Marlène se trouvait aux cotés d’Alexandre et d’Adamantine, alors que la multitude de robots essayait de détruire les boucliers d’eau et de pierre de ceux-ci elle se demanda les larmes aux yeux :
C’est donc cela une aventure ? C’est toujours aussi dangereux ? J’aurais dus écout Adamantine et rester auprès de Madame Lépine … Moi qui aurais bien voulus revoir maman et papa avant ... Je suis désolée Jessie, James je n’aurais pu porter notre rêve plus loin …
Alors qu’elle se questionnait sur leur survie, elle fut ramenée à la réalité par un craquement. Une des lames des machines avait réussit à traverser les boucliers et se dirigeait droit vers elle. Elle se retrouva là à la fixer, à fixer la pointe qui se rapprochait rapidement. Cependant elle put entendre le bruit d’une explosion non loin d’eux. La seconde d’après la lame s’arrêta et fut brutalement repoussée, brisant ainsi le bouclier de pierre devant eux. Ils purent alors apercevoir Mylon revêtit de flammes bleues. Ses cheveux blancs flottaient à cause du déplacement d’air que causaient les flammes mais il n’y avait pas que cela qui était étrange. Marlène put voir que la chemise grise de Mylon était déchirée au niveau de son bras gauche. À cela s’ajouta une marque noir qui avait l’air de grandir en plus de ses écailles. Elle ne put plus l’observer que celui-ci se jeta dans la direction des robots, tel un prédateur plongeant sur ses proies. Le groupe de trois fut surprit par ce changement radical de situation mais maintenant qu’ils avaient une ouverture, Adamantine se dit avec frustration :
C’est encore lui qui nous sauve … Je ne peux pas le laisser nous défendre tout seul, je dois l’aider pour une fois !
Elle prit alors une décision qu’elle partagea rapidement aux deux autres d’un ton déterminé :
— Je vais l’aider à abattre ces machines, si l’on tombe au combat ce sera à vous, Alexandre, de ramener Marlène saine et sauve auprès de ses parents !
Alexandre qui avait jusque là perdu espoir en vit un nouveau. Il prit une grande inspiration avant de répondre solennellement comme un soldat :
— À vos ordre, capitaine Dandelion ! Ils devront me passer sur le corps avant de pouvoir toucher la petite.
Alors qu’Adamantine allait elle aussi se jeter dans la bataille, Marlène la retint, larmoyante et lui dit en la fixant dans les yeux :
— Surtout revenez en vie ! Je veux pas vous perdre comme Jessie et James…
— Ne t’inquiète pas, répondit elle d’un sourire bienveillant. Je vais veiller sur notre tête brûlée de Mylon et nous le ramener. Aucun de nous ne mourras ici, je te le promet !
Pendant ce temps, on pouvait entendre des bruits d’explosions et de machineries dans la salle, le vacarme créé par les chocs du métal et la destruction des robots s’intensifiait. Mais bien que Mylon combattait un grand nombre d’entre eux, plusieurs se rapprochaient du reste de notre groupe. Adamantine marcha ainsi sereinement dans leur direction, dégainant la lame d’énergie que lui avait donné Alexandre. Pendant que le bruit de leur pas se faisaient du plus en plus lourd, elle ferma les yeux, souffla longuement en se mettant en position de combat puis les rouvrit. L’un des robots avait alors sa lame à deux centimètre de ses yeux mais en une fraction de seconde, Adamantine esquiva le coup et les quatre autres robots, tel l’eau d’une rivière coulissant le long de rochers. Elle murmura alors tout en continuant à marcher, derrière eux :
— École du nord, troisième art : ruissellement arctique.
L’ensemble des cinq robots se démantelèrent subitement avant de s’effondrer au sol. Les taillades furent tellement propres et précises qu’aucun bruit ne se dégagea de cette attaque. Elle se mit ensuite à courir vers Mylon pendant que Marlène et Alexandre restèrent tous deux bouches bées quelques instants devant la scène. Ils se couvrirent ensuite à nouveau grâce à un bouclier de pierre.
