sur lui en utilisant sa force et ses capacités pour nous protéger dans ce voyage…

Elle se remémora ensuite la fois où elle le vit étrangler à main nu le marcheur blanc, un monstre humanoïde blanc.

C’est vrai qu’il y a eu aussi ce moment. En le voyant, quiconque aurait put remarquer cette rage qu’il a l’air de cacher au plus profond de lui. Mais d’ailleurs, avec tout ça, je n’ai pas vraiment pu y penser, mais Mylon n’a pas l’air d’un simple démon. De ce que j’ai lu dans des livres, ce n’est pas qu’une partie de leur corps qui est différente de celle des humains mais plusieurs. Et son âge, bien que je ne le connais pas il a l’air d’avoir un peu près le même âge que le mien… Donc si son père était Einberg Grimorl, cela se pourrait-il que …

— Ça va grande-sœur ? demanda Marlène. Tu as l’air perdue dans tes pensées !

Adamantine sursauta de surprise, Marlène avait arrêtée de s’entraîner et se faufila à côté d’elle sans qu’elle ne s’en aperçoive. Elle lui répondit :

— Oui ça va, j’étais juste perdue dans mes pensées.

— Dit il est long Mylon, ça fait bien un moment là.

— Quoi, vraiment ?!! C-

Cela fait autant de temps que j’étais perdue dans mes pensées ? C’est peut être encore un des effets du redémarrage de mes circuits magiques…

Marlène pencha sa tête sur le côté de façon interrogative en regardant le visage d’Ada qui continua :

— Ce n’est rien, il doit juste avoir du mal à se débarrasser de l’odeur... Bien ! Que dirais tu de préparer quelque chose avec ces fruits ? Je connais quelque recettes intéressantes ne demandant aucun autre ingrédient.

— Oh oui ! J’adore aussi cuisiner, je le faisais souvent avec maman !

— Bien, allons y !

Elles préparèrent alors toute deux des plats à base de fruits. Mais pendant cela Adamantine qui repensait encore à Mylon interrogea Marlène :

— Dit Marlène, comment as tu connue Mylon ?

– Ah tu es curieuses ? Qui ne le serais pas avec lui ! Il m’a sauvé la vie une fois en forêt. Je m’y étais aventurer pour trouver une plante médicinale car maman était malade. Mais les adultes ne voulaient pas y aller et n’étaient pas d’accord pour que j’y aille non plus car apparemment, un gros monstre traînait en forêt. Mais je ne voulais pas attendre sans rien faire alors que maman souffrait. Je me suis alors introduit en forêt mais après un certains temps, un énorme grizzly a déboulé de nulle part ! Je crus bien mourir, mais c’est à ce moment même que grand-frère Mylon est apparu aussi de nulle part et l’a vaincu d’un seul coup, comme un héro ! J’étais vraiment impressionnée. Il m’a aidé à me relever avant de me demander ce que je faisais là. Je lui ais tout dis au sujet de maman et il m’a aidé à trouver l’herbe médicinale ! Ensuite il m’a conduit à la guilde du village et on lui a donné une récompense, bien que les adultes m’ont grondés car Mylon avait en fait prit la quête d’aller chercher l’herbe et de terrasser le monstre ! C’est depuis ce jour que j’ai eu envie de devenir moi même aventurière ! Il avait tellement la classe...

Marlène reprit son souffle et remarqua qu’elle avait parler longtemps.

— Je suis désolée, je me suis emportée …

— Non ce n’est rien ! Cela montre comment tu l’aime bien et que tu es passionnée ! Mais à part ça, comment est-il en général ?

Marlène prit un air dubitatif par rapport à cette question. Elle croisa les bras avant de réfléchir et de continuer :

— Et bien, il est fort. Il a toujours été gentil avec les enfants du village bien que les adultes l’aient toujours craint, ce qui m’énerve grandement, ses écailles me font pas peur à moi ! Mais c’est vrai qu’à part ça, grand-frère reste souvent fermé aux autres… Mais pourquoi ces questions ?

Adamantine garda un air calme et répondit :

— Ô pour rien ! Tu l’as dis toi même, il a souvent l’air d’être renfermé, je voulais juste en savoir plus.

Marlène sourit alors de manière malicieuse comme si elle avait comprit quelque chose et marmonna :

— Je vois c’est comme ça …

— Tu as dis quelque chose ?

Marlène secoua sa tête pour reprendre un air normal.

— Non rien !

C’est à ce moment là que Mylon revint avec un poisson dans les mains. Il avait réussit à en pêcher un autre pendant qu’il se baignait.

— Désolé pour l’attente, je suis tombé encore sur un poisson.

Il déposa sur le sol ce qui semblait être une sorte de truite d’un mètre de taille.