Pendant ce temps Mylon, lui, affrontait toujours l’armé de robots à lui tout seul. Aveuglé dans un premier temps par la rage, il fonça bêtement sur chaque robots à sa porté, les déchiquetant avec de violents coups embués de magie de flammes. Pendant ce carnage, on pouvait voir sur l’écran l’I.A Rosenberg ennuyé par la prestation de cet hybride. Une voix synthétique et morne résonna alors dans la pièce :
— Cette résistance est futile, tôt ou tard tu mourras. J’essaye juste d’empêcher que la dévastation remontant à plus de trois millénaire ne se reproduise. Mais soit, tout être vivant se débat quand il est aux portes de la mort… Les canons sont de nouveaux opérationnels de toutes façons, alors adieux, hybride….
À ces mots, le reste des robots pointèrent leur canons en direction de Mylon qui se trouvait à ce moment dans les airs. Il reçut ensuite une salve de boules d’énergie bleue qui créèrent de la fumé lorsqu’elles le touchaient. Du sang éclaboussa soudainement du nuage. Témoin de cela, Adamantine se dépêcha d’aider Mylon. Elle atteignit rapidement la masse de robot qui tirait cette salve et utilisa encore le troisième art de l’école du nord pour couper leur canons, les faisant tomber au sol. Étrangement pour elle, les robots ne la visaient pas en priorité ce qui lui facilita alors la tâche. Mylon, lui, tomba au sol. Elle put voir alors que sa chemise était déchirée au niveau de son ventre et de son dis. Ces parties de son corps comportaient des brûlures qui avaient l’air de se régénérer. En effet, il utilisait inconsciemment sur lui même de la magie de soin ce qui lui permit de plutôt bien tout encaisser. De plus, son revêtement de flamme avait aussi encaissé des tirs en consumant leur énergie.
Elle se précipita alors vers lui et l’aida à se relever. Il avait, lui, réussit à reprendre son calme mais au même moment, les robots restants, soit environs un soixantaine, s’arrêtèrent de bouger. La voix synthétique fit son retour et questionna en laissant paraître l’incompréhension :
— Pourquoi ? Pourquoi aides tu cette chose ? Quelle est ta logique ? Si tu te serais simplement mise de côté avec la fillette, tu aurais pu attendre que ces deux meurent pour pouvoir sortir. J’essaie juste d’effacer ces erreurs qui ne devraient exister alors que vous deux n’ayez brisé aucune règle…
Adamantine fixa alors l’écran géant qui diffusait l’image du scientifique de la civilisation Eldovarienne. Elle fronça les sourcils et leva sa lame dans la direction de l’écran pour dire solennellement :
— Je suis une fière chevaleresse et noble du royaume d’Eurazia. Il est donc de mon devoir de défendre sa population ! Et ce n’est pas la raison la plus importante, comment je pourrais rester sans rien faire alors que des êtres qui me sont cher sont en danger ?! Je te conseil de ranger ton armée et de te soumettre si tu ne veux que le reste de celle-ci disparaisse sous ma lame. Et règle brisé ou non, ce n’est pas à toi de juger la peine de mort.
— Je vois, répondit l’I.A d’une voix plus monotone. Les espèces intelligentes n’ont donc pas tant évolués même après trois millénaires. C’est dommage mais soit, il va falloir mettre les bouchés doubles…
C’est au même moment que les robots se remirent en fonction mais, aux lieux d’émettre une lumière bleue, ceux-ci virèrent en émire une rouge et chargèrent nos deux protagonistes de façon plus brutale. L’I.A venait d’activer une sorte de mode berserk sur ses machines dont les pas métalliques faisaient trembler la salle. Adamantine aux côtés de Mylon lui demanda :
— Tu es prêt alors ? Ça ira après cette salve que t’as reçus ?
— Merci encore et je n’ai pas le choix j’ai l’impression, répondit-il avec un peu de mal. On y va ensemble alors ?
— Oui, comme contre les orcs !
Ils chargèrent ainsi tous deux le reste de l’armé, Mylon se revêtit encore une fois de flammes mais il utilisait des sorts plus complexes maintenant qu’il avait retrouvé ses esprits. De plus, il se coordonnait avec Adamantine dans leurs attaques, ce qui lui parut tant étrange du fait qu’ils étaient très efficace. C’est comme s’il l’avait connu et avait combattu avec elle depuis des dizaines d’années. Ils n’avaient besoin que d’un regard pour comprendre ce que l’autre allait faire. Ils se battèrent ainsi d’une vrai symbiose que Mylon n’jamais ressentit avant. Cependant, bien qu’ils furent plus efficace, quelques robots leur échappèrent et se dirigèrent droit vers Marlène et Alexandre.