— Ce n’est rien, répliqua Adamantine. On s’était mise à faire des plats avec les fruits en t’ttendant.

— Oui regarde !

Marlène tendit une coupole de bois avec des morceaux de fruits gelés et mélangés avec un coulis. Pour Adamantine ce n’était pas compliqué de créer des outils simples avec de la magie de glace, ce qui leur permis donc de faire cette sorte de glace.

— Bien, j’imagine qu’il est temps de passer à table ! ajouta Mylon.

Il remit sa chemise et alluma un feu de fortune avec des branches avant d’y faire cuire le poisson. Ils s’installèrent donc à table et mangèrent ce qu’ils avaient préparés. Une fois finis, ils débarrassèrent et commencèrent à se préparer à partir. Une fois leurs affaires rangées, ils prirent chacun leur sac avant de se rejoindre à la table de pierre. Adamantine sortit une carte de son sac avant de pointer l’endroit où ils se trouvaient.

— Nous sommes ici, en suivant le chemin à même allure on risque d’arriver d’ici 13 jours à ForteMarbre. Cependant, il y a sur notre route un petit hameaux dénommé L’Autre-Bout, c’est à environs un jour de marche d’ici. Je m’y étais arrêtée avec mes hommes, nous devrions être capable d’acheter de quoi mieux se vêtir pour le voyage maispour ça… Mylon combien d’argent te reste-t-il sur toi ?

— Il me reste 30 pièces d’argent …

— Je vois, on peut compter 8 pièce d’argent pour un équipement pour Marlène, 18 pour le mien et 2 pour le tient ce qui nous laisse un reste de 2 pièce d’argent. Soit assez pour nous payer un repas et une nuit à l’auberge.

— Cool !!!! clama Marlène. Je vais enfin avoir ma propre tenue d’aventurière !

Mylon, surprit d’entendre qu’il avait besoin d’équipement s’exclama :

— Attends, je n’ai vraiment besoin de rien !

— En fait, je pensais te trouver un long gant et un cache-œil. Ce n’est pas que je n’aime pas tes écailles mais il faudrait certainement que tu caches tes origines. Si la population apprenait qu’il reste un démon en liberté, tu serais traqué publiquement et notre voyage deviendrais beaucoup plus compliqué…

— Je vois, tu as raison. Je n’avais pas vraiment pensé à ce problème, dit-il dans une pose réflexive.

— Les gens sont vraiment stupides de nos jours d’avoir aussi peur pour rien ! ajouta Marlène ennuyée par ce genre de réaction.

Le soleil commençait déjà atteindre le zénith, la mâtiné ayant été plus chargée que d’habitude.

— Tiens d’ailleurs, ajouta Adamantine. En parlant de cela, je voulais savoir Mylon, tu es vraiment un démon ? Je veux dire, si tu en étais vraiment un, tu ne devrais pas avoir d’autres caractéristiques sur ton corps ?

Il fut surprit par la question, personne ne la lui avait réellement posé. On l’avait toujours associé directement à un démon. Cela lui fit tout de même plaisir et il répondit avec un sourire :

— Tu as raisons, je ne suis pas totalement un démon, d’après mon père je suis un hybride, mi-humain, mi-démon.

— Attends, vraiment ? demanda Adamantine stupéfaite. Je croyais que c’était impossible biologiquement pour un démon et un humain d’avoir un enfant ?

— Ah bon ? questionna Marlène.

— Je n’en sais pas plus que toi sur ça, il ne m’a jamais vraiment dit en détail comment je suis né… Tout ce que je sais c’est qu’il m’a recueillit le jour même de l’incident diplomatique entre le royaume d’Eurasia et de celui des démons.

— Je vois, ça me paraît logique au vu de ton âge. J’étais juste curieuse. Einberg devait vraiment être un grand homme pour secourir un nourrisson du destin tragique qu’allait subir les démons…

Marlène avait du mal à suivre mais comprit l’essentiel et clama :

— Je vois, ton papa était un vrai héro !

— C’est vrai, c’était un grand homme mais il n’est plus, tout comme ma mère…

L’ambiance devint froide et un silence s’instala, un vrai briseur d’ambiance ce Mylon ! Mais il brisa ce silence en se secouant la tête :

— Bon, on devrait plutôt se concentrer sur notre voyage que de parler de chose tristes. Je pense qu’on est prêt non ?

— Tout est bon pour moi ! dit alors Adamantine.

— Moi aussi ! ajouta Marlène.

— Bien alors allons-y si l’on veut arriver le plus tôt que possible !

Elles acquiescèrent toutes deux et ils se mirent alors en route vers le petit hameau L’Autre-bout.

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