Les remarquant, Alexandre commença à paniquer ce qui rendit Marlène anxieuse de son côté.
Saperlipopette, que faire ? Que faire ? se dit-il. Je ne suis pas doué dans les sorts offensif ni en combat rapproché …
Mais c’est alors qu’il entendu un bruit de sifflement à sa droite. C’est en tournant son visage dans la direction qu’il vit Marlène équipée de son lance-pierre. Celle-ci essayait d’abattre les robots mais bien qu’elle faisait mouche, elle n’arrivait pas à pénétrer leur blindage. La jeune fille s’exclama alors de façon sérieuse :
— On ne peut abandonner Papimmortel ! Ils se battent de toute leurs force de leur côté. Alors nous aussi on se doit de tout donner jusqu’au bout !
Impressionné par tant de courage venant d’une simple fille, il revenu à ses esprits. Son imagination débordante lui revint et il en eu une idée qu’il partagea fièrement :
— Tu as raisons… Oui ! Prends ça plutôt pour leur tirer dessus.
Il sorti de son sac deux des mitraillettes futuristes qu’ils avaient trouvés et lui en lança une.
– T’as juste besoin d’appuyer sur ce bouton pour enlever la sécurité et sur celui-ci pour tirer normalement.
— Mais je croyais qu’on ne devait pas les utiliser au vu du danger potentiel ? demanda perplexe Marlène. Je suis pas encore prête pour ça…
— C’est pas grave ! On a un danger plus grand en face de nous pour le moment.
Elle acquiesça rapidement et ils se mirent tous deux en position de tire. En face d’eux : un total de 6 robots. Ils se rapprochaient drôlement vite mais grâce à Adamantine, ils n’étaient plus équipés de canon. Quand ils arrivèrent à distance de tire, Alexandre cria :
— Maintenant, feux !!!!
Ils tirèrent tous les deux, leur précision laissant à désirer mais ils arrivèrent tout de même à les toucher. Ces engins tiraient la même énergie que les canons des robots et celle-ci était très dévastatrice. Trois coups suffisaient à en abattre un et la cadence des tirs des mitraillettes était très rapide ce qui leur permit de les descendre rapidement. Marlène se mit alors à sauter de joie et s’exclama :
— On a réussit ! On a réussit ! Regarde Papimmortel, on est toujours vivant !
— Mouhahaha ! ria t-il fortement. Tu vois, j’avais vraiment tord de désespérer et grâce à toi j’ai réussis à reprendre mes esprits. C’est pour ça que tu ferais une bonne aventurière ! Oh et tu pourrais changer mon surnom ? Je ne suis plus vraiment un papi tu sais …
Pendant ce temps Mylon et Adamantine combattirent ensemble le dernier des robots. Pour ce faire, Mylon utilisa de la magie de feu pour se faufiler à toute vitesse derrière le robot et lui mit un coup, le propulsant ainsi dans la direction d’Adamantine. Celle-ci utilisa la lame d’énergie d’Alexandre et à nouveau le 3ème mouvement de l’école du nord pour le démanteler. Soudainement, ils se tournèrent en direction de l’écran car l’I.A. venait de s’adresser de nouveaux à eux.
– Je vois… Votre coordination vous à permis de venir au bout de mon armé. J’admire votre force en effet, à cause de vous le système va devoir tout reconstruire une fois votre élimination.
— Notre élimination ? Tu ne vois pas que tu as perdu ?! cria Mylon.
— Vous avez donc oubliés... C’est vrai qu’avec un combat si épuisant pour des mortels, il est facile que cela arrive. Soit, je vous ai divertis assez longtemps pour pouvoir le démarrer de toute façon, ajouta-t-il avant de disparaître de l’écran.
Adamantine et Mylon se regardèrent perdus : de quoi parlait-il ? Mylon sentait qu’il avait oublié quelque chose dans le feu de l’action mais n’arriva pas à mettre le doigt dessus. C’est alors qu’ils purent entendre Marlène crier :
— Grand-frère, grande-sœur !!! Derrière vous !!!!
Soudainement, un énorme rayon d’énergie bleu vint balayer Mylon et l’ envoya s’encastrer dans le mur non loin de Marlène. Adamantine se retourna de surprise pour voir sortir de l’ombre un mécha géant dont le bras droit était un canon. Mylon venait en effet de recevoir une salve de cette monstruosité ! Elle arbora une expression de choc et de désespoir mais essaya de se reprendre. a colère l’assaillat ensuite et la fit charger ce mécha d’une dizaine de mètres. Ce fut inutile, celui-ci mit un coup de pied à Adamantine avant même qu’elle ne puisse atteindre la jambe, la projetant ainsi contre le mur. L’impact fut tel qu’elle en cracha du sang et s’écroula au sol. Marlène et Alexandre se précipitèrent vers Mylon inconscient et le sortirent du mur. Ils essayèrent de le réveiller pendant qu’une voix synthétique provenait du mécha :
— Je vous avais prévenu. Vous m’avez fait utiliser « ArmStorm » et je vous félicite pour cela car maintenant, votre défaite est assurée. J’ai réalisé des calculs et de ce que vous m’avez montrés, vous n’avez qu’une chance sur 50 de remporter la victoire.
Alexandre et Marlène se retournèrent tout deux pour observer cette arme de destruction qui tendait le canon dans leur direction. Ils ne pouvaient rien faire, bloquer autant d’énergie était impossible pour Alexandre et les mitraillettes qu’ils avaient ne pourraient détruire une telle chose. Ils ne purent qu’assister au chargement du canon : une lumière bleu se concentrait à l’intérieur de celui-ci en même temps qu’il émettait un sifflement assourdissant.
La voix synthétique résonna dans la salle une dernière fois :
— Adieux, erreurs !
— Pas tant que je serais toujours en vie ! cria subitement Adamantine.
Elle venait de se relever et juste avant que le mécha ne puisse tirer, elle s’appuya sur des rampes faites grâce à sa magie de glace pour monter rapidement au niveau du bras droit-canon du mécha. Donnant ainsi de toute ses forces et avec la lame d’énergie un coup dans le canon, elle dévia sa trajectoire sur la droite et vers le haut. Toutefois, l’impact causa la détruction la lame d’énergie que lui avait donné Alexandre. Le rayon d’énergie se déchargea juste après et toucha le mur ainsi que le toit de la salle. La défllagration fut telle qu’elle creusa une partie de la montagne et ouvrit une brèche au niveau du toit.
— Toi… dit alors l’I.A d’un ton menaçant.
— Et oui, moi ! répondit Adamantine sérieuse.
Elle se mit ensuite à tourner aussi rapidement qu’elle le pouvait autour du mécha pour éviter de se faire toucher. Et cela fonctionnait, à cause de sa grande taille, ses angles morts étaient aussi plus nombreux et Adamantine en profita pour l’attaquer grâce à de la magie de glace. Elle le congelait au niveau des jambes, l’immobilisant ainsi. Adamantine avait bien essayer de l’attaquer grâce à une épée de glace mais son blindage était si solide que son épée en cassa à l’impacte. L’épée d’énergie d’Alexandre l’avait vraiment aidée précédemment à passer outre cette résistence. Toutefois, elle continua de la geler avec une idée en tête :
Si je continue comme ça je pourrais lui fragiliser les jambes et le faire tomber !
— Assez !!!! cria subitement l’I.A.
Le mécha frappa soudainement le sol de ses deux bras et cassa la glace qui s’était formée. L’onde de choc projeta par la même occasion Adamantine au loin et fut telle qu’elle déstabilisa l’infrastructure même du bâtiment. Notre chevaleresse eut du mal à se relever, ses oreilles sifflaient à cause du choc pendant que du sang commençait à couler de sa tête.
De leur côté Marlène et Alexandre essayaient désespérément de réveiller Mylon. Marlène le secouait sans cesse tout en l’appelant et lui suppliant de se réveiller :
— Grand-frère Mylon s’il te plaît réveille toi ! Grande sœur est en train de l’affronter... Elle ne risque pas de tenir longtemps. Allez !
— Allez gamin, t’es notre dernier espoir ! ajouta Alexandre.
Mais il eu tout à coup une idée, il fouilla dans son sac et sorti une drôle de seringue rouge. Marlène lui questionna alors inquiète :
— C’est quoi ça ?
— Notre solution miracle ! s’exclama t-il. C’est du Kropture, une sorte de produit énergisant que les nains gardent sur eux en montagne si jamais il fait si froid que l’on pourrait se laisser aller dans les bras de Gaea. Je le gardais sur moi depuis un moment !
Il se prépara à piquer Mylon mais au même moment, le mécha se déplaça d’un pas et tendit son canon en direction d’Adamantine. L’I.A lui intima ensuite :
— Très bien. Je commencerais par toi si tu tiens tends que ça à te mettre en travers de notre but !
Une énergie bleue se concentrait à nouveau dans le canon, aveuglant Adamantine qui se trouvait juste en dessous, encore sonnée. Alexandre piqua au même moment Mylon avec la seringue, insérant la solution dans son corps. Marlène hurla ensuite en pleure tout en le secouant :
— Allez s’il te plaît grand frère sauve là !
...
.....
...
Un coup d’adrénaline, il reçut comme un coup de jus dans tout son corps et il s’en réveilla de sitôt. Sans attendre, il se jeta sur le canon du mécha. Il n’eut pas besoin de comprendre, juste d’agir. C’était ce que son instinct lui criait. Mylon dévia le canon vers le haut d’un coup de pied mêlé à de la magie de flamme pour l’accélérer.
Il se dirigea ensuite rapidement auprès d’Adamantine et l’aida à se relever. Celle-ci râla d’une voix faible :
— Ca y’est, t’es réveillé la belle au bois dormant ?
— En effet, je suis enfin là, dit-il d’un ton doux et en souriant. Et si on se débarrassait à deux de cette maudite chose ?
— Pas le temps pour moi de me reposer j’imagine ? ajouta t-elle en s’étirant.
Ils se tenaient tous deux côte à côte devant le mécha qui redescendit le bras dans leur direction.
— Eh mince, se plaignit Mylon. Il n’a pas tiré son coup en l’air. Moi qui croyais rediriger le rayon...
— Oui mais j’ai une idée, rétorqua Adamantine. Je pense qu’à nous deux, on peut le faire !
Elle lui chuchota alors à l’oreille le plan pendant que l’I.A, elle, s’exclama :
— Vous avez vraiment crus que je répéterais deux fois la même erreur ? Je suis une I.A. hautement codé, rien ne pourra arrêter votre destion alors, mourrez maintenant !
Il allait tirer son rayon d’énergie. Cependant, ils se mirent tout deux côte à côte, leur mains droite et gauche l’une à côté de l’autre. C’est ainsi qu’au bout de leur main se concentra une grande quantité de mana. Elle se transformait en flammes bleues condensées pour Mylon et en eau condensé pour Adamantine.
(Ancien dessin)
Les deux éléments se mélangeaient à mesure qu’ils y concentraient plus de mana créant une vapeur qui en venait presque à les brûler. Bien que ce put être douloureux, ils condensèrent ce gaz en un seul point. Mylon demanda douloureusement :
— On y va ?
— Oui, maintenant !! cria Adamantine.
Ils relâchèrent la pression accumulée au niveau de leur mains et créèrent ainsi une immense vague d’énergie. Ils la dirigèrent vers le mécha mais il tira lui aussi au même moment son laser. Les deux énergies s’entrechoquèrent. Elles étaient aussi puissante l’une que l’autre mais l’endurance de nos deux protagoniste n’était pas illimité et, à l’inverse du mécha, ils commençaient tous deux à faiblir face à tant de puissance. Mylon qui allait poser un genou à terre se reprit et gémit face à la douleur qu’il ressentait :
— A-a-llez, en-c-core un petit effort !!!! Il faut qu’on donne tout ! Maintenant !
Ils hurlèrent de toute leur âme en condensant au niveau de leur main tout le mana qui leur restait. Condensant ainsi encore plus leur magie, cela augmenta considérablement la puissance de leur vague d’énergie qui gagna petit à petit sur celle du mécha.
— Maudis être vivant ! Pourq-quoi ? grésilla l’I.A. Vous n’allez qu’engendrer la destruction de… ce… mo-ooo-oo-oooo-n-N-de.
Il fut ensuite touché par ce rayon qui détruisit ainsi aussi une partie du plafond dans la volé. En même temps, le mécha, lui, se désintégra petit à petit sur les côtés jusqu’à ce qu’il ne lui reste plus que le tronc. Toutefois, nos deux protagonistes arrivèrent au bout de leur force et s’effondrèrent ainsi tout deux au sol. Le tronc du mécha se mit ensuite à clignoter pendant que nos héros, eux, se retrouvaient sans force, au sol...